Une plongée au coeur de la vie et de l'oeuvre de Banksy, depuis ses influences et ses premiers travaux jusqu'à son statut d'artiste international.
Pour quelqu'un qui fuit tellement les feux de la rampe qu'il tient son nom secret, Banksy est remarquablement célèbre. Bien loin des tags de ses débuts à Bristol, ses oeuvres se vendent des millions aux enchères et même les stars se les arrachent. Chaque nouveau Banksy passionne le monde entier, son documentaire Faites le mur ! a été nommé aux Oscars, et le public est prêt à faire la queue pendant des heures pour découvrir sa dernière exposition. Désormais plus trésor national que rebelle marginal, qui est Banksy, et comment en est-il arrivé là ?
Dans ce récit illustré et documenté de la vie et de la carrière de Banksy, le journaliste Will Ellsworth-Jones brosse le tableau de son univers et en dissèque les contradictions. Artiste ou vandale, activiste ou vendu, Banksy est désormais un vrai phénomène culturel.
Du plateau d'Albion à Certaldo, de Charleville à Paris, de Naples à Alger, de Nice à Soweto, du Chili à la Palestine... Ernest Pignon-Ernest change les rues du monde en oeuvres d'art éphémère. Certaines de ses images, notamment les fusillés de la Commune et son Rimbaud vagabond, reproduites à des centaines de milliers d'exemplaires, sont devenues de véritables icônes des temps modernes. Précurseur, dès 1966, de ce que l'on nomme désormais le «street art», ses interventions métamorphosent, perturbent, révèlent les lieux et les événements qu'il a précisément choisis. Inscrits de nuit dans des contextes pour lesquels ils ont été conçus, ses dessins s'apparentent à des fictions surgissant par effraction dans le champ du réel et qui en bouleversent autant l'appréhension que les perspectives et les habitudes. Car il s'agit d'actions qui excèdent la simple exposition en extérieur, qui entendent susciter ou ressusciter, à la manière d'un poète voire d'un anthropologue, tout un jeu de relations complexes, enfouies, oubliées, parfois censurées. «Je ne fais pas des oeuvres en situation, dit Ernest Pignon-Ernest, j'essaie de faire oeuvre des situations.» Cette monographie retrace ainsi l'ensemble d'un parcours d'exception, sensible, sensuel et alerté, avec une attention particulière portée aux réalisations les plus récentes. Elle témoigne d'une création qui exalte la mémoire, les mythes, les révoltes, les personnalités hors norme. Une création toujours en prise sur le qui-vive.
Si les femmes ont toujours été présentes dans l'histoire de l'art, elles ont longtemps été oubliées et cantonnées à des rôles de muses ou de modèles. Mais c'était sans compter avec le talent et l'audace de certaines d'entre elles qui se sont affranchies des codes en défiant les règles et en repoussant toujours plus loin les limites afin d'ouvrir les portes d'un nouvel univers sans frontière et sans interdit.
De Martine Aballéa à Sophie Calle, en passant par Nan Goldin, Tracey Emin, Yoko Ono, Orlan, Cindy Sherman, Lee Bul... autant de profils atypiques et de représentantes emblématiques dont la seule raison d'être est de toujours se réinventer.
Richement illustré, cet ouvrage retrace et analyse le parcours de figures majeures féminines du monde entier. D'où vient leur inspiration ? Quel procédé et technique utilisent-elles ? Quelles sont leurs oeuvres emblématiques ?
Qui est Banksy? En réalité, la vraie question n'est pas de savoir qui il est, mais ce qu'il est, car c'est bien à travers son oeuvre que son engagement, clair et sans ambiguïté, se révèle au monde.
Ce catalogue, publié à l'occasion d'une exposition d'Invader au MIMA de Bruxelles, revientent sur sa pratique du Rubikcubisme. Le terme, inventé par l'artiste en 2005, fait référence à son travail d'atelier autour du Rubik's cube, célèbre casse-tête coloré, avec lequel il crée des tableaux et sculptures.
