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PICQUIER
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Hatoko a vingt-cinq ans et la voici de retour à Kamakura, dans la petite papeterie que lui a léguée sa grand-mère. Le moment est venu pour elle de faire ses premiers pas comme écrivain public, car cette grand-mère, une femme exigeante et sévère, lui a enseigné l'art difficile d'écrire pour les autres. Le choix des mots, mais aussi la calligraphie, le papier, l'encre, l'enveloppe, le timbre, tout est important dans une lettre.
Hatoko répond aux souhaits même les plus surprenants de ceux qui viennent la voir : elle calligraphie des cartes de voeux, rédige un mot de condoléances pour le décès d'un singe, des lettres d'adieu aussi bien que d'amour. A toutes les exigences elle se plie avec bonheur, pour résoudre un conflit, apaiser un chagrin. Et c'est ainsi que, grâce à son talent, la papeterie Tsubaki devient bientôt un lieu de partage avec les autres et le théâtre des réconciliations inattendues.
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Une jeune femme de vingt-cinq ans perd la voix à la suite d'un chagrin d'amour, revient malgré elle chez sa mère, figure fantasque vivant avec un cochon apprivoisé, et découvre ses dons insoupçonnés dans l'art de rendre les gens heureux en cuisinant pour eux des plats médités et préparés comme une prière. Rinco cueille des grenades juchée sur un arbre, visite un champ de navets enfouis sous la neige, et invente pour ses convives des plats uniques qui se préparent et se dégustent dans la lenteur en réveillant leurs émotions enfouies.
Un livre lumineux sur le partage et le don, à savourer comme la cuisine de la jeune Rinco, dont l'épice secrète est l'amour.
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La vie est douce à Kamakura. Amis et clients se pressent dans la petite papeterie où Hatoko exerce ses talents d'écrivain public. Tendres, drôles ou tragiques, les destins se croisent sous son pinceau.
Hatoko s'est mariée et découvre, en compagnie de Mitsurô et de sa petite fille, les joies d'être mère au sein de leur famille recomposée : elle enseigne à l'enfant l'art de la calligraphie comme le faisait sa grand-mère et partage avec elle ses recettes des boulettes à l'armoise ou du thé vert fait maison.
Mais si Hatoko excelle dans l'art difficile d'écrire pour les autres, le moment viendra pour elle d'écrire ce qui brille au fond de son coeur.
Après La Papeterie Tsubaki se dévoile une fois de plus tout le talent d'Ogawa Ito pour nous révéler les sources invisibles du bonheur." -
Elle est entrée dans sa librairie. Elle se sentait bien ; son coeur se réjouissait, son corps entier se détendait, elle s'abandonnait au plaisir de retrouver son lieu de travail. La journée commençait.
Quand certains ont imaginé le paradis comme une bibliothèque, d'autres choisiront sans hésiter une librairie.
En garnissant les rayonnages de sa nouvelle librairie, Yeong-ju y met tout son coeur, comme si elle essayait, avec les livres, de renouer avec une amie perdue de vue depuis sa jeunesse. Elle répond aux demandes des lecteurs, même les plus surprenantes, elle cherche un livre pour dégeler le coeur et glisse parfois dans les volumes de petites notes de la taille d'une paume, qu'elle conclut par « ce roman m'a donné ce plaisir ».
Elle découvre aussi le plaisir d'organiser des rencontres avec des écrivains, d'animer un club de lecture, d'accueillir un atelier d'écriture, de conseiller des livres avec la joie d'éteindre souvent des chagrins avec une heure de lecture. La librairie devient rapidement le coeur battant du petit quartier de Hyunam où se nouent des amitiés, des interrogations sincères sur le sens de la vie et le pouvoir des livres.
Il y a à ses côtés le barista Min-jun, qui trie les grains de café comme les mauvaises pensées, Jimi la torréfactrice passionnée, sans compter les habitués qui ont élu domicile parmi les livres, comme Jeong-seo qui tricote des éponges en forme de pain de mie entre les bibliothèques.
Une belle déclaration d'amour à la librairie. -
Trois jeunes soeurs ayant fui l'Iran au moment de la révolution trouvent refuge dans un petit village d'Irlande pluvieux et replié sur lui-même. Elles y ouvrent le Babylon Café et bientôt les effluves ensorcelants de la cardamome et de la nigelle, des amandes grillées et du miel chaud bouleversent la tranquillité de Ballinacroagh. Les habitants ne les accueillent pas à bras ouverts, loin s'en faut. Mais la cuisine persane des trois soeurs, délicate et parfumée, fait germer d'étranges graines chez ceux qui la goûtent. Les délicieux rouleaux de dolmas à l'aneth et les baklavas fondant sur la langue, arrosés d'un thé doré infusant dans son samovar en cuivre, font fleurir leurs rêves et leur donnent envie de transformer leur vie.
