Ce que le genre biographique peut produire de meilleur.
Un roman à part entière.
Imre Kertész, Prix Nobel de littérature Kafka demeure aux yeux de beaucoup un visage amaigri au regard enflammé, une vague silhouette qui rôde à l'ombre de son oeuvre, ou le nom d'une angoisse. On oublie quelquefois qu'il fut avant tout écrivain, et l'on ignore presque qu'il fut aussi un homme.
La monumentale trilogie biographique de Reiner Stach accomplit le prodige de ramener Kafka à la vie, de restituer l'effervescence intellectuelle de la Mitteleuropa à la charnière des xixe et xxe siècles.
Avec vigilance et rigueur, elle redonne corps et dimensions à une existence qui a, comme les textes, trop donné lieu à la spéculation. Ce premier tome couvre les années 1910-1915. Des années où Kafka écrit tour à tour Le Verdict, La Métamorphose, Le Disparu (Amérique) et Le Procès, et où sont posés, coup sur coup, des jalons décisifs pour la suite de son parcours : lourdes responsabilités professionnelles, redécouverte du judaïsme, premières publications, catastrophe de la Grande Guerre, et surtout rencontre, correspondance, fiançailles et rupture avec Felice Bauer.
Un ouvrage fascinant, à la fois récit d'une vie, livre d'histoire et essai critique, mené avec un rythme et une sensibilité de romancier.
L'homme dont le courage a ému des millions de Français.
Dirigeant du premier pôle d'innovation européen dédié à l'avancée en âge dans nos sociétés, Nicolas Menet envisageait à 42 ans de réaliser son rêve : entrer en politique et devenir député. Mais ce 18 novembre 2021, un accident vasculaire cérébral vient brutalement remettre en cause ses ambitions : un cancer du cerveau incurable ouvre devant lui le chemin vers une mort à brève échéance.
Se décrivant lui-même comme " issu de la société d'abondance, de confort et de consommation ", n'ayant jusque-là, comme la plupart des gens de sa génération, jamais été confronté à la mort, pas même à la maladie, Nicolas va envisager sa propre disparition comme un ultime projet, en collaboration avec ses proches et le corps médical.
Dès lors, il invente des stratégies, suit un parcours initiatique ardu pour aborder, de la manière la plus responsable qui soit, la fin de sa vie de façon sereine, en accord avec lui-même et ce que la société lui propose en matière de soins palliatifs et de choix individuels.
Bien davantage que le seul récit d'une expérience personnelle intime et intense, lucide et déjà généreux en soi, ce livre porte un message sociétal fort. En formulant des propositions concrètes, inspirées de son " observation participante ", celui qui se rêvait député réveille nos consciences et nous invite à porter un autre regard sur la mort, et donc sur la vie.
UN TÉMOIGNAGE UNIQUE ET SALUTAIRE.
Enfant génial et hyperactif, Florent voit dans l'ordinateur le complice d'une vie. Cette machine qui grandira en même temps que lui sera sa force autant que son démon. Très vite, il se choisit un pseudo et devient tout naturellement l'un des hackers français les plus infatigables du XXIe siècle.
Vol de données, liasses de faux billets, impostures et virées shopping place Vendôme, à 17 ans, Florent pourrait tenir le premier rôle du film Arrête-moi si tu peux. Et lorsque la justice le rattrape, en même temps que la réalité, il est déjà trop tard : on le soupçonne d'être à la tête d'un large réseau de piratage international. C'est le début d'une chute vertigineuse.
À l'heure où le numérique représente à la fois une liberté et une menace, ce thriller vrai constitue un témoignage essentiel sur un monde qui nous échappe.
Il est dit aujourd'hui que, plus que l'or, plus que le pétrole, plus que vos biens, la véritable richesse, ce sont les données que vous produisez.
Comment dit-on " panache " en anglais, en espagnol ou en suédois ? C'est bien simple : on ne le dit pas. Car cette notion si spéciale qui mêle le courage et l'élégance à la mélancolique flamboyance des causes perdues n'existe qu'en français.
Avec ce Dictionnaire, François Cérésa en propose une définition aux multiples facettes. En cinquante-deux portraits de personnages qui ne se sont jamais résignés aux diktats de leurs contemporains, jamais conformés aux règles de leur époque, il cerne ce qui fait l'essence même du panache. Chacun à sa façon, Brigitte Bardot, Jacques Anquetil, Charles de Gaulle, Georges Clemenceau, Louise Michel, Jean-Paul Belmondo, Coco Chanel ou Jeanne d'Arc l'incarnent.
