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Belles Lettres
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La mer sans limites : Une histoire humaine des océans
David Abulafia
- Belles Lettres
- 6 Septembre 2024
- 9782251455976
Introduction
Partie I : Océan Pacifique : le plus ancien
176000 av. J.-C.-1350 apr. J.-C.
La vieille mer
Chants de marins
Partie II : Océan Indien : la mer du milieu
4500 av. J.-C-1500 apr. J.-C.
Les eaux du paradis
Au pays des dieux
Pionniers frileux
Maîtriser la mousson
Brahmanes, bouddhistes et businessmen
Un empire maritime ?
« Je m'apprête à traverser le grand océan »
Levant et couchant
« Le monde est devenu un monde de mondes »
Le dragon s'en va-t-en mer
Lumière sur l'océan Occidental
Lions, cerfs et chiens de chasse
Partie III : Océan atlantique : le plus récent
22000 av. J.-C.-1500 apr. J.-C.
Vivre en lisières
La faucille et le sabre
Marchands d'étain
Les aventuriers de la mer du Nord
« Ce dragon bardé de fer »
Des mondes d'îles nouvelles
Ours, orques et otaries
Bons profits de Russie
Poisson séché et piment doux
Le défi anglais
L'essor du Portugal
Îles vierges
Or et esclaves de Guinée
Partie IV : Dialogues océaniques
1492-1900
La grande accélération
D'autres routes des Indes
Aux antipodes
Liaisons océaniques
Un nouvel Atlantique
La bataille pour l'océan Indien
Grands galions de Manille
Les bateaux noirs de Macao
Un quatrième océan
Montée en puissance des Hollandais
À qui sont ces mers ?
Nations flottantes
Les Indes Nordiques
Austrialia ou Australie ?
Des noeuds dans la toile
Le pire endroit sur terre
La longue route jusqu'en Chine
Des fourrures et du feu
De la « ville du lion » au « port aux parfums »
Mousquetaires et Mogadoriens
Partie V : Océans confinés
1850-2000
Continents divisés, océans conjoints
À la vapeur en Asie, à la rame en Amérique
La guerre, la paix, et plus de guerre
Océans en boîte
Conclusion
Remerciements
Sources citées
Glossaire
Table des illustrations
Index des noms -
Alexandre, l'orphelin de la Table Ronde
Emanuele Arioli
- Belles Lettres
- 18 Octobre 2024
- 9782251456362
Svelte, glabre, élancé, aux cheveux d'or, Alexandre est le plus beau chevalier de la
Table Ronde. Sa beauté prodigieuse rend tous les chevaliers admiratifs et fait naître
chez les demoiselles un irrépressible désir de le posséder.
Demeuré orphelin après le meurtre de son père par le roi Marc, Alexandre se donne
pour mission de venger ce crime infâme et d'occire le perfide meurtrier. Mais sa
beauté légendaire lui fait obstacle ; l'amour et la passion se glissent en travers de son
chemin et mettent sa détermination à l'épreuve.
Par ce voyage initiatique à la découverte de la chevalerie et de l'amour, le beau
chevalier se retrouve plongé dans un univers magique et sensuel dominé par les
femmes. Dans le monde d'Alexandre, ce n'est plus l'enchanteur Merlin qui tire les
ficelles du récit mais des magiciennes qui, munies d'anneaux et de pierres des Indes,
rivalisent de talents féériques pour instaurer un univers à l'érotisme latent qui semble
bouleverser les règles de la société médiévale traditionnelle.
