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Parangon
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L'homme est-il assez fort pour supporter la liberté ? Peut-il affronter les dangers et la responsabilité qu'elle induit ? Car la liberté est avant tout un problème psychologique.
Erich Fromm, par son analyse magistrale des origines psychanalytiques du totalitarisme fait la lumière sur les forces qui façonnent la société moderne. Si l'avènement de la démocratie a apporté la liberté, elle a donné naissance à une société dans laquelle l'individu se sent aliéné et déshumanisé. L'homme moderne, dégagé des liens de la société primitive, qui le limitaient, mais le rassuraient, n'a pas encore pleinement conquis son indépendance.
La liberté provoque en lui un sentiment d'isolement qui engendre à son tour l'insécurité et l'angoisse. Il met alors en place des mécanismes de fuite : l'autoritarisme, la destructivité ou un conformisme d'automate.
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Jeorling attend avec impatience la goélette l'Halbrane dont on lui a vanté les qualités et surtout celles du capitaine, Len Guy. Il a en effet décidé de rentrer chez lui, au Connecticut, après des mois passés aux îles de la Désolation. L'Halbrane arrive enfin... mais le capitaine Len Guy commence par refuser tout net de le prendre comme passager, puis, brusquement, la veille du départ, il change d'avis ! À bord, Len Guy finit par dévoiler à Jeorling les raisons de son revirement : c'est parce qu'il est américain, du Connecticut, et qu'ainsi il est possible qu'il ait connu la famille d'Arthur Gordon Pym... Arthur Gordon Pym ! Le héros dont Edgar Poe a raconté les surprenantes aventures à travers la mer Antarctique ! Jeorling croit rêver... Le roman d'Edgar Poe pourrait-il être autre chose qu'une fiction, une oeuvre d'imagination du plus prodigieux des écrivains américains ? Les événements qui surviennent alors vont démontrer à Jeorling que le capitaine Len Guy a bien tout son bon sens, et l'entraîner dans les plus merveilleuses et terribles aventures... Le Sphinx des glaces, suite inattendue des Aventures d'Arthur Gordon Pym, est l'un des derniers grands romans de Jules Verne.
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Flots de peuple. Par instants, des souffles de colère couraient dans la foule, et alors des cris s'élevaient, s'étendaient par larges ondes, pareils aux grondements profonds de la mer. Toutes les fenêtres se garnissaient de spectateurs ; des gamins étaient montés le long des maisons s'accrochant aux devantures des boutiques.
Marseille entier se trouvait là, et chaque curieux tournait avidement les yeux vers le même point. Il y avait sur la Cannebière plus de soixante mille personnes qui regardaient et huaient. Lorsque Marius eut réussi à s'approcher, il comprit enfin quel était le spectacle qui attirait et retenait la foule. Au milieu de la Cannebière, en face de la place Royale, se dressait un échafaud fait de planches grossières.
Sur cet échafaud, un homme était lié à un poteau. Deux compagnies d'infanterie, un piquet de gendarmerie et de chasseurs à cheval entouraient la plate-forme et défendaient le condamné contre l'irritation croissante du peuple.
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Les douze chaises
Ilf et petrov
- Parangon
- Litterature Etrangere Parangon
- 16 Janvier 2002
- 9782841900718
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On ne peut comprendre la dynamique technicienne caractéristique de notre civilisation sans tenir compte d'un esprit du technicisme qui n'a rien à voir avec la raison utilitaire.
C'est pourquoi le champ de l'imaginaire technique est d'une importance politique cruciale. Le rythme d'expansion de notre système technique s'avère de plus en plus insoutenable. De nombreux signaux suggèrent qu'il bute déjà sur des limites et que si l'on veut éviter le chaos écologique et social il faudra procéder à des révisions déchirantes; une remise en cause profonde de notre mode de vie techniciste et consumériste semble inévitable.
Une telle politique devra affronter un obstacle redoutable : les croyances et l'imaginaire collectif. Mobilisant la notion de chair comme fil conducteur, les essais réunis dans ce volume proposent une exploration de cet imaginaire techniciste. Le rapport de l'homme moderne aux techniques est nécessairement médiatisé par un imaginaire qui s'organise en mythes sensibles tout autant qu'en idées abstraites.
C'est également parce que l'homme est un être de chair que le déploiement rapide de la puissance technicienne peut avoir des effets désorganisateurs, voire déshumanisants, individuellement et collectivement. Mais évoquer l'idée d'un renoncement à certaines formes de puissance, c'est suggérer à "l'homme-de-la-société-du-développement" de s'arracher la peau ; il ne sait répondre que par un appel à plus de technique.
C'est pourtant parce que l'homme est un être de chair qu'il est vital d'imposer un rythme plus lent au changement technique : tâche difficile à laquelle nous sommes bien mal préparés et dont une des premières conditions est de procéder à une démythologisation de notre imaginaire technique.
