La conquête de l'espace urbain.
Depuis de nombreuses années, les street artists du monde entier créent des oeuvres aux formes toujours plus inventives et surprenantes allant du graffiti, aux fresques monumentales, en passant par les projections lumineuses ou même les flashmobs et le théâtre de rue. Le street art est un art du temps présent, qui permet de répondre immédiatement au contexte social, politique et environnemental, et d'éveiller les consciences aux injustices qui nous révoltent.
Les espaces urbains forment un gigantesque patchwork, sous le regard de la société tout entière : autant d'occasions de faire passer vos messages ! Au-delà de l'acte esthétique, ce manuel vous propose des méthodes et des tactiques imparables (pochoirs, banderoles, tricot...) pour transformer votre projet artistique en véritable guérilla du quotidien.
En vous appuyant sur l'expérience des précurseurs du genre et des artistes actuels aux horizons très variés, vous apprendrez à trouver votre propre style, tout en contribuant à créer des brèches dans le paysage social, pour réellement faire bouger les perspectives.
« Mes oeuvres placent des invisibles au rang des célébrités. À travers ces visages, je souhaite que les passants se confrontent à leur propre humanité. » Le ton est donné, avec ses peintures Christian Guémy alias C215, un des plus grands artistes d'art urbain, souhaite changer le monde. On le découvre dans ce passionnant ouvrage où le peintre se livre à Alessandra Mattanza, experte en street art international. Suivre les pas de C215 équivaut à pénétrer dans un monde kaléidoscopique de sensations et d'émotions où chaque mouvement est porteur de surprises et de nouveauté. Son art n'est pas uniquement visuel, il ne s'agit pas de simple provocation politique ou de critique sociale. La découverte d'un visage, une rencontre, l'aperçu d'une existence fugace qui s'imprègne dans la mémoire, tout est prétexte à susciter des sentiments au plus profond de chacun. Devenu célèbre en 2008, lorsque Banksy l'invite à collaborer sur différents projets, C215 continue son travail dans la rue. Considéré comme l'un des plus importants pochoiristes actuels, il peint, dessine, tague et photographie ses oeuvres depuis plus de 20 ans. Les clichés qu'il livre de sa propre vision et expérience sont un témoignage précieux qui enrichit ce portrait intime. Courtisé par les galeries et musées, pour lui ces derniers « sont des lieux de conservation, la rue, elle, dévore, transforme, détruit... » et c'est ce qu'il aime. Un ouvrage qui porte au coeur de son art et dévoile ses oeuvres les plus importantes de Paris à New York, en passant par Londres, Los Angeles, New York, Rome, Istanbul, New Delhi mais également le Brésil, le Maroc, la Pologne et Israël.
Christo et Jeanne-Claude ont créé certaines des oeuvres d'art les plus époustouflantes et déconcertantes du XXe et XXIe siècle. Ce bel ouvrage, réalisé en étroite collaboration avec Christo, retrace l'intégralité du parcours des deux artistes à travers d'abondantes photographies, reproductions de dessins, de peintures, ou encore de collages et d'objets divers, révélant ainsi l'extraordinaire diversité de leur talent.
Fin 2015,Pavlenski a mis le feu aux portes de la "Loubianka", le siège historique du KGB, qui abrite désormais son successeur, le FSB, à Moscou. L'activiste s'est filmé devant le bâtiment en flammes, une capuche noire rabattue sur la tête, silencieux, avant de se faire arrêter.
Comme l'analyse Jonathan Jones, le critique Arts du Guardian, en s'attaquant à ce bâtiment historique, Pavlenski dénonce "un symbole vivant de tout ce qui est allé de travers en Russie depuis les années 90." En définitive, si le FSB contient aujourd'ui un musée du KGB, il accueille surtout les services secrets russes, ce qu'il qualifie de "grotesque et honteux" pour un bâtiment ayant "supervisé la souffrance et la mort de millions de personnes sous l'ère soviétique." Conclusion : Pavlenski a bien choisi sa cible. En mettant le feu aux portes de ce palace sinistre, il épingle une continuité historique sinistre."
"Georges Braque (1882 - 1963), l'un des principaux fondateurs du cubisme avec Picasso, a travaillé avant et pendant la Seconde Guerre mondiale sur la nature morte. Ces recherches, présentées pour la première fois avec autant de détails, ont été menées par le peintre à la façon d'une enquête durant laquelle il a étudié, dans ses oeuvres, les objets du quotidien, les intérieurs et la perception-même de ces objets.