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L'infini dans un roseau : l'invention des livres dans l'Antiquité
Irene Vallejo
- Belles Lettres
- 10 Septembre 2021
- 9782251452210
« L'amour des livres et de la lecture respire à travers ce chef-d'oeuvre. Je suis absolument certain qu'il sera lu même une fois que ses lecteurs actuels seront passés dans l'au-delà. Mario Vargas Llosa Vallejo a judicieusement décidé de se libérer du style académique pour choisir la voix du conteur. L'histoire n'est pas considérée comme une liste d'ouvrages cités, mais comme une fable. Ainsi, pour n'importe quel lecteur curieux, ce charmant essai est accessible et émouvant dans sa simplicité parce qu'il est un hommage aux livres par une lectrice passionnée. » Quand les livres ont-ils été inventés ? Comment ont-ils traversé les siècles pour se frayer une place dans nos librairies, nos bibliothèques, sur nos étagères ?Irene Vallejo nous convie à un long voyage, des champs de bataille d'Alexandre le Grand à la Villa des Papyrus après l'éruption du Vésuve, des palais de la sulfureuse Cléopâtre au supplice de la philosophe Hypatie, des camps de concentration à la bibliothèque de Sarajevo en pleine guerre des Balkans, mais aussi dans les somptueuses collections de manuscrits enluminés d'Oxford et dans le trésor des mots où les poètes de toutes les nations se trouvent réunis. Grâce à son formidable talent de conteuse, Irene Vallejo nous fait découvrir cette route parsemée d'inventions révolutionnaires et de tragédies dont les livres sont toujours ressortis plus forts et plus pérennes. L'Infini dans un roseau est une ode à cet immense pouvoir des livres et à tous ceux qui, depuis des générations, en sont conscients et permettent la transmission du savoir et des récits. Conteurs, scribes, enlumineurs, traducteurs, vendeurs ambulants, moines, espions, rebelles, aventuriers, lecteurs ! Autant de personnes dont l'histoire a rarement gardé la trace mais qui sont les véritables sauveurs de livres, les vrais héros de cette aventure millénaire.
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Au seuil de l'histoire et de la littérature de l'Occident (aux alentours du VIIIe siècle avant J.-C.), un immense poème, l'Iliade, conte les exploits en même temps que les peines des héros de la guerre de Troie, et, au centre de ce poème, un immense héros, Achille, exhibe sa force tout autant que ses larmes. Pourrionsnous aujourd'hui concevoir l'idée d'une sensibilité qui serait héroïque ?
Il est bon de toujours retourner à Homère...
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Il faut que tout change pour que rien ne change.
C'est ce qu'Irene Vallejo, dans ces brèves chroniques, pointe avec son savoir de philologue, sa plume sans pareille et son ironie aimable.
Convoquant voix et mythes du passé, elle décrypte en virtuose notre époque : clientélisme, exhibitionnisme des réseaux sociaux, oisiveté, indignés, impunité, fragile démocratie, expérience du chagrin ou autres idées contagieuses, sans oublier les ingrédients du bonheur.
Elle questionne les tristesses et les espoirs qui peuplent notre quotidien, avec sa générosité et son désir de comprendre, et nous fait entrevoir cette permanence des choses comme des êtres qui engage notre avenir : les idées changent de peau pour continuer de palpiter : c'est l'art d'unir des univers, une tâche accomplie en coulisses, dans la pénombre.
La proximité des êtres humains, au-delà du temps qui passe, voilà ce à quoi ces instantanés situés mais intemporels nous invitent à réfléchir. La Bruyère appelait cela des Caractères. Irene Vallejo leur donne le nom d'Étincelles : il est, encore et toujours, nécessaire de souffler sur la flamme pour bien distinguer la misère et la grandeur du genre humain. -
Parmi les très nombreuses publications concernant la mythologie, ce livre est
pourtant le seul à raconter l'ensemble des mythes grecs de la naissance du monde aux
retours des héros. Pourquoi ? parce qu'une telle entreprise demande à la fois une
érudition phénoménale et un talent de conteur hors du commun. Disciple et ami de
Dumézil, Moreau, Vernant et Vidal-Naquet, Pierre Sauzeau a grandi avec la mythologie,
l'a étudiée toute sa vie et l'a transmise comme « professeur-conteur » auprès de ses
élèves, auprès de ses enfants puis de ses petits-enfants. Narrateur complice et
bienveillant, il prend le lecteur par la main pour le guider dans le labyrinthe fantastique
des mythes grecs dont il éclaire toutes les merveilles, s'autorisant avec tact quelques
notes d'humour ou d'émotion qui font tout l'attrait de ce récit qui, quoique traitant de
dieux et d'immortels, s'avère vivant et plein d'humanité.
