Filtrer
jacques duquesne
-
Dieu expliqué à mes petits-enfants
Jacques Duquesne
- Points
- Points Sagesses
- 31 Mars 2023
- 9791041411184
« Il y a en tout homme quelque chose de Dieu. Dieu est amour, seulement amour ».
-
Jésus : aucun historien ne nie aujourd'hui son existence. Bien plus : grâce aux recherches de très nombreux spécialistes, on en sait chaque jour davantage sur les circonstances de sa vie. Par exemple, que beaucoup de juifs l'appelaient de son vivant le «glouton» ou l'«ivrogne». Par exemple, que Pilate n'était pas un faible, prêt à se laver les mains de la mort du Christ, mais un violent, rusé, antisémite, dont les responsabilités sont lourdes. On sait aussi que l'aristocratie des grands prêtres, qui tirait de gros revenus de l'exploitation du Temple de Jérusalem, craignait, à cause de Jésus, pour son pouvoir et sa richesse. On sait également qu'un récit de miracle comme celui des Noces de Cana n'est en réalité qu'une sorte de parabole chargée de symboles : mais les symboles peuvent porter plus de vérité que les faits eux-mêmes. Bref, dans cette histoire claire et vivante de la vie de Jésus, Jacques Duquesne, avec prudence et raison, distingue ce qui est sûr de ce qui ne l'est pas, le certain de l'incertain, le probable de l'improbable. Et il livre en fin de compte une image dépoussiérée, lumineuse, du message de feu et d'amour lancé par ce personnage qui a bouleversé l'histoire de l'humanité.
-
On nous dit : le Dieu chrétien est amour, mais il vous jettera en enfer ou au paradis jusqu'à la fin des temps. Il nous a donné son fils Jésus, il l'a condamné à mourir sur la croix, mais c'est pour racheter nos péchés... On nous dit : le Dieu chrétien est tout-puissant, il peut tout pour l'homme et tout contre lui. Mais si Dieu n'était pas tout à fait celui que nous croyons ? Depuis deux millénaires, l'Eglise et la tradition ne nous transmettent-elles pas ainsi la vérité d'un Dieu omniscient et omnipotent, vengeur, calculateur ? Ne sommes-nous pas prisonniers d'images archaïques ? Qui donc est ce Dieu qui fonde une religion de souffrance et de larmes ? Et si nous ne connaissions pas le Dieu révélé par la vie et l'enseignement de Jésus ? Et si ce Dieu pouvait échouer ? Et s'il n'avait jamais voulu que son fils meure sur la croix ? Et s'il avait créé un monde inachevé pour un homme inachevé ? Autant de questions qu'on évoque peu... Comme dans son Jésus, Jacques Duquesne explique, argumente : "le Dieu révélé par Jésus était si différent de ce que les hommes pensaient être la divinité, que son visage a été déformé dès qu'il eut cessé de parler directement".
-
Romans du nord : la grande triche Maria Vandamme, Alice Van Meulen, Catherine Courage, les vents du nord m'ont dit...
Jacques Duquesne
- Omnibus
- 5 Novembre 1998
- 9782258049925
Une oeuvre aux profondes racines.
De la grande triche, surprenant roman autobiographique qui raconte la découverte à dunkerque, en mai 40, par un enfant de dix ans, de la conduite des adultes. aux trois romans du célèbre cycle de maria vandamme, véritable ode à un pays qui a tellement contribué au développement de la france avant la première guerre mondiale - et à ces femmes qui étaient le pivot des familles ouvrières comme des dynasties bourgeoises.
"le nord, c'est mon coeur", résume aujourd'hui jacques duquesne.
-
Dunkerque, 1940 ; une tragédie française
Jacques Duquesne
- Flammarion
- Histoire Flammarion
- 7 Juin 2017
- 9782081411227
Le journaliste retrace les quinze jours de l'opération Dynamo, du 21 mai au 4 juin 1940. Les forces armées françaises et britanniques, battant en retraite devant la Wehrmacht, résistent un temps à Dunkerque avant d'être évacuées vers le Royaume-Uni. Le récit historique se double d'un témoignage personnel : l'auteur avait 10 ans à l'époque et a connu la débâcle.
