Le Musée d'Art Moderne et d'Art Contemporain de Nice invite Daniel Spoerri à fêter ses 90 ans autour d'une exposition monographique intuitive et vivante valorisant le caractère démystificateur, populaire et collaboratif de son travail jusqu'à l'organisation de banquets.
Exposition : Nice, Musée d'Art Moderne et d'Art Contemporain, du 22 mai au 3 octobre 2021
Le volume est publié à l'occasion d'une exposition, qui se tient au Musée des Beaux-Arts de Tours, qui se propose de présenter au public, pour la première fois, les deux séries les plus prestigieuses exécutées par Giovanni Volpato (Bassano, 1735 - Rome, 1803) : Les Loges de Raphaël au Vatican et la Galerie du Palais Farnèse et leur influence sur les arts décoratifs français
à la fin du XVIIIème siècle. Destinées essentiellement aux grands Princes européens de la fin du Siècle des Lumières, rendues célèbres par Catherine II
de Russie, les quarante-trois planches des Loges, exceptionnelles par leur format, leur technique et leurs couleurs ont diffusé dans toute l'Europe le modèle raphaëlesque, source d'inspiration pour les artistes et les décorateurs.
Les six eaux fortes consacrées à la Galerie du Palais Farnèse, rehaussées d'aquarelle, de gouache et de feuilles d'or, représentent l'intégralité du décor du plafond et des murs du palais. Dans le catalogue, outre le personnage et le rôle de Giovanni Volpato et de ses oeuvres, le rôle du marché de l'art et des collectionneurs effectuant le Grand Tour dans la seconde moitié du XVIIIème siècle est également évoqué.
Cette publication accompagne l'exposition mais se veut plus qu'un simple catalogue. Elle offre l'occasion de parcourir les trente dernières années de création de ce fabuleux constructeur de formes et de mécanismes, de ce singulier artiste qui échappe à toute forme de classification ou de système.
Outre une riche et précieuse iconographie sur son travail (environ 80 illustrations, sélectionnées en collaboration avec l'épouse de l'artiste), le volume présente un texte émouvant du directeur du Musée et ami de l'artiste, Lóránd Hegyi, et un essai du critique Alberto Fiz.
Léon-Marcel Marceau, dit Marcel Lemar (1892-1941) est un artiste discret qui consacra la presque totalité de son travail à la sculpture animalière, à travers différentes techniques et matériaux (dessins, gravures, bronze, pierre, plâtre).
Cet ouvrage fait partie de la série des catalogues monographiques sur les principaux fonds de La Piscine et dresse le portrait très attachant d'un artiste très à sa place dans le panthéon des animaliers de la première moitié du XXe siècle, dont l'univers est empreint d'une grande humanité et empathie. Amandine Delcourt, dans un premier texte introductif, présente l'origine des oeuvres de Lemar au sein de la collection d'art animalier de La Piscine et aborde la vie et l'oeuvre de l'artiste. Un texte passionnant d'Emmanuelle Héran, conservateur en chef du patrimoine et commissaire des expositions Le Zoo d'Orsay (Roubaix, musée d'art et d'industrie André Diligent, 2007) et La Beauté animale (Paris, Grand Palais...) situe Lemar dans la continuité de l'art dit "animalier" français qui trouve ses modèles dans les zoos. Enfin, Anne Rivière, historienne d'art et spécialiste de la sculpture, présente Lemar parmi ses contemporains à travers le groupe d'artistes animaliers fondé par François Pompon et Jane Poupelet appelé "Le Groupe des Douze", sujet qui jusqu'à ce jour a été peu étudié par les historiens de l'art, sans doute du fait de la courte existence du groupe qui n'exposa collectivement que deux fois, en 1932 et 1933.
Le prix des Partenaires, doté d'une exposition et d'une publication, est attribué à un jeune artiste vivant en France par le Club des Partenaires du Musée d'Art Moderne de Saint- Etienne Métropole. Pour cette initiative unique en France, le jury a récompensé Anne-Laure Sacriste (2ème lauréate du Prix), née à Paris en 1970, autour d'un projet graphique produit pour l'occasion : une installation intitulée « Toteninsel ».
« L'île des morts » de Boecklin est la source d'une fragmentation du temps et de l'espace qui est recomposée dans l'espace du Musée. Anne-Laure Sacriste peint des paysages nocturnes, parfois inquiétants, toujours fluides, souvent d'après une réalité observée avant d'être synthétisée par un prisme qui lui est propre, à la fois romantique et formel. Elle peint aussi des reflets, des scintillements, des brillances, jouant sur les surfaces miroitantes, sur la lumière qui transforme l'objet que l'on voit. Ce sont ses « Paradis Artificiels ».
