Peut-on en finir avec cinquante ans de paresse d'invention et de mièvreries dans l'art contemporain ?
L'académisme artistique d'aujourd'hui ressemble à s'y méprendre à celui du Second Empire, et pour cause : les fortunes des années 2000 ont le même intérêt que leurs lointains prédécesseurs pour le creux, le vain, le décoratif, le sonnant et le trébuchant.
Sur toute la planète, on applaudit des prix, pas des oeuvres. On s'esbaudit devant des records, des chiffres et même le nom des acheteurs devient un motif d'euphorie. Les plus lucides y verront la dernière étape d'un phénomène au bout duquel la " culture " aura trahi la cause de l'Art. Les audaces survendues sont profanes, jamais profanatrices. À bien y regarder, oui, nous vivons une répétition de la " fête impériale ", cette époque où Napoléon III et les nouveaux riches de l'acier et de la finance achetaient à prix d'or les productions clinquantes des peintres pompiers. Un triomphe du conformisme d'autant plus exaspérant qu'il passe pour tapageur.
Déjà dans les années 1970, en réaction à l'engourdissement et au mensonge d'un art mercantile, des créateurs ont prôné une nouvelle pureté d'expression. En refusant catégoriquement de faire des tableaux, ils ont créé des performances et des installations, autrement dit des oeuvres impropres à la spéculation financière. Tel était l'art contemporain en vérité : une démarche téméraire et d'avant-garde. Une aventure d'un immense impact mais d'une très grande brièveté, que les marchands ont ensuite vidée de sa substance.
Le Pop Art et ses imitateurs se sont imposés, suivis par le retour à la peinture, et enfin les stars comme Jeff Koons ou Damian Hirst - portés par le cortège des grandes fondations privées et des institutions muséales complaisantes.
Franchement : ne serait-il pas temps de se déprendre du spectacle de l'argent et de la nullité, et d'imaginer le retour de l'art dans des formes forcément nouvelles ?
De confidences en anecdotes inédites, Gérard Davoust et Erik Berchot nous font entrer dans l'intimité de Charles Aznavour, leur mentor, leur ami. Au fil des pages de ce livre écrit à quatre mains, nous découvrons les coulisses des concerts, les jeux d'échecs dans les loges, les blagues avant d'entrer en scène, les habitudes de Charles Aznavour après les spectacles, ses amusements et ses doutes, ses engagements pour des causes qui lui étaient chères. Les auteurs nous racontent les mots choisis, les mélodies rêvées, les arrangements souhaités, les répétitions inachevées ou les réunions impromptues et joyeuses. Ils retracent les tournées dans le monde entier, les temps de repos, les bistrots préférés du chanteur, ses petits plaisirs, évoquant aussi sa philosophie de la vie et du temps qui passe.
Jean-Pierre Mocky n'est pas seulement une légende du cinéma français. Inclassable et rebelle, il ressemble aux personnages de ses films.
« Langue de bois, connais pas ! », telle est la devise de Mocky l'indomptable, dont la filmographie illustre ses révoltes et indignations. Scandales politiques et religieux, crimes sexuels, abus de faiblesse : tirant à vue sur la bien-pensance, il a souvent payé cher son indépendance et son franc-parler. Aujourd'hui, une fois n'est pas coutume, il troque sa caméra contre une plume bien affûtée... et tout le monde y passe ! Famille, amours, réalisateurs, acteurs : la mémoire vive et le verbe haut, voici une savoureuse galerie de portraits, riche en coups de coeur, coups de gueule et coups de sang. Car, s'il a su nouer des amitiés durables dans le métier, sa route est semée de fâcheries d'un soir et de brouilles définitives. Bourvil, de Funès, Delon, Deneuve, Visconti, Chaplin, Serrault, Godard, Eastwood et bien d'autres jalonnent son parcours atypique, pour le meilleur et pour le pire. Qu'importe ! Son amour du cinéma prévaut sur le reste. Après quelque soixante ans de carrière, il tourne plus que jamais et c'est loin d'être terminé.
Mais au fond, qu'est-ce qui fait courir Mocky ? On le découvre au fil de ce récit truculent, sulfureux, drôle et nostalgique où, évoquant sans fard ses blessures de jeunesse, il nous dévoile une autre sensibilité, inattendue.
