raphaël meltz
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"Il n'était pas seulement drôle. Il était au-delà. Il n'était que rire. Du moins c'est ce que croyait tout le monde."
Ils sont trois. Maxence, un humoriste qui occupe depuis toujours le rôle du bouffon - celui qui se moque gentiment de nos travers. Marcia, une sociologue qui le rencontre pour le faire parler de ce curieux métier. Et puis Michel, une star du stand-up qui a partagé la vie de Marcia vingt ans plus tôt. Toirs M., dont deux qui aiment la même. Et des questions : peut-on être, à soi tout seul, les différentes personnes qui nous habitent ?
Comment vivre en laissant de côté, à chaque seconde, nos existences potentielles ? Et pourquoi les gens drôles sont-ils si tristes ? Je, tu, il, nous, vous, ils : toutes les personnes pour dire ces vertiges que sont le rire, la solitude et l'amour. -
Il y a Gabriel, opérateur de cinéma qui a parcouru le XXe siècle l'oeil rivé derrière sa caméra : de l'enterrement de Sarah Bernhardt au tournage du Mépris, du défilé de la paix de 1919 au 11 septembre 2001, il aura été le témoin muet d'un monde chaotique et de ses vertiges. Il y a Adrien, son petit-fils, journaliste spécialisé dans les choses numériques qui envahissent désormais nos vies. Et il y a le roman qu'Adrien a décidé d'écrire sur son grand-père.
En vingt-quatre chapitres comme les vingt-quatre images qui font chaque seconde d'un film, raconter une vie, et tenter de saisir la vérité : que reste-t-il de ce qui n'est plus là ? Que connaît-on de ce qu'on a vu sans le vivre ? Que faire, aujourd'hui, de tant d'images ?Le talent de l'écrivain fait de ce texte polymorphe, existentiel, philosophique, l'un des plus stimulants de la rentrée. Stéphanie Dupays, Le Monde.Un tour de force littéraire. Anne Kiesel, Ouest France.Roman abyssal à la croisée du cinéma et de la littérature. Catherine Fruchon, RFI. -
Quoi de plus simple - et de plus génial - qu'une roue ? Et pourtant il aura fallu des centaines de milliers d'années après la fabrication des premiers outils pour que l'homme ait l'idée de concevoir cet objet qui allait changer sa vie. Et encore... Les Égyptiens n'utilisaient pas la roue lorsqu'ils construisirent les grandes pyramides. Plus étonnant, aucune civilisation du continent américain ne l'a jamais utilisée avant le débarquement des Européens - alors que la roue n'y était pas inconnue.
Et si la maîtrise de la roue, bien plus qu'une question technique, était une question politique ? Grâce à la roue, l'humanité a pu abolir les distances et le temps. Avec l'ajout du moteur, la fuite en avant ne s'est plus arrêtée, au risque de nous emporter vers notre propre destruction.
C'est cette histoire que raconte Raphaël Meltz en nous montrant que, sans la roue, un autre monde aurait été possible. -
à travers les nuits : Franz Kafka 1912
Raphaël Meltz
- Buchet Chastel
- Essais & Documents
- 7 Septembre 2023
- 9782283038604
« Foncer à travers les nuits en écrivant, voilà ce que je veux. En mourir ou en perdre la raison, je le veux aussi, puisque c'en est la conséquence certaine. ».
Le 22 septembre 1912, Franz Kafka a écrit d'une traite, en une seule nuit, Le Verdict, une histoire qui va changer le cours de sa vie. À 29 ans, le voilà enfin devenu l'écrivain qu'il rêvait d'être.
À travers les nuits dresse un portrait de Kafka à la lumière de ce moment de bascule, cette « vraie naissance » dont son oeuvre gardera à jamais la trace. Pourquoi cette nuit-là ? Comment y est-il arrivé ? Et où cela va-t-il l'amener ?
En donnant à entendre la voix singulière de Kafka, Raphaël Meltz nous invite à redécouvrir l'un des plus grands auteurs du xxe siècle et réussit le tour de force de le libérer de tous les partis pris dont, au fil des biographies, il était devenu le prisonnier. -
Histoire politique de la roue
Raphaël Meltz
- Vuibert
- La Librairie Vuibert
- 18 Février 2020
- 9782311102963
Fallait-il inventer la roue ?
Quoi de plus simple - et de plus génial - qu'une roue ?
Il aura toutefois fallu des centaines de milliers d'années après l'invention des premiers outils pour que l'homme ait l'idée de concevoir cet objet qui allait changer sa vie...
Et pourtant les Égyptiens négligèrent la roue pour construire les grandes pyramides. Plus étonnant encore, aucune civilisation du continent américain ne l'a jamais utilisée avant le débarquement des Européens - alors qu'on a retrouvé de nombreux jouets à roulettes en Amérique centrale, preuve que la roue n'y était pas inconnue.
