paul guth
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Le bonheur, paraît-il, ne serait plus à la mode et, depuis Alain, nul n'oserait à ce sujet le moindre «propos». Notre époque acquiesce à l'agressivité, à l'absurde, au désespoir mais qui prendrait le beau risque de dire Oui, le bonheur ! ? Paul Guth n'hésite pas. Dans toute son oeuvre, il a essayé d'aider à vivre, d'apporter un peu de chaleur, de lumière. Il continue. Et au lieu de disserter doctement sur le bonheur, il nous confie avec verve ses passions, ses indignations, ses recettes. Mais, dira-t-on, le bonheur est affaire individuelle. Sans doute, mais c'est d'abord une affaire de regard. Ce qui a réussi à Paul Guth peut réussir à d'autres, inciter chacun à découvrir ce qu'il a peut-être sous les yeux, sans le savoir. «Vous êtes un écrivain-médecin» disait une lectrice à Paul Guth. Oui, le bonheur !, un livre tonique, un livre de poésie, de tendresse, d'humour et d'amour, un livre porte-bonheur.
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Paul Guth, recal de l'Acadmie franaise, imagine tre titulaire du 41e fauteuil.
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Napoléon, le héros de la mythologie moderne qui inspira le plus d'ouvrages, a entraîné Joséphine dans son orbe. Parmi les constellations d'amour, Napoléon et Joséphine restent dans la mémoire des hommes autant qu'Antoine et Cléopâtre, Tristan et Yseult. Génial chef de guerre et d'État, Napoléon fut, pour Joséphine, un amant de génie. Héros d'opéra, de drame shakespearien, qui aurait dû inspirer les plus grands musiciens ou auteurs dramatiques... Celle qui suscita cette passion de volcan était Eve en personne. C'était une vraie femme, répétera Napoléon en extase. Une créole indolente, pour qui l'amour était aussi naturel que la faim ou la soif. Menteuse à la folie, fabulatrice, intéressée, trompeuse à perdre haleine, mobile comme l'onde, voluptueuse sirène, pleurant et riant comme une petite fille. Schéhérazade inventant des histoires pour séduire son maître. Croqueuse d'or et de diamants. Ame de courtisane, de poupée de modes, trafiquant sans pudeur avec des affairistes, indicatrice de police à la solde de Fouché, lui rapportant les faits et gestes de son impérial époux. Aventurière dont la vie, comme celle de Napoléon, est le plus fabuleux roman, prophétisé, à la Martinique dès sa jeunesse, par une devineresse caraïbe : Tu seras plus que reine !
Elle conquit Napoléon par les sens, mais aussi par ses manières d'aristocrate. Joséphine occupa sans faire rire un trône où la fille des Césars passa sans aucun titre de gloire, dit magnifiquement Talleyrand. Comédienne et aristocrate, miracle, aux yeux du peuple, de mansuétude et de gentillesse, médiatrice de la bonté entre Jupiter tonnant et les nommes, Joséphine joua le rôle d'impératrice sur le théâtre du monde avec un éclat digne de Napoléon empereur. Si bien que la femme vénale, passant de mains en mains, et le fabuleux cocu formèrent un couple idéal, enchaîné par les astres. Quand Napoléon liquida sa vieille, la chance l'abandonna.
Voilà le rêve de femme qu'a vécu Paul Guth, historien et voyant, en notre temps où la femme est aussi impératrice. Il l'a vécu avec une telle intensité de vérité et de passion, avec une si fulgurante justesse de ton que vous vous sentirez hallucinés. Vous croirez, comme lui, qu'il a trouvé dans des archives ces Mémoires écrits par la fille au sang bleu d'un siècle libertin, avec la grâce, la pureté, l'insolence étincelantes d'avant la Terreur.
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Président de l'Académie des provinces françaises, romancier, essayiste, chroniqueur, mémorialiste, historien, pamphlétaire, Paul Guth excella dans tous les genres en mêlant toujours une tendre patte de velours à sa griffe acérée. En 1953, il publie Les Mémoires d'un Naïf, premier roman à succès d'une chronique qui comptera sept volumes. Il y raconte la vie de son personnage récurrent, le Naïf, professeur de français, qui sous une grande naïveté, cache une imagination fertile. Dans cette série, on retrouve Les Mémoires d'un Naïf (1953 - Prix Courteline), Le Naïf sous les drapeaux (1954), Le Naïf aux quarante enfants (1955), Le Naïf locataire (1956 - Grand prix du roman de l'Académie française), Le Naïf amoureux (1958), Le mariage du Naïf (1965) et enfin Saint Naïf (1970).