-
La morale, c'est ce que nous souhaitons trouver chez les autres. Comme nos parents l'ont souhaité. Comme leurs ancêtres l'ont souhaité avant nous. Nous souhaitons avoir affaire à des gens qui ne soient ni méchants, ni menteurs, ni traîtres, ni cruels. Et nous savons qu'un monde dont la morale aurait disparu serait un monde barbare, invivable.
Ce livre ne prétend évidemment pas apporter des solutions à tous les problèmes. Je souhaite, en revanche, rappeler des principes, les préciser. Non en philosophant sur eux - j'en serais bien incapable - mais en rassemblant quelques textes, des récits, des histoires, des poèmes, des chansons, qui les mettent en valeur, ou font réfléchir comme on dit. Et parfois en les commentant. Car les principes sont une aide. Et la morale, il faut le répéter à cor et à cri, est faite aider, non pour gêner. En somme, pour trouver le bonheur, grâce aux vertus. -
Le VIIe siècle est un moment crucial de l'histoire de la Gaule: les peuples installés là depuis cent ans se stabilisent, leurs rapports avec les Gallo-romains s'assouplissent, la vie économique, anémiée, s'accommode vaille que vaille du repli sur eux-mêmes de l'Occident et des petites communautés qui le composent. Cruel encore, débauché, massivement inculte, vulnérable aux épidémies et aux catastrophes, ce monde sent pourtant un sang neuf le parcourir. C'est en effet le temps où l'Eglise " passe aux barbares " et où, devant la défaillance de l'Etat (enjeu des luttes de princes qu'animent toutes les passions sauf celle de la chose publique), les évêques s'emploient à structurer et à moraliser la société, favorisant le métissage ethnique et culturel.Eloi est orfèvre, un métier des plus recherchés: l'or est devenu si rare qu'il fait de ses détenteurs et de ses utilisateurs les vrais puissants; Eloi est honnête, ce qui est plus recherché encore, et amènera les rois Clotaire II et son fils Dagobert à lui confier leurs Finances. Eloi est lettré, il sait les voies de la sainteté, et il connaît aussi la loi: l'ancienne _ héritée de Rome _ et la nouvelle _ les multiples Codes des peuples barbares _: c'est un remarquable administrateur. Eloi est un Gallo-romain du Limousin, né tout près de cette Aquitaine demeurée très " romaine ", qui sera un peu l'" institutrice " des autres provinces. Eloi enfin est évêque: il évangélise (lui-même ou par missionnaires interposés) les païens des régions encore peu christianisées, le Nord-Est en particulier, qu'il parsème de monastères. Lui et aussi son inséparable Dadon (plus connu sous le nom de saint Ouen) peuvent à bon droit compter parmi les architectes de l'édifice que Charlemagne bâtira. Il est resté le patron d'une multitude de corporations, son culte a longtemps rivalisé avec celui des plus grands saints, son souvenir se survit dans les chansons et la légende.A travers un destin exemplaire, la science très sûre et le style alerte de Jacques Duquesne redonnent à Eloi et à son temps la place qu'ils méritent.Jacques Duquesne est journaliste (spécialisé notamment dans les questions religieuses), historien (il a publié en particulier Les Catholiques français sous l'Occupation) et romancier. Il a reçu le prix Interallié en 1983.
-
Pour comprendre la guerre d'Algérie
Jacques Duquesne
- Tempus/Perrin
- Tempus
- 28 Août 2003
- 9782262020781
Après plusieurs décennies de silence, la guerre d'algérie (1954-1962) fait aujourd'hui l'objet de souvenirs, questions, débats, voire procès.
Rôle de la police, de la justice, de l'armée, des autorités : notre époque a le sentiment d'un immense gâchis, souvent recouvert par la chape de plomb de la raison d'etat. jacques duquesne, journaliste présent en algérie pendant la durée de la guerre, prend à bras-le-corps toutes les questions et y répond avec l'expérience du témoin et une exigence morale attentive aux hommes, indifférente aux a priori comme aux pressions.
Ce faisant, il revisite une histoire inconnue des plus jeunes et enfouie douloureusement par les anciens.
-
Histoires vraies ; une vie de journaliste
Jacques Duquesne
- Albin Michel
- 2 Novembre 2016
- 9782226319043
« J'ai toujours voulu être journaliste. Non pour dire ce qu'il fallait penser.