Un ouvrage à la fois érudit et drôle, une balade buissonnière dans l'histoire et la culture françaises, porté par un style vif où les accalmies nostalgiques succèdent aux accélérations ironiques. Dans une époque terrorisée par le mot ou le geste de trop, ce livre rappelle que, sans panache, une existence n'est qu'une vie et non un destin.
Après avoir subi une agression d'une rare violence, le journaliste Judikael Hirel livre un témoignage saisissant sur sa nouvelle vie : celle de victime.
Un soir de novembre, à la station de métro Concorde. Un homme agresse une femme. Judikael Hirel intervient pour la défendre. Quelques minutes plus tard, il affronte un déluge de coups, portés avec une violence et un acharnement inouïs. Aujourd'hui, son visage ne tient que grâce à une cinquantaine de plaques de titane fixées sous sa peau. Les antidouleurs accompagnent son quotidien et il suffit d'une simple baisse de température pour que la souffrance resurgisse. Judikael Hirel est entré dans une nouvelle vie : celle de victime.
Concorde rouge en analyse toutes les facettes et met en évidence un paradoxe : si les victimes d'agressions sont au centre de nombreux discours, elles suscitent plus d'émotion que d'attention, plus de mots que d'actes. Comment déterminer clairement les responsabilités ? Qu'existe-t-il pour aider ceux dont la vie a été brisée ? Comment aborder avec pragmatisme le sujet essentiel de l'insécurité, notamment pour les femmes qui en sont souvent les toutes premières victimes ? De l'hôpital au tribunal en passant par les méandres de la RATP, Judikael Hirel pousse toutes les portes, n'élude aucune question et trouve les mots justes pour parler d'un sujet devenu central dans nos sociétés. Un témoignage indispensable.
Ce livre est un récit d'un genre neuf, celui du style de vie d'un marin considérable doublé d'un poète. « Quand je regarde la mer, je me promène dans le temps du monde ». Vous l'ouvrirez à n'importe quelle page, il n'y a pas d'ordre dans les plaisirs, pas de classement dans les enchantements. C'est de ceux-là dont Olivier de Kersauson nous entretient.
Voici donc le catalogue original d'un esthète singulier amoureux de la mer.
« Il y a des artistes qui peignent des tableaux. Moi, je peins le sillage blanc sur le bleu des mers ».
Comment être en même temps un amoureux de ta nature sauvage, un citoyen soucieux de l'environnement et un chasseur dans la plus pure tradition américaine ? C' est en partie pur répondre à cette question mais surtout pour réaliser un rêve d'enfant que Jim Fergus a décidé, au début des années 1990, de parcourir le continent nord-américain comme le faisaient les anciens Indiens nomades à la poursuite du gibier.
Il a ainsi sillonné les Interstates et les dirt-roads d'une vingtaine d'Etats, avec un truck aménagé, ses fusils et son chien Sweetzer. C'est cette aventure qu'il nous fait partager ici, à travers les déserts, les champs, les marais et les forêts du pays, en compagnie parfois d'écrivains comme Jim Harrison ou Richard Ford, parfois d'anonymes, tous réunis par le même amour fervent des espaces sauvages.
On y retrouve le talent incomparable de conteur de Jim Fergus, qui a fait le succès de ses romans, mais surtout son extrême sensibilité, sa passion immense des animaux, des gens simples et de la terre. Plus qu'un récit de voyage ou qu'un simple carnet de chasse, ce livre époustouflant en forme de balade sauvage nous permet d'atteindre à l'essence même de ce qui a fait la grandeur de la littérature américaine.
Martine Laroche-Joubert doit à son enfance en terre marocaine un goût immodéré pour la liberté. De ses premiers reportages auprès des Pygmées de Centrafrique jusqu'aux deux guerres du Golfe et aux Printemps arabes, de l'éclatement de l'URSS au siège de Sarajevo, de l'apartheid en Afrique du Sud à l'élection de Nelson Mandela, elle arpente la planète avec une soif insatiable de témoigner.
Elle livre ici ce que ses reportages ne montrent pas : un regard, une sensibilité, une subjectivité. Ce n'est plus la journaliste qui parle mais la femme de terrain. Martine Laroche-Joubert revient sur ces missions qui l'ont forgée, mais aussi sur ses erreurs et ses regrets de reporter. Et c'est avec sincérité qu'elle interroge cette envie de l'action et cette passion de l'ailleurs qui l'ont toujours portée, malgré sa vie de famille et le danger inhérent à son métier.