Dans « Toteninsel », Anne-Laure Sacriste décrypte les masses de volumes mises en jeu dans le tableau de Boecklin pour nous les donner à voir sous la forme d'un jeu de cimaises posées au sol telles des paravents, peintes sur les deux faces, l'une sombre et l'autre lumineuse. Le spectateur est ainsi invité à recomposer mentalement une image en deux dimensions devant un objet en trois dimensions, à l'inverse de ce que la peinture perspectiviste nous propose.
Peintures, installations, sculptures et photographies d'une cinquantaine d'artistes composent un parcours chronologique des différents courants de l'art non-conformiste en U.R.S.S, puis en Russie. Cette collection a été constituée entre 1983 et 2008 à l'initiative du critique d'art russe Andreï Erofeev en vue de créer un musée de l'histoire de l'art non-conformiste à Moscou, alors qu'aucune institution soviétique ne s'intéressait à l'avant-garde. Composée à l'origine de plus de 5000 pièces, une sélection de cette collection a finalement intégré la Galerie Nationale Tretiakov, faisant de cette dernière la première institution abritant un département d'art contemporain russe. L'exposition permet ainsi une plongée inédite dans cet « underground » des années 1960-2000. Chaque chapitre rassemble des artistes d'un même mouvement et met en lumière leur affinité avec le Tachisme, l'art cinétique, le Pop Art, l'art conceptuel, ou la performance. La constitution de la collection, révélant les relations parfois complexes entre artistes, art officiel de l'époque soviétique et institutions, sera évoquée par des documents historiques, des frises chronologiques et un programme pédagogique.
« Nous ne pouvons jamais surpasser les Anciens, mais nous n'avons d'autre choix que de prendre le risque d'emprunter de nouvelles voies ».
Ma Desheng est né à Pékin en 1952. Il fait partie des membres fondateurs des « Etoiles », premier mouvement artistique d'avant-garde en Chine en 1979.
Il arrive en Europe au début des années 80 et s'impose aujourd'hui comme l'un des créateurs les plus attachants de sa génération.
Graveur, calligraphe, peintre, performer, cette monographie réalisée à l'occasion de la présentation de quatre polyptyques au Musée des Arts asiatiques de Nice, invite à voyager dans la galaxie de ce poète- plasticien.
Le musée départemental de Flandre, situé à Cassel, réouvre ses portes en octobre 2010 après de sérieux travaux de rénovation et devient ainsi le premier et seul musée à se consacrer uniquement à mettre en lumière l'identité culturelle flamande. A l'occasion de cette réouverture, il a été décidé de publier ce catalogue sur l'ensemble des collections.
Cet ouvrage permettra ainsi au visiteur d'appréhender toute la richesse de la culture flamande.
Le caractère pluridisciplinaire de la collection (oeuvres historiques, ethnographiques, religieuses, etc.) incite à privilégier une approche thématique, permettant de dégager les caractères spécifiques de la Flandre et de balayer l'ensemble des champs disciplinaires induits par la nature foisonnante du projet.
L'ouvrage s'articulera ainsi autour de quatre grandes thématiques : Soumission et colère ; Entre terre et ciel ; Mesure et Démesure ; Ostentation et dérision.
Chacun de ces thèmes permettra d'aborder de manière systématiquement transversale la culture flamande ; les essais présentant ces quatre angles d'approche seront complétés de notices présentant des oeuvres d'art ancien (d'artistes tels que Roelandt Savery, Joachim Patinir, Pieter van der Heyden, Francis Tattegrain, etc.) jusqu'à la période contemporaine (Léo Copers, Manuel Ruiz Vida, Januz Stega, Jan Favre, etc.).
Pour sa cinquième exposition, le Crédit Municipal de Paris, ancien Mont-de-Piété, souhaite proposer un ensemble d'oeuvres d'Honoré Daumier (1808-1879) dans le but de présenter à travers son regard de caricaturiste les différents délassements, attractions et activités des Parisiens au XIXe siècle.
L'exposition, et le catalogue qui l'accompagne, présenteront les célèbres lithographies de l'artiste autour de l'espace de la rue (intégrant la Seine) présenté comme un lieu de promenade, de flânerie, un lieu qui propose les attractions, nous amenant ainsi à découvrir différents lieux de loisirs : le théâtre, les cafés / cafés-concerts, les Salons et Expositions Universelles, la fête du Carnaval et la détente hors de l'espace de la ville, à la campagne.
