Très impressionné par l'architecture de Le Corbusier, Anselm Kiefer a demeuré trois semaines au couvent de la Tourette en 1966 et a ainsi partagé la vie des frères. Il dira qu'il a perçu en ce lieu la « spiritualité du béton » - matériau dont on sait l'importance qu'il aura après dans son oeuvre.
Depuis, Anselm Kiefer a tracé dans l'art contemporain une voie originale et puissante. Ses expositions à travers le monde dans les plus grandes institutions culturelles font de lui une figure majeure de la scène artistique contemporaine : Grand Palais (Monumenta 2007), Centre Pompidou et Bibliothèque Nationale en 2016, musée Rodin en 2017.
L'initiative a été prise d'inviter Anselm Kiefer à revenir 52 ans après à La Tourette. Pour l'artiste ce retour est comme un rendez-vous avec un lieu de spiritualité qui fut déterminant pour lui. Pour l'exposition, s'est dessiné un choix d'oeuvres d'une grande diversité : sculptures monumentales, vitrines, peintures, livres...
Le livre présentera également un portfolio de photographies personnelles et inédites d'Anselm Kiefer prises à La Tourette, livrant son regard sur l'architecture de Le Corbusier .
Un texte écrit par Anselm Kiefer en 1966, à la suite de son passage à la Tourette, sera publié pour la première fois, livrant un ensemble de réflexions personnelles de l'artiste sur l'architecture, Le Corbusier, et sur son séjour au Couvent de La Tourette.
Auguste Herbin est, avec Matisse, le fondateur du musée du Cateau-Cambrésis auquel il offre vingt-deux oeuvres en 1956. Né, comme son concitoyen, au milieu des métiers à tisser, il est l'un des maîtres incontestés de la couleur. Il participe aux grandes révolutions fauves puis cubistes. Après la première guerre mondiale, il devient l'un des principaux protagonistes des grands mouvements de l'abstraction, en particulier « Abstraction - Création » et les « Réalités Nouvelles ». Fondateur de l'abstraction en France, il a marqué le siècle de façon magistrale.
Cette exposition qui lui est consacrée, regroupera une sélection significative d'environ 250 oeuvres, aujourd'hui conservées dans les grands musées et collections privées occidentaux européens et américains, autour de la collection du musée Matisse, enrichie d'année en année et première collection au monde de cet artiste.
Gérard Titus-Carmel est peintre, dessinateur, graveur et poète. Artiste de passion, il travaille dans un style très personnel, entre abstraction et figuration, l'ensemble de ses talents pour atteindre ce qui est l'objet de sa recherche : perfection du geste et création. Un cheminement coloré où chaque oeuvre est émotion et équilibre entre travail et sensibilité.
L'artiste a participé à près de 500 expositions collectives, et plus 250 expositions personnelles lui ont été consacrées à travers le monde où son oeuvre est représentée dans une centaine de musées et de collections publiques. Il a réalisé des oeuvres monumentales pour le Grand Hall du ministère des Finances à Paris, l'Espace Olivier Messiaen de la Drac Champagne-Ardenne et le Palais des Congrès à Nantes. Il a officiellement représenté la France dans de nombreuses manifestations internationales dont la Biennale de Paris (1969), la Biennale de Venise (1972 et 1984), l'Exposition universelle de Séville (1992), .
Gérard Titus-Carmel a illustré de nombreux ouvrages de poètes et d'écrivains et a lui-même publié à ce jour une cinquantaine de livres, dont une vingtaine de recueils de poésie et des essais sur l'art et la littérature.
Le Centre d'art contemporain de Saint-Pierre-de-Varengeville (76) accueille une grande exposition Gérard Titus-Carmel et présente - du 29 juin au 29 septembre 2013 - plus d'une centaine d'oeuvres dont les plus récentes et certaines des plus connues.
Né le 10 octobre 1942 à Paris. L'artiste vit et travaille à Oulchy-le-Château, dans l'Aisne.
Le tirage de tête (édition limitée) de cet ouvrage est constitué d'une peinture originale réalisée à la main par l'artiste Gérard Titus-Carmel. Estampage réalisé à la main et à la peinture acrylique directement par l'artiste. Chaque exemplaire est unique.
30 originaux disponibles.
Du 20 juin au 20 septembre 2015, le musée de Picardie invite à découvrir le travail de Daniel Buren en lien avec la compagnie Buren Cirque et le Cirque Jules-Vernes d'Amiens.
Le jeu imaginé par Daniel Buren pour le musée réactivera et soulignera la parenté entre le Cirque d'Amiens et le musée de Picardie.
