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Contes / Légendes
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La suite du roman de merlin
Anonyme
- Honore Champion
- Classiques Francais Du Moyen-age
- 15 Mai 2006
- 9782745311788
La suite du Roman de Merlin, composée dans la première moitié du XIIIe siècle, est l'une des continuations du Merlin de Robert de Boron. On y voit Arthur apprendre le métier de roi, tandis que se mettent en place tous les éléments qui conduiront à la destruction de son royaume. Parallèlement, Merlin vit une histoire d'amour qui finit mal, et ce récit est aussi celui de sa mort. Toute entière orientée vers l'anéantissement du royaume de Logres, l'oeuvre, dont l'action commence un mois après le sacre d'Arthur et s'étend sur quelque vingt ans, semble avoir été composée pour donner du sens à cet événement. Ce faisant, elle éclaire le destin des empires, en le rapportant non à la fatalité mais aux libres choix des hommes.
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Bibliothèque des génies et des fées Tome 9 ; contes ; les soirées bretonnes ; les mille et un quarts d'heure, contes tartares
Thomas-simon Gueullette, Jean-françois Perrin, Christelle Bahier-Porte, Carmen Ramirez
- Honore Champion
- Sources Classiques
- 30 Janvier 2010
- 9782745318831
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Déluges et autres catastrophes ; mythes d'Amazonie
Alain Monnier
- Slatkine
- 1 Janvier 1999
- 9782051016551
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Le conte de la charrtette dans le Lancelot en prose ; une version divergente de la vulgate
Collectif
- Honore Champion
- 24 Août 2009
- 9782745317100
Alors que le Lancelot en prose, rédigé vers 1220, contenait déjà une transposition du roman de Chrétien de Troyes, LeChevalier de la charrette, un rédacteur s'avisa ultérieurement de produire une nouvelle version de l'épisode. Son oeuvre, qui se présente comme un dérimage émaillé d'insertions textuelles, infléchit spectaculairement la fin du cycle en accordant un dest in de roi à Galaad, tandis que Perceval serait l'élu de la Quête. Cette rédaction divergente de la Vulgate est présentée avec un apparat critique substantiel. Au texte édité s'ajoutent une réflexion sur sa production et sa datation, un aperçudétaillé des opérations effectuées lors du dérimage, et une étude littéraire approfondie.
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Bibliothèque des génies et des fées Tome 15 ; la jeune américaine et les contes marins (la belle et la bête)
Madame de villeneuve
- Honore Champion
- Sources Classiques
- 30 Mai 2008
- 9782745316387
Grâce au travail philologique de cette réédition, le conte littéraire de "La Belle et la Bête" retrouve son aspect originel. Le chef-d'oeuvre féerique de Mme de Villeneuve (1740) et le célèbre remaniement de Mme Leprince de Beaumont sont replacés dans le cadre intégralement restitué de leurs recueils : La Jeune Américaine et les contes marins (1740-1741), ainsi que Les Belles Solitaires (1745) pour la première, le Magasin des enfants (1756) pour la pédagogue. La singularité littéraire des deux narratrices ressort mieux de cette reconstitution. Mme de Villeneuve, au fait des tendances de son époque, notamment de la sensualité malicieuse à la Crébillon fils, se révèle aussi tributaire, comme Crébillon père dont elle était l'assistante, des raffinements psychologiques du Grand Siècle héroïque et galant. Mme Leprince de Beaumont, dont la biographie a été récemment renouvelée par d'étonnantes découvertes, dévoile sa réception subvertie du passé dans les multiples facettes intertextuelles de ses contes, sa "tournure géométrique" dans leur chaîne palindromique, et les biais par lesquels se préserve son enthousiasme pour le pouvoir euphorisant du merveilleux.
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Bibliothèque des génies et des fées Tome 16 ; contes
Anne Defrance, Jean-françois Perrin
- Honore Champion
- Sources Classiques
- 28 Février 2008
- 9782745316110
Après la vogue des Mille et Une Nuits et de leurs imitations, la publication en 1730 de la trilogie d'Hamilton : Le Bélier, Histoire de Fleur d'Épine, Les Quatre Facardins, ouvre la période persifleuse et satirique du conte merveilleux. Avec beaucoup d'humour, l'auteur des fameux Mémoires de Grammont dynamite le genre, soulignant ses clichés, outrant ses artifices, le rendant persifleur et libertin. Crébillon s'en inspirera et beaucoup d'autres conteurs après lui comme Pajon, Cazotte et Duclos, qui se plaisent à dérouler des destinées anti-héroïques et à offrir de nouvelles illustrations à la folie romanesque ambiante.