Marsha Mehran s'est inspirée de sa propre histoire familiale pour composer ce roman chaleureux et sensuel où la cuisine joue le plus beau rôle. S'y mêlent le garm et le sard, le chaud et le froid, tristesse et gaieté, en une alchimie à l'arôme envoûtant d'eau de rose et de cannelle.
Et pour que chacun puisse expérimenter la magie de la cuisine persane, une recette accompagne chaque chapitre du livre.
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Trois récits, trois femmes, pour qui la vraie vie est ailleurs : un jardin, une forêt, une île ensoleillée.
Près des maisons d'Inaba Mayumi, il y a souvent un jardin, parfois de la mousse aux éclats de velours vert, et toujours une douceur moelleuse couvrant le jardin de tendresse. Comme dans la Maison aux joubarbes.
Les clés du jardin donnent accès aux souvenirs éparpillés autour de soi : narcisses et camélias, chrysanthèmes sauvages, hortensias, iris et modestes joubarbes.
Près de la maison dont Miya a la garde se trouve le chemin qui conduit dans l'autre monde par le Pont Hurlevent.
Au-delà de la maison mystérieuse : des conversations avec l'invisible et les esprits de la terre et des eaux, l'odeur de la pluie et le parfum des arbres, ainsi que les floraisons qui font bondir de joie chaque fois le coeur de Miya.
Nostalgie rêveuse du pays natal enfin pour Machi, la jeune femme de Tôkyô ammonite, persuadée que l'avenir sera rose comme l'aube sur sa lointaine île, à la recherche de soleil dans le labyrinthe de la capitale pour elle et son précieux chat couleur de cendre. -
Dans le jardin de la péninsule flottent suspendues les étoffes teintes par Sawa :
pour chaque pièce de tissu qu'elle doit teindre, il lui faut être attentive au vrai visage des
plantes et écouter leur voix pour faire faire surgir des plus humbles plantes les couleurs les
plus vives. Dans son atelier débordant de feuilles, de branches et de couleurs de teintures
végétales, elle doit faire naître cette couleur intérieure invisible qui respire secrètement au
fond des plantes ; pour insuffler ensuite la vie à chaque pièce de tissu. Elle lui permettra
de calmer les remous de son coeur et l'infinie tristesse qui la domine au souvenir du départ
de son mari ; elle lui donnera enfin la force de se réconcilier avec elle-même et avec son
passé.
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Les Cent vues de Naniwa est une série d'estampes réalisée vers 1863-1865 par trois artistes de l'école Utagawa d'Osaka - Kunikazu, Yoshitaki et Yoshiyuki -, qui constitue le pendant des célèbres Cent vues d'Edo de Hiroshige parues quelques années plus tôt. Ces gravures restituent à merveille ce que fut, il y a un siècle et demi, la ville prospère et animée d'Osaka, qualifiée de « Venise du Japon » par les premiers voyageurs étrangers. On y découvre ses temples, ses quartiers marchands, ses restaurants, ses théâtres, ses lieux de plaisirs, ses fêtes et ses sites de pèlerinage et d'excursion. Cet ouvrage reproduit l'intégralité de cette série, jamais éditée en France, à partir d'un exemplaire d'une qualité d'impression et de conservation exceptionnels, qui provient de la colle
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Voici une collection de 70 contes du Japon, du Vietnam, de Corée, d'Inde, des Philippines, de Birmanie, Thaïlande, Chine... sur des chats très sages qui soupent tous les soirs juchés sur l'épaule du monarque, des chats porte-bonheur qui prédisent la foudre et le temps dans leurs yeux d'or et des chats démoniaques au pelage rouge comme une flamme dansante, des chats pleins d'astuce et de ruse qui ridiculisent le tigre, trompent le vautour et inventent mille et un stratagèmes pour dévorer les souris et se moquer de leurs ennemis favoris, les chiens.
Ces récits où se reflètent tour à tour les multiples facettes de ces êtres subtils nous enchantent et nous éclairent sur les peuples qui les ont imaginés ainsi que sur nous-mêmes, ainsi que font les contes depuis la nuit des temps. -
L'histoire d'amour entre Hiromi, une jeune mère célibataire, et Chiyoko, une lycéenne, débute au moment où cette dernière s'apprête à se jeter sous un train. Avec Sosûke, le fils de Hiromi, les deux femmes fondent une nouvelle famille et ouvrent une maison d'hôtes d'un genre unique, baptisée l'Auberge de l'arc-en-ciel.