« Je marche longtemps, jusqu'à l'entrée d'un parking. Je soulève ma valise et descends les escaliers. La lumière m'agresse, la musique est assourdissante. Je m'assieds derrière un véhicule, mon sac à mains sur les genoux, la couverture sur les épaules. Personne ne m'a vue. J'appuie ma tête contre le mur derrière moi et ferme les yeux.
J'éclate en sanglots. Comment en suis-je arrivée là ? » J'ai 29 ans, je suis iranienne. Mannequin et photographe dans mon pays, j'ai dû fuir Téhéran : la police religieuse punit l'atteinte à la pudeur d'au minimum 144 coups de fouet. Autant dire une condamnation à mort.
Je conçois mon métier comme un art, alors j'ai fait de mon corps une oeuvre. J'ai révélé mes tatouages et ma nudité devant les objectifs et sur les réseaux sociaux ; dans le milieu underground iranien, je suis devenue une icône de la liberté. Traquée par la « Police de la vertu », menacée du fouet des mollahs, j'ai tout laissé derrière moi - ma famille, mes amis, ma jeunesse. À mon arrivée à Paris, j'ai caressé l'espoir d'exercer ma profession librement. Mais ici je ne suis qu'une réfugiée et, pendant des mois, j'ai mené un long combat pour obtenir l'asile politique.
Des podiums à la rue, je n'ai cessé de me battre pour la liberté.
Récit d'un siècle d'activité économique et industrielle, ce livre est aussi une saga familiale. Il est le témoignage d'un entrepreneur qui a su faire fructifier la société fondée par son père en 1922 en République démocratique du Congo et l'a récemment transmise à ses enfants, dont l'aîné est l'actuel directeur général. Le Groupe Forrest International est aujourd'hui l'un des principaux employeurs et investisseurs privés du pays, intervenant dans la construction, le génie civil, l'électricité, l'industrie, l'agroalimentaire et la santé.
George Arthur Forrest évoque ses combats, ses échecs et ses succès. Il y affirme aussi ses valeurs humanistes, de solidarité et de partage qu'il fait vivre à travers sa fondation et ses actions philanthropiques. Il dit, surtout, son attachement à son Congo natal, pays « fascinant et riche de sa diversité géographique, linguistique et culturelle ».
Son histoire épouse celle du continent africain et spécialement celle de l'ancienne colonie belge, son indépendance en 1960, les soubresauts politiques et les années de guerre au tournant du siècle... George Arthur Forrest confie son rêve, celui d'un Congo enfin debout dans une Afrique qui prendra sa juste place au coeur des enjeux et des défis du monde nouveau.
« Quand Marie comprit que son cancer ne lui laissait aucune chance, elle me dit qu'elle avait un dernier combat à mener : raconter son parcours afin qu'un jour une loi, en France, permette aux gens qui se trouvaient dans son cas de choisir leur mort.
Elle entendait dénoncer certaines scandaleuses pratiques hospitalières et thérapeutiques, ainsi que l'inertie du gouvernement vis-à-vis de l'euthanasie, alors que la majorité des Français est en faveur d'une mort douce et dans la dignité.
Elle se mit à écrire de manière compulsive, dans l'urgence, car elle ne pensait pas disposer d'autant de temps. Elle se réveillait en pleine nuit pour écrire. Le matin, elle était exténuée.
Pourtant, à aucun moment, elle n'a pensé arrêter d'écrire ce livre, qui sera une obsession jusqu'à la fin. Certains jours, elle était en pleurs. Je lui disais : «Laisse un peu tomber, Marie, allons nous promener tous les deux.» Quelque part, ce récit nous a enlevé des heures si rares, si comptées. » Bertrand Deroubaix, après la disparition de sa femme, a ajouté à ce livre quelques réflexions et un dernier chapitre, le seul que Marie ne pouvait écrire.
Pour le Candide de Voltaire, tout devait aller pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles, comme le lui enseignait le professeur Pangloss. C'était au temps des Lumières et tous les rêves pouvaient paraître raisonnables. Est-il possible de jouer les naïfs, deux cent cinquante ans plus tard, s'interroge Maurice Rajsfus ? En ces temps de retour à la barbarie politique et économique, il est difficile de l'envisager. Pourtant, il suffit d'un seul Candide pour gripper les mécanismes d'une machine qui ne cesse de s'emballer.
Louis de Funès for ever...
La vie aux côtés de notre père fut pleine d'impondérables et de charme. Elle n'était ni banale ni triste. Le mythe de l'acteur comique abandonnant son humour à la sortie du théâtre pour afficher le masque d'une mélancolie pesante n'a jamais eu sa place dans notre maison.