« C'est un livre exceptionnel de par son sujet et son extrême gravité hilarante. Son sujet, c'est moi, l'auteur, possédé par un culot monstrueux qui n'a d'égal que ma personne, qui a décidé de mettre mon grain de sel dans les rouages de ce monde tragi-comique. Achetez cette nouvelle bible. Elle est indispensable comme un livre de cuisine pour tous. » Daniel Prévost ;
La musique, la planète, le livre, la psychanalyse, le beau langage... : Daniel Prévost donne son point de vue sur tout ce qui l'intéresse. Une angoisse nous étreint : serait-il devenu sérieux ? Vous le saurez au terme de cette lecture trépidante, qui nous en apprend à chaque page un peu plus sur son auteur : oui, Daniel Prévost a bien tenté de devenir végan ; oui, il aime toujours les poissons, Mozart et le rap.
Son grand oeuvre ne connaît qu'une limite : 18 h 15, l'heure de l'apéritif, auquel il convie tous ses lecteurs !
L'amour est-il plus fort que la mort ?
En novembre 2003, une greffe cardiaque apporta à Charlotte Valandrey plus qu'un nouvel élan vital, les fragments d'une autre mémoire, celle de la femme, Virginie, qui lui donna son coeur.
Quelques années plus tard, Charlotte a vécu une histoire d'amour passionnée avec Yann, l'amoureux qu'elle n'attendait plus. Avec lui, elle a oublié sa réalité de mère célibataire, d'artiste délaissée à la santé fragile. Le charme fut rompu quand Charlotte a découvert que Yann était l'époux de Virginie. N'oublie pas de m'aimer, ce sont les derniers mots que Yann a adressés à Charlotte.
Tels sont les évènements relatés dans De Coeur inconnu, le précédent livre de Charlotte.
L'amour suffit-il au bonheur ?
Depuis l'écriture et la sortie de ce livre, beaucoup de choses se sont passées dans la vie de Charlotte, pour qui l'année 2010-2011 fut une année très particulière, durant laquelle elle a vécu succession d'événements uniques, de rencontres superbes, énigmatiques, symboliques qui ont donné à sa vie tourmentée son vrai sens et, contre toute attente, un sens heureux. Elle a ainsi découvert, au-delà du lien amoureux, d'autres formes d'amour parfois oubliées, d'autres rendez-vous qui procurent un vrai sentiment de vivre, d'être utile dans ce monde.
Le bonheur a-t-il ses recettes ?
« Comment faites-vous pour tenir le coup » ? Charlotte répond ici à cette question qui lui a été posée par des milliers de lecteurs. Au fil de son histoire de coeur, de vie, elle nous livre ses « recettes » pour vivre mieux, pour tracer soi-même le sens de sa vie, transformer les heures sombres en moments lumineux, les difficultés les plus grandes en opportunités, le plomb lourd en or vif. N'oublie pas de m'aimer devient alors "N'oublie pas de t'aimer", de croire en toi, en tes possibles, un message que Charlotte Valandrey nous adresse avec force, courage, humour et... une infinie tendresse.
Le trajet qui mène de la vie à la mort, tel pourrait être le thème de ces entretiens. Jean-Louis Trintignant, dont la pudeur face aux drames de son existence est connue, se livre sans retenue.
Aux questions de son ami André Asséo, il parle de Marie bien sûr, de sa douleur face à cette perte irréparable, de ses réactions d'abord violentes, puis atténuées grâce à la poésie toujours si proche de lui.
Uzès, son pays si présent, le théâtre et le cinéma, son handicap face à la maladie d'aujourd'hui, tels sont les thèmes abordés au cours de ces entretiens.
Du côté d'Uzèsest le portrait d'un homme rare dont les passion furent, de tous temps, tempérées.
" Le petit écolier qu'il était ne l'a jamais quitté. Aujourd'hui, je le vois ranger ses crayons de couleur le soir sur sa table, ses plumes, ses papiers, également de toutes les couleurs. Il referme ses dictionnaires et éteint sa lampe comme si l'école était finie pour la journée. Cette organisation enfantine contraste depuis toujours avec son penchant permanent pour l'improvisation des heures, des saisons, voire des années. Le lendemain, chez Jean-Loup, n'est jamais en accord avec la veille. Michel Piccoli l'a appelé un jour "un écrivain mélancomique", c'est bien dit. Il y a en Jean-Loup un incessant désordre amoureux pour les mots, les images, les histoires. Voilà pourquoi ce livre est lui-même sans coutures ni doublures, apparemment déstructuré. C'est une conversation, où l'on passe librement d'un sujet, d'un personnage à un autre, quitte à les abandonner parfois pour mieux les retrouver mon enfant... " Véronique Dabadie. Véritable homme-orchestre de l'écriture, Dabadie est l'auteur célèbre de scénarios, pièces, sketches et chansons qui font de lui un grand témoin de son temps. Cet ouvrage, en forme de conversations joyeuses, et complices avec son épouse Véronique, bénéficie d'une distribution impressionnante (de Serge Reggiani, Guy Bedos et Annie Girardot à Yves Montand, Claude Sautet et Yves Robert en passant par Jean Gabin, Romy Schneider, Julien Clerc et tant d'autres...) et nous offre de multiples histoires inédites et savoureuses.