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Les chevaux approchaient au trot.
Aux acclamations et à la beauté de l'attelage, on aurait pu croire à quelque grand personnage ou à un prince célèbre. ben mur se leva donc et se força un passage jusqu'à la barrière devant la première rangée de sièges de la tribune. son visage était sévère, son allure ardente. et soudain, toute la personne du conducteur fut en vue. un compagnon le suivait représentant l'exacte description de myrtilius.
Ben hur ne vit que le conducteur, droit sur son char, les rênes passées autour du corps. une silhouette élégante, à peine couverte par une tunique de tissu rouge clair ; dans la main droite, un fouet ; dans l'autre, le bras levé et légèrement étendu, les quatre guides. la pose était gracieuse à l'excès tandis que les acclamations et les battements de mains étaient accueillis avec une indifférence de statue.
Ben hur resta médusé - son instinct et sa mémoire l'avaient fidèlement servi -, le conducteur était messala.
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La table au pays de Brillat-Savarin
Lucien Tendret
- Parangon
- Les Classiques De La Gastronomie
- 16 Mai 2001
- 9782841900589
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Qu'est-ce qui lie les individus ? pourquoi agissent-ils ensemble ? voici les questions centrales de ce livre ! c'est dans l'analyse du caractère social que nous trouverons la clé de la compréhension du caractère des individus, de leurs visions du monde et de leurs actions, tout comme celle de la stabilité de notre société individualisée, fragmentée et déchirée.
La subjectivité des individus socialisés, malgré l'apparence libre et ludique de notre société, est un ensemble de variations du caractère autoritaire intimement lié au capitalisme. l'analyse des expériences vécues des contradictions de notre société fait comprendre le lien abstrait entre les individus, lequel se crée et se reproduit grâce au caractère social qu'ils partagent : le caractère autoritaire.
Les travaux désormais classiques de l'école de francfort permettent de comprendre pourquoi le caractère autoritaire s'est constitué et se reproduit dans la société. l'ouverture phénoménologique de ces travaux permet de mieux saisir la vie concrète dans notre société, les mondes de la vie et les modes d'expérience des individus ainsi que les médiations sociales qui les lient.
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Malaise dans la société ; soumission et résistance
Jan Spurk
- Parangon
- Situations Et Critiques
- 21 Janvier 2010
- 9782841901968
Le malaise, souvent et depuis longtemps évoqué ou dénoncé comme une fatalité de l'existence, existe et persiste dans la société. Ce livre propose une analyse du tiraillement entre les exigences auxquelles les individus sont confrontés, de leurs manques divers, de leur liberté de choix croissant et de la nécessité de vouloir faire ce qu'ils doivent faire. Comprendre ces phénomènes signifie en découvrir le sens pour les dépasser.
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Perspectives critiques latino-américaines sur le « développement »
Collectif
- Parangon
- L'apres-developpement
- 28 Mars 2013
- 9782841902293
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Si ce livre vous permet de découvrir " tout ce que vous voulez savoir sur la décroissance sans jamais avoir osé le demander ", vous n'en ressortirez pas indemne d'une profonde transformation de votre vision du monde.
Et s'il ne vous apprend que peu par rapport à ce que vous savez déjà, il vous sera d'une grande utilité pédagogique pour convaincre votre entourage, vos amis et les cercles militants que vous fréquentez. que demander de plus à un petit ouvrage " simple et accessible ", comme nous l'a modestement présenté son auteuroe mérite pédagogique, disions-nous, qui balaie méthodiquement, et avec l'air de ne pas y toucher, tous les champs de connaissances et de pratiques : matérielles, psychologiques, sociales, économiques, techniques, poétiques et politiques, en allant du pourquoi au comment, de l'état des lieux, des causes de cet état à l'exploration de pistes concrètes pour en sortir et pour s'en sortir.
Sortir et s'en sortir de quoioe vous le saurez après avoir refermé ce livre.
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Découvrez Avenirs possibles - Du bâtiment de la société, de sa façade et de ses habitants, le livre de Jan Spurk. Le fatalisme règne en maître. Crise sur crise ! Les avenirs possibles semblent se réduire au choix entre l'adaptation aux contraintes économiques, sociales ou politiques et l'apocalypse. Ce livre présente les potentiels de dépassement du fatalisme dominant, qui existent dans nos sociétés contemporaines et les possibilités de créer d'autres avenirs qui ne consistent pas à s'adapter à la gestion des crises; des avenirs plus raisonnables et plus libres.
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La gauche des luttes ne peut-elle se définir que négativement ? Elle est antilibérale, anticapitaliste, souvent antinucléaire, anti-ogm, anti-gaz de schiste... Au mieux, quand elle se fatigue des luttes "contre", quand elle essaie de proposer des "pour" et des "avec", semble-t-elle pouvoir se définir en référence au monde qu'elle critique, de façon "alter": altermondialisme, alter-développement ; ou "slow": slow food, slow city, slow money...