Mais pour raconter ce qui se passait et expliquer » :grand reporter à La Croix avant d'intégrer L'Express et de participer à la naissance du Point dont il prendra la direction, Jacques Duquesne, grande figure du journalisme, a fait de cette ambition un engagement.
De son enfance à Dunkerque aux « événements » d'Algérie qu'il a couverts pour La Croix en passant par l'aventure de L'Express aux côtés de Françoise Giroud, il revient sur une vie de journaliste (et d'écrivain à succès) et, pour la première fois, sur des « histoires vraies » longtemps restées secrètes.
Soixante années d'histoire de la presse défilent sous nos yeux : on y croise politiciens et journalistes, héros et personnages plus troubles, tous acteurs de leur temps. Jacques Duquesne observe, tranche, décide et conclut, après une vie consacrée à informer : la liberté de la presse se mérite.
-
Une étrange histoire. Voilà des évêques qui se font photographier à Vichy entre Pétain et Laval, approuvent la Révolution nationale, n'ont pas un mot pour protester contre la législation antisémite (même s'ils contribuent à sauver bien des juifs). Et ces mêmes évêques, dans le même temps, préparent le grand bouleversement de l'Eglise, lancent les premiers prêtres-ouvriers et condamnent le capitalisme libéral. Cet apparent paradoxe n'est pas le seul élément surprenant d'une période contrastée, riche en héroïsmes et en lâchetés. Jacques Duquesne a écrit l'histoire la plus complète de ce que fut cette période pour les catholiques de France. Une histoire qui explique la situation actuelle de l'Eglise et ses rapports avec la société française.
-
Elle ne se comporte pas comme tout le monde, Alice Van Meulen, elle ne se plie pas à l'esprit de son temps, celui de la France de 1881. Femme, elle prétend diriger une usine et fonder un négoce. Jeune veuve issue de la bourgeoisie catholique, mère d'un petit garçon, elle veut épouser un anticlérical, dans une France qui se déchire à propos de l'Ecole et de l'Eglise. Cet homme, elle le conquiert et le demande en mariage. Pourtant, Alice Van Meulen souffre, aime, lutte et nous séduit autant par sa fragilité que par sa force et sa tendresse. Autour d'elle on retrouve tous les personnages qui ont fait le succès du dernier roman de Jacques Duquesne, à commencer par Maria Vandamme elle-même, Blaise Riboullet le maçon creusois, et la famille de l'industriel Arthur Rousset. Et les Flandres enfin, hautes en couleur et riches en traditions.
-
Maméno - ainsi l'appelle Mic, son petit-fils de treize ans - est une vieille dame que la paralysie a clouée sur un fauteuil roulant. Un soir, une nuit, il suffit d'un coup de téléphone pour soudain bouleverser cette vie quiète et résignée : au bout du fil, un inconnu appelle au secours "SOS Isolés". Atteint d'un cancer qu'il croit incurable, il a décidé de se tuer le soir même. Surprise, déconcertée, Maméno n'ose pas avouer tout de suite à cet homme qu'il a formé un faux numéro. Ensuite, comment faire ? Il faut entrer dans le jeu. Et c'est ainsi que la grand-mère et son petit-fils entament la plus singulière des courses contre la mort. Exaltante et imprévisible aventure, digne d'un roman policier, il s'agira pour Maméno de maintenir sans cesse le contact avec son mystérieux correspondant, tandis que Mic fonce dans la nuit pour tenter d'identifier le désespéré avant qu'il ne soit trop tard. Y parviendront-ils ? Ce serait contraire aux lois du genre que de le révéler, mais on peut assurer qu'au terme de cette quête captivante, ni l'enfant ni la vieille dame ne sont plus les mêmes, comme si la vie ou la mort d'un étranger suffisait à remettre en question les joies, les valeurs essentielles que le quotidien nous fait trop souvent oublier.
-
Génocides, attentats, tsunamis... La sinistre actualité peut chaque jour nous faire douter de l'attention que Dieu porte aux hommes et même reposer la question de son existence.
Dans ce monde troublé, l'Église se cramponne trop souvent à des certitudes d'un autre temps. Parce que Jacques Duquesne est tout à la fois un honnête homme, un grand connaisseur de la pensée de l'Église et un catholique engagé, il remet tout à plat pour que chacun puisse savoir ce qu'il faut conserver et ce qu'il faut rejeter de deux mille ans de pensée chrétienne.
