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Œuvres classiques
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À la recherche du temps perdu Tome 3 : le côté de Guermantes
Marcel Proust
- Ligaran
- 14 Octobre 2015
- 9782335010046
Extrait : Le pépiement matinal des oiseaux semblait insipide à Françoise. Chaque parole des « bonnes » la faisait sursauter incommodée par tous leurs pas, elle s'interrogeait sur eux c'est que nous avions déménagé. Certes les domestiques ne remuaient pas moins, dans le « sixième » de notre ancienne demeure mais elle les connaissait elle avait fait de leurs allées et venues des choses amicales. Maintenant elle portait au silence même une attention douloureuse.
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Extrait : Ceux qui jugent et qui condamnent disent la peine de mort nécessaire. D'abord, parce qu'il importe de retrancher de la communauté sociale un membre qui lui a déjà nui et qui pourrait lui nuire encore. S'il ne s'agissait que de cela, la prison perpétuelle suffirait. A quoi bon la mort vous objectez qu'on peut s'échapper d'une prison ? Faites mieux votre ronde, si vous ne croyez pas à la solidité des barreaux de fer, comment osez-vous avoir des ménageries ?
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Set against the background of a society driven by greed and ambition, this is the tragic story of a father financially and personally ruined by his obsessive love for his two daughters. Balzac presents a portrait of both affluence and squalor in post-Napoleonic Paris.
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Extrait : L'homme était parti de Marchiennes vers deux heures. Il marchait d'un pas allongé, grelottant sous le coton aminci de sa veste et de son pantalon de velours. Un petit paquet, noué dans un mouchoir à carreaux, le gênait beaucoup et il le serrait contre ses flancs, tantôt d'un coude, tantôt de l'autre, pour glisser au fond de ses poches les deux mains à la fois, des mains gourdes que les lanières du vent d'est faisaient saigner.
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Extrait : D'un coin du divan fait de sacs persans sur lequel il était étendu, fumant, selon sa coutume, d'innombrables cigarettes, lord Henry Wotton pouvait tout juste apercevoir le rayonnement des douces fleurs couleur de miel d'un aubour dont les tremblantes branches semblaient à peine pouvoir supporter le poids d'une aussi flamboyante splendeur.
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À la recherche du temps perdu Tome 5 : la prisonnière
Marcel Proust
- Ligaran
- 14 Octobre 2015
- 9782335011678
Impression en « gros caractères ». Extrait : Dès le matin, la tête encore tournée contre le mur, et avant d'avoir vu, au-dessus des grands rideaux de la fenêtre, de quelle nuance était la raie du jour, je savais déjà le temps qu'il faisait. Les premiers bruits de la rue me l'avaient appris, selon qu'ils me parvenaient amortis et déviés par l'humidité ou vibrants comme des flèches dans l'aire résonnante et vide d'un matin spacieux, glacial et pur (...)
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Extrait : 12 mai. - J'ai un peu de fièvre depuis quelques jours je me sens souffrant, ou plutôt je me sens triste. D'où viennent ces influences mystérieuses qui changent en découragement notre bonheur et notre confiance en détresse. On dirait que l'air, l'air invisible est plein d'inconnaissables Puissances, dont nous subissons les voisinages mystérieux.
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Extrait : PHEDRE : De l'amour j'ai toutes les fureurs. OENONE : Pour qui ? PHEDRE : Tu vas ouïr le comble des horreurs. J'aime... à ce nom fatal, je tremble, je frissonne. J'aime... OENONE : Qui ? PHEDRE : Tu connais ce Fils de l'Amazone, Ce Prince si longtemps par moi-même opprimé ? OENONE : Hippolyte ? Grands Dieux !
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Impression en « gros caractères ». Extrait : "DOM JUAN : Quoi ? tu veux qu'on se lie à demeurer au premier objet qui nous prend, qu'on renonce au monde pour lui, et qu'on n'ait plus d'yeux pour personne ? La belle chose de vouloir se piquer d'un faux honneur d'être fidèle, de s'ensevelir pour toujours dans une passion, et d'être mort dès sa jeunesse à toutes les autres beautés qui nous peuvent frapper les yeux ! Non, non : la constance n'est bonne que pour des ridicules."
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Dans Folioplus classiques, le texte intégral, enrichi d'une lecture d'image, écho pictural de l'oeuvre, est suivi de sa mise en perspective organisée en six points : Mouvement littéraire : Le naturalisme ; Genre et registre : Le roman ouvrier ; L'écrivain à sa table de travail : Du réel au mythe ; Groupement de textes : Figures d'ouvriers ; Chronologie : Émile Zola et son temps ; Fiche : Des pistes pour rendre compte de sa lecture.
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Roman paru en septembre 1833 dans la revue l'Europe littéraire, Eugénie Grandet appartient à la grande fresque réaliste d'Honoré de Balzac : il s'agit ici de l'avarice du père Grandet et des illusions perdues de sa fille, Eugénie. L'auteur décrit la bourgeoisie de province, dont la fortune première n'est que le gage de la déchéance morale à venir.
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"Impression en « gros caractères » et version numérique téléchargeable gratuitement à partir du livre.