Alliant le sérieux scientifique à l'agrément de la lecture, cet ouvrage raconte non
seulement les mythes les plus célèbres, mais aussi quantité de petits mythes connus des
seuls spécialistes qui feront la joie des amateurs de mythologie et qui ne sont pas dans les
ouvrages ni même dans les dictionnaires grand public consacrés à la mythologie. Il
propose en outre quantité d'étymologies (le dictionnaire de Grimal n'en dit rien par
exemple et celui de Graves contient plusieurs erreurs) et se veut aussi en phase avec les
préoccupations de notre époque en mettant par exemple en lumière le sort des filles
enleve´es, viole´es, abandonne´es par les dieux et les plus grands he´ros, un sort qui
indignait de´ja` Euripide ; ou bien les aventures « transgenres » de Tire´sias ou
d'Hermaphrodite. Soucieux de préserver les liens entre re´alite´s (naturelles,
ge´ographiques etc.) et imaginaire mythique, le livre propose plusieurs cartes et un index
des toponymes.
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Les fragments des Pensées de Pascal - dont nous fêtons en 2023 le centenaire de la naissance (1623) - qui devaient constituer une vaste apologie du christianisme ont été recomposés à chaque siècle différemment : de l'édition de Port-Royal, 1669-1670, à l'édition de Condorcet - Voltaire au XVIII? siècle, aux éditions (Cousin et Faugère) qui rétablissent au XIX? siècle les textes manuscrits de Pascal, à l'édition classique, au XX? siècle, de Léon Brunschvicg, à l'« explosion » des éditions des Pensées dans la seconde partie du dernier siècle, et notamment : Lafuma, Le Guern, Sellier.
Mais l'auteur qui a le mieux servi Pascal est Jacques Chevalier dont les éditions des Pensées ont traversé le XX? siècle : des Pensées sur la vérité de la religion chrétienne (1925) à la « Pléiade » L'oeuvre de Pascal (1936), aux éditions des oeuvres complètes - toujours en « Pléiade » - de 1954 à 1976, sans compter l'édition « poche » préfacée par Jean Guitton. Les fragments de Pascal retrouvent, dans son édition, une plus généreuse lisibilité, où le « pari » de la raison et les bénéfices heureux de la grâce ne cessent jamais de s'entrecroiser, du commencement : « il faut commencer par montrer que la religion n'est point contraire à la raison » jusqu'à la fin : « Dieu incline le coeur de ceux qu'Il aime. [...] Celui qui L'aime. Celui qu'Il aime ».
Une édition qui peut assumer, par sa soif d'universel, les défis que le XXI? siècle nous pose. -
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La grande mer : une histoire de la Méditerranée et des méditerranéens
David Abulafia
- Belles Lettres
- 19 Août 2022
- 9782251453064
Pendant quelque trois mille ans, le bassin méditerranéen a été un foyer de civilisation de premier ordre. Il a exercé une influence majeure sur les affaires du monde.
David Abulafia retrace ici l'histoire d'une mer à hauteur d'homme, de la guerre de Troie à la piraterie, des batailles navales entre Carthage et Rome à la diaspora juive des mondes hellénistiques, de la montée de l'Islam aux Grands Tours du XIXe siècle jusqu'au tourisme de masse du XXe siècle.
Plutôt que d'imposer une unité artificielle à l'activité foisonnante qui se déroule à la surface de la « Grande Mer », David Abulafia insiste sur sa diversité, qu'elle soit ethnique, linguistique, religieuse ou politique.
Au coeur de sa thèse se trouve l'idée que la prospérité de cités maritimes telles qu'Alexandrie, Trieste, Salonique, Venise et beaucoup d'autres, a reposé pour une large part sur leur capacité à accueillir peuples, religions et identités et à leur permettre de coexister : la Méditerranée a incarné pendant des millénaires ce lieu exceptionnel où religions, économies et systèmes politiques se sont rencontrés, affrontés, influencés et finalement assimilés.