Ce travail original permettra de montrer combien les arts contemporains et le spectacle vivant sont aujourd'hui devenus proches, dans un décloisonnement des domaines artistiques propre au XXIe siècle. Une véritable collaboration amicale et féconde s'est établie entre l'artiste Daniel Buren et le cirque.
Dans le vocabulaire minimal qu'emploie Véra Molnar, la ligne tient une place majeure. Elle épouse toutes les directions possibles, courant sur le papier, la toile ou le mur. Elle peut être souple, tremblée ou rectiligne, courte ou longue, ténue ou épaisse, elle peut être dessinée avec un crayon, un pinceau trempé de gouache ou de peinture, elle peut être aussi générée par un ordinateur. Elle simule parfois une écriture, se concrétise dans certaines oeuvres par un fil tendu ou la juxtaposition de papiers déchirés.
La meule de Claude Monet, le profil de la montagne Sainte-Victoire, chère à Cézanne, et le carré magique de la Mélancolie de Dürer inspirent à leur tour des structures linéaires inédites, soumises à de multiples variations.
Cette ligne omniprésente est « comme un curriculum vitae, à l'image de l'ensemble de mes activités passées : somme de ma vie » (1997). Inventive et vagabonde, elle traverse tout l'oeuvre de Véra Molnar et est au coeur de l'exposition présentée au musée des Beaux-Arts de Caen.
Nils-Udo est né en 1937. Il vit et travaille en Allemagne où il a effectué ses études d'art graphique aux Beaux-Arts de Nuremberg entre 1955 et 1960. Précurseur du mouvement « Art in Nature », il interagit sur le paysage sans jamais le violenter.
Du Connemara à la Réunion, de l'île de Vassivière à Central Park, ce globe-trotter conçoit chaque intervention avec les matériaux collectés sur place. Nils-Udo débute sa carrière d'artiste dans les années 60. Dès les années 70, il commence à photographier des installations qu'il réalise dans la nature. Ces réalisations se font « nids », « autels », « maisons d'eau ». En célébrant la nature comme il le fait avec ses installations, Nils-Udo nous oblige à redécouvrir ce que notre oeil et nos sens ne perçoivent plus.
Le travail de Nils-Udo connaît aujourd'hui un vaste et légitime rayonnement international. Il est présent dans les plus grandes collections publiques et privées internationales et est aujourd'hui considéré comme un des maitres de la photographie plasticienne contemporaine.
L'exposition au Centre d'art contemporain de la Matmut regroupe des oeuvres photographiques emblématiques de Nils-Udo mais aussi des oeuvres picturales inédites.
Cette monographie présente un ensemble d'oeuvres et d'interventions pour certaines inédites de l'artiste Christian Jaccard, édité à l'occasion des expositions qui lui sont consacrées de juin 2011 à janvier 2012 au Domaine de Kerguéhennec, à la Villa Tamaris (La Seyne-sur-Mer) ou au Centre d'art contemporain de Colmar.
Un texte de Dominique Château, philosophe, vient dresser un panorama complet sur le travail de l'artiste.
Entre « feux et noeuds », Énergies dissipées nous invite à méditer sur cette oeuvre originale qui se laisse découvrir par les traces et les empreintes que chaque intervention laisse sur le support choisi par l'artiste.
Un texte de Dominique Château, philosophe, vient dresser un panorama complet sur le travail de l'artiste.
Pour le tirage de tête, l'artiste a spécialement créé des combustions à mèche lente sur papier vélin d'arches 250 g.
Ce catalogue monographique sera consacré aux dernières réalisations de l'artiste Nathalie Talec (photographies, céramiques, installations, sculptures et dessins) à l'occasion de 2 expositions : l'une au musée des beaux-arts d'Amiens, l'autre au FRAC Franche Comté.
L'artiste Nathalie Talec est née en 1960.
Son travail montre le portrait d'une artiste / explorateur. L'exploration des régions polaires (découverte, arpentage, cartographie et système de survie en conditions extrêmes) comme métaphore de l'art ou la quête de l'absolu et de l'élémentaire.
Le froid, ses modes d'apparitions (la glace, la neige, les flocons...) et ses histoires et mythologies, mais aussi la vapeur d'eau, la condensation sont pour Nathalie Talec depuis une trentaine d'année un outil de situation dans le monde, d'analyse et de localisation. De réflexion métaphysique.
L'auteur du catalogue sera la Conservatrice du Patrimoine, Jeanne Brun.