Louis de Funès était un homme aussi drôle dans la vie qu'à l'écran, sans toutefois utiliser les mêmes armes, car il exerçait avant tout un vrai métier, qu'il a peaufiné tout au long de sa carrière.
La curiosité de son public est toujours aussi vive : Comment faisait-il pour trouver tout cela ?' Il paraît qu'il était extrêmement nerveux...' Vous racontait-il ses gags avant de les jouer ?' On dit qu'il était extrêmement dur sur un tournage.' Était-il sévère avec vous ?' Autant de questions que nous abordons dans ce livre, en tant que témoins privilégiés de cette aventure si originale.
Si l'on connaît tous l'acteur Louis de Funès et ses films, l'homme, épris de discrétion, reste, lui, méconnu. Dans ce portrait intime, ses enfants nous proposent de faire sa connaissance. On y découvre la personnalité secrète de leur père, une vie au quotidien riche et trépidante, ponctuée de rebondissements et de péripéties souvent dignes de ses films. Ce vagabondage à la fois inattendu, cocasse et émouvant ravira tous les admirateurs de Louis de Funès.
Laurent Malet a tourné sous la direction des plus grands réalisateurs, mais il n'évoque ici sa carrière qu'en toile de fond d'un livre dont le personnage central est sa mère Florence. Axe autour duquel lui et son frère jumeau Pierre avaient bâti leur enfance, telle une forteresse inexpugnable, au soleil du Midi de la France.
C'est cette enfance solaire qui éclaire en contrepoint le crépuscule de la vie de leur mère, atteinte d'un cancer.
Albert Cohen a eu raison d'écrire que les fils ne savent pas que leurs mères sont mortelles.
Les jumeaux monteront la garde auprès de leur mère pour l'escorter jusqu'au bout de son combat contre la maladie et accomplir le plus bel acte d'amour qui soit, libérer celle qu'ils aiment de ses souffrances. Récit pudique et émouvant, En attendant, la suite est à la fois un hymne à l'enfance et un chant d'amour à une mère disparue.
Adolescents, Olivier et Cécile s'étaient juré qu'ils partiraient ensemble, en voilier, au bout du monde. Puis ils se sont mariés et ont eu des enfants. Et, un jour, ils ont décidé de réaliser leur rêve. Traverser l'Atlantique, affronter les quarantièmes rugissants et les cinquantièmes hurlants, puis franchir le cap Horn pour aller s'enfoncer dans le labyrinthe de glace des canaux chiliens, là où d'autres - et non des moindres - se sont perdus, c'est l'objectif un peu fou que se fixe ce jeune couple - ils ont respectivement 30 et 28 ans - avec ses cinq enfants dont l'aîné a 8 ans ; le sixième, Mériadec, naîtra... pendant le voyage. De l'achat du bateau au grand départ de Bénodet, de la cocasse traversée du golfe de Gascogne au combat contre les tempêtes venues de l'Antarctique, cette famille pas comme les autres nous fait partager en direct son incroyable périple, sur les traces de Christophe Colomb et de Magellan.
Dans le ciel du luxe, les étoiles brillent.
Dans un monde de plus en plus incertain, le luxe scintille comme la tour Eiffel...
Jamais les résultats des maisons de luxe n'ont atteint de tels sommets ! 2011 et 2012 battent tous les records.
Pourquoi ?
Comment est-ce possible ?
Et comment l'expliquer ?
Christian Blanckaert, en « luxe trotter », observe le luxe sous toutes ses coutures, en Chine, au Japon, à Bombay, New York ou Paris. Il livre des clefs pour entendre, comprendre, analyser cet univers étrange, hétérogène et surprenant.
La terre et le ciel n'ont pas de limite pour un homme qui a appris à courir avant de savoir marcher. Petit Ch'ti turbulent, ado ingérable qui court les filles et les chemins de terre en motocross, Philippe Catteau est un enfant du Nord dont la famille prospère dans la grande distribution. Le jeune homme, insatiable et boulimique de la vie, tombe amoureux. Elle est sublime et inaccessible. Il met en oeuvre un certain savoir-faire pour l'épouser. Et puis, emporté par son optimisme et son addiction au risque, il nous emmène dans cette vie galopante, frénétique, qui s'apparente, au fil des succès, à un véritable conte de fée. Entrepreneur et stratège hors pair, fou de travail, sa carrière décolle comme une fusée. Mais étrangement, au sommet du bonheur, il est pris de furtifs instants de vertige...
Enfant à la santé fragile, Jean-Claude Dreyfus est d'abord coiffeur, puis magicien illusionniste pendant 12 ans.
