Ça s'écrit comment ?
Avec quoi j'accorde ce mot ?
Faut-il mettre un L ou deux L ?
Ne vous prenez plus la tête avec l'orthographe ou la grammaire françaises, pleines de pièges !
Avec ses explications très simples et colorées, MaitressAdeline vous donne des moyens mnémotechniques pour ne plus vous tromper !Les 101 règles à savoirDes exercices pour s'entraînerLes astuces et les pièges à éviter
Tout commence par une banale dispute entre déesses : Athéna, Héra et Aphrodite convoitent la pomme d'or. Pâris, prince troyen arbitre de leur querelle, décrète que la pomme revient à Aphrodite, qui lui offre l'amour d'Hélène, la plus belle des mortelles. Pâris l'enlève et l'emmène à Troie...Le chef-d'oeuvre d'Homère dans la traduction de Leconte de Lisle, abrégée et remaniée à partir du texte grec.
« Le jour où je me suis emparé de la langue française, j'ai perdu le japonais pour toujours dans sa pureté originelle. Ma langue d'origine a perdu son statut de langue d'origine. J'ai appris à parler comme un étranger dans ma propre langue. Mon errance entre les deux langues a commencé. Je ne suis donc ni japonais ni français. Je ne cesse finalement de me rendre étranger à moi-même dans les deux langues, en allant et en revenant de l'une à l'autre, pour me sentir toujours décalé, hors de place. Mais, justement, c'est de ce lieu écarté que j'accède à la parole ; c'est de ce lieu ou plutôt de ce non-lieu que j'exprime tout mon amour du français, tout mon attachement au japonais. Je suis étranger ici et là et je le demeure. » A. M.
Le grand remplacement, c'est un imaginaire, une panique, une maladie. Des images de hordes, de frontières, de barbelés. C'est aussi l'imaginaire de la civilisation, de la communauté une et homogène, l'idée du pur et de l'impur. C'est la paranoïa d'une invasion de l'intérieur, d'une contamination. C'est enfin la nostalgie d'un temps imaginaire. Le grand remplacement relève de la science-fiction au service d'un programme politique nauséabond. Alors 8 autrices et auteurs, de tous horizons, se réunissent et relèvent le défi de la dystopie pour déconstruire ce discours. 8 nouvelles littéraires trash, drôles, poignantes pour déconstruire une peur irrationnelle, et explorer les mondes imaginaires qu'elle sécrète. Une chronique littéraire du grand déraillement que nous vivons.
La langue arabe est l'une des six langues officielles des Nations unies, la cinquième la plus parlée dans le monde, la deuxième en France. Elle fait pourtant l'objet de polémiques récurrentes.
Curieuse de savoir pourquoi celle-ci suscite à ce point la controverse en France, et forte d'une longue expérience professionnelle en lien avec sa langue maternelle, Nada Yafi est remontée aux origines de sa présence en France, a exploré ses multiples fonctions, liturgique, véhiculaire, ornementale, musicale. Elle a analysé ses liens supposés ou réels avec la religion, ses connotations identitaires, son instrumentalisation idéologique dans les enjeux de pouvoir et son rapport à la question coloniale.
L'occasion de déconstruire nombre d'amalgames et de clichés.
Le temps, nous ne le voyons de face qu'au moment de mourir mais la photographie nous a donné le pouvoir étrange de le saisir par des coupes qui l'interrompent et le suspendent. Chacune de ces coupes agit comme une césure et comme une éclosion : par le choix de l'instant et du cadre, une éruption de sens est délivrée chaque fois. Ce pouvoir, que l'exubérante quantité d'images disponibles dissimule, Une éclosion continue cherche à le comprendre, et de deux manières : tout d'abord par des réflexions de portée générique qui recoupent des problématiques liées à l'histoire de la photographie, puis en faisant la part belle à l'expérience vécue par des photographes d'aujourd'hui.