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Président de l'Académie des provinces françaises, romancier, essayiste, chroniqueur, mémorialiste, historien, pamphlétaire, Paul Guth excella dans tous les genres en mêlant toujours une tendre patte de velours à sa griffe acérée. En 1953, il publie Les Mémoires d'un Naïf, premier roman à succès d'une chronique qui comptera sept volumes. Il y raconte la vie de son personnage récurrent, le Naïf, professeur de français, qui sous une grande naïveté, cache une imagination fertile. Dans cette série, on retrouve Les Mémoires d'un Naïf (1953 - Prix Courteline), Le Naïf sous les drapeaux (1954), Le Naïf aux quarante enfants (1955), Le Naïf locataire (1956 - Grand prix du roman de l'Académie française), Le Naïf amoureux (1958), Le mariage du Naïf (1965) et enfin Saint Naïf (1970).
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Président de l'Académie des provinces françaises, romancier, essayiste, chroniqueur, mémorialiste, historien, pamphlétaire, Paul Guth excella dans tous les genres en mêlant toujours une tendre patte de velours à sa griffe acérée. En 1953, il publie Les Mémoires d'un Naïf, premier roman à succès d'une chronique qui comptera sept volumes. Il y raconte la vie de son personnage récurrent, le Naïf, professeur de français, qui sous une grande naïveté, cache une imagination fertile. Dans cette série, on retrouve Les Mémoires d'un Naïf (1953 - Prix Courteline), Le Naïf sous les drapeaux (1954), Le Naïf aux quarante enfants (1955), Le Naïf locataire (1956 - Grand prix du roman de l'Académie française), Le Naïf amoureux (1958), Le mariage du Naïf (1965) et enfin Saint Naïf (1970).
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Quel étonnant personnage, ce Naïf !
Le Naïf raconte, décrit comme un western cocasse et tendre où il jouerait à la fois Don Quichotte, Sancho Pança et Candide, ses débuts dans l'enseignement. Les quarante enfants, ce sont ses élèves. La comédie se développe. Les parents y tiennent leur rôle et parmi eux la belle, l'inoubliable Gina Lantois.
Ce livre est le livre des expériences premières : contact avec la vie, avec le travail, avec la jeunesse, avec l'amour grâce à l'apparition de Gina.
Le rire jaillit à chaque scène. Mais qu'on ne s'y trompe pas! Paul Guth a introduit dans notre littérature un style nouveau où l'humour le dispute à la poésie.
Par son adresse à manier le trait singulier, par sa précision.
D'observateur qui se promène dans la vie avec un oeil de bijoutier, par une certaine impudeur d'innocence dans la description des corps et dans l'analyse de l'amour, Paul Guth a fait mieux que composer un livre; il a créé un caractère : Le Naïf.
Son Naïf jouit désormais du privilège d'être passionnant par le seul fait que sa vision personnelle du monde nous surprend et nous émeut sans cesse.
Le Naïf est à Paul Guth ce que Charlot est à Charlie Chaplin.
Maurice Toesca
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L'explosion du baroque en littérature, une magie de rire et de larmes. L'histoire est celle d'une célèbre trapéziste anglaise, Diana, d'un illustre dompteur, issu d'une dynastie de belluaires italiens, Francesco XXIV Vivabelli, et de sa tigresse, Aimée. Mais, au-delà de l'histoire, ce qui nous est conté ici, à travers mille péripéties souvent fabuleuses, c'est la légende dorée du cirque ; la nostalgie de l'Italie et de l'opéra qui libère, par la fantaisie lyrique, nos contemporains mécanisés, un rêve d'amour fou ; la trajectoire dévorante des stars, en un temps où, comme sous Néron, tout est spectacle du cirque ; l'accélération hallucinante du rythme de la planète sous les coups de fouet de la pub, des médias, des sondages. Époustouflant voyage dans la planète de l'amour, de la gloire, de la jalousie, La Tigresse ressuscite, en plein siècle de l'atome, les cruelles et folles délices des passions.
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Petite vie de : Saint Louis (p.guth)
Paul Guth
- Desclee De Brouwer
- Petite Vie De
- 3 Mars 1993
- 9782220033709