Fondé le 27 octobre 1960 au domicile d'Yves Klein, le Nouveau Réalisme compte parmi ses protagonistes le critique Pierre Restany ainsi que les artistes Arman, César, Christo, Gérard Deschamps, François Dufrêne, Raymond Hains, Yves Klein, Martial Raysse, Mimmo Rotella, Daniel Spoerri, Niki de Saint-Phalle, Jean Tinguely et Jacques Villeglé.
La publication Jacques Villeglé, souvenirs d'un Nouveau Réaliste est un projet inédit pour l'artiste breton qui confie pour la première fois à Marion Chanson ses souvenirs et ses impressions à travers une correspondance s'étalant sur quatre années (de 2014 à 2017). Au cours de ces échanges, l'artiste et l'historienne abordent la personnalité unique de chacun des membres du groupe, le déroulement des manifestations majeures ainsi que les collaborations entre Nouveaux Réalistes.
L'artiste nous raconte avec honnêteté et sans détour ce que fut cette époque de renouveau artistique, qu'illustrent à merveille les clichés en noir et blanc du photographe allemand, Harry Shunk.
Le travail de Miguel Chevalier poursuit un constant dialogue avec l'histoire de l'art, dans une continuité et une métamorphose de vocabulaire, pour explorer et expérimenter un nouveau langage pictural. Les images qu'ils nous livrent interrogent perpétuellement notre relation au monde.
Cette nouvelle monographie, très largement illustrée, présente le travail de l'artiste de ces quinze dernières années (2003- 2018). Quatre chapitres illustrent les thématiques récurrente de son travail : Flux et Réseaux, Arabesques Numériques, Nature et Artifice et Méta-Territoires.
Cet ouvrage présente des expositions et installations numériques réalisées à travers le monde, dans des musées (Musée d'art moderne de Céret en 2014; Musée Royaux de Belgique à Bruxelles en 2015), dans l'espace public (Palacio de Bellas Artes à Mexico en 2013 ; Forum des Halles à Paris en 2017), des espaces patrimoniaux (ancienne église de Casablanca (Maroc) en 2014 ; Castel del Monte à Andria (Italie) en 2014 ou à l'Eglise de Saint Eustache à Paris en 2016).
Elle présente enfin des photos de l'exposition personnelle « Digital Abysses » qui sera présentée du 8 mars au 20 mai 2018 à la Base sous-marine de Bordeaux et de l'installation « Extra- Natural » qui sera présentée au Grand Palais dans le cadre de l'exposition « Artistes & Robots » du 5 avril au 9 juillet 2018.
L'ouvrage est accompagné d'un texte original de Laurence Bertrand Dorléac, historienne de l'art, et d'une interview réalisée avec David Rosenberg, commissaire d'exposition et auteur. Ces textes apportent un éclairage singulier sur son oeuvre.
Dès les années 1960, la ligne jalonne l'oeuvre de Bernar Venet, sous toutes ses formes (arcs, angles, droites, ou indéterminées). Construite par une infinité de points, il s'agit de l'unité de base de son travail. Formaliste depuis la fin des années 1970, il crée plusieurs variations sur les points : découpés au chalumeau dans des plaques d'acier, dessinés ou en lithographie, illustrant un portfolio de poésies de l'artiste, etc. Entre les points - idée abstraite -, la ligne transparaît.
À l'occasion d'une exposition à l'espace Jacques Villeglé à Saint-Gratien au printemps 2014, Bernar Venet réalisé de grandes sculptures, points démesurés au premier abord, qui interrogent la question de l'échelle et nous rappellent qu'ils redeviennent, vus du ciel, la plus petite portion concevable d'espace.
C'est la première fois qu'une exposition et un catalogue sont entièrement consacrés aux Points et à leurs déclinaisons, oeuvres majeures dans le corpus de création de Bernar Venet.
Une quinzaine d'artistes telles que Tania Mouraud, Carole Benzaken, Valérie Belin, Rossella Bellusci, Annick Roubinowitz, Hélène Mugot, etc., sont réunies pour explorer la notion de spiritualité avec leur identité féminine. À travers plus de soixante oeuvres, dont certaines inédites, elles proposent une lecture plurielle de la spiritualité. Les oeuvres oscillent entre fragilité et intimité (installations, photographies, vidéos, sculptures,...) offrant ainsi une tentative sensible de restitution de la spiritualité.
Plusieurs thématiques sont explorées par chacune de ces artistes : « Être-au-monde », « Enfance spirituelle », « Intimités d'un corps à coeur », « Jardin clos », « Le sillage d'elle », « Consumée par un feu brûlant », « Présences absentes », « Transmutation », « Le temps du silence », « Corps en lumières et en larmes » et « Terra Incognita ».