Extrait de Nana : « Muffat la contemplait. Elle lui faisait peur. Le journal était tombé de ses mains. Dans cette minute de vision nette, il se méprisait. C'était cela : en trois mois, elle avait corrompu sa vie, il se sentait déjà gâté jusqu'aux moelles par des ordures qu'il n'aurait pas soupçonnées. Tout allait pourrir en lui, à cette heure. Il eut un instant conscience des accidents du mal, il vit la désorganisation apportée par ce ferment, lui empoisonné, sa famille détruite, un coin de société qui craquait et s'effondrait. »"
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Extrait : Remontons-nous ? - Non ! Au contraire ! Nous descendons ! - Pis que cela, monsieur Cyrus ! Nous tombons ! - Pour Dieu ! Jetez du lest ! - Voilà le dernier sac vidé ! - Le ballon se relève-t-il ? - Non ! - J'entends comme un clapotement de vagues ! - La mer est sous la nacelle ! - Elle ne doit pas être à cinq cents pieds de nous ! » Alors une voix puissante déchira l'air, et ces mots retentirent : « Dehors tout ce qui pèse !... tout ! et à la grâce de Dieu !
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"Impression en « gros caractères » et version numérique téléchargeable gratuitement à partir du livre.
Extrait d'Au Bonheur des Dames : « Denise, cédant à la séduction, était venue jusqu'à la porte, sans se soucier du rejaillissement des gouttes, qui la trempait. À cette heure de nuit, avec son éclat de fournaise, le Bonheur des Dames achevait de la prendre tout entière. Dans la grande ville, noire et muette sous la pluie, dans ce Paris qu'elle ignorait, il flambait comme un phare, il semblait à lui seul la lumière et la vie de la cité. »"
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Extrait : Immobile, Jacques maintenant la regardait, allongée à ses pieds, devant le lit. Le train se perdait au loin, il la regardait dans le lourd silence de la chambre rouge. Au milieu de ces tentures rouges, de ces rideaux rouges, par terre, elle saignait beaucoup, d'un flot rouge qui ruisselait entre les seins, s'épandait sur le ventre, jusqu'à une cuisse, d'où il retombait en grosses gouttes sur le parquet.
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La trentaine d'illustrations, en couleur et en noir et blanc, qui accompagneront le texte de Voltaire ont été publiées par The Folio Society au Royaume-Uni dans un volume de luxe, au tirage limité à 1 000 exemplaires et vendu à 195 livres.
Elles sont inédites en France. Le volume Folio sera imprimé sur du Périgord mat 120g ; il ne comprendra pas d'appareil critique.
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Extrait : "GERONTE : Mais que diable allait-il faire à cette galère ? SCAPIN : Oh ! que de paroles perdues ! Laissez là cette galère, et songez que le temps presse, et que vous courez risque de perdre votre fils. Hélas ! mon pauvre maître, peut-être que je ne te verrai de ma vie, et qu'à l'heure que je parle, on t'emmène esclave en Alger. Mais le Ciel me sera témoin que j'ai fait pour toi tout ce que j'ai pu ; (...)"
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Extrait : Je veux m'occuper du Roman en général. Je ne suis pas le seul à qui le même reproche soit adressé par les mêmes critiques, chaque fois que paraît un livre nouveau. Au milieu de phrases élogieuses, je trouve régulièrement celle-ci, sous les mêmes plumes : « Le plus grand défaut de cette oeuvre, c'est qu'elle n'est pas un roman à proprement parler. »
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"C'était à Mégara, faubourg de Carthage, dans les jardins d'Hamilcar. Les soldats qu'il avait commandés en Sicile se donnaient un grand festin pour célébrer le jour anniversaire de la bataille d'Eryx, et comme le maître était absent et qu'ils se trouvaient nombreux, ils mangeaient et buvaient en pleine liberté. Les capitaines, portant des cothurnes de bronze, s'étaient placés dans le chemin du milieu..."
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Extrait : Je venais de regarder longtemps et avec une profonde mélancolie le laboureur d'Holbein, et je me promenais dans la campagne, rêvant à la vie des champs et à la destinée du cultivateur.
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Un grand seigneur persan, curieux des moeurs occidentales, séjourne longuement à Paris, à la fin du règne de Louis XIV et dans les années de la Régence. Un roman épistolaire qui sert de prétexte à Montesquieu pour dresser le tableau de la société française.
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Extrait : Elle allait se retirer, fermer la porte maudite, sans chercher même à connaître la main qui l'avait violée, lorsqu'elle aperçut Miette et Silvère. La vue des deux enfants amoureux qui attendaient son regard, confus, la tête baissée, la retint sur le seuil, prise d'une douleur plus vive. Elle comprenait maintenant.
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Extrait : Aujourd'hui, 14 septembre, à trois heures de l'après-midi, par un temps doux, gris et pluvieux, je suis entrée dans ma nouvelle place. C'est la douzième en deux ans. Bien entendu, je ne parle pas des places que j'ai faites durant les années précédentes. Il me serait impossible de les compter. Ah ! je puis me vanter que j'en ai vu des intérieurs et des visages, et de sales âmes... Et ça n'est pas fini...
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Deux personnages déambulent en philosophant. On ne sait qui ils sont. On ne sait d'où ils viennent. On ne sait où ils vont. Tout ce que l'on sait, c'est que l'un est le maître de l'autre. Bientôt on se demandera lequel.
Présentation .
Genèse de Jacques le Fataliste .
Roman et vérité .
Ordre et désordre .
Les procédés de la narration .
Un roman philosophique ?