En 2014, des artistes du monde entier s'étaient retrouvés sur l'île tunisienne de Djerba, au coeur de la Méditerranée, pour créer le premier musée de street art à ciel ouvert. Huit ans après, l'aventure continue avec plus de 60 nouveaux artistes nouveaux artistes ! Découvrez les oeuvres inédites de Shepard Fairey, Invader, Hush, INTI, Cryptik...« Djerbahood, musée idéal du street art. » La Croix« Djerbahood, la revanche du street art. » Nouvel Observateur« Quand le street art réveille une bourgade endormie » Huffington Post« Djerbahood : le printemps tunisien du street art. » France Info« Djerbahood : « les Titans du Street art en Tunisie. » Radio Nova« Djerbahood, quartier d'été du street art. » Art and Daily Fix« Street art : le projet fou nommé Djerbahood. » Artistok rezo
Si certains artistes urbains revendiquent clairement leurs références à la tradition, d'autres semblent s'en détacher totalement. Pourtant, inconsciemment ou non, tous se nourrissent et s'inscrivent, par leur style, leur technique ou leur sujet, dans une histoire de l'art occidental qui débute à la Préhistoire.
Richement illustré, cet ouvrage nous révèle, à partir d'un vaste choix d'artistes emblématiques de la scène urbaine - plus de 120 parmi lesquels Ernest Pignon-Ernest, JR, Banksy, Astro, Levalet, D*Face, Madame... -, comment leurs oeuvres trouvent leurs corollaires à chaque époque et mouvement de l'histoire classique de l'art.
Ils sont graffeurs, street artists, « hackivistes » ou « artivistes » plus ou moins célèbres. Dans la rue, sur le web ou dans les médias, leurs oeuvres sont omniprésentes. Eux, pourtant, avancent à couvert : ils créent sous pseudonyme, fuient les journalistes et se protègent derrière toutes sortes de masques. Dans une société obsédée par la visibilité et le star system, leur discrétion étonne : elle semble contradictoire avec la notion même d'espace public. Pour quelles raisons se rendre invisible ? Que signifie artistiquement et politiquement ce choix ? Quelles sont les formes et ruses de l'invisibilité ? Quels sont les obstacles (juridiques et technologiques notamment) auxquels elle se heurte ? À partir d'entretiens et d'études de cas, L'art clandestin cerne la diversité des artistes sans visage et souligne à quel point leur position résonne avec des thématiques contemporaines, de la mythologie du super-héros à l'essor de la reconnaissance faciale...
Le street art est-il exclusivement l'apanage des hommes ? Non.
Bien que peu nombreuses, les street artists féminines sont très présentes.
Aux quatre coins du monde, elles illustrent brillamment cette forme d'art que l'on présupposait exclusivement masculine, notamment pour un style de vie libre qu'on lui associe ou l'effort physique qu'il exige ou encore les risques encourus.
Alessandra Mattanza, de longue date inspirée par la lutte pour l'indépendance des droits fondamentaux et notamment ceux des femmes, brosse dans ce livre le portrait de 24 de ces artistes.
Certaines, dont Shamsia Hassani, qui jette par son art à la face du monde la situation dramatique des Afghanes, expriment leurs propres situations.
D'autres, à l'instar de Lady Pink, première femme à avoir réussi dans le milieu très masculin du graffiti, utilisent leur succès pour promouvoir l'égalité ou résister aux interprétations genrées sur l'art.
C'est également le cas d'AIKO, qui aborde de façon ludique la sexualité féminine, de Swoon, reconnue dans le monde entier pour ses collages grandeur nature, ou de Faith47, dont l'oeuvre est fortement inspirée de réalités sociales...
Toutes ces pionnières laisseront une trace bien au-delà des murs des villes du monde entier, notamment à travers cet ouvrage riche de leurs visions singulières, graves, gaies, colorées ou humoristiques.
Autant d'oeuvres d'art qui combinent admirablement des regards de femmes pour tous les Hommes.
Contrairement aux idées reçues, l'artiste contemporain s'inspire volontiers des chefs-d'oeuvre du passé. Avec ce livre, Élisabeth Couturier effectue une passionnante traversée de l'histoire de l'art, repérant dans une oeuvre actuelle une reprise, un clin d'oeil, une citation effectuée vis-à-vis d'un maître ancien. L'artiste d'aujourd'hui continue ainsi à tisser le fil rouge qui relie les créateurs d'une génération à l'autre, et cela donne lieu à des confrontations visuelles inédites et étonnantes.
Née du souhait de Paul Claudel de rapprocher les cultures japonaise et française, la Villa Kujoyama à Kyoto est l'une des plus prestigieuses résidences d'artistes que la France administre à l'étranger. Elle célèbre ses lauréats et leurs collaborateurs japonais à l'occasion de son trentième anniversaire.Témoignage d'une histoire plurielle de la création contemporaine sous le prisme franco-japonais, l'ouvrage rassemble plus de 200 oeuvres originales d'une surprenante diversité, émanant d'artistes exerçant dans tous les champs de la création:romanciers, photographes, plasticiens, designers, vidéastes, performers, céramistes, typographes, musiciens, metteurs en scène, architectes... Depuis les hauteurs de la ville impériale millénaire, les 72 saisons que compte le calendrier traditionnel japonais sont comme une invitation adressée aux artistes en résidence à s'imprégner de l'impermanence de la nature et de la vie dans leur processus de recherche et de création.