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La grand-mère de Mai mène une vie solide et calme dans la montagne au milieu des chênes et des noisetiers. Mai, 13 ans, ne veut plus retourner en cours, oppressée par l'angoisse et la souffrance intérieure, a été envoyée auprès d'elle pour se reposer. Cette grand-mère un peu sorcière va lui transmettre les secrets des plantes qui guérissent et les gestes bien ordonnés qui permettent de conjurer les émotions qui nous étreignent. Ce n'est pas le paradis, même si la lumière y est si limpide, car la mort habite la vie et, en nous, se débattent des ombres comme la colère, le dégoût, la tristesse. Mais auprès de sa grand-mère, Mai apprendra à laisser derrière elle son mal-être pour faire confiance aux forces de la vie, et aussi aux petits miracles tout simples qui nous guident vers la lumière.
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Quand la rivière se libère de sa ceinture de glace et de neige, quand les arbres reverdissent et que les azalées fleurissent à nouveau, la réserve ornithologique de Wacheng reprend vie pour le grand bonheur des canards, des sarcelles et même des cigognes qui viennent nicher jusque sur le temple de la Déesse. Les habitants de cette petite ville aux hivers interminables ne cessent de proclamer les mérites des oiseaux migrateurs et nourrissent leurs légendes, comme celle qui voudrait que leurs ailes servent de registre des vivants et des morts au dieu des Enfers. Il y a les gardiens de la réserve Dents de Fer et Noiraud, les trois nonnes du temple, et puis les petits marchands de la rue de la Paix, les cuisiniers au wok, coiffeurs, cordonniers, vendeurs d'huile, fabricants de fleurs en papier, vendeurs de beignets torsadés. La forêt retentit de bruits d'ailes et la destinée des oiseaux s'enchevêtre avec les passions, manigances et secrets des humains, dans une narration savoureuse et envoûtante.
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A l'extrémité d'une péninsule, bien loin de Tokyo, dans un paysage de rizières vertes et d'arbres penchés devant la mer, une femme, à l'automne de sa vie et en désaccord avec le monde, entreprend la redécouverte d'elle-même dans une tranquillité solitaire.
En compagnie de son chat, elle fera durant douze mois l'apprentissage des vingt quatre saisons d'une année japonaise. A la manière d'un jardinier observant scrupuleusement son almanach, elle plante à sa guise, apprend à écouter attentivement la chute des fleurs, remplit un carnet de haikus dans l'attente des lucioles de l'été et prête attention aux moments où la nature semble prendre son élan.
Un roman sur une renaissance, parfois nostalgique, qui résonne, à chaque page, de découvertes inattendues, et déborde d'un sensuel amour de la vie.
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Ce roman, fortement autobiographique, raconte l'enfance puis l'entrée dans l'âge adulte de quatre amis inséparables au nord-est du Tibet. C'est une succession de scènes situées à des moments différents de l'itinéraire de chaque enfant, parfois drôles et souvent touchantes, où tous finissent par s'entrecroiser, même après des années de séparation.
Roman d'initiation, donc, mais aussi de la désillusion avec, en toile de fond, cette question essentielle : que signifie être Tibétain aujourd'hui ? Et, plus largement, qu'est-ce qu'être adulte et quel lien maintient-on avec son enfance ? La fraîcheur de l'enfance est remarquablement restituée, et les désenchantements de l'âge adulte rendus avec fidélité par l'auteur qui a connu un parcours comparable à celui du narrateur. -
Vous tenez entre les mains un roman puissant, sauvage et magnifique. On y pénètre comme dans une terre inconnue, jamais arpentée, et si rayonnante de vie (et de mort) qu'on voudrait que le voyage ne finisse jamais.
Décembre 1941. Le Bouk aux Sangliers est un village perdu au nord de Bornéo. Jadis repaire de pirates, de coolies et de chercheurs d'or, il a gagné son nom au terme d'une lutte épique des chasseurs contre les premiers occupants, les sangliers. Mais cette année-là, ce ne sont pas les bêtes qui déferlent sur le village mais l'armée japonaise.
