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On l'appelait della Francesca du nom de sa mère.
Son père était un cordonnier dont Vasari nous dit qu'il mourut lorsque sa femme était encore enceinte ce qui est faux. On dit que l'enfant fut très tôt doué pour les mathématiques, et que très tôt il sut qu'il serait peintre. Son désir était de représenter ce que ses yeux voyaient, sans restriction, et sans idéalisation : uniquement le visible, mais tout le visible.
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Un faussaire original : Musée des beaux-arts d'Agen
Eduardo Berti, Emilie Dubrul
- Escampette
- Curiosites
- 19 Avril 2024
- 9782356081216
Lorsqu'Eduardo Berti, membre de l'Oulipo, a été invité à hanter le musée des Beaux-Arts d'Agen en y humant l'esprit des cabinets de curiosités que plusieurs des pièces qu'il renferme invite à convoquer, il n'a pu que songer, évidemment, au Cabinet d'amateur de Georges Perec. Et le réécrire, à sa manière. Ou plutôt, élaborer à son tour une fiction sur l'original et la copie, le vrai et le faux, le réel et le fantasme... Une manière inattendue d'entrer dans la collection d'un musée et dans son espace, matière vivante dont nul accrochage, jamais, nul dispositif d'exposition ne saurait réduire la part d'imaginaire ! Ou de potentiel, si l'on préfère...
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" Je tiens beaucoup à ce texte mais j'ignore s'il est publiable...
Après être passé par une phase initiatique et aussi une longue et douloureuse période de doute, je voulais interroger la problématique identitaire. Sans trop parler de moi. À travers l'acte créateur. Pour plusieurs raisons, j'ai pensé que le tableau de Gauguin, D'où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ?, convenait à ce travail. L'oeuvre connue permet aussi d'aborder, sans avoir l'air d'y toucher, quelques questions politiques.
Le texte se veut une flânerie et pose plus de questions qu'il n'apporte de réponses, puisque c'est de cela justement qu'il s'agit..." Serge Delaive, lettre à l'éditeur du 28 octobre 2009. " J'ai reçu ton manuscrit avant-hier, l'ai lu hier et te dis aujourd'hui que je l'aime beaucoup. Je l'aime beaucoup pour son écriture, sa construction et la profondeur de sa pensée. J'aime cette façon d'avancer d'une démarche légère avec, dans sa besace, les questions les plus essentielles qui soient ".
Réponse de l'éditeur à Serge Delaive du 2 novembre 2009.
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Voltaire en sa correspondance - vol. 5 : du plaisir de l'argent
Voltaire
- Escampette
- 9 Mars 1998
- 9782909428611
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Voltaire en sa correspondance - vol. 8 : des lettres & de la medecine
Voltaire
- Escampette
- 4 Novembre 1999
- 9782909428789
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La ligne s'inscrit sur la page d'un territoire; elle se dessine comme une colline, comme une olivaie, comme une montagne, dans un jeu de soleil et de quelques ombres.
La ligne se grave, se trace, se griffe, s'imprime. Elle fixe, elle marque, elle laboure les paysages. Elle les divise. Elle distribue le terrain. Elle partage le sol. Elle ordonne le pays. Elle borne les champs. Elle les limite. Elle arrête les marches. Elle découpe l'espace, le subdivise. Elle parcellise la campagne... Et les insectes stridulent.
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Voltaire en sa correspondance - vol. 2 : caractere & humeurs
Voltaire
- Escampette
- 1 Novembre 1995
- 9782909428321
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Voltaire en sa correspondance - vol. 3 : de quelques idees
Voltaire
- Escampette
- 1 Mai 1996
- 9782909428383
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Voltaire en sa correspondance - vol. 4 : ses combats
Voltaire
- Escampette
- 1 Septembre 1996
- 9782909428536
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Voltaire en sa correspondance - vol. 6 : dithyrambes & outrages
Voltaire
- Escampette
- 6 Octobre 1998
- 9782909428659
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Voltaire en sa correspondance - vol. 7 : reflets d'epoque
Voltaire
- Escampette
- 7 Juin 1999
- 9782909428758
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Saveurs de Porto ; vagabondages dans une ville de culture
Collectif
- Escampette
- 6 Octobre 2003
- 9782914387408
Parler de Porto, c'est parler de moi, qui l'ai tant mis dans mes écrits.
C'est parler de vous, dont je voudrais me faire entendre. Porto a cela de remar quable - et qu'il est nécessaire de bien faire ressortir - qu'il incite à la création. Il possède une dynamique qui d'une part informe l'historien, et d'autre part révèle le tissu social et sert au romancier. Enfin, Porto inspire le poète, grâce à sa condition dispersive. Je citerai maintenant ces mots du poète Eugénio de Andrade, qui vit à Porto depuis de nombreuses années.
Il dit : O meu pais sabe às amoras bravas (" Mon pays a le goût des mûres sauvages "). C'est une image toujours présente à l'esprit de celui qui parcourt la ville. Il y a, dans Porto même, non loin des parcs et des avenues, tout un itinéraire de petits chemins tortueux où l'on peut voir des murets balayés de ronces et des chèvres dressées comme lions rampants sur un blason. Mais Eugénio poursuit : Nul n'ignore qu'il n'est ni grand, ni intelligent, ni élégant, mon pays, mais il a la voix douce de ceux qui s'éveillent tôt le matin pour chanter les mûres sauvages.
La voix de ce grand poète est celle qui convient ici pour célébrer dignement les choses nobles, et nous aider à échapper à l'atmosphère vide et suffocante d'un club où s'accumulerait tout le processus verbal de la civilisation. " Agustina Besa-Luis
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