S'il peut encore sembler un jeu gratuit à usage privé chez Tessin, le conte s'assume chez Duclos comme une arme de dénonciation sociale et morale, quand il s'en prend à la superficialité mondaine et aux dérives de l'intelligence qui culminent dans la caricature du bel esprit. Torpillant avec Rousseau l'institution monarchique, avec Diderot les dogmes religieux, avec Cazotte les dogmatismes en tous genres, il prouve en souriant qu'il est encore capable, dans une époque que l'on a parfois jugée comme étant celle de son déclin, d'inventer de nouvelles formes d'écriture, plus ouvertes, dont le roman va s'emparer. En accueillant enfin des reflets fictionnels de lecteurs qui contestent le récit de l'intérieur ou relaient le narrateur premier, le conte du XVIIIe siècle invite plus que jamais à une lecture active et critique de la littérature et du monde.
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Bibliothèque des génies et des fées Tome 17 ; contes
Claude Crébillon
- Honore Champion
- Sources Classiques
- 28 Mars 2009
- 9782745317476
De 1730 à 1754, le conte demeure le genre de prédilection de Claude Crébillon et celui qui lui vaut ses plus grands succès, même s'ils sont souvent teintés d'une encombrante couleur de scandale. Ce n'est pas un hasard si ce fin analyste des moeurs amoureuses de la «bonne compagnie» inaugure sa carrière par Le Sylphe, délicat récit d'un songe par une comtesse visitée par un esprit aérien, dans la veine de la rêverie galante. Quatre ans plus tard, grâce à Tanzaï et Néadarné, Crébillon est reconnu par la critique contemporaine comme le créateur du conte orientalisant, parodique et libertin. Dès lors, on lui attribuera toutes les publications dans cette veine, dont Atalzaide. S'il n'est selon toute vraisemblance pas entièrement responsable de ce récit à la construction ingénieuse, sans doute composé collectivement, il a pu y prendre part. Lorsqu'il récidive avec Le Sopha, puis plus tard avec Ah quel conte !, c'est pour parodier Les Mille et une nuits et réinventer le sens de la « narration en présence ». Recomposé tardivement, Ah quel conte ! préfigure l'épuisement du genre et annonce un renoncement définitif.
Pour Crébillon, le choix du merveilleux n'implique en rien un abandon de l'écriture morale, mais en autorise au contraire un traitement détendu, où se déploiera à l'envi toute la palette du rire. Sous ses apparences légères et même licencieuses, le conte conserve ainsi l'ambition de contribuer à une science des relations entre les êtres, et pas seulement dans le domaine de l'amour.
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Bibliothèque des génies et des fées Tome 12 ; contes
Comte de caylus
- Honore Champion
- Sources Classiques
- 30 Août 2005
- 9782745311986
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Bibliothèque des génies et des fées Tome 18 ; contes
Collectif
- Honore Champion
- Sources Classiques
- 28 Novembre 2007
- 9782745315960
Ce volume rassemble une vingtaine de contes parodiques publiés entre 1738 et 1755, pour la plupart sous le couvert de l'anonymat et dans la clandestinité. Fougeret de Monbron, l'abbé de Voisenon, Chevrier, La Morlière, Bibiena, Cahusac, Boissy, Bret ou Baret ne sont pas toujours connus pour être des auteurs de fictions, certains ayant pratiqué le théâtre, la poésie, voire le pamphlet. Leur statut d'écrivain varie de la reconnaissance académique à la vie d'aventurier, et une seule femme, Mme Fagnan, semble avoir sacrifié à cette mode du conte parodique et licencieux. Comme le persiflage, la parodie fait partie de l'esprit du siècle qui, en se réclamant des modèles d'Hamilton et de Crébillon, prend ses distances avec le merveilleux. L'écriture du conte devient un jeu qui permet de broder sur des canevas antérieurs tout en provoquant le lecteur à la fois faussement naïf et complice. Le merveilleux s'exténue, le genre se dérègle dans ses formes et dans sa morale. La liberté est aussi celle des moeurs. La sexualité, montrée tantôt de manière gazée tantôt de manière obscène, va de pair avec l'exercice du pouvoir politique sur lequel on s'interroge. Le conte, en s'ouvrant au tableau de la jouissance, tend au lecteur un miroir qui reflète toutes les modes. Ces bagatelles, qui s'ouvrent à l'esprit des Lumières, nous apprennent donc beaucoup sur leur temps dans un style plaisant qui contribue grandement au charme de la lecture.