Dans cet ouvrage, les reproductions de toiles sont accompagnées de textes qui explorent différentes facettes de son oeuvre. Les auteurs examinent plus particulièrement les peintures dans le contexte culturel et politique de l'Europe entre 1928 et 1945, ainsi que la montée de sa popularité sur le vieux continent et aux Etats-Unis. On y découvre aussi l'évolution de sa technique à travers des analyses précises des matériaux et des procédés qu'il employait."
Nous continuons à considérer l'art en tant que spectateur - alors que nous en sommes désormais devenus les acteurs. Tel est l'étonnant constat dressé par Boris Groys, l'enfant terrible de la théorie de l'art contemporaine. Mais que cela signifie-t-il ? Quelles sont les conséquences, non seulement esthétiques, mais aussi politiques, de la réalisation de la prophétie de Joseph Beuys, voulant que chacun devra un jour devenir artiste ? Qu'est-ce qu'un monde dans lequel les créateurs d'images sont désormais en nombre plus important que les spectateurs ? Pourquoi l'art a-t-il quitté son domaine propre pour investir l'ensemble des dimensions de l'existence - de l'autopromotion des hommes politiques à notre propre construction narcissique ? Que reste-t-il de l'art et des artistes une fois ceux-ci devenus le default setting de nos sociétés ? Avec En public, Boris Groys ne laisse aucune de ces questions sans réponse, nous entraînant dans une spirale vertigineuse, renouvelant de fond en comble l'image que nous avions de notre contemporanéité.
L'impact des technologies du numérique sur la création artistique contemporaine est immense. Non seulement des disciplines dites classiques, comme la peinture ou la sculpture, ont été profondément transformées par le numérique, mais celui-ci a également donné naissance à des formes radicalement nouvelles telles que l'art Internet, le Software art, le Database art ou la réalité virtuelle. Cet ouvrage richement illustré, première étude en grand format de l'art créé à l'aide de l'outil numérique, présente le travail de plus d'une centaine d'artistes du monde entier, des artistes animés par la volonté d'expérimenter, de repousser toujours plus loin les frontières de l'expression artistique, et d'apporter un élément de réponse aux questions sociales et politiques qui se posent de manière brûlante à l'ensemble de l'humanité. Après avoir retracé la genèse de l'art numérique, ce livre se propose d'en considérer les principales catégories, des images et sculptures numériques à l'art Internet, en passant par les créations de réalité virtuelle et les formes nouvelles d'installations, sans oublier les oeuvres filmiques (vidéo numérique ou animation de synthèse). En regard des analyses et illustrations d'oeuvres clés, dues à des créateurs célèbres ou destinés à le devenir, figurent des propos d'artistes révélant leurs sources d'inspiration et méthodes de travail. L'ouvrage s'achève par une réflexion sur l'avenir de cette forme artistique liée à une technologie en constante et rapide mutation. L'Art à l'ère du numérique est un guide essentiel pour qui souhaite s'immerger dans l'univers passionnant d'une forme d'art en perpétuel devenir afin d'en découvrir l'esthétique originale et d'en comprendre les multiples enjeux.
Il est difficile d'imaginer un monde sans argent : il occupe une place centrale dans nos vies quotidiennes et régitIl est difficile d'imaginer un monde sans argent : il occupe une place centrale dans nos vies quotidiennes et régit
l'organisation même de nos sociétés. De nombreux artistes ont choisi de traiter de cette puissante force sociale et des effets qu'elle exerce sur nous.
Ce livre se présente sous la forme originale d'une exposition dans laquelle, salle après salle, le visiteur/lecteur découvre des oeuvres qui toutes analysent la place et le rôle de l'argent dans le monde contemporain. L'art qui est ici exposé révèle une grande diversité de démarches et de pratiques. Certains artistes représentent ou utilisent de véritables devises dans leurs oeuvres, tandis que d'autres s'attachent à des aspects plus abstraits tels que les flux monétaires internationaux. Certains créent des objets onéreux à partir de matériaux précieux ou façonnent des copies sculpturales de produits de luxe. D'autres, à l'opposé, fabriquent des oeuvres à l'aspect rudimentaire qui soulèvent la question de la valeur monétaire. Certains, estimant que l'art est un produit de consommation utilitaire comme un autre, imaginent des
oeuvres que l'on a peine à distinguer d'un objet de design ou d'une réalisation architecturale, tandis que d'autres proposent des oeuvres qui traitent du commerce, y compris celui de l'art. D'autres encore envisagent l'art comme un moyen d'explorer et d'éprouver des alternatives qui pourraient un jour défier voire remplacer notre système capitaliste. Tous s'interrogent sur la fonction complexe de l'argent dans notre société de consommation.