Sous la forme de lettres adressées à un ami et éditeur italien, L'art de s'effacer donne à entendre la voix d'un homme et d'un artiste sincère. Nourri de références artistiques et culturelles, le texte est écrit d'une plume fine et pertinente. L'auteur y souligne la dérive d'une société fondée sur la mise en scène de sa propre image, et dévoile sa propre volonté d'effacement.
« Je ne fais ni de l'Art pour l'Art, ni de l'Art contre l'Art. Je suis pour l'Art, mais pour l'art qui n'a rien à voir avec l'Art, car l'art a tout à voir avec la vie. » Robert Rauschenberg Expositions à succès, vives polémiques ou ventes d'oeuvres à des prix record, l'art contemporain n'en finit pas de nous surprendre et de nous interroger.
Comment définir une oeuvre d'art contemporain ? Quels sont les critères qui peuvent déterminer sa valeur esthétique ? Les artistes contemporains sont-ils des génies visionnaires ou des provocateurs mercantiles ? Peut-on encore parler de styles alors que chaque créateur produit un travail unique ?
De l'expressionnisme abstrait à l'art vidéo, en passant par le pop art, l'art brut, la figuration narrative, l'abstraction géométrique, etc., découvrez comment, depuis 1945, l'art contemporain fascine et suscite autant l'adhésion que le rejet.
Grâce à cet ouvrage richement illustré, partez à la découverte de l'art contemporain, de ses différents mouvements, de ses artistes emblématiques et de ses oeuvres les plus marquantes... et mettez à mal toutes vos idées reçues !
Cette monographie est une introspection du street artiste atypique Arnaud Rabier Nowart, à la fois sculpteur, plasticien, poète et vidéaste. Depuis trois décennies (son premier mur à 17 ans) il produit une oeuvre fascinante, avec Van Gogh au coeur de sa création, véritable moteur de son travail. Associant cubisme et lettrage, les images de ce guerrier moderne, en quête de vérité, foisonnent d'idées, d'expériences et d'audace, qui jamais ne laisseront le spectateur indifférent tant elles sont au coeur de l'humain. « Il n'y a rien de plus beau pour un artiste que d'aimer les gens et vouloir les aider. » Les centaines de portraits de Van Gogh et ses « superflowers » rayonnent dans le monde entier. Il peint des fleurs « symbole universel d'amour et de paix qui apportent du bonheur. » Artiste multi styles à l'énergie atomique, Arnaud Rabier Nowart est un homme libre qui crée selon ses envies, avec des bombes aérosol, des posca, du bois, du plâtre, de la toile, des images en 3 D... Fuyant les mondanités et courbettes de toutes sortes, il est plus à l'aise lorsqu'il peint dans la rue devant les passants et dans son atelier, que lors du vernissage de ses expositions.
Ce livre explore le cheminement de ce génie passionné, devenu l'une des personnalités reconnue dans ce courant artistique moderne et contemporain qu'est le street art.
Un ouvrage magnifiquement illustré d'une centaine de photographies qui permet de découvrir la pulsion créatrice dans toute sa diversité de cet artiste pour qui « L'amour n'est pas un pêché. »
Publié à l'occasion de l'exposition «La couleur en fugue» présentée à la Fondation Louis Vuitton, cet ouvrage témoigne de l'importance, au sein de l'abstraction contemporaine, des oeuvres de cinq peintres d'origines et de générations différentes : Sam Gilliam (États-Unis, 1933), Katharina Grosse (Allemagne, 1961), Steven Parrino (États-Unis, 1958-2005), Megan Rooney (Afrique du Sud, 1985) et Niele Toroni (Suisse, 1937). Ces artistes transforment le rapport couleur-surface en s'affranchissant des cadres traditionnels. La peinture en libre expansion qu'ils proposent se déploie alors dans l'espace et entre en dialogue étroit avec l'architecture.Ce catalogue réunit les contributions de Jonathan P. Binstock, Claudia Buizza, Philippe Dagen, Ludovic Delalande, Frank Gehry, Hans Ulrich Obrist, Nathalie Ogé, Florence Ostende, Suzanne Pagé, Ludger Schwarte, Nancy Spector, Claire Staebler et Marc-Olivier Wahler.
