Ode à l'amitié amoureuse et inoubliable instantané du New York des années 60-70, ce récit d'initiation poétique retrace l'ascension de deux jeunes artistes.
Vatanen est journaliste à Helsinki. Alors qu'il revient de la campagne, un dimanche soir de juin, avec un ami, ce dernier heurte un lièvre sur la route. Vatanen descend de voiture et s'enfonce dans les fourrés. Il récupère le lièvre blessé, lui fabrique une grossière attelle et s'enfonce délibéréemnt dans la nature.Ce roman culte dans les pays nordiques conte les multiples et extravagantes aventures de Vatanen remontant au fil des saisons vers le cercle polaire avec son lièvre fétiche en guise de sésame. Il invente un genre : le roman d'humour écologique.
«Une synthèse de ce qui se fait de mieux en littérature. Un texte absolument parfait.»Skånska Dagbladet«J'ai vu un loup» : c'est ce que se répète en boucle Ulf, garde-chasse à la retraite, depuis que tapi dans une caravane niché en pleine forêt suédoise, il a plongé son regard dans les yeux d'un majestueux spécimen. Lui, le chasseur le plus redouté du village, s'est trouvé remué jusqu'au plus profond de son âme par cette rencontre furtive.Mais les membres de la communauté n'ont qu'une idée en tête : tuer tous les loups des environs afin de protéger leurs troupeaux. Ulf ne se sent plus à sa place parmi ses voisins dont la violence des traditions, désormais, le heurte. Il perd son rôle de chef de meute, et devient la cible de ses anciens frères d'armes. La situation se tend encore après la découverte d'un homme se vidant de son sang dans une cabane.À la fois nature writing, roman à suspense et portrait intime de la vieillesse, La Course du loup est un texte d'une rare virtuosité.
1975, banlieue de Belfast. Malgré des attentats quotidiens, la jeune Cushla tente de mener une vie normale. La journée, elle enseigne dans une école catholique ; le soir, elle travaille dans le pub familial. Un jour, derrière son bar, elle rencontre Michael, un avocat qui s'est fait un nom en défendant des membres de l'IRA. En dépit du bon sens - l'homme est non seulement protestant mais aussi plus âgé et marié -, Cushla se laisse attirer par lui et son monde sophistiqué. Mais le fragile équilibre de la communauté et du jeune couple se rompt lorsqu'un parent d'élève est laissé pour mort.Aussi tendre qu'impitoyable, Troubles est un drame déchirant d'amour contrarié et de loyautés irréconciliables.
Tropique du Cancer est le premier livre de Henry Miller.
Roman, essai, autobiographie, poème, Tropique du Cancer participe de tous ces genres sans être d'aucun. Alors qu'il a fui l'Amérique, perdu dans Paris - perdu et retrouvé -, nous voyons Miller face à lui-même, au hasard des chambres d'hôtel, errant de femme en femme, pauvre d'argent et redoutablement libre, turbulent, désespéré, heureux, obsédé par le sexe, souverainement indifférent à l'obscénité des mots et des gestes.
Henry Miller définissait ce livre : " Un libelle, de la diffamation, de la calomnie, une vignette démesurée, un crachat à la face de l'art, un coup de pied dans le cul de Dieu, à l'homme, au destin, au temps, à la beauté, à l'amour. " Longtemps confiné par la censure américaine à la clandestinité, ce livre novateur a exercé en Europe une profonde influence souterraine.
Un matin de 1899, dans une petite ville côtière d'Afrique de l'Est, Hassanali se met en chemin pour la mosquée dont il est le muezzin. Sa marche est interrompue et son destin vacille lorsqu'il croise la route d'un Anglais épuisé qui s'effondre à ses pieds. Cet homme écrivain, voyageur et orientaliste, se lie bientôt avec le muezzin et lui raconte son existence chahutée. Rapidement, et malgré tout ce qui les sépare, l'étranger voyageur va tomber fou d'amour pour la soeur d'Hassanali. De cette passion naîtra une fille, puis une petite-fille qui auront aussi à subir les conséquences de cet amour maudit. De l'Afrique coloniale au Londres des sixties, Abdulrazak Gurnah fait entendre la fragile voix des réprouvés.