Cet essai magistral permet de mieux comprendre nos propres questionnements en réabordant les sujets essentiels :
Le Bien, le Mal, la place de Dieu et celle de l'Homme. Dans cette lettre ouverte solidement documentée, Jacques Duquesne nous aide à trouver des réponses aux vraies questions que se posent tous les chrétiens : comment Croire et vivre sa Foi malgré tout, comment continuer d'espérer le Salut ? Avec ce livre, les incroyants ne pourront qu'être sensibles à ce dépoussiérage de la pensée chrétienne. -
L'Occident connut au XVIIe siècle l'un des plus grands chambardements de son histoire.
L'ère de la Méditerranée s'achevait. Le monde capitaliste moderne s'organisait autour de la mer du Nord et, d'une guerre à l'autre, quelques pays se disputaient les atouts de la puissance et de la richesse. Dans cette formidable compétition d'où naîtrait la nouvelle Europe, quelques hommes jouèrent un rôle décisif, trop souvent méconnu ou déformé : les corsaires. Au premier rang de ceux-ci, le légendaire héros dunkerquois, Jean Bart, enfant du peuple que Louis XIV allait anoblir en récompense de sa bravoure, de ses exploits, et du tour nouveau qu'il donnait à la bataille sur mer, à la guerre économique.
Du coeur des combats jusqu'aux palais des princes, c'est cette histoire étonnante que Jacques Duquesne raconte dans ce livre où la plume du romancier s'est mise avec bonheur au service de la rigueur de l'historien.
-
Il y a quelques années, Jacques Duquesne a reçu d'un notaire l'avis qu'une Laura C. s'était suicidée et lui léguait ses manuscrits de romans impubliés. Ce qu'il a découvert l'a bouleversé et il a imaginé, à partir de ces documents, l'histoire que voici : en Allemagne, dans les années 30, la petite Laura vit avec son père hitlérien et sa mère qui a un amant juif. Celle-ci bientôt chassée du foyer, Laura va connaître une longue errance : Berlin, Hambourg, la Suisse, Paris où elle retrouve sa mère. Paris : un sursis. Avec l'arrivée des Allemands, l'errance va recommencer ; d'abord le centre de la France, puis Nice, entre une mère divorcée d'un nazi et un beau-père juif. La France de l'exode, la France de l'Occupation et de Vichy, le cauchemar. A la Libération Laura, victime d'un passé trop lourd, choisira le suicide.
-
« J'ai longtemps hésité avant d'écrire ce livre. Mes souvenirs d'enfance sont uniques, certes, mais la plupart n'ont rien d'original. Il y eut la bataille de Dunkerque bien sûr, et la guerre. Le reste, c'est la vie d'une famille du peuple dans le Nord industriel, la vie d'une rue, d'un quartier que l'on dirait aujourd'hui sensible, d'un monde disparu.
Je m'agace parfois d'entendre parler de mémoire ; la répétition de ce mot, toujours repris, m'énerve autant qu'une rengaine. Je ne suis pas non plus très porté à faire confidence. Mais les gens de ma rue, les miens, ont mérité que l'on parle d'eux aussi. Ce que ces humbles ont vécu doit laisser une trace.
Pourquoi chercher d'autres justifications ? J'écris ce livre parce que le désir m'en a pris. Et je voudrais le commencer par cette affirmation : en dépit de ce que l'on vient de lire, ou de ce que l'on va lire parfois, nous avons connu le bonheur. » J.D. -
Septuagénaire, Yvonne-Aimée est une femme ordinaire, sensible. Veuve, la vieillesse s'insinue doucement en elle, mais elle ne renonce pas à jouer un rôle dans sa famille. A réparer le mariage cassé de son fils, à oublier les reproches de sa fille, et à attendre la visite hebdomadaire de Laure, son adorable petite-fille. Un quotidien chamboulé par une affichette collée sur une gouttière : Irène veut retrouver celui qui l'a défendue contre un voyou. Cette jeune femme venue de nulle part envahit sa vie. Sans compter ce vieil homme distingué rencontré dans un train, une promesse d'amitié ou de tendresse future. Chronique sur les gens du Nord, la vieillesse et la solitude, ce roman laisse entendre une petite musique singulière au ton empreint de nostalgie et d'humanité
-
Les vents du nord m'ont dit - chronique, souvenirs et reves
Jacques Duquesne
- Albin Michel
- 28 Août 2020
- 9782226454591
« Le Nord ne se livre pas aisément. Je le sais : j'en suis. Je lui appartiens comme l'aube appartient à la terre. Pourtant, il m'arrive toujours, au hasard d'un voyage ou d'une rencontre, de découvrir une richesse inconnue, une beauté insolite, une histoire forte, plaisante ou tragique. Car cette région pudique est chaude comme un coeur, bigarrée comme un marché, mystérieuse comme un rêve. Pour la contraindre à livrer - peut-être - son secret, j'ai déambulé dans ce livre à travers mémoire collective et souvenirs personnels. ».