Notre langage est devenu faible, accablé de néologismes et rongé par l'à-peu-près. En un mot : pauvre. Comment sortir du chaos de l'approximation ? Comment nous réapproprier nos mots ? Songez que la plus simple marguerite contient en elle une perle, un rayon de lune et l'histoire d'un amour rarissime ; ou que le secret des confins, inaccessibles et inquiétants, est en réalité d'accueillir l'autre avec confiance.
À travers 99 mots, Andrea Marcolongo dessine un atlas étymologique et nous montre comment et pourquoi leur histoire est une boussole précieuse pour qui voudra bien s'en munir. Et si notre instinct de la langue et l'amour des étymologies donnaient le pouvoir de changer le monde ?
Tate, 23 ans emménage provisoirement chez son frère à San Francisco. Lorsqu'elle tombe littéralement sur Miles, le voisin d'en face, l'attirance, réciproque, est immédiate.
Si le beau pilote de ligne aux yeux bleu caraïbe refuse catégoriquement toute attache, Tate n'a pas le temps pour la passion... Alors, pourquoi ne pas se laisser séduire ? Leur liaison est torride et leur arrangement parfait, tant que sont respectées les deux règles de Miles : ne pas parler du passé, ne rien espérer du futur...
Mais le coeur peut-il suivre d'autres règles que les siennes ? L'amour, même quand il n'est pas une évidence, sera-t-il plus fort que leurs promesses ?
Pour rire on dit aussi :
Rigoler, se poiler, se bidonner, se boyauter, s'esclaffer, se gondoler, se fendre la pêche, la poire, la pipe, la tirelire, s'en payer une tranche. On rit aux larmes, on rit à se tenir les côtes, à gorge déployée, à se rouler par terre, à faire pipi dans sa culotte. On rit comme une baleine, on rit comme un bossu, on rit comme un fou. On pleure de rire, on se tord de rire, on explose de rire, on peut mourir de rire. On peut même être mort de rire et continuer à rigoler.
Voilà les expressions qu'utilisent nos corps quand ils s'amusent. En tout cas ceux de Florence Cestac et de Daniel Pennac. Pas les vôtres ?
EXTRAITS CHOISIS :
"Alors, là, je ne vois absolument pas comment on peut faire ses devoirs les doigts dans le nez ! Tu t'imagines, écrire une rédac les doigts dans le nez ? Et à l'oral, répondre au prof les doigts dans le nez ? Et faire de la gym les doigts dans le nez ?" "À propos de mots et d'images, l'autre soir tante Mogne a mis les pieds dans le plat. Et c'était bien dommage parce que Morello et Anna nous avaient fait un bon couscous." "Quand Robert était petit et qu'il venait jouer à la maison il connaissait déjà des tas de mots que nous ignorions.
- Je suis un vrai dictionnaire, disait-il.
- Dis donc, tu as les chevilles qui enflent ou quoi ?"
L'histoire du français illustrée et racontée en 112 dates emblématiques. Un ouvrage complet, fiable et attractif, pour tous les amoureux de notre langue.
Le récit de l'histoire de la langue française.
L'ouvrage retrace l'histoire du français, des premières langues parlées sur notre territoire - gaulois et latin - jusqu'au français « moderne » pratiqué aujourd'hui dans 51 pays dans le monde, Il mêle les évolutions de la langue elle-même aux événements politiques, culturels et sociaux qui l'ont façonnée. Au fil du temps, l'accent est mis sur les échanges avec les autres langues et sur la variété des usages du français, qu'il soit oral ou écrit, populaire ou académique.
Une organisation claire, une mise en page rythmée.
- Au début de chaque partie, une grande frise chronologique.
- Puis au fil des doubles pages, le récit de chaque événement, en textes et en images.
- À la fin de chaque partie, des dossiers thématiques.
Je courais, je courrai ;
Tu résolvais, tu résoudras ;
Il acquiert, il acquerra...
N'ayez plus aucun doute grâce à la conjugaison complète de 8 000 verbes, aux règles d'accord et aux astuces pour éviter les pièges.