Tahiti, 1976.
Paul-Robert Thomas, médecin, vit à une vingtaine de kilomètres de Papeete, dans une maison donnant sur le lagon. Installé depuis quelques mois aux Marquises, à Atuona, Jacques Brel se rend à Tahiti pour passer les qualifications qui lui permettront de voler sur son nouvel avion. C'est au cours des visites que Jacques Brel fait en Polynésie que les deux hommes se lient d'amitié. Brel séjourne chez Paul-Robert Thomas : " Au fil des soirs s'est installé un genre de rituel : une fois seuls, après le repas, Jacques Brel et moi bavardions de la vie.
Nous nous posions dans nos fauteuils de rotin, deux verres sur la table basse. Jacques mettait de la musique en sourdine. Et les mots venaient, sans programme. " Ce livre est né de ces entretiens nocturnes où Brel parlait de l'enfance, de la vie, de la médecine, de la cuisine, de la musique, des femmes... et de la mort, sans jamais la nommer. Ce témoignage inédit dresse un portrait tout en nuances d'un Jacques Brel tour à tour rebelle, écorché, provocateur, pudique, libre...
Et furieusement vivant.
Madonna, la chanteuse la plus célèbre de sa génération, est fascinante à plus d'un titre.
Elle a, depuis plus de vingt ans, endossé tous les rôles, suscité bon nombre de rumeurs : de l'idole néo-punk des teenagers à la mère de famille irréprochable, en passant par la star scandaleuse, la provocatrice, la dévoreuse d'hommes, l'icône des bobos, la femme d'affaires impitoyable, etc.
Avec sa biographie non autorisée, Madonna Intime, référence ultime dans les pays anglo-saxons, J. Randy. Taraborrelli nous révèle qui se cache vraiment derrière la personnalité paradoxale de cette femme peu commune.
Ce livre d'enquête, fruit de plus de dix années de recherches et de centaines d'entretiens avec les proches, la famille, les amis de la star, lève le voile sur son enfance passée près de Detroit, la mort prématurée de sa mère, les relations complexes qu'elle entretient avec son père.
On y suit Madonna à travers ses années de travail acharné, ses amours chaotiques avec Prince, Warren Beatty, John Kennedy Jr, Sean Penn, et son mari Guy Ritchie, le cousin de Lady Di, ses démêlés avec Jackie Kennedy ou Michael Jackson.
J. Randy. Taraborrelli nous révèle tout de la carrière de la Madonne, ses secrets, ses blessures intimes, sa réussite et ses excès. Il nous livre, à la fin, le portrait émouvant d'une femme libre, mélange détonant d'énergie phénoménale et de vulnérabilité extrême.
Une voix unique, ambassadrice de la culture gitane à travers le monde.
Djobi Djoba, Volare, Bamboleo, A Mi Manera, Un Amor, Habla Me, Bem Bem Maria et bien d'autres encore : derrière ces tubes récompensés de disques d'or et de Grammy Awards, une voix emblématique, reconnaissable entre mille : celle du chanteur Nicolas Reyes.
Le cofondateur des Gipsy Kings se confie pour la première fois et raconte à Philippe Legrand sa vie incroyable, au destin improbable, qui a débuté dans une caravane et se poursuit - depuis les années 1980 - sur les plus grandes scènes des quatre coins du globe.
Tous les pays, toutes les cultures, connaissent cette voix, ce timbre profond qui fait résonner l'amour, les larmes, ou l'espoir.
De Picasso à Barak Obama, de Charlie Chaplin aux nouveaux talents de la chanson mondiale, beaucoup ont un souvenir, un lien, avec ces rythmes gipsy. Nicolas Reyes est à la fois la mémoire d'une culture gitane sans frontières, qu'il incarne, et la référence internationale d'une musique intergénérationnelle.