Pour accompagner les lithographies de Daumier seront également présentés des éléments évoquant la réalité de ces divertissements et distractions du Paris du XIXe siècle, comme une enseigne de cabaret, des affiches de spectacles, des photos anciennes, des costumes et des accessoires.
Artiste passionné et témoin avisé de son temps, Renato Guttuso (Bagheria, 1911 - Roma, 1987) est l'un des grands maîtres de la peinture italienne de la deuxième moitié du XXe siècle. Ce volume rend hommage à ce protagoniste de l'art contemporain et en retrace la carrière artistique grâce à une sélection de plus de quarante oeuvres, provenant de collections privées et publiques, des natures mortes de la fin des années trente - début des années quarante aux oeuvres les plus emblématiques comme Partigiana assassinata (1954), Bambino sul mostro (1966) ou encore Comizio di quartiere (1975).
Renato Guttuso. Le réalisme et l'actualité de l'image permet de découvrir les thèmes les plus significatifs de la production de ce maître sicilien, des portraits aux natures mortes en passant par les paysages urbains, les scènes de la vie sociale et la célébration de la figure féminine.
Les peintures à l'huile, encres de Chine et aquarelles illustrent l'évolution de cet artiste qui choisit la figuration, en opposition aux mouvements d'art abstrait, et se fait l'interprète d'une peinture directe et engagée, qui en appelle à la conscience individuelle et collective.
Renfermant des objets aussi symboliques que l'épée et les étriers de Godefroy de Bouillon, le Trésor du Saint-Sépulcre est constitué d'extraordinaires oeuvres d'art destinées à rehausser la splendeur de la basilique du Saint-Sépulcre ainsi que de celles de Bethléem puis, plus tard, de Nazareth.
Adressés tout au long de l'histoire par des fidèles et des pèlerins, ces présents témoignent d'une grande diversité.
Les plus insignes d'entre eux furent offerts par les principaux souverains européens. Pour la France, les Bourbons perpétuent cette tradition : ainsi Louis XIV fait-il expédier de somptueuses pièces d'orfèvrerie. En 1686, la Sérénissime République de Gênes offre un des plus extraordinaires ornements jamais réalisés, brodé de fil de soie polychrome. Mais, plus encore que toutes les autres nations, l'Espagne déploie un faste culminant dans une orfèvrerie d'or massif qui peut être jugée sans équivalent dans le monde.
Demeurées jusqu'à présent inconnues du public, les oeuvres d'art qui constituent le Trésor du Saint-Sépulcre seront présentées pour la première fois dans deux lieux exceptionnels et fidèlement reconstituées à partir de documents inédits dans ce catalogue d'exposition.
Figure clef de l'art cinétique (ou « Op art », art optique), Victor Vasarely a marqué l'art du 20ème siècle par sa production abstraite géométrique féconde.
Véritable maître des compositions où se combinent, s'emboîtent, se permutent et s'assemblent les éléments géométriques, Vasarely nourrit une vision de l'art très aboutie prônant le minimalisme formel et les effets optiques.
Inédit, cet hommage vous invite à redécouvrir cette oeuvre riche et radicalement moderne.
C'est toute une aventure que de partir en promenade avec Misa « reine de Paris »!
La « princesse de la revue blanche » n'est pas facile à suivre.
Cette jeune pianiste polonaise a en effet joué bien des rôles dans la capitale artistique de la fin du XIXème siècle.
A la fois musicienne, séductrice et critique, elle est devenue la muse de bien d'artistes d'avant-gardes comme Vuillard, Bonnard, Vallotton ou Lautrec souvent amoureux d'elle.
Elle n'a presque rien créé mais les a tous inspirés! C'est pourquoi on peut partir à sa rencontre au travers des toiles des peintres Nabis où, chaque fois différente, elle apparaît sous tous ses visages.
L'oeuvre de Georges Lacombe (1868-1916), peintre et sculpteur, membre du groupe des nabis, fait l'objet d'une grande rétrospective organisée par le musée départemental Maurice Denis, à Saint-Germain-en-Laye, avec le concours du musée Lambinet, à Versailles, ville natale de l'artiste.