"Adieu Zanzibar est l'oeuvre d'un grand maître" The Guardian.
Dans un quartier populaire de Santiago du Chili, un travesti excentrique fait une rencontre qu va bouleverser sa vie. Il tombe éperdument amoureux de Carlos, jeune militant en lutte contre Pinochet. Dans cette alliance de plus en plus loufoque et inattendue, le travesti, que tout le monde appelle «la Folle», laisse Carlos entreposer chez lui son matériel de guerre. Car il s'agit bien de préparer le grand soir : un attentat qui doit coûter la vie au dictateur. Pour obtenir l'amour inaccessible de Carlos, la Folle prendra chaque jour un peu plus de risques, jusqu'à devenir elle-même une pièce centrale de la résistance à la dictature.
Parallèlement au récit de la Folle se déploie le monologue intérieur d'Augusto Pinochet, doublé de la logorrhée stupide de sa femme doña Lucía. Celle-ci l'accable de considérations frivoles et petites-bourgeoises, qui répercutent souvent les conseils de son coiffeur, tandis que le général vieillissant ressasse des souvenirs d'enfance morbides et sa phobie de l'homosexualité. Dans un contrepoint de plus en plus serré, troublant, hilarant, les deux voix du Dictateur et de la Folle se répondent jusqu'à la scène de l'attentat qui les réunira presque.
Dans la tradition baroque et subversive du roman latino-américain, Pedro Lemebel, réussit là un coup de maître, une comédie brillante et troublante sur la sexualité et le pouvoir.
Le lac était comme une immense plaque de marbre blanc sur laquelle étaient posées des centaines et des centaines de têtes de chevaux. Les têtes semblaient coupées net au couperet. Seules, elles émergeaient de la croûte de glace. Toutes les têtes étaient tournées vers le rivage. Dans les yeux dilatés on voyait encore briller la terreur comme une flamme blanche. Près du rivage, un enchevêtrement de chevaux férocement cabrés émergeait de la prison de glace... Les soldats du colonel Merikallio descendaient au lac et s'asseyaient sur les têtes des chevaux. On eût dit les chevaux de bois d'un carrousel. Correspondant de guerre sur le front de l'Est, Curzio Malaparte campe avec une grande finesse l'enfer dans lequel est plongée la vieille Europe. D'un dîner ubuesque avec Hans Frank, général-gouverneur de Pologne, aux paysages apocalyptiques d'une Russie exsangue en proie aux criminels de la Wehrmacht, en passant par les garden-parties décadentes d'une aristocratie romaine toute dévouée au fascisme, Malaparte scrute, en chroniqueur implacable, les horreurs de la guerre et nous emporte dans le récit hallucinant et halluciné de la misère du monde.
«Je me rendais bien compte que, cet été, quelque chose en moi ne tournait pas rond.»Lauréate d'un concours de poésie, Esther Greenwood découvre New York l'été de ses dix-neuf ans. Étourdie par les cocktails, la mode, les flirts et les amitiés fugaces, elle découvre la vie mondaine. Censée s'amuser comme jamais, elle s'ennuie et se trouve progressivement assaillie par des pensées morbides. De retour chez elle, tiraillée entre ses aspirations littéraires et son avenir tout tracé de femme au foyer, elle sombre dans une brutale dépression et se fait interner.D'inspiration autobiographique, ce roman offre un regard intime et déchirant sur la condition féminine, la solitude et la maladie mentale. Célébré pour son humour noir et son portrait acéré de la société patriarcale des années 1950, ce roman est un modèle du genre, unanimement salué par les autrices contemporaines.