J.D.
Jacques Duquesne, journaliste et écrivain, est un homme du Nord. Né à Dunkerque, il est toujours demeuré profondément attaché à ses origines qui ont inspiré ses meilleurs romans, notamment Maria Vandamme (Prix Interallié 1983) et Alice Van Meulen qui ont connu un succès considérable.
-
Voici l'histoire d'une femme et d'un amour, et aussi l'histoire d'un peuple. Au temps des crinolines, alors que surgissent les somptueux grands magasins et les immenses usines qui annoncent l'entrée de la France dans une ère nouvelle, Maria Vandamme, jeune femme du Nord, belle et ardente, qui compte pour rien, aspire à devenir quelqu'un. Habitée de la passion de comprendre le monde, d'être heureuse et d'aimer, elle sera entraînée, de Lille en 1862 à Versailles au temps de la Commune, dans un tourbillon d'aventures. Autour d'elle, Céleste et Arthur Rousset, les industriels du textile, le cocher belge Aloïs, Blaise Riboullet, maçon creusois, le pieux docteur Dehaynin, Baleine, le vieux marin, et des dizaines d'autres forment une vivante fresque, animent ce beau et grand roman où alternent scènes intimistes et tableaux de la vie collective. Un bonheur de lecture.
-
Des prêtres quittent le clergé. En claquant la porte ou ayant obtenu de Rome les autorisations nécessaires. Naguère, leurs départs s'expliquaient par des troubles psychologiques, la perte de la foi, ou le désir de se marier. Depuis quelques années, une autre attitude est fréquente : celle des prêtres qui contestent l'Église, veulent la quitter pour purifier leur foi, veulent quitter le clergé pour rester prêtres. Ils dissocient le sacerdoce et le genre de vie imposé aux membres de ce corps social qu'ils pensent condamné. La condition faite aux membres du clergé explique à la fois ces départs, la crise profonde que l'on peut discerner chez ceux qui restent, et la chute des vocations.L'Église de demain devra-t-elle donc se passer de prêtres ? Sinon, il faut alors changer radicalement la condition du prêtre. Il faut détruire le " clergé ". L'auteur analyse certains des éléments qui devraient permettre la " déclergification " du sacerdoce : mariage, travail professionnel exercé par des prêtres, spécialisation des tâches, nouvelle organisation de l'Église, etc.Sans prétendre résoudre entièrement le problème posé, ce livre voudrait ouvrir de nouvelles voies constructives aux débats actuels sur la crise du sacerdoce.
-
Dieu existe-t-il encore pour l'homme d'aujourd'hui ? À cette question essentielle, parfois étouffée par le tintamarre des contestations quotidiennes, la mode est aujourd'hui de répondre par la négative. Au terme d'une vaste enquête, Jacques Duquesne, au contraire, n'hésite pas à donner une réponse positive. Alors que l'on clame la mort de Dieu, il montre que la faim d'un Dieu n'a jamais été aussi vive que dans notre monde tourmenté. Alors que l'on trace un portrait-robot de l'homme moderne animé seulement par les froides impulsions de la raison, il décèle dans l'art, l'astrologie, mais aussi le phénomène hippie ou les événements de mai 1968, les mille signes d'un mouvement de re-sacralisation.Les trois-quarts des Français et des Allemands, la quasi-totalité des Américains affirment croire en Dieu. Mais en quel Dieu ? Sortie de secours pour homme angoissé, divertissement pour homme programmé, père Noël barbu, rival malintentionné, grand architecte de l'univers, ou force lointaine et inconnue le Dieu des hommes d'aujourd'hui présente mille visages, archaïques ou modernes. Mais il est rarement le Dieu de Jésus-Christ même chez les chrétiens, dont la foi est en morceaux. Et à son sujet, les Églises, affairées aux problèmes de leur propre organisation, sont trop souvent silencieuses. Dans ces pages denses, vigoureuses et sereines, Jacques Duquesne brosse en une vaste fresque le panorama des croyances, des incroyances et des refus des hommes d'aujourd'hui : détruisant bien des idées reçues, son livre fera date.Collaborateur de l'Express, Europe n° 1 , et Panorama aujourd'hui, Jacques Duquesne a déjà publié chez Grasset plusieurs livres : les Prêtres, les Catholiques sous l'Occupation, Demain une Église sans prêtres ? qui ont eu un grand retentissement.