Et si la maîtrise de la roue, bien plus qu'une question technique, était une question politique ? Grâce à la roue s'est construit un modèle de développement dans lequel l'homme peut abolir les distances et le temps. Avec l'ajout du moteur, la fuite en avant ne s'est plus arrêtée, au risque d'emporter l'homme vers sa propre destruction.
C'est cette histoire que raconte Raphaël Meltz en nous montrant que, sans la roue, un autre monde aurait été possible.
Raphaël Meltz est écrivain et a dirigé plusieurs revues littéraires et de curiosité. -
"Mais : que fais-tu là ? Là, à Mexico, dans cette ville qui est un monde pour toi - et là, dans ce monde médiocre qui est devenu ta vie ? Pourrais-tu sortir de l'un sans quitter l'autre ? Ou alors : serait-ce que cette ville te donne tant que tu acceptes qu'elle soit le lieu de ton enfermement ? Ou encore : sauras-tu comment utiliser ta présence ici, la puissance du passé, le chaos de ces entrelacs, pour trouver une façon d'avancer vers ce que tu cherches à faire depuis si longtemps ? Ce que tu cherches à faire : jouer à nouveau ? Écrire un livre ? Ou simplement : tracer un chemin, mais dans l'autre sens ?"
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« Pendant longtemps, cela s'est déroulé ainsi : je tourne autour du fort d'Aubervilliers. Je fais glisser ma petite silhouette rigide et orange perchée sur une flèche verte le long des rues qui encerclent le Fort ; cela s'appelle Google street view et dès que ça devient un peu intéressant, dès que j'entrevois des accès plausibles, dès que je sens que je vais pouvoir entrer, le trait bleu qui figure le trajet suivi par la Google Car (celle qui a pris toutes ces photos) disparaît. Si Google n'a pas pu y aller, comment vais-je faire ? Alors je bascule sur la vue satellite, et à chaque fois le même étonnement à voir cette étoile si bien dessinée vue du ciel alors qu'un piéton qui en fait le tour ne ressent que des lignes désespérément rectilignes. » Comment écrire sur la banlieue ? Qu'écrire sur la banlieue ? Raphaël Meltz, écrivain et cofondateur du Tigre, prend le Fort d'Aubervilliers, situé à deux kilomètres de Paris et à quelques mètres de chez lui, comme sujet d'un récit de voyage : dans le temps, et dans ses environs immédiats.
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Raphaël Meltz s'interroge sur le traitement médiatique qui a entouré la sortie du dernier album de la chanteuse Diam's fin 2009. Parce qu'elle a refusé de répondre aux journalistes, et parce que des photos d'elle voilée ont enflammé la presse people, Diam's s'est subitement retrouvée accusée par ceux-là même qui la portaient aux nues quelques mois auparavant. Au cours de son feuilleton, Raphaël Meltz reprendra les fils de cette histoire ; sans se transformer en journaliste inquisiteur, il tentera néanmoins de comprendre la position de la chanteuse, voire de dialoguer avec elle.
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Treize personnages, dont l'auteur, forment une conspiration pour réfléchir aux moyens de faire dérailler notre société. En treize chapitres, treize solutions vont être étudiées.
Hommage au tryptique de Balzac qui forme L'Histoire des Treize, Urbs parle tout autant de la modernité et de la vie urbaine, d'amitié, de disparition et de l'idée de vérité en littérature. L'auteur le définit comme un roman picaresque. Et de fait : attrait pour la sédition, subjectivité assumée, avidité pour le réel et sens prononcé de l'absurdité du monde donnent à ce texte tout son panache.
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De voyou à pov' con ; les offenses au chef de l'Etat de Jules Grévy à Nicolas Sarkozy
Raphaël Meltz
- Robert Laffont
- 9 Février 2012
- 9782221115640
Est-ce grave ? Ce n'est peut-être pas très grave ; c'est peut-être même anodin. Qu'un texte de loi condamne encore, au XXIe siècle, l'offense au président de la République. Que des individus (au moins deux, au moment où l'écriture de ce livre s'achève) aient été condamnés à ce titre sous la présidence de Nicolas Sarkozy : amende de trente euros avec sursis pour l'un, trente-cinq heures de travaux d'intérêt général pour l'autre. Bien sûr que les peines sont minuscules ; bien sûr qu'on peut penser que la France, la démocratie, la liberté d'expression, ne sont pas en danger.
Mais tout de même. Derrière la notion de l'offense, se cache l'insulte ; derrière l'insulte, le droit de critique, la liberté du bouffon, l'insolence de l'insoumis.
Le délit d'offense au chef d'État tel que nous le connaissons aujourd'hui apparaît dans la loi de 1881 sur la presse : sa naissance suit de peu celle de la IIIe République, même s'il prend la suite d'un délit similaire, l'offense publique au roi, prévu par la loi de 1819, lui-même descendant direct du crime de lèse-majesté. Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, le délit n'occasionnera guère de débats. Sous Vichy, il prend une coloration autre, même s'il reste finalement assez peu usité par les tribunaux. C'est de Gaulle qui fera de l'article 26 de la loi sur la liberté de la presse une véritable star des tribunaux : plusieurs centaines de condamnations pour offense au président seront prononcées.