Années de jeunesse, rencontre de Lacombe avec Gauguin en 1894, fascination pour le japonisme, évolution vers le classicisme, expérimentation du néo-impressionnisme avec Théo Van Rysselberghe, goût pour la caricature, liens avec le théâtre... l'exposition retrace l'univers dans lequel Lacombe a évolué.
Le catalogue qui accompagne cette exposition comporte de nombreux textes de fond et essais ainsi que les oeuvres et les pièces les plus intérésantes. Il est également complété de documents inédits, manuscrits, poèmes, correspondances, photographies restituant dans leur contexte de nombreuses oeuvres et évoquant la richesse intellectuelle de l'entourage familial et amical de Lacombe.
Veronika Holcova est née à Prague en 1973. Présente à Saint-Etienne dans l'exposition thématique Micro- Narratives en 2008, elle a aussi participé aux Biennales de Prague et de Poznan.
Elle présente cette année au Musée de Saint Etienne un ensemble exceptionnel regroupant 120 dessins réalisés entre 2008 et 2011, sorte de journal intime dessiné.
La série s'intitule Diary Records (Archives de journal).
Les dessins sont tous réalisés à l'huile sur un papier artisanal.
Des figures à peine esquissées, des personnages fantastiques, une nature personnifiée, souvent très colorée, des interactions suggérées entre deux personnages qui s'arrosent par exemple, sont autant de motifs délicats qui viennent habiter la page blanche sans jamais la saturer.
Des scènes de la mythologie ou des textes saints sont également parfois rejoués avec un recul ludique les rendant presque anodins.
Ce catalogue emmene ainsi le spectateur dans un imaginaire sensible et délicat, proche d'une forme de poésie surréaliste (dont la culture tchèque en général est particulièrement nourrie) libérée des frontières du temps et de l'espace, tournée vers la nature et la vie. Le « journal » ainsi reconstitué offre un condensé d'images mystérieuses et légères, loin de tout ancrage réel ou tragique, à même de faire resurgir des souvenirs d'enfance, de naïveté face au monde, d'évasion du monde grâce au jeu d'impressions devenant visions.
Ce catalogue accompagne les expositions organisées par les musées des Beaux-Arts d'Orléans et de Tours, en concertation avec la ville de Richelieu, et se veut un ouvrage de référence consacré aux collections du cardinal de Richelieu dans son château familial en Touraine, construit sur les plans de l'architecte Jacques Lemercier dès 1631 et aujourd'hui disparu.
Il présente les 200 pièces les plus importantes de la collection de peintures, de sculptures, d'objets d'art et de mobilier provenant de collections publiques et privées, françaises et étrangères, rassemblées à cette occasion afin de reconstituer les ensembles les plus prestigieux de ce château.
L'ouvrage réunit les contributions de grands spécialistes de l'art du XVIIe siècle sous forme d'essais et de notices et s'articule en deux grandes parties : l'architecture d'abord, les décors et collections ensuite.
Musée d'Ixelles. Les collections» invite à la découverte des oeuvres les plus prestigieuses de ce très beau musée.
De Dürer à Ann Veronica Janssen, en passant par James Ensor, Henri de Toulouse-Lautrec, Théo Van Rysselberghe, Léon Permeke, Gustave de Smet, Pierre Alechinsky ou encore Auguste Rodin, Francis Picabia, Pablo Picasso, Juan Miro et Jan Fabre, la visite du Musée d'Ixelles s'offre au public comme un parcours éblouissant jalonné de chefs-d'oeuvre réputés mais aussi de surprises méconnues.
Ce livre se présente à la fois comme un guide des collections, utile au visiteur souhaitant accompagner sa visite d'un outil didactique ou en garder un souvenir durable, et comme un ouvrage général parcourant l'histoire de l'art belge.
En effet, les grands courants de l'art belge et européen des XIXe et XXe siècles - réalisme, impressionnisme, néoimpressionnisme, expressionnisme, surréalisme jusqu'aux expériences protéiformes de l'art moderne et contemporain - sont représentés par des oeuvres d'exception témoignant tant de l'originalité de la culture belge que de la richesse des collections du Musée d'Ixelles.
Ce catalogue accompagne la prochaine exposition du musée Magnelli, musée de la céramique, et présente les créations en céramique et techniques mixtes d'artistes vallauriens, ou ayant reçu une formation à Vallauris, s'inspirant de contes de fées, mythes ou légendes du monde.
La plus grande liberté d'expression a été laissée aux 27 artistes qui ont illustré 17 histoires, prétextes à exprimer leur créativité et la qualité de leur savoir-faire (céramique, gravure, peinture et vidéo).