Par leur art, les artistes de cet ouvrage nous aident à comprendre les mécanismes de l'argent et à mieux appréhender le monde dans lequel nous vivons.l'organisation même de nos sociétés. De nombreux artistes ont choisi de traiter de cette puissante force sociale et des effets qu'elle exerce sur nous.
Ce livre se présente sous la forme originale d'une exposition dans laquelle, salle après salle, le visiteur/lecteur découvre des oeuvres qui toutes analysent la place et le rôle de l'argent dans le monde contemporain. L'art qui est ici exposé révèle une grande diversité de démarches et de pratiques. Certains artistes représentent ou utilisent de véritables devises dans leurs oeuvres, tandis que d'autres s'attachent à des aspects plus abstraits tels que les flux monétaires internationaux. Certains créent des objets onéreux à partir de matériaux précieux ou façonnent des copies sculpturales de produits de luxe. D'autres, à l'opposé, fabriquent des oeuvres à l'aspect rudimentaire qui soulèvent la question de la valeur monétaire. Certains, estimant que l'art est un produit de consommation utilitaire comme un autre, imaginent des
oeuvres que l'on a peine à distinguer d'un objet de design ou d'une réalisation architecturale, tandis que d'autres proposent des oeuvres qui traitent du commerce, y compris celui de l'art. D'autres encore envisagent l'art comme un moyen d'explorer et d'éprouver des alternatives qui pourraient un jour défier voire remplacer notre système capitaliste. Tous s'interrogent sur la fonction complexe de l'argent dans notre société de consommation.
Par leur art, les artistes de cet ouvrage nous aident à comprendre les mécanismes de l'argent et à mieux appréhender le monde dans lequel nous vivons.
Le modèle de l'amour développé par le masochiste tourne autour de la question du temps : l'évidence de l'amour n'a pas de durée qui dépasse l'instant. Cet essai brillant, emblématique des idées de Groys, souligne les liens étranges qui se tissent entre masochisme et art contemporain. La culture de masse est une culture d'évidences instantanées et d'amours spontanées et éphémères - évidences qui se manifestent dans l'achat et la vente, c'est-à-dire dans la transaction commerciale.
Dès lors, la figure paradigmatique de l'artiste perd de son individualité et de sa subjectivité en prenant les traits d'un produit marketing jugé d'après ses statistiques de vente.
À la merci des lois du marché, qui se veulent hors du temps et purs instants de réel, l'artiste est soumis d'office à cette kunststatistik. Après la position avant-gardiste, et la sensibilité au "kitsch", la jouissance masochiste est désormais l'une des seules alternatives laissée à l'artiste.
Traduction et préface de Peter Cokelbergh.
«Ce livre est un premier essai pour clarifi er le chaos de l'art de notre temps, pour séparer ce qui a de la valeur de ce qui n'en pas, pour montrer quels sont les intentions et les buts de la peinture et de la sculpture modernes en Europe.»
Que se vérifient de nouvelles conditions et que se posent de nouveaux problèmes, cela implique, outre la nécessité de nouvelles solutions, de nouvelles méthodes et de nouvelles mesures ; on ne s'arrache pas à la terre en courant ou en sautant ; il faut des ailes ; des modifications ne suffisent pas, la transformation doit être intégrale.
Des musées d'histoire naturelle aux trophées de chasse et aux oeuvres d'artistes contemporains, les animaux naturalisés exercent une étonnante fascination, tant leur présence rappelle celle du monde vivant. Sous le titre de Taxidermie , ce livre montre pour la première fois les plus belles réalisations de « l'art de préparer, naturaliser et monter les dépouilles de façon à recréer une sensation de vie ». Spectaculaire hommage à la beauté des formes animales, mais aussi à ces collectionneurs qui en ont fait un élément, souvent insolite, toujours surprenant, de leur décor quotidien !