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Bibliothèque des génies et des fées Tome 14 ; contes
Mademoiselle De Lubert
- Honore Champion
- Sources Classiques
- 3 Novembre 2005
- 9782745311580
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Histoire de la sultane de perse et des vizirs ; les mille et un jours, contes persans ; les aventures d'abdalla
Francois Petis de la croix, Jean-paul Bignon
- Honore Champion
- Sources Classiques
- 10 Juillet 2006
- 9782745309815
Ce huitième volume de la Bibliothèque des Génies et des fées rassemble les trois premiers ouvrages qui, profitant du succès des Mille et Une Nuits, inaugurèrent la mode du conte oriental. Cette première étape est remarquable car elle offre trois types de pratiques qui annoncent ce que deviendra le conte oriental : l'Histoire de la sultane de Perse et des vizirs s'inspire d'un recueil turc authentique dont Pétis traduit le récit-cadre et vingt contes. Ce texte mêle des contes de type romanesque et des contes qui mettent en jeu, très concrètement, la civilisation orientale sous ses aspects les plus spécifiques : l'Islam, l'alchimie arabe, la magie, la politique, la justice, etc.
Derrière la signature de François pétis de la Croix dans Les Mille et Un Jours, d'autres écrivains ne se cachent-ils pas - Lesage entre autres ? Ou bien cet orientaliste de goût, de métier et de terrain n'a-t-il fait que traduire, transposer et transmettre ce que ses lectures mettaient à sa disposition ? À pratiquer Les Mille et Un Jours, on s'apercevra que ces "contes persans" sont plutôt d'origine turque, que Pétis est un écrivain à part entière, plus original qu'on ne peut l'attendre dans un genre devenu conventionnel. Les Mille et Un Jours sont bien un chef-d'oeuvre à redécouvrir.
À la différence des deux textes précédents, Le Voyage d'Abdalla est entièrement imaginé par l'abbé Bignon, personnage peu connu du public moderne mais qui joua un rôle très important dans la vie culturelle de son temps. Ce récit est d'abord un documentaire sur l'Orient dans lequel l'abbé met en oeuvre les connaissances que les voyageurs occidentaux rapportèrent de leurs divers périples en Inde et en Indonésie ; mais il offre aussi un ensemble de récits merveilleux qui empruntent leurs éléments à la fois à l'Orient et à l'Occident. L'abbé Bignon y met en oeuvre une sorte d'esprit oecuménique qui permet de mesurer la façon dont, en France, une partie du clergé catholique, les érudits et les lecteurs essayèrent d'apprivoiser cet Orient si lointain.
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Glossaire genevois ; l'emprô genevois ; rondes, rimes et kyrielles
Aime-Jean Gaudy-Le-Fort, Jean-Daniel Blavignac
- Slatkine
- 1 Janvier 2001
- 9782051018746
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Bibliothèque des génies et des fées Tome 10 ; la suite des Mille et une nuits ; contes arabes
Jacques Cazotte
- Honore Champion
- Sources Classiques
- 28 Novembre 2012
- 9782745318961
Dès sa parution en 1788, La Suite des Mille et Une Nuits de Cazotte a connu un grand succès en Europe (multiples rééditions, traductions en anglais, en allemand, en russe) qui s'est progressivement tari au cours du XIXe siècle, à mesure que d'autres éditions de contes arabes détournaient l'attention d'une adaptation, certes d'une fidélité relative, mais d'un intérêt et d'une qualité réels. Ce recueil méritait une édition complète et critique qui, non seulement mette les textes en valeur, mais souligne aussi la complexité et l'ampleur des questions qu'ils soulèvent. Une partie des contes qu'il contient est en effet adaptée de schémas narratifs authentiquement orientaux, reconnus par les spécialistes comme appartenant au fonds des " Nuits " et répertoriés comme tels. Ils offrent au lecteur une image qui vient enrichir la vision de la pratique conteuse orientale. Mais une autre partie a été imaginée ou adaptée d'autres sources par Cazotte, auteur doté d'une longue et riche expérience dans le domaine des récits merveilleux. Le recueil fait se succéder des tonalités étonnamment contrastées qui vont du comique burlesque des situations, dans lesquelles la source orientale place le calife Haroun al-Raschid, à l'évocation d'un monde supraterrestre où des génies révoltés s'entredéchirent, en passant par des contes facétieux qui mettent en scène l'idiot du folklore ou des héros truculents et rabelaisiens. Mais l'intérêt de ce recueil tient aussi au fait qu'il offre un exemple privilégié de la complexité des relations interculturelles qui peuvent s'établir quand un auteur français de la fin du XVIIIe siècle, catholique convaincu, aidé d'un informateur syrien, prêtre de la congrégation de Saint-Basile, adapte des récits venus du monde islamique ou crée des textes qu'il replace dans ce contexte.