Au coeur de la vie d'un écrivain « Entre vingt et trente ans, cette décennie effroyable, j'avais essayé de prendre part à la vie autour de moi, à la vie normale, à ce que tout un chacun vivait, mais sans y parvenir, et ce sentiment d'échec était si fort, cet éclair d'indignité si intense que peu à peu, sans en être conscient, je me focalisai sur autre chose, me plongeai plus profondément dans la littérature, sans que cela ait l'air d'une retraite, d'un refuge, mais au contraire d'un élan fort et triomphal, et, avant même de m'en rendre compte, c'était devenu ma vie. » Âgé de quarante ans dans ce récit, Knausgaard est à l'aube de sa gloire internationale. Il partage son quotidien entre l'écriture de ce qui sera son grand oeuvre et l'éducation de ses trois enfants en bas âge. Sa vie à Malmö est réglée comme du papier à musique. Jusqu'à ce que son oncle s'oppose à la publication de son premier ouvrage autobiographique. Un interdit qui va le plonger dans une grande angoisse et déséquilibrer profondément sa vie d'homme et de père. Fin de combat est une réflexion bouleversante sur les rapports de Knausgaard à son père et à sa famille. De sa voix singulière, il interroge les textes littéraires et politiques les plus emblématiques du XXe siècle, d'À la recherche du temps perdu à Mein Kampf, pour comprendre la relation mystérieuse qu'entretiennent l'écriture et la vie.
«Quand le moment du départ arriva, tout parut irréel à Yusuf. Il dit adieu à sa mère sur le seuil de la maison et suivit son père et son oncle jusqu'à la gare. Il portait son petit ballot contenant deux shorts, une chemise, un Coran et un vieux chapelet de grès. Il ne lui vint pas à l'esprit, ne fût-ce qu'un instant, qu'il serait peut-être séparé de ses parents pour longtemps ou même qu'il ne les reverrait jamais. Il n'avait pas pensé à demander quand il reviendrait ni pourquoi tout avait été décidé si soudainement.» Quand ses parents disent à Yusuf, douze ans, qu'il va partir séjourner quelque temps chez son oncle Aziz, il est enchanté. Prendre le train, découvrir une grande ville, quel bonheur pour un petit Africain qui n'a jamais quitté son village. Il ne comprend évidemment pas que son père l'a vendu, vendu pour rembourser une dette trop lourde et qu'Aziz, de toute façon, n'est pas son oncle, simplement un riche marchand qui a besoin d'un esclave de plus chez lui. À la suite de Yusuf, nous allons découvrir l'Afrique de l'Est au début de ce siècle, les immenses étendues désertiques que traversent de lentes caravanes, une nature splendide et hostile à la fois où le poids d'une vie peut être celui de quelques gouttes d'eau...
Un soir de novembre 1994, Saleh Omar, soixante-cinq ans, débarque à l'aéroport de Londres, un faux passeport en poche au nom de Mahmud. Dans son ancienne vie, sur l'île de Zanzibar, Saleh possédait une boutique, était marié et père de famille. Aujourd'hui, serrant contre lui un petit sac dans lequel se trouve son bien le plus précieux, une boîte en acajou contenant de l'encens, il demande l'asile à un pays qui ne veut pas de lui.Lorsque le fils du vrai Mahmud apprend que Saleh est en Angleterre, le passé ressurgit brusquement. Confrontés aux clichés que plaquent sur eux les Anglais, les deux hommes se racontent leurs véritables histoires, près d'une autre mer.