Shigeko Hirakawa marque le domaine de Trévarez avec trois oeuvres qui interrogent le spectateur sur la place qu'il occupe dans l'environnement naturel, son rapport à la nature et l'impact qu'il a dessus.
Son Empreinte sur l'eau, installation constituée d'une citerne de 55m3, symbolise la quantité d'eau utilisée par chaque français en une année pour ses besoins domestiques. L'artiste invite le visiteur à s'approprier l'oeuvre sensoriellement en marchant dessus. Ainsi, chacun est sensibilisé et encouragé à repenser sa consommation en eau.
L'oeuvre Eau en boule symbolise la faible masse que représente l'eau douce sur la Terre par rapport à la proportion abondante d'eau salée (97,5%). Dans le Bassin de la chasse, émergent neuf petites boules remplies d'eau, renforçant ainsi l'effet de miroir créé par l'eau du bassin.
Avec Poursuivre l'eau, Shigeko Hirakawa a décidé de marquer l'eau des réservoirs sud-ouest du château de Trévarez d'un colorant vert. L'eau colorée dévale des bassins jusqu'au canal et se dégrade progressivement sous l'action de la lumière.
Découvrant que la consommation globale en eau d'un Français (1 786 m3) est identique à la quantité d'eau présente dans les bassins du château, l'artiste a choisi de matérialiser cet impact directement au sein du domaine avec Poursuivre l'eau.
L'oeuvre sera réactivée régulièrement à l'occasion de différentes manifestations organisées à Trévarez, comme une performance.
La chapelle de Frank Stella est une oeuvre d'art totale, confondant architecture, formes, sculptures et lieu de méditation.
Invité par Bernar Venet dans sa Fondation, Frank Stella met en oeuvre sa première réalisation architecturale destinée à présenter en plein air les six reliefs de sa série Near East.
Par son aspect, sa forme circulaire et ses proportions harmonieuses, ce pavillon évoque les « folies » qui ornaient les parcs au xviiie siècle et fait référence à des précédents prestigieux dans l'histoire de l'art contemporain, comme la chapelle Rothko au Texas.
Les six sculptures monumentales présentées dans ce livre proviennent de la série Near East (1991) et sont considérées comme une création majeure de l'artiste.
Ces hauts reliefs ont une charge évocatrice et une force considérables, entraînant le spectateur dans l'univers du tragique, au-delà de la fouille archéologique, celui des éléments ensevelis ou fondus : Tchernobyl, le World Trade Center...
À la fin des années 1980, la photographie fait soudain une irruption remarquée sur la scène de l'art contemporain. En Allemagne (Thomas Struth, Andréas Gursky, etc.) ou en Amérique du Nord (Lewis Baltz, Jeff Wall), elle explore de nouveaux registres de la relation au réel. Au même moment, la France se singularise grâce à quelques écritures singulières (Jean-Marc Bustamante ou Patrick Tosani). L'un va d'entre eux marque particulièrement son époque : Jean-Luc Moulène. Aujourd'hui reconnu internationalement, cet artiste s'est fait remarquer par un ensemble de photographies Jean-Luc Moulène, artiste polymorphe et acteur de la scène artistique contemporaine, considère la photographie comme un objet d'étude des phénomènes naturels et culturels, tels qu'ils ont été redéfinis par notre société contemporaine et post-industrielle.
Le coffret comprenant trois livres rassemble un corpus d'oeuvres de l'artiste jamais présenté de façon aussi complète :
- Disjonctions (Bourges) ;
- Documents & Opus (Hanovre) ;
- Il était une fois (Rome).
À l'occasion de la sortie de ce coffret : remise en avant du titre Disjonctions vendu seul auparavant.
Francis Bacon and Bruce Nauman: two artists coming from distinct generations and artistic backgrounds.
One is a British painter who references pictorial and cinematographic traditions in order to better subvert them, the other is an American landmark of video performance, sculpture and installations.
In their respective practice, each sees art as an experience and challenges the audience in its interaction with art. Constraints, limitation of the body, the place of chance and performance are among the parallels to be made between their works. When Bacon was randomly throwing splashes of white paint on his canvases, Nauman had bawls bouncing against the roof of his studio. Both artists explore the idea of a moving reality and investigate the structures of human experience by the mean of a never-ending performance, and especially that of bluntly observing bodies and their deformations.
Painting versus installation and video, the English figurative tradition faced with the American underground art scene, expressionism against minimalism: this unprecedented encounter brings a fresh perspective on these two icons of 20th century art.