S'enchaîne ensuite le cabaret dans ses rôles de transformistes et la scène, encore et toujours, avec des classiques comme Molière, Labiche dans la grande famille du théâtre, les tournées saltimbanques... Il travaille le chant, la comédie, son extraordinaire grâce corporelle.
Remarqué pour son physique et son talent, il remplace au pied levé Jean Bouise dans Delicatessen de Jean-Pierre Jeunet, ce qui lui vaut la reconnaissance du grand public. Sa popularité grandit avec la campagne publicitaire pour les plats cuisinés Marie. Depuis, sa renommée s´est accrue et il a obtenu, avec sa pièce Un Mardi à Monoprix, le Molière du meilleur comédien français (2010).
Toujours sollicité aussi bien pour la scène que pour l´écran, de nombreux projets attendent ce grand artiste pour les années à venir.
En 2005, Charlotte Valandrey révèle dans L'Amour dans le sang sa séropositivité depuis l'âge de 17 ans et sa greffe cardiaque récente, le remplacement de son coeur passionné, éreinté : « C'est l'histoire d'une femme qui aima tellement qu'elle eut besoin d'un autre coeur... ».
Un mois après la parution de ce livre, Charlotte reçoit une lettre anonyme : « Je connais le coeur qui bat en vous, je l'aimais... ».
Ces mots, qui pourraient sembler fous, la bouleversent alors qu'elle est en proie à des cauchemars récurrents, des sensations impérieuses de déjà-vu et des changements intérieurs surprenants. C'est le début d'un étrange parcours pour Charlotte qui veut comprendre pour se libérer d'une présence qu'elle ressent intimement. Y a-t-il vraiment une autre vie en elle ?
Un voyant troublant, un cardiologue amant, une psychanalyste rationnelle et un professeur figé dans le secret médical vont tenter de lui répondre.
En quête de vérité, Charlotte, mère battante, femme joyeuse qui connaît le prix de la vie, nous entraîne avec elle dans un voyage initiatique captivant qui, des mystères de la mémoire cellulaire aux errances du coeur, la mènera peut-être vers ce port lumineux, but ultime de sa vie, l'amour rêvé, l'amour immense.
Patrick de Funès a décidé de mettre sous la lentille de son microscope les Grands de ce monde, ces « people » qui habitent une nouvelle Olympe, inaccessible au commun des mortels.
Des gens qui ne mangent pas comme vous et moi mais chez les « grands » cuisiniers, qui se font soigner par les « grands » médecins, qui partent en vacances dans les « grands hôtels ». S'intéressant aux moeurs et coutumes de ces « grands » écrivains, « grands » sportifs, ou autres « grands » hommes d'affaires, l'auteur nous en livre un tableau à la fois iconoclaste et irrésistible.
Le sens inné de la caricature et le « mauvais esprit » réjouissant et salvateur de Patrick de Funès, digne fils de son père, font de ce livre un document unique sur notre époque et ses travers.
Quand on sait ce que le sport cycliste implique de douleurs, de sacrifices, de découragements, et quand on connaît le palmarès de Jeannie Longo, on se dit que, peut-être, cette championne exceptionnelle a un secret. Ses performances sont hors du commun.Le combat intérieur de cette femme ne peut laisser indifférent. Dans ce témoignage poignant, elle lève pudiquement le voile sur sa personnalité.
Le dossier développé dans ce numéro rassemble quelques réflexions et questions ayant fait l'objet de dé-bats en 2007, suite à l'ouverture, durant plusieurs années, par Jean-François Chiantaretto et Nathalène Isnard d'un groupe de travail autour du thème La psychanalyse questionnée par la Bible. Ce n'est pas la première fois que les psychanalystes interrogent les textes bibliques: il existe en effet déjà de riches et nombreux écrits qui travaillent ainsi à les explorer d'un point de vue psychanalytique. Freud lui-même, de par sa propre connaissance biblique et sa culture judaïque, a développé tout un pan de ses travaux (L'homme Moïse et le monothéisme) en prenant en compte cet éclairage. La Bible s'occupe en effet aussi, sous un certain angle, des premières interrogations et réponses de l'enfance et de l'humanité sur l'origine, la fin, la naissance, les angoisses, les croyances et les conflits. Les travaux présentés ici envisagent d'aborder et d'entrecroiser des questions habitant la clinique psychanalytique, et qu'on peut découvrir travaillées au cur de quelques-uns des textes de la Genèse. Rencontres et cheminements d'une genèse de la pensée humaine?