C'est sur le ton de la confidence et avec simplicité que Marcel Duchamp se livre à Pierre Cabanne. Il retrace sa vie, celle d'un artiste qui n'a voulu ni plaire ni choquer.
L'honnêteté de ses réponses n'exclut pas les pirouettes et les traits d'ironie. Après l'abandon de la peinture, l'auteur du ready-made s'intéresse au mouvement et à l'optique. Il a aussi cherché à «capturer le hasard» et à se détacher du pouvoir rétinien de l'oeuvre. Surtout, il n'hésite pas à avouer sa «paresse énorme», bien qu'il soit un touche-à-tout et un bricoleur sans égal. Ce témoignage authentique, parfois déconcertant, sur cette «vie de garçon de café» permet de pénétrer l'oeuvre mais aussi ses dessous. Car les amitiés et relations amoureuses sont loin d'être innocentes pour comprendre ce Grand Perturbateur.
L'Atlas est un artiste parisien né en 1978. Fasciné par l'écriture manuscrite dès son plus jeune âge, il se rend dans différents pays arabes dans les années 1990 pour y étudier la calligraphie. En France, il commence à développer son art du graffiti, qu'il combine avec sa passion pour l'écriture. L'équilibre entre la forme et la lettre est depuis lors au coeur de sa pratique. Ses oeuvres prennent pour point de départ la signature de l'artiste - L'Atlas, qu'il décline de milles manières. À partir des années 2000, il privilégie le gaffer, avec lequel il trace son nom sur différents supports, tels que les toiles, trottoirs ou façades d'immeubles. L'Atlas crée un alphabet tout en méandres qui, ancré dans la ville, invite à s'interroger sur l'universalité de la langue et les limites de l'illisible.
Lady K, qui se définie comme writteuse, est considérée comme l'une de figures marquantes dans le monde du street art. De son premier graff sur papier en classe de Cinquième, de la figuration à l'abstraction, Lady K, à la fois belle et rebelle, n'a de cesse de faire évoluer ses oeuvres traversées par la mode, la lettre, la phrase et les formules mathématiques, afin de « s'écarter d'une culture populaire pour parvenir à quelque chose de plus savant. ». Elle entend métamorphoser notre regard sur le monde avec l'espoir de nous enchanter. « Je ne souhaite pas que devant mes oeuvres, le spectateur se sente mal à l'aise, agressé ou inquiété... Je veux au contraire, qu'il se sente protégé et heureux, comme devant un Niki de Saint-Phalle. » Ses messages, tant politiques que poétiques, s'expriment aussi bien sur les murs des villes, que dans les terrains vagues, dans les rames de métro ou sur toile ou papier afin d'être exposés en galerie. Personnage qui aime à se transformer dans des tenues spectaculaires, Lady K se met en scène en filmant ses performances. Ses vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, où on la voit taguer dans les rues en plein jour devant les passants, ou dans le métro parmi les voyageurs, affolent le web.
Cette monographie, qui fait la part belle aux oeuvres picturales, permet de découvrir l'âme, l'esprit et le coeur de cette artiste brillante, prolixe, hors du commun, qui, à mi-chemin de son existence (elle a tout juste la quarantaine), laissera une empreinte considérable dans l'art urbain contemporain.
De San Francisco à Melbourne, de Naples à Téhéran, ce nouvel opus de Street art contexte(s) dévoile une sélection planétaire de 130 oeuvres d'une centaine d'artistes urbains contemporains qui entretiennent des relations multiples et fertiles avec leur environnement. Au gré des démarches, l'ouvrage explore comment ces artistes jouent avec l'architecture, adhèrent à un paysage, épousent la texture ou la couleur d'une paroi...Mais l'environnement n'est pas seulement envisagé d'un point de vue physique, le terme renvoie également au contexte politique et sociétal dans lequel ces oeuvres voient le jour. Préoccupations écologiques et économiques, violence, pandémie, migrations... inspirent ainsi des travaux engagés à l'indéniable force visuelle.
" Pour apporter un peu d'humanité " dans un territoire en proie à d'âpres combats, au tout début de la guerre en mars 2022, C215 a convoqué durant deux séjours en Ukraine son art, ses pochoirs et ses bombes de peinture. Sur un abribus, près d'un marché, dans des logements détruits, sur un char russe ou à l'entrée du métro, l'artiste y dépeint la douceur et l'innocence de l'enfance, la paix, la liberté et le renouveau, créant un contraste saisissant avec la désolation des paysages touchés par l'armée russe. À Kyïv, Lviv, Jytomyr et Bucha, C215 apporte de la lumière là où les étincelles de la résistance ne s'éteignent pas.