David Abulafia combine la recherche historique la plus exigeante avec le style enlevé du conteur. Son histoire de très longue durée a été unanimement saluée comme une splendide réussite. -
Des voix s'élèvent de la nuit d'Athènes pour célébrer l'amour. Les invités du banquet d'Agathon - ce sont ses talents de tragédien que l'on fête - livrent tout à tour leur version d'Eros. Le vin lourd et épicé délie les langues. L'invention va atteindre des sommets d'extravagance avec le mythe d'Aristophane. L'intensité dramatique, modulée de main de maître, va crescendo. Enfin, Socrate prend la parole, mais plutôt que de pousser son avantage dialectique, il choisit de rapporter les propos que lui a tenus jadis la prêtresse de Mantinée. C'est unique dans l'oeuvre de Platon, et disons-le rarissime dans l'histoire de la pensée occidentale : c'est à une femme que revient la tâche d'initier le philosophe au mystère de l'amour.
Ce que dit Diotime va changer l'histoire de notre sensibilité ; George Steiner le montre dans la préface : "l' 'Eros authentique est une quête de l'immortalité, notre vie n'est valable que si elle aspire à la vision de la beauté absolue, qui est aussi vérité".
Texte établi et traduit par Paul Vicaire, annoté par François L'Yvonnet.
Préface de George Steiner.
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Les Métamorphoses d'Ovide (43 av. J.-C.-17 ap.) sont pour la poésie latine une sorte de livre des records, de longueur (11995 vers évoquant ou narrant 250 métamorphoses en quelque 150 épisodes), mais aussi de variété des genres, des styles et des procédés narratifs. Couvrant toute l'histoire du monde, du chaos originel au temps d'Auguste où écrit le poète, sorte d'oeuvre-univers dont la structure labyrinthique fait un véritable et fascinant palais des mirages, "Légende dorée" ou "Vatican du paganisme", "Mille et une nuits de l'Antiquité" elles s'ouvrent sur un récit de la Genèse et s'achèvent, après un long et passionnant prêche philosophique prononcé par Pythagore (569-475 av. J.-C.), sur la promesse de divinisation de l'empereur régnant et d'immortalité du poète, après avoir offert au lecteur, sans jamais l'ennuyer, une profusion de récits épiques et de contes burlesques, édifiants, émouvants ou galants dont la postérité n'a cessé de recycler les inépuisables joyaux.
Olivier Sers a traduit Ovide, entreprise sans précédent, vers pour vers, en 11995 alexandrins classiques restituant fidèlement le phrasé et la frappe poétique des hexamètres latins. Pour la première fois le lecteur moderne des Métamorphoses est placé dans la situation même du lecteur antique.
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Une histoire naturelle des sons : notes sur l'audible
Caspar Henderson
- Belles Lettres
- 4 Octobre 2024
- 9782251455808
Tendez bien l'oreille. Les sons façonnent notre monde de manière invisible, mais toujours significative.
Du Big Bang au silence absolu, de l'écholocalisation des chauves-souris à la Symphonie n° 11 de Chostakovitch, en passant par les grésillements d'un disque vinyle, les crépitements d'une aurore boréale ou encore la longue résonance d'un bonsho japonais, les quarante-huit chapitres d'Une histoire naturelle des sons nous font prêter l'oreille au monde
fascinant des sonorités qui nous entourent.
Avec sa prodigieuse érudition scientifique et son sens unique du merveilleux, Caspar Henderson nous ouvre la voie des espaces sonores méconnus ou inaccessibles, plus généralement de l'aventure des sons, qu'ils appartiennent à des temps très anciens, ou qu'ils demeurent l'objet de spéculations scientifiques - quand ils ne relèvent pas carrément de la science-fiction.
Des sons de l'espace aux sons de la Terre et de la vie, à commencer par ceux de l'humanité, ce livre magistral vous fera voyager jusqu'aux limites extrêmes de l'audible et vous ouvrira grand les oreilles pour mieux écouter le monde méconnu et merveilleux des terres enchantées de bruits.