Les textes qu'ils ont choisi se rapportent soit à des contes traditionnels français ou étrangers (comme Le Petit Poucet, Cendrillon, Peau d'Ane, Alice au pays des merveilles, Le Petit Chaperon Rouge.) soit à des mythes et légendes du monde (de la Grèce antique, du Guatemala, du Japon.) soit enfin à des morceaux choisis de Denis Diderot, Alessandro Manzoni, Ray Bradbury, T.S. Eliott.
Enfin d'autres artistes ont composé eux-mêmes un conte contemporain inspiré de l'actualité.
Les visiteurs seront entraînés à plonger dans le monde du merveilleux, en faisant revenir pour un moment les enfants qui sommeillent en nous, dans un monde où l'impossible n'existe pas.
A l'occasion du centenaire de la naissance de Jacques Hérold (Roumanie, 1910 - France, 1987), le musée Cantini de Marseille célèbre en 2010, pour la première fois dans un musée en France, l'oeuvre de cet artiste majeur et singulier dans l'histoire du surréalisme.
L'exposition retrace son parcours depuis ses premières tentatives picturales lors de son arrivée à Paris jusqu'à son adhésion au surréalisme en 1934 - groupe qu'il côtoiera del 1934 è 1951 - puis son évolution jusqu'aux années 1960. Cette rétrospective rencontre un écho évident au musée Cantini, dont le fonds surréaliste, articulé à l'histoire de Marseille, forme un des axes majeurs de la collection.
Cet ouvrage offre une approche approfondie de l'oeuvre surréaliste de Jacques Hérold par un déploiement continu de reproductions des ses oeuvres, peintures, dessins, dessins collectifs et sculptures.
Le corpus d'images est introduit par plusieurs essais, par une biographie détaillée et par une bibliographie.
Ce catalogue accompagne une exposition monographique consacrée à l'oeuvre de Maximilien Luce (Paris, 1858- 1941).
Graveur, né à Paris dans un milieu d'artisans, il entreprend vers 1880 une carrière de peintre. Camille Pissarro qui partage ses convictions anarchistes lui présente en 1887 le groupe néo-impressionniste et Luce adopte alors la technique de la division des tons.
Mais, loin d'avoir le regard détaché de Georges Seurat, il décrit l'univers contemporain avec passion. Il aime les effets de lumière violents, du crépuscule sur les bords de Seine aux effets inédits de l'éclairage urbain. Non moins lyriques, les tableaux du Pays noir où les flammes des hauts fourneaux embrasent la nuit. Ses oeuvres atteignent alors à une puissance colorée qui annonce le fauvisme.
Fasciné par les travaux d'Haussmann, il évoque aussi l'univers des constructeurs. Plus tard, installé à Rolleboise dans les Yvelines, il trouve l'apaisement et revient à des sujets plus sereins.
La période néo-impressionniste, la plus célèbre, sera privilégiée dans cette présentation qui comptera une soixantaine de tableaux, une trentaine de dessins et autant de documents.
Le catalogue rassemble les contributions de Marina Ferretti Bocquillon, Aline Dardel, Bertrand Tillier et Vanessa Lecomte, ainsi qu'une bibliographie.
Artiste de la génération des Romantiques des années 1830, Jean Gigoux (Besançon 1806 - Paris 1894) est un amateur d'art reconnu auquel le musée des Beaux-arts et d'archéologie de Besançon doit la majeure partie de sa collection (460 peintures et 3000 dessins). À l'occasion de sa fermeture pour rénovation, le musée de Besançon s'associe au Von-der-Heydt-Museum de Wuppertal en Allemagne pour une exposition d'un florilège de la collection Gigoux hors-les-murs. L'exposition qui présente près de deux cent oeuvres (peintures, dessins et lithographies) dresse un double portrait de Jean Gigoux, celui collectionneur éclectique et celui d'un peintre et lithographe romantique de renom.
En tant que collectionneur de peintures, Jean Gigoux a su réunir des oeuvres d'artistes illustres, entre autres Giovanni Bellini, Lucas Cranach, Francisco Zurbarán, Simon Vouet, Francisco de Goya y Lucientes, Jacques- Louis David, Théodore Géricault, Jean-Dominique Ingres. Toutes les écoles sont représentées mais Gigoux montre un intérêt particulier pour les écoles nordiques ou pour les artistes du XIXe siècle, ses contemporains.
Wuppertal, Von-der-Heydt Museum, octobre 2013 - février 2014