-
La gauche du Christ ; peut-on concilier Marx et Jésus ?
Jacques Duquesne
- Grasset
- 8 Février 1972
- 9782246805656
La Révolution, le Christ : c'est un surprenant mariage. Les catholiques, on les croyait de l'autre bord, ou préoccupés de problèmes de nature différente. Or des chrétiens se retrouvent dans les mouvements gauchistes. Il en est qui adhèrent au parti communiste. Des évêques déclarent que l'Église doit être une force de contestation. Des théologiens élaborent une théologie de la Révolution. Au Chili, les catholiques ont aidé le marxiste Salvator Allende à conquérir le pouvoir. Au Guatemala, une religieuse a pris le maquis. Au Brésil des religieux et des laïcs catholiques sont arrêtés torturés. Également en Espagne et au Sud Vietnam. La fascination de la gauche, voire de l'extrême gauche, s'exerce sur toutes les églises du monde sans que la hiérarchie ecclésiastique s'indigne ou condamne.Du coup, toutes les données du jeu politique sont bouleversées et l'équilibre de nations, voire de continents entiers, est menacé puisque l'Église incarnait, de tradition, le plus fidèle soutien des pouvoirs établis, le plus s-r garant de l'ordre.Ce livre ne décrit pas seulement, en une fresque surprenante, ce phénomène mondial : il l'analyse et l'explique. Il met à jour ses racines historiques, recense les voies de passage (parfois inattendues) du christianisme à l'extrême gauche, fait le point sur la situation de l'Église et la politique du Vatican, montre les catholiques révolutionnaires en quête d'une difficile conciliation entre Marx et Jésus, évalue leur influence dans le mouvement révolutionnaire.
-
Elle court, elle court la rumeur, dans cette préfecture du Sud-Ouest accablée de soleil. Au pilori : Jérôme Barrat, un promoteur mort dans un accident de voiture qui pourrait bien être un assassinat. Ce qu'on lui reproche : d'avoir réussi, disent ses amis ; de nombreuses "magouilles", compromissions et scandales, répondent ses adversaires. Un petit policier sans mandat, Constant Debargis, en vacances dans la région, enquête sur l'affaire pour son propre compte, parce qu'il se passionne pour la personnalité de Barrat, et tente désespérément de recréer le portrait de cet homme, comme on assemble les pièces d'un puzzle. Bien sûr, il dérange tout le monde. Cette enquête, où la vie provinciale est décrite avec tendresse et parfois cruauté, dessine le portrait de la France d'aujourd'hui rassemblée en une ville "bien française" où s'affrontent tout comme du temps de Balzac les intérêts et les passions.
-
Parce qu'un jour de printemps un enfant est mort dans ses bras, le destin de Catherine, la fille de Maria Vandamme, a basculé : elle a décidé de devenir médecin. Mais, dans le monde de 1891, une telle ambition est folie pour une femme : toutes les portes, ou presque, sont closes. Catherine va les ouvrir une à une, se lancer dans les aventures les plus risquées avec obstination, générosité et courage, tout comme sa mère, vingt-cinq ans plus tôt. Aimée et désirée d'abord par Paul, un jeune journaliste qui, pour autant, ne comprend guère son ambition, puis par Jérôme qui, lui, saura l'aider, encouragée autant que détestée par son entourage, elle traverse, depuis le Nord jusqu'à Paris, les salons et les taudis, les salles de rédaction et celles des hôpitaux. Et trouve enfin le succès et l'amour. Catherine Courage complète la trilogie commencée avec Maria Vandamme et Alice Van Meulen.