« Une fête pour les oreilles, l'esprit et l'âme. Henderson ne se contente pas de célébrer les merveilles du son, il propose des réflexions merveilleusement originales sur les relations entre la musique, la science et le monde vivant. Une invitation délicieuse et généreuse à une écoute plus profonde. » David George Haskell
« Un tour d'horizon des orages, des volcans, des abeilles, des merles, des cloches, des haïkus, des vers d'oreille, de la pollution sonore, du changement climatique et même du silence. La façon dont Henderson capte et rassemble ses sources à partir de siècles de connaissances est un exploit. » The Wire, Leah Kardos
« Une quête de merveilles auditives - un hymne à l'acte d'écouter et un salut au silence. Une histoire naturelle des sons offre des heures de plaisir d'écoute. Les lecteurs peuvent et doivent prendre leur temps. Ce sera du temps bien employé. » Spectator, Simon Ings -
Rome. On croit savoir beaucoup de la civilisation romaine. C'est sans doute vrai. On pense la connaître parce qu'elle est la source vive de la nôtre. Là réside l'erreur. Il faudrait pouvoir restituer, sur les hommes et sur les choses, le regard des Romains. L'objectif de ce guide est d'initier cette démarche.
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Le Gorgias est sans doute le plus animé et le plus féroce des dialogues platoniciens. A la faveur de la discussion qui oppose Socrate au sophiste Gorgias et à l'incroyable rhéteur Calliclès, Platon conduit la philosophie en un lieu où on ne voulait pas l'attendre : au sein des assemblées, des tribunaux et des discussions publiques où la question est posée de la "meilleure manière de vivre". A l'encontre de la rhétorique athénienne, la philosophie revendique la prétention exclusive d'être le seul discours éthique. Qu'il s'agisse des plaisirs, dont on ne peut vraiment jouir qu'à la condition de les maîtriser et de les connaître, ou du soin de la cité, qui exige un gouvernement susceptible d'améliorer les citoyens, la philosophie fait ici valoir sa compétence à ordonner les conduites.
Sans doute écrit au moment où Platon fondait à Athènes l'Académie (autour de 387), le Gorgias veut être le protocole éthique d'un engagement politique ; il débat donc des conditions du gouvernement de soi et des autres.
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Roman de la Table Ronde recompose´ et traduit d'après des manuscrits médiévaux retrouvés, ce livre est un roman arthurien oublié, redécouvert en 2010 par le jeune médiéviste Emanuele Arioli dans un manuscrit conservé à la bibliothèque de l'Arsenal à Paris. C'est l'aboutissement d'une quête de 10 ans dans toute l'Europe pour reconstituer les différents épisodes de ce roman et s'apercevoir de sa grande postérité à la fin du Moyen Âge. Il raconte l'histoire d'un nouveau chevalier de la Table ronde, surpassant tous ses pairs en force et en bravoure et ensorcelé par la fée Morgane qui le lance à la poursuite d'un dragon imaginaire. Le livre est illustré par des enluminures et motifs ornementaux tirés des manuscrits médiévaux et reproduits en couleurs.
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Jamais, peut-être, socrate ne fut aussi tranquille qu'en cette journée particulière qui s'achève par un arrêt de mort .
Le procès, banal par certains côtés (ce n'est ni la première ni la dernière fois que l'on aura la peau d'un homme libre), a pour nous valeur de symbole. il est l'un des événements fondateurs de notre identité intellectuelle : il décidera de la vocation philosophique de platon. l'histoire de la pensée occidentale porte la marque de cette césure : il y a l'avant et l'après socrate. chaque fois qu'une communauté tente, par la censure, l'ostracisme ou le meurtre, de réduire au silence un étranger moral ou intellec tuel à l'intérieur de ses murs, de bâillonner ou d'effacer ses interrogations intolérables, elle vit une heure socratique.
" (george steiner).
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Chants d'innocence et d'expérience
William Blake
- Belles Lettres
- Poesie Magique
- 24 Septembre 2021
- 9782251452104
Les Chants racontent à eux seuls l'histoire de William Blake. Ils sont sa première oeuvre véritablement originale, en tant que peintre, poète et imprimeur. Bleu ciel, vert pâle, rouge vif pour les Chants d'Innocence (19 poèmes), brun et vert pour les Chants d'Expérience (34 poèmes). La différence de tonalité de ces deux recueils est notable. En 1789, Blake est encore dans l'enthousiasme de la Révolution française. En 1794, les excès de violence ont ruiné son idéal révolutionnaire et inspiré ces poèmes désespérés. Les deux recueils seront par la suite toujours réunis en un seul ouvrage.
Notre édition reproduit l'intégralité de l'ouvrage gravé de Blake, inédit à ce format et aujourd'hui introuvable en livre.