En 1974, Valéry Giscard d'Estaing déclare que cet article de loi ne sera plus utilisé. François Mitterrand et Jacques Chirac suivent la même règle de conduite. En 2004, une disposition similaire concernant les chefs d'État étrangers est supprimée du droit français. Il semble alors évident à tous les juristes qu'on ne pourra plus être poursuivi pour offense au président. Survient l'élection de Nicolas Sarkozy. Le président non seulement laisse poursuivre des " offenseurs ", mais il attaque lui-même régulièrement pour des délits civils, notamment concernant son droit à l'image.
Faire l'histoire des insultes au président, c'est raconter l'évolution d'une société, de sa langue, de son degré d'acceptation de la critique ; c'est faire l'histoire de la satire, des gros mots, de la provocation, mais aussi tout simplement du combat politique. C'est également se pencher sur la question du statut pénal du chef de l'État, qui a changé en 2007, à la fin du dernier mandat de Jacques Chirac : le président ne peut désormais plus être poursuivi durant son mandat. Un président protégé de l'offense, et qui peut poursuivre sans être poursuivi : est-ce vraiment le signe d'une démocratie apaisée ?
Grand format 19.50 €Indisponible
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'Il s'en passe des choses dans ce livre. Oh comme il s'en passe. Accrochez vos ceintures, vous allez être remués. Serait-ce cela qu'on appelle un roman ? Un livre avec des personnages qui s'agitent en tous sens lors même qu'ils ne sont qu'une invention de l'auteur qui cherche, avant tout, à gagner sa vie ? En tous cas, avec ce livre, vous ne serez pas déçus : il y aura un gros monsieur riche, un architecte maigre, un acteur un peu inutile, une héroïne sportive et élégante et, bien sûr, un héros qui, pour satisfaire la légendaire mégalomanie de l'auteur, lui a emprunté son nom. Même si une partie de l'action prend place dans le centre-ville parisien, vous découvrirez aussi une petite bourgade de Seine-et-Marne, des studios en Seine-Saint-Denis, ainsi que la banlieue du Caire. Il sera question d'argent, de pouvoir, de secrets, et surtout, du sens de la vie.' Raphaël Meltz
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Des vivants : le réseau du musée de l'Homme, 1940-42
Simon Roussin, Raphaël Meltz, Louise Moaty
- 2024
- 8 Octobre 2021
- 9782901000686
Eté 1940 : la France est occupée. Certains pourtant refusent la fatalité : à Paris, au coeur du musée de l'Homme, quelques ethnologues se réunissent, bientôt rejoints par des gens de tous horizons - avocats, religieuses ou garagistes. Autour de Boris Vildé, d'Anatole Lewitsky, d'Yvonne Oddon, ces visionnaires posent les bases de la lutte qui mènera à la Libération : évasions de prisonniers, passages vers l'Angleterre ou la zone libre, et publication d'un journal clandestin, Résistance.
Mais ces insoumis de la première heure seront bientôt trahis, dénoncés à la Gestapo et, pour beaucoup d'entre eux, exécutés. Avec Des Vivants, Raphaël Meltz et Louise Moaty proposent un scénario d'une grande richesse et d'une profonde intégrité : aucun dialogue n'a été inventé, les paroles prononcées par les personnages sont les leurs. Au terme d'une vaste plongée dans d'innombrables documents d'époque - mémoires, lettres, témoignages, entretiens, journaux...
- ils composent ce récit en s'effaçant derrière la sincérité et la force de ces voix disparues. Simon Roussin, grâce à une mise en scène subtile et un dessin d'une grande maîtrise, redonne vie à ces fragments d'Histoire, déployant avec justesse tout leur souffle romanesque. Ensemble, ils composent une fresque puissante, rigoureuse et émouvante. Surgi très tôt, trop vite détruit, le réseau du musée de l'Homme est peu à peu sorti de la mémoire collective.
Cet album hors normes, à la fois enquête historique, roman de guerre et épopée grandiose, rend ainsi hommage à des hommes et des femmes emportés un jour par cette injonction formidable : résister. Une folle audace autant qu'une évidence ; l'unique moyen, au-delà de tout, de rester vivants.
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Lisbonne, voyage imaginaire
Nicolas de Crécy, Raphaël Meltz
- Casterman
- Les Albums Casterman
- 27 Novembre 2019
- 9782203208896
Pourquoi aller à Lisbonne et pourquoi voyager ? Sans s'être déplacé, Raphaël Meltz nous fait le récit, jour après jour, de ce qu'aurait pu être sa découverte idéale de la ville : une magnifique errance mêlant histoire, littérature, découvertes architecturales et art de vivre. Cette déambulation poétique parue initialement en 2002, s'enrichit de nouvelles aquarelles de Nicolas de Crécy et nous apparaît désormais comme une foisonnante résurgence de l'ancienne Lisbonne, celle d'avant les grands travaux et de l'engouement touristique.