Ce magnifique album est une véritable bible pour tout amateur d'Art Moderne en général et de Street Art en particulier. Pendant plusieurs mois, Alessandra Mattanza a pourchassé les 20 plus grandes signatures de l'art de rue pour les faire parler ! Qu'ils racontent leur histoire, d'où leur vient cette passion, comment ils ont débuté, qu'est-ce qui préside à leurs choix graphiques, leur démarche politique, quelle est leur vie d'artiste, comment vivent-ils leur célébrité, qu'est-ce qui les fait continuer cette aventure souvent à la frange de la loi ?
Parallèlement à cette présentation détaillée qui éclaire des hommes souvent peu connus et qui s'expriment rarement, l'album présente une collection de leurs oeuvres les plus représentatives, photographiées avec un soin exceptionnel.
Avec Banksy, Blu, JR, OS Gemeos, Roa, Sam3, Invader, Phlegm, C215, Swoon, Stinkfish, Shepard Fairey, Escif, Vhils, Interesni Kazki, Boxi, Evol, Ericailcane, Claudio Ethp, Saakash Nihalani...
Dans une langue vive et un peu rêche, l'artiste y raconte sa vie, de sa naissance à Vitebsk en 1887, petite bourgade juive (shtetl) de Biélorussie située au nord-est de Minsk, jusqu'à son retour dans sa ville natale en 1922, après avoir voyagé à Pétersbourg, Paris et Moscou. Dès son jeune âge, le caractère enflammé de Chagall, sa dissidence vis-à-vis de ses proches et de ses camarades, de même que ses échecs scolaires répétitifs le distinguent dans son milieu social. Ces aspects de sa personnalité le mèneront tout naturellement à emprunter un autre chemin que la voie tracée devant lui, celle qui mène aux métiers de commis ou de comptable auxquels sa mère le destinait. C'est ainsi que Chagall, passionné de dessin, s'inscrira dans une école des beaux-arts, où le maître lui confirmera qu'il a du talent. Tel sera le point de départ d'une oeuvre fulgurante qui se développera sur plusieurs décennies et qui l'entraînera vers Pétersbourg, Paris - il habitera à La Ruche, une résidence d'artistes située à Montparnasse -, Moscou, New York, puis de nouveau à Paris.
Écrit par un économiste, pédagogique et fourmillant d'anecdotes, cet ouvrage étudie et rend compréhensible à tous le marché de l'art, ses lois économiques et psychologiques, ses acteurs (artistes, galeristes, collectionneurs, musées, grandes maisons de ventes aux enchères). Il s'adresse à toute personne qui s'intéresse à l'art contemporain.
Cet ouvrage est le premier consacré à l'architecture en tant que source d'inspiration pour l'art contemporain.
Il présente le travail de plus d'une centaine d'artistes qui tous proposent des créations dans lesquelles le thème de l'architecture, du bâti, joue un rôle central. Sculptures, installations, dessins, peintures, collages et photomontages ne sont que quelques-unes des nombreuses techniques utilisées par ces artistes pour exprimer leur vision de la chose construite, qu'il s'agisse d'une maison, d'une église, d'un immeuble ou plus largement de la rue ou de la ville.
Propositions, critiques, hommages, questionnements abondent dans ces projets qui racontent l'histoire de lieux, réels ou fictifs, utopiques ou tragiques, et révèlent l'importance du rôle de l'architecture dans notre culture visuelle.
La vie et l'oeuvre d'une des figures les plus appréciées et influentes du monde vibrant de l'art de la rue de ces vingt dernières années. Ce livre offre un regard d'un genre unique sur la vie et l'oeuvre de l'une des figures les plus appréciées et influentes de la scène vibrante de l'art de la rue : Blek le Rat. Célèbres dans le monde entier, les oeuvres de ce pochoiriste parisien ont profondément marqué d'innombrables street artists et n'ont de cesse d'inspirer designers graphiques et publicitaires, notamment dans le domaine de la musique. Des premiers pochoirs représentant des rats bombés sur les murs de Paris aux affiches de la journaliste Florence Aubenas en passant par les portraits de Lady Di ou de Serge Gainsbourg, c'est tout l'art révolutionnaire de Blek le Rat qui est ici montré pour la première fois - soit vingt années de création dans la rue et pour la rue. L'ouvrage présente plus de 300 oeuvres in situ magnifiquement photographiées et propose non seulement la description des techniques utilisées par Blek mais aussi une analyse de la signification de ses créations au pochoir. Acteur omniprésent de la scène de l'art urbain dans des villes aussi cosmopolites que Paris, New York, Barcelone, Buenos Aires, Londres, Taipei, Naples et Berlin, Blek le Rat, à travers ce livre, laisse enfin une trace durable de son travail qui continuera longtemps d'inspirer les amoureux de l'art de la rue.