Retrouvez un florilège de mots disparus, depuis l'époque de Pierre Larousse. Plongez dans une France rurale, pays de métiers aujourd'hui disparus, usant d'outils révolus et raffolant d'adverbes. Découvrez le sens d'expressions mystérieuses, qui nous paraissent aujourd'hui complètement obscures mais qui étaient très usitées du temps de Pierre Larousse et de ses aïeux.
Un nouveau titre de Muriel Gilbert d'un genre totalement inédit : 100 conseils et astuces sur les fautes les plus fréquentes (grammaire ou orthographe) de la langue française.
En matière de littérature et de style, dit-on, les conservateurs révolutionnent et les révolutionnaires conservent. Les amis du peuple parlent le français de Richelieu, les amis de l'ordre jargonnent comme des Apaches. L'idée a la peau dure : remontant au moins à Stendhal, il n'est pas rare de la trouver sous la plume des réactionnaires d'aujourd'hui, chez Houellebecq, par exemple, qui fait dire à l'un de ses personnages que tous les grands stylistes sont des réactionnaires. La droite ferait passer le style avant toute chose. À preuve, Céline, dont il serait dès lors possible d'ignorer les idées antisémites et exterminatrices, ou du moins de les dissocier radicalement du style constitutif de sa grandeur.
Or, Vincent Berthelier le montre, ce discours remplit historiquement une fonction politique. Il se solidifie après- guerre, chez des Hussards soucieux de minimiser l'engagement vichyste ou hitlérien de la droite littéraire et de réhabiliter leurs aînés en les présentant comme des stylistes.
Plus largement, en étudiant un large corpus d'auteurs de droite et d'extrême droite, ce livre ambitieux voudrait repenser les rapports entre style, langue et politique. Il s'intéresse d'abord à la conception du style et de la langue défendue par certains écrivains, tout en proposant des analyses précises de leur écriture. À chaque étape, il s'agit d'explorer la problématique du style à partir des enjeux idéologiques du moment : dans l'entre-deux-guerres (Maurras, les puristes, Bernanos, Jouhandeau), dans la période de l'essor du fascisme et de la Libération (Aymé, Morand, Chardonne), enfin des années 1970 à nos jours, dans la période où s'élabore une nouvelle pensée réactionnaire (Cioran, Millet, Camus, Houellebecq).
Le monde est imparfait. Pour le délivrer des fléaux qui l'accablent, deux théories s'affrontent. La première veut une transformation par l'extérieur, c'est-à-dire une révolution qu'imposeraient tous les moyens justifiés par cette fin. C'est la position du commissaire. A l'opposé, le yogi cherche une transformation par l'intérieur sans recours à la violence. L'histoire de l'humanité n'est qu'une perpétuelle oscillation entre ces deux pôles : rationalisme et mysticisme.
Arthur Koestler analyse avec brio ces dilemmes dans le premier des articles et essais qui composent le présent volume mais, en fait, chaque texte - qu'il soit placé sous le titre général de digressions, d'exhortations ou d'explorations - est dans son essence une protestation contre le régime des commissaires et un appel à la raison, au bon sens, au besoin de liberté qu'il y a en chacun de nous. Tous sont des textes de combat écrits entre 1940 et 1944. Tous portent aussi la marque d'une intelligence incisive qui refuse les pièges de la rhétorique. En dépit du passage du temps, la plupart des conclusions d'Arthur Koestler restent valables et, même pour qui les récuse, ce volume apporte le plaisir rare d'une lecture qui stimule la réflexion et aide à comprendre la « res politica ».
Le BLED Junior propose à votre enfant la révision des notions d'orthographe, de grammaire et de conjugaison nécessaires pour acquérir une bonne orthographe.
Un outil de référence complet et pratique.
Chaque leçon est clairement structurée, avec :
Un exemple de la notion étudiée ;
Un rappel de la règle accompagné de conseils ;
Des exercices pour mieux comprendre et mémoriser la règle ;
Des mots à recopier et à retenir pour améliorer son orthographe.
Des exercices de révision permettent de valider régulièrement l'acquisition des connaissances.
Des tableaux de conjugaison complètent les leçons.
Les corrigés des 600 exercices sont regroupés en fin d'ouvrage..
