Ernest Pignon-Ernest est né à Nice en 1942. Depuis 1966, il fait de la rue le lieu même d'un art éphémère qui en exalte la mémoire, les évènements ou les mythes. Il a ainsi préfiguré nombre d'expériences artistiques sollicitant l'espace du dehors.
Par la facture puissante, comme intemporelle, de ses images et l'acuité de leur inscription dans le réel (choix signifiant des sites et du moment), les interventions d'Ernest Pignon-Ernest métamorphosent les lieux en espaces plastiques, poétiques, fictionnels, réminiscents, jusqu'à faire de ces lieux et du temps l'oeuvre même.
Du Chili à Soweto, d'Alger à Naples, de Charleville à Paris, la confrontation des drames de notre temps comme l'exploration de destins individuels en rupture de norme ou de mythe à raviver font prendre à l'artiste un risque chaque fois inédit, celui-là même qui hantait Rimbaud quand il s'acharnait à trouver le lieu et la formule.
Cet ouvrage invite à un retour sur l'ensemble de l'oeuvre, tout en mettant l'accent sur les interventions récentes de l'artiste, de la restitution des extases des grandes mystiques (2008) aux évocations des fantômes de la prison Saint-Paul à Lyon (2012), en passant par un parcours sur les traces du poète palestinien Mahmoud Darwich à Ramallah (2009).
Issu d'une famille chrétienne et aimante, mais bourré de complexes, Pierre va peu à peu dériver vers l'alcool et la drogue. A la mort d'une amie, tuée par une voiture, la vie devient insupportable. Il se marginalise de plus en plus et dort dans sa voiture. Piero (Sapu) intègre plusieurs groupes punks dont le plus célèbre, les Garçons Bouchers, lui apporte une certaine notoriété dans les années 1990.
Puis il rencontre Géraldine, l'amour de sa vie, atteinte comme lui du sida. Il la soutient de toutes ses forces, mais quelques années plus tard, elle en meurt. Le soir des funérailles, il ouvre machinalement un petit livre de prières chrétiennes qui se trouvait au fond d'une table de chevet. En lisant Adoro te devote (saint Thomas d'Aquin), il perçoit combien ces mots lui sont destinés. Depuis lors, Piero s'est engagé comme bénévole au Secours Catholique : il écoute et aide ceux qui souffrent, les exclus de la vie dont il se sent si proche.
L'exposition " Miro " s'inscrit dans le programme " hors les murs " engagé par le Centre national d'art et de culture Georges Pompidou à partir d'ensembles majeurs de la collection du Musée national d'art moderne, en partenariat avec les musées qui, sur le territoire français, consacrent tout ou partie de leur collection à l'art du XXe siècle.
Cet ouvrage constitue le premier catalogue complet et analytique des oeuvres de Miro présentes dans la collection du Centre Georges Pompidou, Musée national d'art moderne. Cet ensemble s'impose aujourd'hui par sa qualité et sa richesse - vingt peintures, cinq sculptures et objets, plus de quatre-vingts oeuvres graphiques comme l'un des axes forts de la collection. Il permet une compréhension historique, formelle, d'une production magistrale qui a traversé tout le siècle aux côtés de celles de Picasso et de Matisse et qui, par sa liberté d'invention, a façonné tout autant notre contemporanéité.
Profondément nourri aux forces telluriques et cosmiques, et solidement ancré dans la réalité populaire et imaginative catalane, le langage plastique de Miro s'élève à la dimension de l'universel ; il atteint la portée du mythe, en restant dans l'interrogation la plus constante du réel. Chez Miro, l'affrontement, pugnace et sans cesse renouvelé, à la matière de la peinture et à la résistance du support, l'utilisation des matériaux les plus quotidiens se font tout à la fois exercice mental et expression poétique.
À travers lui, le peintre jugule son combat avec l'informe pour dégager les signes actifs de son univers.
Cette monographie, écrite dans un style littéraire, abondamment illustrée, est assortie du catalogue raisonné de l'oeuvre de François Desportes, fruit des recherches de Georges de Lastic, reprises à sa mort par Pierre Jacky.