Entre la rue, les petits métiers, les doutes d'une existence fragile et de l'or dans une voix unique qui livre du bonheur au gré des refrains, Nicolas Reyes est ce roi discret, secret, humble qui n'a jamais oublié ses premiers pas, à tâtons, dans un monde qui ne l'attendait pas.
Gilles Lhote a vécu trente ans dans l'ombre et les pas de Johnny Hallyday. Pour la première fois donc, un très proche ami de la star - qui, notamment, a passé un an de croisière sur le yacht de Johnny et Laeticia, de New York au Vénézuela en passant par les Caraïbes, Cuba, lors de l'année sabbatique du rocker - nous ouvre ses arcanes. Avec cette biographie très particulière, présentée sous la forme de chroniques, alternant short cuts et long cuts, c'est un Johnny intime évoluant dans des situations et des histoires inédites qu'il nous offre ici.
Personnalité parmi les plus populaires de France, et au-delà de ses chansons, toutes plus célèbres les unes que les autres, l'éternelle Idole des jeunes a tant fait rêver des générations d'hommes et de femmes qu'il se place aujourd'hui au premier rang des icones nationales.
Copié, sosifié, imité mais jamais surpassé, Johnny Hallyday est sans conteste une légende vivante. Cette biographie non autorisée mais complice, vous invite à entrer dans sa vie, âge après âge, étape après étape, ses disques, ses femmes, ses états d'âme et de santé, tout y est. Au travers d'anecdotes rapprochées, de croustillantes indiscrétions, de brèves lumineuses griffées comme du papier à musique, - sa rencontre secrète avec Michael Jackson à Los Angeles en 2008 lors de l'anniversaire du styliste Christian Audigier - dans l'intimité des conférences de rédaction à Paris Match et dans les loges de Bercy, du Parc des Princes et du Stade de France - un coup de fil nocturne très intime avec Roger Théron, le directeur de Paris Match - le secret de Lady in red, star de cinéma internationale, enfin levé - cyclone sur St Barth en août 2010, enfermé pendant trois jours et trois nuits dans sa villa Jade, les confidences du survivant... pour ne citer que ces quelques exemples - entrez dans la saga enfin révélée de cet homme hors du commun.
Pour visiter la loge du monstre sacré, ouvrez vite ce livre, c'est par ici les coulisses !
Dans Vouloir sa ville, un livre à la fois biographique, travail de mémoire et profession de foi, Joël Batteux s'interroge sur ce qu'est une ville, comment on la pense, comment on la fabrique.
Moteur du développement, lieu d'échanges et de représentation, la ville forme un tout indissociable où se croisent les logiques économique, urbaine, sociale, environnementale, culturelle. Très connue et reconnue pour sa capacité à innover, à sortir des sentiers battus, Saint-Nazaire a inventé, il y a plus de deux décennies, le concept de « projet global de développement » aujourd'hui largement répandu.
Est évoqué aussi le lien intime entre un homme et sa ville, cette sorte de corps à corps amoureux...
Il y a aura bientôt vingt ans que Léo Ferré a tiré sa révérence : il est mort le 14 juillet 1993. Il avait dédié toute sa vie à la musique, aux poètes et à la chanson.
Il a laissé en héritage un impressionnant patrimoine : des chefs d´oeuvre personnels (Avec le temps, La Mémoire et la mer, Les Étrangers), des chansons populaires (Paname, Jolie môme, Vingt ans), des hymnes militants (Les Anarchistes, Ils ont voté) ; et, plus que tout peut-être, la pérennité des poètes qu´il a mis en musique et transmis à un vaste public (Aragon, Baudelaire, Apollinaire, Verlaine, Rimbaud).
Jacques Vassal reconstitue par le menu cette vie et cette oeuvre exceptionnelles.
Les évènements décisifs et les thèmes récurrents de ce parcours sans tranquillité alternent au fil des années : la petite enfance monégasque, l´irruption de la musique, une pension-prison dans l´Italie mussolinienne, les études au Quartier Latin, les bien-aimées, les frangins de la nuit, les poètes, le retour à Paris, l´anarchie, le show business, l´amour et les ruptures, mai 1968, la solitude, la Toscane, la musique encore et toujours...