Notre foyer était triste, et c'est pourquoi tout petit déjà je préférais vivre dans la rue plutôt que chez moi. Cette tristesse, c'était d'abord la Torah qui en était responsable : elle remplissait le moindre recoin de la maison et pesait lourdement sur l'humeur de tous. C'était plus une maison d'étude qu'un chez-soi : une maison de Dieu, plus qu'une maison d'hommes. D'un monde qui n'est plus évoque avec tendresse et précision les souvenirs d'enfance d'Israël Joshua Singer. Ces Mémoires nous emportent dans l'atmosphère pittoresque du shtetl de Lentshin, non loin de Varsovie, où s'est réfugiée - sous la houlette du père d'Israël Joshua Singer, le rabbin Pinahs Mendel - une communauté de Juifs paysans expulsés de leurs villages par la police russe. À travers le regard de l'enfant, on plonge dans un quotidien pétri de croyances et de rituels où le mauvais oeil attend au coin de la rue. On découvre les secrets de chacun, l'austérité de la vie au shtetl, mais aussi les déchirements identitaires et les discriminations qui bouleversent les communautés juives polonaises en ce début de XX? siècle. D'un monde qui n'est plus, écrit par l'un des plus grands maîtres de la littérature yiddish, demeure, au-delà de sa valeur historique, un témoignage unique.
Une maisonnette rouge flanquée d'un petit sauna en bois gris, non loin d'Helsinki. Linnea, la douce veuve du colonel Ravaska, mène une existence paisible à soigner ses violettes et son chat. Pourtant chaque mois, le jour où elle touche sa pension, un trio maudit, conduit par son neveu, s'invite sous son toit pour la détrousser. Lorsque ses visiteurs ne se contentent plus de sa maigre retraite et exigent un testament à leur avantage, c'en est trop. Elle est résolue à en finir. Comprenez : à se suicider. Mais, surprise, concocter un poison mortel se révèle une activité beaucoup plus passionnante que tricoter. Et les noirs desseins de Linnea, par une suite précipitée d'événements cocasses, se retournent en sa faveur, tandis que ses ennemis...Génie du comique de situation, Paasilinna récidive avec une vieille dame tranquille candidate au suicide. Arsenic et vieilles dentelles trempé dans l'aquavit, les rocambolesques aventures de la colonelle sont l'occasion de revisiter l'univers à la fois brut, drôle et loufoque du grand écrivain finlandais.
Je voudrais qu'on oublie aussi mes ossements, mais dans un bordel. Et que les femmes s'en servent comme canules pour leurs bocks, comme fume-cigarettes, comme sifflets. Chef-d'oeuvre publié en 1954, Le Quart, roman du poète grec Nikos Kavvadias, est une odyssée moderne d'une noirceur totale. On y suit les errements d'une embarcation sans âge, en route vers la Chine. Cercueil flottant, le cargo et son équipage voguent sans cesse vers d'autres ports, d'autres maraudages, d'autres bordels et d'autres putains. Entre deux escales, les marins grecs qui se trouvent à bord nous livrent sans pudeur leurs misérables existences ; ils ressassent leurs aventures, leurs amours, leurs échecs, avec une amertume et une mélancolie abyssales. À travers la voix de ces hommes de quart qui ne nous épargnent rien de la cruauté et de l'obscénité de leur univers, Kavvadias parle de l'absurdité humaine mais aussi et surtout de la mer, ce lieu mythique que, de Conrad à Cendrars, nul n'a si bien décrit que lui.
Amoresano vit à Naples, il a presque trente ans et n'a pas trouvé sa place dans le monde. Ses journées passent lentement, entre la vie chez ses parents, les matchs du Napoli, les soirées avec son ami Russo à écumer les bars et la recherche d'un travail. Après un échec lors d'un énième entretien d'embauche, il décide d'épuiser ses économies et d'en finir avec la vie, mais une rencontre amoureuse ranime ses désirs et ses espérances.Alessio Forgione raconte avec une langue enlevée, tissée de tendresse et d'humour, les déambulations d'un jeune homme en proie aux affres de sa génération, dans un Naples inattendu et électrisant.Ce roman d'une intensité et d'une poésie renversantes entremêle avec grâce pauvreté et tendresse, désespoir et enchantement.