François Desportes, (1661-1743), élève de Nicasius Bernaert se rendit célèbre avec un Autoportrait en chasseur, qui lui permit d'être reçu à l'Académie à son retour de la Cour du roi de Pologne. Il devint peintre officiel du roi Louis XIV. Il exécuta alors les décors de la ménagerie de Versailles ainsi que diverses résidences royales (châteaux de la Muette et de Marly). Ses études sur la faune et la flore sont d'un réalisme admirable. Il est le grand peintre de la chasse, de la vénerie, des paysages et des animaux en action. Il dessina la tenture des Nouvelles Indes d'après les cartons d'Eckout qui fut tissée aux Gobelins.
Il laisse plus de 1100 oeuvres reproduits dans cet ouvrage.
« Ces douze années d'action vaudraient qu'en soit écrite l'histoire, elle est mémorable. » Jean Dubuffet Véritable chronique de l'histoire de la collection d'art «hors-les-normes» rassemblée par Alain Bourbonnais sous les conseils de Jean Dubuffet, cet ouvrage inédit est un incroyable guide pratique sur la manière de prospecter, de choisir les artistes et les oeuvres, et de mettre en scène l'art brut.
Récit en images de l'une des premières collections apparentées à l'art brut en France, cette correspondance révèle un pan majeur de l'histoire des collections et de l'histoire de l'art de la seconde moitié du XXe siècle.
Inclus : des flashcodes avec des vidéos d'archives inédites réalisées par Alain Bourbonnais.
« Turbulent's Band » (1975), « Triciclo » (1975), « Les Articles de bois d'Emile Ratier » (1976), « Giovanni Battista Podestà » (1977), « Une visite à la Fabuloserie » (1983), etc.
Cet ouvrage montre l'usage qui est fait du motif de l'arbre par les artistes contemporains engagés, tels Pierre ALECHINSKY, Maurizio CATTELAN, Lucien CLERGUE, Fabrice HYBER, Frans KRAJCBERG, Henrique OLIVEIRA, Ernest PIGNON ERNEST, Jacques VILLEGLE, AI WEIWEI, Ugo RONDINONE, Philippe RAMETTE, NILS-UDO, JR, etc.
Ar(t)bre se veut un livre doublement engagé :
- Un engagement en faveur de la lutte contre la déforestation et la protection des populations qui sont l'âme et les gardiens des forêts primaires.
- Un engagement avec les artistes pour affirmer la nécessité et le pouvoir de l'art.
À travers l'arbre et sa représentation, l'art permet l'éveil des consciences et pousse à la conversion du regard. Face à la déforestation massive, les oeuvres des artistes nous rappellent que l'arbre n'est pas un objet comme les autres. « L'écologie environnementale » ne sera possible qu'à la condition qu'il y ait également une « écologie mentale », une prise de conscience profonde et nécessaire des hommes.
Face à la déforestation massive les oeuvres des artistes nous rappellent que l'arbre n'est pas un objet comme les autres. Au delà du cri nécessaire face à la destruction de la planète, les artistes soulignent les liens symboliques puissants qui unissent l'homme et l'arbre depuis la nuit des temps et qui, aujourd'hui, ont disparu. « L'écologie environnementale » ne sera possible qu'à la condition qu'il y ait également une « écologie mentale », une prise de conscience profonde et nécessaire des hommes.
Très riche en reproductions de grand format, la clé d'entrée dans l'ouvrage réside dans la qualité de son iconographie et son impact visuel. Accompagnée d'un texte de présentation, chaque oeuvre témoigne à sa façon des enjeux portés par le livre. Cet ouvrage vise un public plus large que celui des amateurs d'art contemporain. À cet effet, il a été veillé à choisir des artistes dont les oeuvres et démarches sont accessibles à un public non initié.
Joseph Parrocel est le peintre emblématique de la bataille, faite d'héroïsme et de bravoure. Il fut aussi l'un des inventeurs de la scène de genre moderne avec des chasses ou des scènes galantes souvent transposées en Orient. Il s'illustra dans des compositions religieuses dessinées ou gravées très expressives. S'exprimant par la couleur et les empâtements, il privilégia « l'effet » et le dynamisme du mouvement.