Pourquoi devrait-elle maintenant se prétendre antiproductiviste ? Est-ce seulement possible ? Car le productivisme a appartenu au logiciel commun de la gauche et du monde qu'elle prétendait critiquer. Une gauche antiproductiviste devra doubler sa critique du capitalisme d'une critique des critiques classiques du capitalisme. Autant dire qu'il y a là un potentiel de radicalité que la gauche n'a peut-être jamais osé approcher.
Comment atteindre une telle radicalité ? Suffit-il d'ajouter au rouge du socialisme le vert de l'écologie pour obtenir une réelle transition vers une société libérée de la religion du progrès et de la croissance ? Suffit-il d'ajouter au refus du productivisme le rejet du consumérisme pour pouvoir construire un monde de juste répartition de la richesse et de respect de la nature ?
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La décroissance n'est pas la récession économique avec son cortège de misères sociales et psychiques.
La crise actuelle est l'enfant des amoureux de la croissance et rien ne serait plus grave qu'elle fasse oublier la nécessité de sortir du productivisme. Rien ne serait plus grave que la décroissance soit absente du débat politique. Rien ne serait plus grave que des forces réactionnaires politiques ou religieuses s'en emparent. La décroissance ne peut être que de gauche, sauf à perdre son âme émancipatrice.
L'objection de croissance est la seule chance pour les gauches de renouer avec un projet émancipateur.
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Découvrez Entropia N° 12, printemps 201. Fukushima, fin de l'anthropocène, le livre de Jean-Claude Besson-Girard. Loin de l'agitation médiatique et des surenchères de promesses électorales inhérentes au rituel quinquennal de l'Hexagone, cette publication semestrielle a choisi, pour sa douzième livraison, de consacrer son dossier à l'appréhension de la catastrophe de Fukushima comme dévoilement de l'Anthropocène. Notre ambition est ici de faire connaître à des lecteurs curieux et exigeants l'ampleur de la signification de ce mot nouveau qui, pour l'heure, reste largement méconnu. Cette ère est caractérisée par une espèce humaine devenue force géologique par la transformation systématique que ses activités font subir à la nature. Si Hiroshima en est le seuil, Fukushima sera-t-il le déclic qui détermine de nouveaux imaginaires, empêche l'amnésie et réveille l'insurrection devant l'illusion d'une croissance sans fin ?
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Antiproductivisme altermondialisme decroissance
Collectif
- Parangon
- L'apres-developpement
- 21 Avril 2006
- 9782841901500
Sommes-nous prêts à sacrifier la croissance, le productivisme et l'emploi pour la sauvegarde de la planète ? la critique de la mondialisation libérale - l'altermondialisme - peut-elle échapper à ce dilemme ? existe-t-il une politique économique de l'altermondialisme compatible avec l'écologie politique ?.
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Je sors à l'instant d'un spectacle nommé porgy and bess.
C'est un opéra tiré de la vie des noirs. un spectacle magnifique. il y a là abondance de mysticisme et de superstitions, de bonté et de confiance naïve typiques des noirs : j'y ai pris un grand plaisir. la mise en scène était de l'arménien mamoulian, la musique du juif girshfeld [gershwin], les décors de soudieïkine, et les acteurs étaient noirs. c'était vraiment le triomphe de l'art américain. [. ] après le spectacle, mamoulian nous a fait monter sur scène pour que nous disions quelques mots à la troupe.
Et, bien sûr, la plus noire des actrices noires s'est soudain mise à parler russe. elle nous a dit qu'avant la révolution elle avait joué huit ans en russie. new york, 4 novembre 1935.
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Iron work / fer forgé / schmiedeeisen / hierro forjado
Collectif
- Parangon
- Bibliotheque De L'ornement
- 31 Mai 2004
- 9782914199384
Grâce à sa robustesse, sa résistance, mais aussi sa maniabilité, le fer peut être transformé d'innombrables façons répondant à des besoins très divers.
Traditionnellement, ce travail est le domaine du forgeron qui réalise les nombreux éléments architecturaux qui ornent l'intérieur et l'extérieur des bâtiments : balcons, balustrades, rampes d'escalier, impostes, marquises, auvents, enseignes, crêtes, faîtières et épis sur les toitures. ces artisans exécutent également des grilles de toutes sortes, qui servent de protection ou d'ornement, décorant principalement portes et fenêtres.
Les serruriers participent eux aussi à l'élaboration d'éléments utilitaires ou décoratifs tels que les verrous, les clefs, les serrures, les peintures et les gonds. d'autres artisans fabriquent des objets de la vie quotidienne : chaudrons, casseroles, landiers, chenêts, fers et éperons pour les chevaux, ancres et chaînes pour les bateaux, canons et boulets pour la guerre.