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« Cinq années d'ennui, sans même le son des trompettes ! » Dans ce livre, George Orwell relate son expérience d'officier dans les forces de l'ordre en Birmanie de 1922 à 1927. Il marque également sa prise de conscience personnelle et son interrogation sur le destin de l'Angleterre en tant que puissance coloniale. Ce récit donne à sentir - de l'intérieur toujours, et non sans force dramatique - le conditionnement fait d'extrême discipline, d'arrogance, de snobisme et de terreur travestie qui constitue le bagage de tout serviteur de l'Empire britannique. » Jil Silberstein, Le Passe-Muraille
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Oedipe Roi incarne le mythe grec le plus radical sur l'homme et la tragédie la plus accomplie du plus classique des tragiques grecs.
Condamné par le destin à tuer son père et à épouser sa mère, Oedipe a fui loin de ceux qu'il croit ses parents pour aller tuer un homme au carrefour de deux routes - son père -, puis épouser la reine de Thèbes - sa mère.
L'homme aux pieds tuméfiés paraît lentement au seuil du palais: il est seul, en plein jour, face à son peuple frappé par la pestilence. Il poursuivra le criminel qui souille la lumière du soleil. Son regard exprime la clairvoyance qui lui a permis de vaincre la Sphinx. Mais les trous de son masque annoncent aussi les orbites qu'il percera devant l'évidence: Oedipe rendra son visage conforme à son masque. -
Vétéran de la Première Guerre mondiale, George Bowling, le narrateur et avatar de l'auteur, est un représentant en assurances, mal marié et père de deux enfants. En 1938, à 45 ans, le pressentiment d'une guerre prochaine déclenche en lui le souvenir de son enfance et de son adolescence à Binfield-le-Bas, petit village anglais dont il se rappelle comme d'un pays de cocagne.
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Le monde d'hier : souvenirs d'un Européen
Stefan Zweig
- Belles Lettres
- Le Gout Des Idees
- 11 Avril 2013
- 9782251200347
« En ma qualité d'Autrichien, de Juif, d'écrivain, d'humaniste et de pacifiste, je me suis toujours trouvé présent là où les secousses sismiques se produisent avec le plus de violences (...) Né en 1881 dans un grand et puissant empire (...), il m'a fallu le quitter comme un criminel. Mon oeuvre littéraire, dans sa langue originale, a été réduite en cendres. Étranger partout, l'Europe est perdue pour moi... J'ai été le témoin de la plus effroyable défaite de la raison (...). Cette pestilence des pestilences, le nationalisme, a empoisonné la fleur de notre culture européenne.».
Lorsque, en 1941, réfugié au Brésil, Stefan Zweig rédige Le monde d'hier, il a déjà décidé de mettre fin à ses jours. « Parlez, ô vous, mes souvenirs et rendez au moins un reflet de ma vie avant qu'elle ne sombre dans les ténèbres.».
Chroniqueur de l'«Âge d'or» de l'Europe, il évoque avec bonheur sa vie de bourgeois privilégié, celle de ceux qui furent ses amis: Arthur Schnitzler, Hugo von Hofmannsthal, Rainer Maria Rilke, Romain Rolland, Paul Valéry... Mais, analyste de l'échec d'une civilisation, il s'accuse d'avoir, peu soucieux des réalités sociales et économiques, assisté, aveugle, à la montée des périls.
Le monde d'hier: le chef-d'oeuvre de Stefan Zweig et l'un des plus grands livres-témoignages de notre époque.
Ami de Freud, d'Arthur Schnitzler et Richard Strauss Stefan Zweig (Vienne 1881- Petropolis 1942) fit partie de la fine fleur de l'intelligentsia juive de la capitale autrichienne avant de quitter son pays natal en 1934 sous la pression fasciste. Réfugié à Londres il y poursuit une oeuvre de biographe (Fouché, Marie Antoinette, Marie Stuart) et surtout d'auteur de romans et nouvelles qui ont conservé leur attrait près d'un siècle plus tard (Amok, La pitié dangereuse, La confusion des sentiments). C'est au Brésil qu'il se suicide en 1942, au lendemain du jour où il avai expédié le manuscrit du Monde d'hier à son éditeur.