Illustrateur bien plus que dessinateur ou auteur de bande dessinée, Floc'h met aussi bien son talent au service du cinéma (affiches et génériques pour Alain Resnais, Woody Allen, Mike Leigh) que de la publicité et de l'illustration pour la presse (The New Yorker, Le Monde, Monsieur, Lire, World of Interiors...). Artiste majeur d'illustration, il est l'un des principaux tenants de la ligne claire. Son graphisme épuré, les environnements distingués et cultivés dans lesquels évoluent des personnages au charme et à l'élégance toute britannique confèrent à son oeuvre un style reconnaissable entre tous.
Il dresse ici un inventaire de son oeuvre et se confie à Jean-Luc Fromental pour nous expliquer tout ce que nous ne saurions voir !
Christo et Jeanne-Claude ont créé certaines des oeuvres d'art les plus époustouflantes et déconcertantes du XXe et XXIe siècle. Ce bel ouvrage, réalisé en étroite collaboration avec Christo, retrace l'intégralité du parcours des deux artistes à travers d'abondantes photographies, reproductions de dessins, de peintures, ou encore de collages et d'objets divers, révélant ainsi l'extraordinaire diversité de leur talent.
- Archives Dada offre enfin la publication de référence désormais incontournable sur l?'histoire de ce mouvement déterminant pour l?'évolution de l?'art au XXe siècle.
Résultat de plus de vingt ans de recherches et de collationnement de documents en langue allemande, anglaise, italienne, néerlandaise, française, voire japonaise, le présent ouvrage se présente comme un somme sur Dada, des origines à nos jours, développée en deux volumes.
Dans une première partie, Archives Dada, rassemble en un gros volume l'essentiel des textes, témoignages, communiqués, affiches, programmes, correspondances, écrits, déclarations théoriques, interviews relatifs à l'histoire de Dada de 1916 à 1924 : période d'activité du mouvement Dada. L'articulation de cette masse de documents est répartie par foyer artistique, Zurich, Paris, Berlin, Hanovre, Pays-Bas, New York, etc, à l'exception des textes traitant des prémices et des prolongements du mouvement. Dans ces sections, l'ordre des textes est regroupé autour de « noeuds » : événements, enjeux, expositions ou manifestations. Chaque texte fait l'objet d'une présentation et d'annotations par l'auteur. L'intérêt capital de cette publication réside dans l'élaboration de cet ensemble de textes inédits ou ignorés (de textes majeurs connus mais trop souvent hors d'atteinte et non traduite jusqu'ici) au travers desquels les artistes dadaïstes témoignent eux-mêmes de ce que fut ce mouvement international. Dans une seconde partie une Chroniques de Dada restitue mois par mois, avec une précision extraordinaire, la trame chronologique de l'aventure Dada, ceci de ses origines en 1916 aux années 60. Ces faits, ainsi relatés et remis dans la perspective du temps, du rythme parfois frénétique des manifestations et des rencontres souvent violentes comme dans celui du temps de la création, sont non seulement rapportés avec un luxe de détails, historiquement vérifiés, mais commentés de manière critique : éclairage qui nous en fait apprécier le juste poids et la véritable incidence. Les événements ou oeuvres les plus importants font l'objet en outre d'un développement plus approfondi, en marge de la trame chronologique. Celle-ci est divisée par années, mois et centres artistiques.