À vous qui doutez, à vous qui êtes sûr, ou presque, des réponses aux questions qu'on vous pose, mais qui préférez vérifier quand même, on ne sait jamais... Ce petit manuel est fait pour vous !
Redécouvrez les grands courants littéraires et les auteurs qui les ont marqués, par ordre chrnologique. Retrouvez dans ce livre richement illustré, accompagné de nombreux ponts avec l'histoire - de France et du monde -, les bases de la langue française. Appropriez-vous l'orthographe des mots rebelles grâce à des astuces faciles à retenir, faites la différence entre les homonymes, maîtrisez enfin le pluriel des nombres... Révisez les fonctions grammaticales des mots et les conjugaisons des verbes les plus utilisés, et bien d'autres choses encore.
Vous qui cherchiez un antidote au doute, votre quête touche à sa fin !
Lire À la recherche du temps perdu pour la première fois, c'est prendre un moyen de transport inconnu pour un voyage d'une longueur peu ordinaire. Certains évoquent un train de souvenirs, d'autres dont je suis témoignent du train de vérités qu'est ce récit initiatique traçant un chemin spirituel vers « la joie du réel retrouvé ». Aux lectures suivantes, c'est en connaissance de cause que le lecteur croit reconnaître les scènes qu'il aime entre toutes comme autant de stations heureuses. Force est pourtant de constater que tout a changé d'être retraversé : les paysages eux-mêmes semblent aussi mouvants que le point de vue depuis le train, ce « laboratoire » dont chaque wagon se transforme en une étonnante « chambre magique qui se chargeait d'opérer la transmutation tout autour d'elle ».
Illustration parfaite de la relativité proustienne à l'articulation du temps et de l'espace, le train permet de retraverser la Recherche d'autant mieux qu'il la parcourt incessamment, depuis la toute première page de Du côté de chez Swann envahie par ses sifflements nocturnes jusqu'au Temps retrouvé, où le coup de marteau d'un employé des chemins de fer généra l'une des réminiscences majeures du bouquet final. Alors le train du souvenir pourra bondir hors du tunnel inerte de la mémoire, dégageant bientôt cette vérité inédite qui, au sens le plus fort du verbe, anime à jamais la Recherche.
? Un ouvrage de référence pour toute la famille.
Pour les enfants de l'école primaire, les collégiens, les lycéens, les étudiants, mais aussi pour les adultes, au bureau ou à la maison.
? Tout pour améliorer son expression écrite et orale, et toutes les bases en grammaire, orthographe, conjugaison, vocabulaire.
? Des outils efficaces pour répondre aux besoins de chacun.
- Des leçons claires et accessibles pour tous.
- 100 tableaux de conjugaison;
- Des schémas pour tout mémoriser en un clin d'oeil.
- Des astuces mnémotechniques et des conseils pratiques.
- Une rubrique « pièges à éviter » pour remédier aux erreurs les plus courantes.
- Des quiz (et leurs corrigés) pour vérifier qu'on a compris et s'entraîner efficacement.
+ Un « Petit dico des curiosités de la langue » pour apprendre et découvrir en s'amusant.
La langue française est le produit d'une histoire. Elle s'est patiemment construite à partir du xviie siècle, à la faveur de préoccupations d'ordre plus souvent politique que culturel. Homogénéisée, fixée, standardisée au motif d'affermir l'unité nationale, la langue a progressivement mis de côté la diversité des pratiques langagières que, par ailleurs, librement, continue de recueillir l'activité de parole.
Au nom de sa domination, la langue a entraîné des hiérarchisations propres à dévaloriser des formes non institutionnalisées ou non écrites remisées dans des catégories mal perçues : patois, dialectes, pidgins, mélanges, petit-nègre, etc. Au temps de la colonisation, ces hiérarchies ont été exportées afin d'imposer la langue dite civilisée du colon aux locuteurs des langues africaines mésestimées : sans écriture, sans complexité, sans « grammaire », celles-ci n'étaient pas considérées comme de vraies langues. Il n'empêche : « kan » en bambara, ou « làkk », en wolof, ne désigne pas tant la « langue » que « le parler » ou même toute manière de communiquer dont dispose un ensemble de personnes à un moment donné dans un espace donné... De sorte que c'est à une tout autre façon de penser le langage que nous porte la considération rendue aux pratiques langagières.