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Bibliothèques des génies et des fées Tome 19 ; les génies instituteurs et autres contes fin de siècles
Collectif
- Honore Champion
- Sources Classiques
- 26 Mars 2014
- 9782745325761
Ce volume présente trente contes écrits par une vingtaine d'auteurs essentiellement à la fin du XVIIIe siècle. On considère généralement que le merveilleux n'a plus de succès dans la seconde moitié du siècle. Cependant, avant et pendant la Révolution française, la place des contes reste importante dans les salons et dans la presse. Les événements politiques offrent aussi de nouvelles occasions aux génies et aux fées pour paraître sur la scène littéraire. Souvent publiés dans des périodiques avant de prendre place dans des recueils, les contes gardent souvent des intentions parodiques. Mais l'époque est caractérisée par l'hybridation des genres. Au moment où le conte oriental reste un modèle prégnant, on ne fait plus guère de distinction entre conte et nouvelle ou entre conte et fable. L'allégorie s'impose. Cet usage permet de présenter des " génies instituteurs ". L'accent est alors mis sur l'apprentissage du bonheur et sur l'expérience d'une sagesse. La présence d'enfants comme auditeurs s'impose à la fin du siècle : elle va de pair avec une fonction pédagogique clairement assumée.
Mais quand éclate la Révolution le genre se trouve pris dans le combat des idées. Ainsi, en redécouvrant des textes oubliés, on trouvera dans ce volume le reflet des débats philosophiques et politiques qui agitent le tournant du siècle.
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Les mille et une nuit
Antoine Galland
- Honore Champion
- Sources Classiques
- 26 Janvier 2016
- 9782745327239
La mode des contes de fées bat son plein, lorsque le savant orientaliste qu'est alors Antoine Galland, entreprend de traduire un recueil dont il a ouï dire des merveilles. Las, cette source ne lui fournissait que le début de l'ouvrage. Galland puisa alors à d'autres manuscrits, avant de se résoudre à ajouter des contes inspirés de ceux que lui avait rapportés le maronite alépin ?ann? Diy?b. C'est ainsi qu'entrèrent dans la tradition des Mille et une nuit des récits qui n'en avaient jamais fait partie jusque-là, comme les Voyages de Sindbad, l'Histoire d'Aladdin ou La lampe merveilleuse et l'Histoire d'Ali Baba, et de quarante voleurs exterminés par une esclave. La parution de la traduction-adaptation des Mille et une nuit devait être l'un des plus francs succès de la librairie française du XVIIIe siècle. Celui-ci s'étendit immédiatement à l'Europe entière et même au monde arabe.
La version de Galland demeure, aux yeux d'un Proust comme d'un Borgès, la seule qui fasse autorité, non pas peut-être pour sa fidélité - pourtant bien réelle -, mais pour sa qualité artistique : Galland a donné à un chef-d'oeuvre arabe d'essence orale, et dont il existe autant de versions que de manuscrits et d'éditions, une forme achevée, conforme aux règles classiques. Par la grâce de Galland, les extraordinaires figures du cruel Schariar et de la courageuse sultane Schéhérazade, son épouse, s'imposèrent à l'imaginaire mondial.
L'irruption des Mille et une nuit donna à la vogue du conte de fées un souffle nouveau et joua un rôle décisif dans l'efflorescence d'une autre vogue, bien plus large et plus durable, celle de l'exotisme oriental : jamais depuis les écrivains n'ont cessé d'imiter, de pasticher, de parodier, de continuer les Mille et une nuit, ni les musiciens ou les peintres d'y chercher des couleurs nouvelles. La version de Galland n'avait jamais fait l'objet d'une édition critique. Les Mille et une nuit - devenues un modèle de style et une référence en fait d'état de la langue - imposaient une approche philologique qui respectât le texte de la première édition, qui prît en compte l'élucidation des réalités orientales et mît en lumière le travail d'élaboration de Galland.
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Hartmann von Aue fait partie de la première génération des auteurs allemands qui adoptent la nouvelle conception de l'amour par le biais du roman courtois importé de France. Entre 1180 et 1185, il « translate » le roman de Chrétien de Troyes Érec et Énide, rédigeant ainsi le premier roman arthurien en allemand, qui introduit la « matière de Bretagne », et avec elle le concept de chevalerie et les idéaux chevaleresques dans les pays de langue allemande.