11 monologes inédits
Dialogue à travers les siècles entre les deux plus grands artistes norvégiens.Tant de désir pour si peu d'espace conjugue histoire de l'art, récit biographique et réflexions personnelles. En s'intéressant à Munch, Karl Ove Knausgaard donne à voir la vie d'un homme tourmenté et complexe qui fait écho à sa propre existence. Ainsi les thèmes fondamentaux comme l'angoisse, la mort et la mélancolie sont-ils au centre de l'oeuvre des deux hommes.L'ouvrage, illustré des quatorze tableaux de Munch les plus remarquables selon Knausgaard, est une réflexion passionnante sur le rapport de l'homme à l'art.Un récit brillant et personnel consacré à Edvard Munch, figure tragique de la peinture expressionniste.
Un petit village du nord de la Finlande, peu après la guerre, voit arriver un inconnu qui rachète et remet en marche le vieux moulin. D'abord bien accueilli, le nouveau meunier Gunnar Huttunen a malheureusement un défaut : à la moindre contrariété, il se réfugie dans les bois pour hurler à la lune, empêchant les villageois de dormir. Ces derniers n'ont dès lors qu'une idée, l'envoyer à l'asile. Mais Huttunen, soutenu par Sanelma Käyrämo la conseillère rurale, est bien décidé à se battre pour défendre sa liberté.
Piscine Molitor Patel, dit Pi, est le fils du directeur du zoo de Pondichéry. Lorsque son père décide de quitter l'Inde, la famille liquide ses affaires et embarque, accompagnée d'une étonnante ménagerie, sur un cargo japonais : direction le Canada. Le navire fait naufrage, et Pi se retrouve seul survivant à bord d'un canot de sauvetage. Seul, ou presque... Richard Parker, splendide tigre du Bengale, est aussi du voyage. Comment survit-on pendant 227 jours en tête à tête avec un fauve de trois cents kilos ? C'est l'incroyable histoire de Pi Patel.
Fable métaphysique, roman d'aventures, L'histoire de Pi - vendu à plus de quatre millions d'exemplaires dans le monde - est un miracle tant littéraire que commercial.
Deux jeunes gens se cherchent du regard dans un pub londonien, échangent quelques mots, se revoient. Lui tente de percer dans la photographie, elle est danseuse. Ils partagent la même ambition, les mêmes blessures et bientôt un amour aussi fusionnel que tendre.Open Water raconte ce que c'est d'être noir dans une ville qui tantôt vous acclame, tantôt vous rejette. Une ville où l'on vous regarde plutôt que l'on vous voit. Le racisme insidieux qui abîme et la peur qui étreint lorsqu'on sort de chez soi. La violence à laquelle on ne peut échapper et l'amour qui n'y résiste pas.Histoire d'une passion déchirante et réflexion sur la condition noire et la masculinité, Open Water éblouit par la puissance de sa langue, musicale et sensorielle.
Après avoir causé la mort d'un homme lors d'un accident de voiture, James Ballard, le narrateur, développe une véritable obsession pour la tôle froissée. Enrôlé par Vaugham, un ex-chercheur qui aime reconstituer des accidents célèbres et va même jusqu'à en provoquer pour assouvir ses pulsions morbides, Ballard se verra progressivement initié à une nouvelle forme de sexualité : le mariage de la violence, du désir et de la technologie.
Quel est le destin de l'homme dans un monde perverti par les machines ? Peut-on rester maître de son corps, de son âme, dans une société qui est chaque jour un peu plus déshumanisée ? Tels sont certains des thèmes abordés dans ce grand roman, véritable classique de la littérature moderne, enfin réédité en français.
C'est l'été, et la fille de Knausgaard a grandi, elle a maintenant des goûts, un caractère défini et un regard qui contemple un monde nouveau, où tout est sujet à l'émerveillement.Son père, en s'interrogeant sur un éventail éclectique de sujets - comme les moustiques, les barbecues, le cynisme ou encore la peau - lui donne à voir toute la beauté et la profondeur du monde de son écriture si singulière.En été est aussi l'occasion pour l'auteur d'analyser avec une profondeur nouvelle les souvenirs difficiles de son enfance et de mettre en scène son travail d'écrivain.