Dans une langue flamboyante, La Traversée des sangliers nous immerge dans le vivant à l'état pur, dans un maelström de sensations, d'odeurs de fruits mûrs et de cris des grands coucals et des éperviers bleus. A la suite de chasseurs opiomanes comme Kwan la Face Rouge, Tzo Da-dy ou Tsing le Biscornu, d'Emily aux bras annelés de bracelets comme la queue d'une panthère nébuleuse, de la vieille sorcière Mapopo aux sourcils en antennes de crevette, gardienne du cimetière, et d'une ribambelle d'enfants, lance-pierre à la main et masque de yokai au cou, nous parcourons les sentiers d'une jungle ensorcelante traversée par la violence, la magie et le rêve. Et par éclairs, la beauté. -
Il existe une ville où l'on ne peut se rendre que dans son sommeil. L'endroit le plus populaire de cette ville est le Grand Magasin des Rêves, qui semble un immense paquebot tout miroitant de lumières et haut de quatre étages où l'on propose et vend tous les rêves imaginables : rêves d'enfance, de voyage, de nourriture délicieuse, mais aussi cauchemars et songes mystérieux. La jeune Penny vient juste de réussir son entretien d'embauche, elle commence son travail à la réception du rez-de-chaussée, et c'est avec elle que nous allons découvrir l'univers chatoyant du Grand Magasin des Rêves, où, chaque nuit, une foule de dormeurs humains et animaux viennent choisir les rêves qu'ils désirent vivre.
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Et vous, comment vivrez-vous ?
Genzaburo Yoshino
- Picquier
- Picquier Poche
- 15 Septembre 2023
- 9782809716405
En 1937, alors que le nazisme se fait de plus en plus menaçant en Europe et que le Japon se militarise, un jeune éditeur s'improvise écrivain pour défendre ce qui fait de nous des êtres profondément humains : la liberté de pensée, l'ouverture du coeur, l'entraide, le désir de justice...
Son livre va connaître un destin exceptionnel. Interdit pendant la guerre, son auteur taxé d'antipatriote et plusieurs fois incarcéré, il a été réédité plus de 80 fois : c'est un best-seller depuis près d'un siècle.
C'est ce manuel à l'usage des êtres humains que vous allez lire.
On y voit un adolescent qui, au fil des découvertes et des questions qu'il se pose au jour le jour, fait l'apprentissage de la vie et de la pensée. Avec le soutien de son oncle, jeune étudiant, qui l'aide à comprendre ce qu'il voit et décrypter ce qu'il pense. Car « il ne suffit pas d'avoir des yeux et des oreilles en état de fonctionnement, il faut que les yeux du coeur, les oreilles du coeur soient aussi ouverts ». -
Trois jeunes soeurs ayant fui l'Iran ont trouvé refuge dans un petit village de la côte ouest de l'Irlande. Elles y ont ouvert le Babylon Café dont la cuisine persane délivre d'envoûtants parfums d'eau de rose et de fenugrec. Alors qu'au village on allume le rituel Feu de joie du printemps, une sirène vient s'échouer sur le sable de la baie.
Une mystérieuse jeune fille blessée dans son corps et refermée sur ses secrets. Marjan, la soeur aînée, va tenter de la soigner grâce à des plats qui réchauffent et apaisent : prunes, épinards et safran, une généreuse alchimie d'herbes et d'offrandes de saison qui permettra à son âme de guérir et de retrouver le chemin de la vie.
Dans cette Irlande où les créatures fantastiques côtoient des humains souvent eux-mêmes excentriques et hauts en couleurs, les apparences sont parfois trompeuses, quoi qu'en pensent les commères épiant derrière leurs fenêtres. Car la magie vient du coeur tout autant que des sortilèges.
Ce roman où l'on retrouve les trois soeurs d'Une Soupe à la grenade est un roman lumineux où se déploient la puissance de guérison des femmes, leur courage et leur désir de liberté.
Et si vous voulez partager les bienfaits de la cuisine de Marjan, essayez ses recettes à la fin du livre. -
Un sandwich à Ginza
Yôko Hiramatsu, Jirô Taniguchi
- Picquier
- Picquier Poche
- 3 Mars 2022
- 9782809715910
Ces histoires délicieuses qui nous font venir l'eau à la bouche, l'écrivaine gastronome les a composées en compagnie de son ami Taniguchi. Elle nous donne le goût du Japon avec une volupté, une euphorie contagieuses. Cuisine bouddhique à Kamakura, pot-au-feu de fugu à Osaka ou fête de l'anguille à Narita, gyôza croustillants à Jimbôchô, tempuras de crosses de fougères et de pousses de lis à Ginza... Autant de restaurants que de petits quartiers, leurs spécialités et les personnages qui les animent. Car ce livre est aussi un document vivant qui nous fait comprendre le rapport des Japonais à la nourriture : mets de saison et plats de fête, recettes jalousement gardées, destins d'établissements centenaires.