Cet ouvrage se veut un état des lieux de la culture graffiti à travers le portrait vivant et dynamique de quinze artistes internationaux, réunis par Lokiss, figure historique du graffiti hexagonal. En deux cents pages sont dévoilés les travaux en cours de ces artistes novateurs, qui se nomment volontiers writers, montrant la dynamique de cette culture sous toutes ses formes, même les plus éloignées, même les moins identifiables, rebelles aux catégories que la critique d'art leur associe parfois.« Ce que le street art ne dit pas », formule provocatrice, ce livre le montrera. Le nommera. Philippe Baudelocque, Proembrion, Keith K. Hopewell... Artistes parfois connus et déjà installés dans le monde de l'art contemporain, comme Boris Tellegen alias Delta, ou l'artiste français Lek qui réside à la Villa Médicis en 2016.Véritable manifeste visuel, l'ouvrage déploie un panorama vivant, varié et surtout contemporain de cette « écriture urbaine », à travers les quinze créations majoritairement murales faites pour ce projet. Elles font l'objet, à chaque étape de leur réalisation, d'un décryptage photographique mis en pages et illustré par Lokiss lui-même.Ce dernier suit le travail d'artistes qui ont chacun développé une écriture originale sur la scène européenne et au-delà. Leur langue est le writing. Un vocabulaire qu'ils utilisent, pervertissent, recyclent, oublient tour à tour, pour créer une dynamique de formes inédite.L'urgence déclarée est d'entrer dans les brèches où l'histoire de l'art n'a jamais osé mettre les pieds ces lieux périphériques et de partir à la rencontre de ceux que l'on voit sans voir et qui ont pourtant marqué des générations entières d'artistes.Dans ces chapelles souterraines, que le street art ne cultive pas, lui qui aime la lumière et, finalement, le conforme.
Think of this tome as a global go-round of the world's most influential galleries: if it's hot in the art world today, it's in this book. Emerging artists are featured alongside established greats like Chuck Close, David Hockney, or Brice Marden. A to Z entries on more than 100 artists include images of important recent work, an introductory text, and a short exhibition history with bibliographical information. The illustrated appendix collects contact details for the galleries representing the artists as well as auction results of the last few years.
L'exposition du musée d'Art moderne de la Ville de Paris en 2013 (19 avril au 18 août 2013) sera l'une des plus grandes rétrospectives consacrée à l'artiste. plus de 100 oeuvres sur toile, sur bâche ou dans le métro, des dessins et des sculptures provenant de musées internationaux et de grandes collections privées... le catalogue permettra au lecteur de découvrir l'engagement politique et social de l'artiste à travers différents thèmes : engagement politique, la religion, le racisme, les nouvelles technologies, le sida, le sexe et la mort.
"Georges Braque (1882 - 1963), l'un des principaux fondateurs du cubisme avec Picasso, a travaillé avant et pendant la Seconde Guerre mondiale sur la nature morte. Ces recherches, présentées pour la première fois avec autant de détails, ont été menées par le peintre à la façon d'une enquête durant laquelle il a étudié, dans ses oeuvres, les objets du quotidien, les intérieurs et la perception-même de ces objets.
Dans cet ouvrage, les reproductions de toiles sont accompagnées de textes qui explorent différentes facettes de son oeuvre. Les auteurs examinent plus particulièrement les peintures dans le contexte culturel et politique de l'Europe entre 1928 et 1945, ainsi que la montée de sa popularité sur le vieux continent et aux Etats-Unis. On y découvre aussi l'évolution de sa technique à travers des analyses précises des matériaux et des procédés qu'il employait."
Cet ouvrage orchestré par Catherine Millet retrace quatre décennies de vie de la prestigieuse revue art press, mensuel d'information et de réflexion sur la création contemporaine.
Acteur et témoin engagé de la création artistique, art press couvre depuis ses débuts l'ensemble de la scène artistique mondiale : arts plastiques, littérature, photo, vidéo, cinéma, arts électroniques, architecture, danse, théâtre, musique.
Art press, l'album, reprend les meilleurs articles parus depuis 40 ans : Christine Angot y livre une de ses toutes premières interviews, Jean-Luc Godard y dialogue avec Philippe Sollers, Milan Kundera ou encore Antonin Artaud s'y livrent de manière inédite.
Figure majeure de l'art corporel en France, Gina Pane (1939-1990) a marqué les années 1970 par des «actions» à forte charge symbolique. Le corps, dont elle a révélé le langage - biologique, psychologique, esthétique et social -, a été le médium même de son oeuvre. Les blessures superficielles qu'elle s'infligeait étaient conçues, non comme une mutilation, mais comme une identification, une inscription, une façon de communi(qu)er. L'un des fils conducteurs essentiels de l'oeuvre, la question du sacré, irrigue toutes les variations formelles de son parcours.