Épisode après épisode, le portrait se précise : celui d´un homme complexe, habité par ses douleurs et ses chagrins, mais fort de ses convictions et de sa puissance de création ; celui d´un enfant blessé devenu un artiste prodigieux et prolifique ; celui d´un « frangin » anar et humaniste.
Quel musicien-poète fut plus rêveur que celui-là ? Léo Ferré n´a eu de cesse d´inventer « des chemins de traverse » : les seuls qui vaillent ! Il nous les a légués et nous les parcourrons longtemps encore...
On ne connaît bien souvent de Michel Galabru que son visage d'acteur grand public, de personnalité populaire. On connaît moins, en revanche, sa vision du métier d'acteur, du spectacle, de la vie et du monde. Et pourtant, après six décennies de présence sur scène, plus de 250 films, une vie très bien remplie, ce monstre sacré a acquis avec les ans une expérience irremplaçable, qu'il nous fait partager ici.
C'est avec une vraie jubilation qu'il nous présente, dans cet abécédaire, ses deux univers principaux. Celui du spectacle, tout d'abord, de la célébrité, de la scène, celui de l'existence, ensuite, des sentiments, de la fidélité, de l'état du monde. Deux univers qui, finalement, n'en font qu'un, puisque tout est comédie, et peut-être un peu plus dans la vie que sur scène.
Peu à peu, derrière les nombreuses anecdotes inédites, les pensées, se dessine une véritable philosophie intime, à la fois énorme, originale et toujours irrésistible.
L'image de Jean-Pierre Castaldi, fort en gueule, brut de pomme cantonné dans les rôles de durs est à mille lieues du personnage réel. « Ce sera l'histoire d'un homme », dit-il en introduction. « Ce ne sera pas le macho que vous voyez à la télé. En soixante-cinq ans, la vie, j'en ai fait le tour plusieurs fois. J'admire les Marco Polo, les Magellan, tous ces barges qui ont vogué sans savoir où ils allaient. La vie, c'est comme la mer, elle n'est jamais pareille, un jour elle est douce, un autre c'est la tempête, les déchirures et les souffrances. Un jour c'est le désert, un autre les rencontres... » De Jean-Pierre Castaldi, beaucoup ont retenu sa performance dans Caïus Bonus, la drôlerie du sketch avec Mezrahi, le couple qu'il forma avec Catherine Allégret, fille de Simone Signoret et belle fille d'Yves Montand, ou la personnalité de Benjamin, son fils. Ce livre dévoile certes l'intimité de Jean-Pierre Castaldi dans cette famille Signoret-Montand où il gagne difficilement sa place, ses rapports avec René Simon, Jean-Laurent Cochet, Xavier Gélin, Danièle Delorme, Yves Robert, Marcel Carné et bien d'autres, mais sa Nostalgie n'est pas la leur. Son parcours est unique et valait bien un livre. Un livre surprenant de drôlerie, de sensualité, d'émotion, d'intelligence et d'amour du métier de vivre... acteur.
Robert Hossein est, aujourd'hui, l'une des dernières légendes vivantes du spectacle français. Celui qui fut et reste le mythique Joffrey de Peyrac de l'inoubliable série Angélique, marquise des Anges raconte ici sa vie. Fils d'un musicien perse né à Samarcande et d'une actrice russe née à Kiev, le jeune Faridoune a passé sa jeunesse dans des pensions de la banlieue parisienne et sous les combles de chambres mansardées sans eau courante.
Multipliant les rencontres d'importance (de Poliakoff à Genêt et de Dard à Sartre), il traîne, les mains dans ses poches crevées, à travers les rues et les fêtes de Saint-Germain des Prés en rêvant d'autres mondes. Doté d'un physique à l'encontre des profils de médaille des jeunes premiers alors à la mode, il connaît un début de carrière fulgurant à la scène et à l'écran et il enchaîne film noir sur film noir.
Gueule d'atmosphère, partenaire de Jean Gabin et de Jean-Paul Belmondo mais aussi de Brigitte Bardot et de Marina Vlady (qu'il épouse), il tourne dans plus de cent dix films et en réalise vingt. Ayant lancé l'idée de faire du théâtre comme au cinéma, il se lance dans la création de grands spectacles qui voisinent le million de spectateurs et le font entrer dans le Guiness Book des records. De La Révolution française à Un homme nommé Jésus, il se révèle, loin des démons de sa jeunesse, sous le jour d'un homme d'esprit en quête de vérité, prônant l'amour et la dignité.