Si les films phares de Leni Riefenstahl, Le Triomphe de la volonté et Les Dieux du stade, sont deux des plus grands documentaires jamais réalisés, ce sont aussi d'insidieuses glorifications d'Adolf Hitler, du IIIe Reich et de l'idéologie nazie. Pourtant, toute sa vie, la cinéaste a prétendu ne s'intéresser qu'à la beauté et à l'art. Dans cette magistrale biographie, Steven Bach fait toute la lumière sur le destin de cette artiste parmi les plus controversées du siècle écoulé. Après des débuts de danseuse et d'actrice dans le Berlin des années 1920, la jeune Leni Riefenstahl se lance vite dans la réalisation, où elle manifeste un sens du cadre et du montage époustouflant. Remarquée et admirée par Hitler, elle accepte la commande d'un documentaire sur le congrès annuel du parti national-socialiste : ce sera Le Triomphe de la volonté (1934), film majeur mais aussi produit le plus remarquable de la propagande nazie, celui, sans doute, qui a le plus contribué au culte du Führer. Financée par les fonds personnels d'Hitler, elle tourne ensuite en 1936 Les Dieux du stade, qui retracent les Jeux olympiques de Berlin, où elle donne la pleine mesure de son esthétique et de sa maîtrise cinématographique. Compromise avec le régime et son leader, elle subit après la guerre plusieurs procès de dénazification, dont elle sort libre. Pourtant, jusqu'à la fin de sa vie, à plus de cent ans, en 2003, les mêmes accusations ne cesseront de ressurgir... Aujourd'hui, s'appuyant sur des sources inédites, Steven Bach livre une enquête historique implacable. Il met au jour les paradoxes, les dissimulations et les mensonges d'une femme qui se disait apolitique et niait toute complicité avec le régime criminel dont elle profita et qu'elle sanctifia, alors même qu'elle refusait de renier l'admiration qu'elle éprouvait pour Hitler. Au fil des pages se dessine le passionnant portrait d'une immense cinéaste, dont un historien écrit que les films évoquaient "le regard désincarné et omniprésent de Dieu", mais aussi d'une artiste corrompue par une ambition sans mesure.
L'autobiographie véritable, authentique, est-elle une entreprise impossible ? Nous projetons tous une image de nousmêmes, mais il est rare qu'elle soit en adéquation avec la perception qu'en ont les autres. Nous avons tous des
souvenirs, mais ils ne sont, le plus souvent, qu'une déformation, volontaire ou non, de la vérité. Nous avons tous une vie à raconter, mais le récit que nous en faisons est généralement plus proche de la fiction que de la réalité.
Ce livre se présente sous la forme originale d'une exposition dans laquelle, salle après salle, le visiteur/lecteur découvre des oeuvres qui toutes analysent la place et le rôle de l'autobiographie dans le monde contemporain. L'art qui est ici exposé révèle une grande diversité de démarches et de pratiques. Certains artistes prétendent mettre à nu les détails privés de leur vie en donnant à voir leur intimité, tandis que d'autres se cachent derrière des alter ego imaginaires ou de fausses personnalités soigneusement fabriquées. Certains utilisent les données brutes d'un quotidien routinier pour témoigner de leur existence, tandis que d'autres vont chercher dans le reflet de soi le moyen de saisir leur image.
Certains s'intéressent à l'influence des médias, du politique et de la pression sociale sur notre appréhension de nousmêmes, tandis que d'autres analysent le rôle de l'origine ethnique ou raciale dans la construction identitaire et les
différentes images que l'on projette selon que l'on se trouve en sécurité dans le cadre familial ou confronté à l'hostilité du regard public. Tous s'interrogent sur la façon dont l'identité se construit et explorent les différents rôles de l'individu dans la société moderne.
Par leur art, les artistes de cet ouvrage nous aident à comprendre la mécanique de l'autobiographie, c'est-à-dire la façon nous nous racontons à nous-mêmes et aux autres.
Après Michel-Ange sculpteur (2006), voici tout l'oeuvre peint du grand maître florentin.