De l'émotion qu'elle a suscitée aux réactions de rejet qui entourèrent ses gestes radicaux, Gina Pane a, malgré elle, bâti un mythe. Il n'est pas étonnant qu'elle soit regardée et citée aujourd'hui par les jeunes générations comme une oeuvre de référence, fascinante et exemplaire, que seule une nouvelle lecture peut remettre en perspective.
Sophie Duplaix relit dans sa globalité une oeuvre assimilée trop exclusivement à l'art corporel, et appréhende de façon renouvelée l'inscription historique de l'artiste, notamment grâce à l'étude et la reproduction d'oeuvres et d'archives inédites. Elle introduit progressivement le vocabulaire symbolique de l'artiste grâce à l'analyse d'une importante sélection d'oeuvres, des plus incontournables aux plus confidentielles. Elle restitue pour la première fois le réseau complexe des relations qui unissent dans une même approche conceptuelle des démarches extrêmement éloignées sur le plan formel, et replace les oeuvres dans leur contexte d'émergence et dans le faisceau de références qui les ont nourries. Elle approfondit particulièrement la question de la réception du travail de Gina Pane et des malentendus qu'il a pu susciter.
« Des spectres d'arbres se dressent en négatif sur fond d'encre. Des fantômes. Je pense aux incendies dans les Alpilles. S'émouvoir, pinceau en main, de la mort des arbres devant une feuille de papier ne va pas sans contradiction. Le papier, la table, une bolée d'encre (du charbon de bois), la gomme arabique (la sève qui parle dans le blanc des lignes), procèdent de la forêt saignée, abattue, débitée, broyée, brûlée. Nous devons beaucoup aux arbres. C'est du reste en les observant que j'ai appris à dessiner. » Alechinsky.
Cet ouvrage est publié à l'occasion de l'exposition « Pierrre Alechinsky. Les ateliers du Midi » présentée au musée Granet d'Aix-en-Provence, du 5 juin au 3 octobre 2010.
En 1900, après une formation artistique dans sa ville natale de Gand, Gustave Van de Woestyne (1881-1947) s'installe à Laethem Saint Martin, au bord de la Lys, où s'est constituée une colonie artistique réunissant poètes, peintres et sculpteurs en quête d'un art nouveau et riche de sens.
Son admiration pour la technique et la spiritualité des maîtres flamands anciens l'amène à développer un symbolisme mystico-religieux très personnel. Il devient une des grandes figures de la " première Ecole de Laethern ". Après la Première Guerre mondiale, il évolue, au contact de l'art moderne, vers un style expressionniste complexe, parfois grinçant. Parallèlement, il pratique une peinture néoréaliste intégrant les tendances modernes, dont témoignent notamment de superbes natures mortes.
Dans cet ouvrage abondamment illustré, Gustave Van de Woestyne apparaît dans toute l'originalité et la multiplicité de son art. Huguette Van de Woestyne-Vanagt, Robert Hoozee, Cathérine Verleysen et Piet Royen, en mettent en évidence les nombreuses facettes : douceur, poésie, mysticisme, mais aussi déchirement et ironie, puissance et monumentalité. La partie catalogue se décline en neuf chapitres, dont chacun aborde un thème de l'oeuvre de Gustave Van de Woestyne.
Cette monographie marque la consécration trop longtemps attendue d'un des principaux artistes flamands du XXe siècle.
Monographie illustrée. Les images des plus grands photographes et illustrateurs du moment font écho aux témoignages les plus autorisés parmi les journalistes de mode.
Salué par ses pairs, Chanel et Madeleine Vionnet en tête, et jusqu'à son rival Dior, comme le maître incontesté des proportions et de la ligne, Balenciaga a exercé une profonde influence sur la mode du XXe siècle. De 1937 à 1968, il a été l'instigateur de presque tous les changements majeurs de la silhouette féminine, en expérimentant la longueur mi-mollet, la robe sac, la robe-ballon, le tailleur à taille haute, le manteau cocon, la robe-tunique... La nature de son génie l'a conduit à une quête permanente de simplicité et de confort, comme à la création de robes du soir d'une splendeur légendaire.
L'oeuvre de cette personnalité complexe et secrète se raconte ici à travers les merveilleuses photographies parues dans Vogue, notamment celles d'Irving Penn et de Cecil Beaton.