Adulé par les foules sentimentales, Robert Hossein, 83 ans, prépare pour le mois d'août prochain un spectacle qui, joué devant la grotte de Lourdes et 20 000 spectateurs, sera filmé en 3D et en relief pour faire ensuite le tour du monde.
Je suis pudique - c'est mon éducation -, je ne me déboutonne pas à l'envi, disons que ma nature est réservée. On m'a souvent reproché de cacher ou de voiler mes sentiments. Peut-être que, pour part, ils s'expriment dans ma musique. Si je me décide aujourd'hui à me livrer par l'écriture, alors que je cultive la discrétion depuis tant d'années, c'est qu'il me faut risquer les profondeurs avec ravissement, à croire que mes blessures aiment à sourire devant la gravité.
Avec l'étonnant succès d'easy rider, film de bikers à petit budget, en 1969, un nouvel hollywood est né.
Une génération de jeunes metteurs en scène, nommés coppola, scorsese, lucas, spielberg, s'est engouffrée dans la faille et a commencé à tourner avec des acteurs encore inconnus, robert de niro, al pacino ou encore jack nicholson.
En quelques années ils sont devenus les nouveaux nababs d'hollywood et ont réalisé des films tels que le parrain, taxi driver, les dents de la mer, l'exorciste ou apocalypse now.
C'est l'épopée de ces jeunes loups de la génération " sex, drugs and rock'n roll " que retrace cet ouvrage en suivant, au quotidien, la genèse de leurs films et leurs luttes contre l'establishment. nous voyons évoluer ici toutes ces grandes figures du cinéma sous un jour totalement inédit, dans un monde où l'art, l'argent et la drogue ont donné libre cours aux excès les plus extravagants et les plus inattendus.
à partir de centaines d'heures d'entretiens avec les protagonistes eux-mêmes, avec les producteurs, les agents, les scénaristes, les amis, les épouses ou les maîtresses, cet ouvrage nous offre le portrait sauvage du dernier grand âge d'or d'hollywood.
Claude Pinoteau raconte les coulisses de plus d'un demi-siècle de cinéma, comme le film d'une vie authentiquement romanesque.
Tour à tour coursier, accessoiriste, régisseur, premier assistant, conseiller technique, auteur et réalisateur, son parcours atypique est jalonné d'aventures humaines et cinématographiques. Rencontres avec des monstres sacrés, anecdotes inédites, récits pittoresques de tournages de films, portraits originaux de grands comédiens et cinéastes d'hier et d'aujourd'hui, font de ce livre le témoignage singulier d'un conteur passionné par son métier et curieux de tout ce qui l'entoure.
Collaborateur aux mises en scène de Jean Cocteau, René Clair et Jean Giono, il assiste Abel Gance, Max Ophuls, Henri Verneuil, Jean-Pierre Melville, Claude Lelouch et tant d'autres réalisateurs. Lino Ventura lui donnera la chance de réaliser son premier grand film, Le Silencieux. Ils en feront trois autres ensemble. Il révèle Isabelle Adjani dans La Gifle, découvre Sophie Marceau dans La Boum, et écrit ses films avec les meilleurs scénaristes et dialoguistes français.
Merci la vie ! est aussi un livre où Claude Pinoteau exprime avec humour et fraîcheur sa gourmandise de vivre et sa religion de l'amitié.
Avec sa voix de violoncelle blessé, son personnage de sorcière gothique, ses chansons-confessions si intimes que chacun peut s'y reconnaître (Dis, quand reviendras-tu ?, Nantes, Göttingen, L'Aigle noir.), Barbara est l'unique auteur-compositeur féminin d'envergure patrimoniale. Et, aujourd'hui, son oeuvre intemporelle continue de fasciner les jeunes générations.
Son existence semée de drames et de bonheurs intenses - enfant juive traquée pendant la guerre, inceste, ses relations avec le milieu, son lien fusionnel avec le public, le déclin de sa voix... - est digne d'un roman intrigant et trépidant.
Alain Wodrascka côtoya Barbara pendant dix ans et eut le privilège de travailler avec elle. Dans ce livre, fruit de longues années d'enquêtes et de recherches, où il consulta les archives et les journaux intimes de la chanteuse, il nous raconte Barbara au-delà du mythe. Déjouant les pièges de l'hagiographie, il nous révèle ici les visages contrastés d'une artiste généreuse ou cruelle, flamboyante ou pathétique, inspirée ou à bout de souffle...