Un livre alléchant, d'une merveilleuse sensualité, qui assouvit aussi bien les rêveries gustatives que la soif de connaissances sur le Japon."
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Une grand-mère fantasque et passionnée d'oiseaux trouve un oeuf tombé du nid, le met à couver dans son chignon et donne à l'oiseau qui éclot le nom de Ruban. Car cet oiseau, explique-t-elle solennellement à sa petite-fille, « est le ruban qui nous relie pour l'éternité ».
Un jour, l'oiseau s'envole et pour les personnes qui croisent son chemin, il devient un signe d'espoir, de liberté et de consolation.
Ce roman grave et lumineux, où l'on fait caraméliser des guimauves à la flamme et où l'on meurt aussi, comme les fleurs se fanent, confie donc à un oiseau le soin de tisser le fil de ses histoires. Un messager céleste pour des histoires de profonds chagrins, de belles rencontres, et de bonheurs saisis au vol.
Un livre lumineux, tout de douceur, de fantaisie et de poésie... à lire pour se donner du baume au coeur (Page des libraires).
Sortie en septembre 2016
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Qi Baishi : Le peintre habitant temporaire des mirages
Qi Baishi/Beguin
- Picquier
- 8 Novembre 2024
- 9782809716979
« J'ai deux mains merveilleuses, mais gratter les autres là où ça les démange m'est difficile », disait Qi Baishi. Celui qui signait ses peintures sous les noms d'« Ermite de la Pierre-Blanche », « Vieillard Lentille d'eau » ou « Serviteur sans attaches, habitant temporaire des mirages » est le plus grand peintre chinois du vingtième siècle. Son oeuvre est d'une liberté et d'une spontanéité totale, comme s'il avait digéré des millénaires de tradition artistique pour aboutir à cette sûreté de trait qui s'appuie sur le vide pour déployer toute sa force expressive.
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Avec la délicatesse d'écriture que nous lui connaissons dans ses précédents romans, Ogawa Ito nous entraîne dans une réflexion sur l'approche de la mort. Le lion du titre désigne les pensionnaires de la « Maison du lion », un centre de soins palliatifs sur l'île aux citrons, dans la mer intérieure du Japon ; chacun des « hôtes » est invité, à la manière des lions, à sortir de la vie en convive rassasié et dans la plus grande liberté. Le goûter est celui du dimanche où l'on sert un mets parmi ceux que les hôtes souhaitent savourer une dernière fois dans leur vie. On y partage des gâteaux, ses peurs et ses petits bonheurs pour attendre sa propre mort avec sagesse et sérénité. Une lecture émouvante et un roman plein d'espoir dans lequel la plume d'Ogawa garde sa finesse et son humour.
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Cent poèmes d'amour de la Chine ancienne
Collectif
- Picquier
- Picquier Poche
- 8 Novembre 2024
- 9782809716900
Si, en Chine, les romans, les nouvelles et quelquefois les contes racontent plus volontiers l'histoire des corps et leurs curiosités, la poésie tente d'accorder les coeurs à des situations ou de les perdre dans des paysages. C'est ce que voudrait livrer ce livre, à travers un choix de cent poèmes, en tentant de recueillir les pratiques et les postures amoureuses de l'empire du Milieu, de la plus haute Antiquité jusqu'à la fin du XVIIe siècle. Les poèmes retenus ne relèvent pas de la poésie de cour mais de la poésie populaire ; chaque texte est accompagné d'un bref commentaire qui permet de restituer au lecteur ce que la traduction ne peut pas toujours rendre : écho, images, allusions. Des mouvements du coeur aux ruses du désir.
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Avant de devenir le célèbre dessin animé de Takahata Isao, La Tombe des lucioles est une oeuvre magnifique et poignante de l'écrivain Nosaka Akiyuki. L'histoire d'un frère et d'une soeur qui s'aiment et vagabondent dans l'enfer des incendies tandis que la guerre fait rage ; une histoire qui est celle que Nosaka vécut lui-même, âgé de quatorze ans, en juin 1945. Mais Nosaka, c'est aussi un style inimitable, une écriture luxuriante que l'on reconnaît d'abord à son brassage de toutes sortes de voix et de langues.
Une prose étonnante, ample, longue, qui réussit à, concentrer en une seule phrase des couleurs, odeurs et dialogues, secouée de mots d'argot, d'expressions crues, d'images quasi insoutenables, qui trouvent ici une beauté poétique et nouvelle.