Observer la vie du langage à partir de la notion de « parole » change la manière même d'appréhender la société et l'histoire. À travers les particularités liées aux interactions, aux dialogues, aux échanges que suppose ce terme, il paraît salutaire de vouloir repenser la perspective : à rebours de ce que montre un examen de l'imposition du discours managérial à dominante autoritaire en milieu néolibéral, parler constitue à la fois un devenir et un moyen d'émancipation.
En observant l'éclosion d'une parole libre en 1968 ou plus récemment, en 2019-2020, celle des Gilets Jaunes, en se penchant sur la profusion langagière avec l'exemple du nouchi de Côte-d'Ivoire, ce livre se veut un retour à la parole comme force vive des rapports humains face aux rapports de pouvoir que cherche à instaurer la prévalence de « la » langue.
Édition mise en conformité avec les nouveaux programmes de l'école primaire.
Les 60 règles d'orthographe, grammaire et conjugaison essentielles pour l'école primaire accompagnées de dictées pour les classes de CE1, CE2, CM1, CM2.
Présentation en doubles pages avec :
Les règles clairement expliquées et accompagnées d'exemples.
Des dictées de phrase de difficulté progressive.
Des dictées « Vers la 6 e » pour préparer l'entrée au collège.
Des tableaux de conjugaison.
Des dictées audio à télécharger.
À force de l'entendre, cela semble admis : la langue française serait en péril, confrontée à diverses menaces (les anglicismes, le langage SMS, le politiquement correct, etc.). Sur quoi reposent ces craintes ? Comment faire la part de ce qui relève de la description de la langue, et ce qui relève des discours fossilisés tenus au nom de la langue ?
Entrons ensemble dans l'histoire sociopolitique du français, dépoussiérons les débats citoyens sur ces questions ! Ce sera l'occasion de découvrir les liens subtils entre langue, politique et société. De voir qu'on peut à la fois aimer le français et avoir confiance dans sa vitalité, sans se complaire dans la nostalgie d'un passé mythique. De comprendre que la langue fait partie des éléments qui contribuent à maintenir un système social ou à le changer.
La langue sera toujours un objet de débats collectifs : ce livre nous donne joyeusement les outils nécessaires pour y participer !
Dignité, justice sociale, partage du travail, égalité, rapport renouvelé à l'art, à l'éducation, à la culture et au quotidien... C'est tout cela, la Commune de Paris, une expérience révolutionnaire à bien des égards inouïe : pour la première fois, des ouvriers, des ouvrières, des artisans, des employés, des instituteurs et institutrices, des écrivains et des artistes s'emparent du pouvoir. Comme l'écrit Rimbaud qu'elle enthousiasme tant, la Commune entend vraiment « changer la vie » par des « inventions d'inconnu ». Ses protagonistes sont des femmes et des hommes ordinaires qui créent de l'extraordinaire, non seulement en l'imaginant mais en le mettant en pratique.
C'est de leur expérience si actuelle que part ce livre, sous une forme originale : il est composé de lettres adressées à ces femmes et ces hommes comme s'ils et elles étaient encore en vie et comme si on pouvait leur parler. Ces lettres rendent la Commune vivante et présente, par un entrelacement des temps. L'ouvrage s'appuie sur un vaste travail d'archives et de nombreux documents, le plus souvent inédits : correspondances, débats, projets, procès... Il offre aussi au regard plus de cent photographies qui s'égrènent tout au long de ses pages, images d'époque et images d'aujourd'hui, comme un télescopage entre passé et présent.
L'événement reste de par le monde une source d'inspiration, car il permet de réfléchir à l'émancipation, aux solidarités et aux communs. Il nous concerne toutes et tous, de manière plus brûlante que jamais, et demeure évocateur par les espoirs et les projets qu'il porte. Tant il est vrai que « la Commune n'est pas morte ».