Quand l'art urbain se fait petit pour mieux nous surprendre... Loin des fresques monumentales, qui depuis plusieurs années s'imposent dans les villes et les festivals du monde entier, les oeuvres de petite taille se font dorénavant la part belle dans toutes les disciplines du street art. Sculpture, papier collé, mosaïque, pochoir... aucune catégorie n'échappe au phénomène. Ludiques, humoristiques, militantes, parfois irrévérencieuses, jouant souvent avec le contexte dans lequel elles sont apposées, ces productions un rien confidentielles échappent souvent au plus grand nombre. Après une introduction sur l'histoire du miniaturisme en art, cet ouvrage présente une cinquante de ces artistes internationaux qui ont choisi de créer en petit format pour notre plus grand plaisir !
Voilà dix-neuf ans que le M.U.R. est apparu sur un panneau publicitaire du 11e arrondissement de Paris, dix-neuf ans que des street artists de France et du monde se relayent pour y proposer une nouvelle performance deux fois par mois, dix-neuf ans que l'association se développe dans les villes de France et de Belgique. Depuis 2019, malgré les confinements et couvre-feu successifs, le M.U.R. n'a jamais cessé son activité et à aucun moment n'a pensé à baisser les bras. Aux racines de cette ténacité, on retrouve la conviction qui guidait les deux fondateurs de l'association, Jean Faucheur et Thomas Schmitt : faire vivre le street art sur les seize mètres carrés de ce panneau publicitaire, entretenir un lieu où vit une contre-culture bigarrée, incontrolable, toujours recréée.
Cette troisième collaboration du M.U.R. et des éditions Hermann livre les prestations des 74 artistes qui ont participé à cette aventure du street art entre 2019 et le premier trimestre de 2022. Autant d'oeuvres saisissantes, autant de tons de voix : couleurs enjouées, visages graves, scènes hallucinées ; toutes les sensibilités y trouveront leur compte. Ces créations font aussi office de porte-voix à des artistes inquiets des inégalités de genre, de la crise climatique, du sort des animaux et du bien-être des enfants. Un ouvrage kaléidoscopique qui inscrit sur papier des oeuvres éphémères à garder en mémoire et près du coeur.
100TAUR/2flui/Abys/Ador/Alessia et Betan/Alias Ipin/Ardif/Arnaud Liard/Asu/Blancbec/Bom.K/Brez/Cannibal Letters and Dante/Claire Courdavault/Danny Rumbl/Dawal/Delicious Brain/Der/Dino Vodoo/Does/Dyva/El Xupet Negre/Ender/Erell/Fafi/Fonki/Goddog/Halfstudio/Hayley Welsh/Homey et Timotée Li/Jean Jérôme/Jean Rooble/Jonone/Lek/Logan Hickes/L'Outsider/Kogaone/Kraken/Marko 93/Mat et Zekky/Matt_tieu/Mist/Mohamed L'Ghacham/Mono Gonzalez/Murmure/Nesta/Nubian/Onie Jackson/Parvati/Perrine Honoré/Petite Poissone/Piotr/Quentin DMR/Ratur/ReaOne/Reso/RNST/Romain Froquet/Rouge/Ruben Carrasco/Scaf/Sitou Matt/Softtwix/Soten/Steek/Swed Oner/Swiz/Tempo Nok/Théo Vallier/Toqué frères/Veks Van Hillik/War !/Zdey
Dans les années 1960, des artistes féministes se sont emparées des travaux d'aiguille et ont utilisé la broderie dans leurs oeuvres. Elles ont ainsi permis à cette technique de ne plus être considérée comme un loisir essentiellement féminin et de quitter le domaine artisanal.
De manière académique ou avec une entière liberté, les brodeurs contemporains rencontrés par Charlotte Vannier se saisissent de toutes sortes de supports (toile de coton, photographies, plastique, aliments, grillages) pour réaliser des oeuvres miniatures ou colossales, monochromes ou bigarrées, graphiques, abstraites ou figuratives, délicates ou brutales.
De fil en aiguille présente le parcours de 82 artistes de toutes générations et de tous continents, leurs influences, les défis techniques auxquels ils se confrontent et le message qu'ils souhaitent transmettre à travers leurs oeuvres.