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Dans le quartier de Saint-Henri, à Montréal, pendant la Seconde Guerre mondiale, Florentine, Rose-Anna, Azarius, Emmanuel et Jean cherchent le bonheur à leur manière. L'une pense le trouver dans l'amour-passion, l'autre dans la famille parfaite ou encore dans le périlleux chemin vers l'ascension sociale. Mais comment supporter les incertitudes d'un monde en pleine mutation, abimé par la violence, qui hésite entre le progrès et l'obscurantisme ? Comment inventer son propre chemin ?
Cette fresque romanesque attachante raconte la grande affaire qu'est l'existence, le temps qui pulse soudain quand tout va bien, puis les doutes, les drames, les moments où la lumière se fait rare. La vie, et rien d'autre.
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Texte autobiographique Ce livre retrace les années de formation de G. Roy, depuis son enfance manitobaine jusqu'à son retour d'Europe à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, c'est-à-dire 3 ou 4 ans avant qu'elle commence à écrire Bonheur d'occasion.
Prix Athanase-David pour l'ensemble de son oeuvre 1970 Prix Femina 1947 (Bonheur d'occasion) Prix littéraire du Gouverneur général 1977 (Ces enfants de ma vie) Prix Ludger-Duvernay de la Société Saint-Jean-Baptiste pour l'ensemble de son oeuvre 1956 -
Au printemps 1939, l'esprit encore habité par son séjour de dix-huit mois en Europe, Gabrielle Roy, qui vient juste d'avoir trente ans, loge dans une chambre du centre de Montréal - " la plus misérable petite chambre qui se puisse trouver en dehors des prisons ", se souviendra-t-elle une quarantaine d'années plus tard. Elle a choisi de ne pas retourner au Manitoba, où l'attend pourtant un poste d'institutrice, et de rester dans la métropole pour y gagner sa vie en écrivant. Puis voilà qu'un beau jour du printemps 1940 " une grâce toute spéciale de la Providence " la conduit au bureau de René Soulard, le rédacteur en chef du Bulletin des agriculteurs, magazine montréalais auquel le nom et la plume de Gabrielle Roy vont dès lors demeurer associés pendant plus de cinq ans. Plus qu'un simple gagne-pain, la collaboration au Bulletin peut être envisagée comme le point de départ du parcours littéraire de Gabrielle Roy, c'est-à-dire à la fois comme un apprentissage décisif et comme une " première consécration [...] qui l'oriente définitivement vers l'écriture ". Elle va s'y consacrer avec beaucoup d'application et mettre au point, durant ces cinq années, une vision du monde, une sensibilité et un ensemble de valeurs qui seront par la suite indissociables de son oeuvre : la compassion, l'intérêt pour les minorités culturelles et les colonies, mais aussi la fascination pour le nomadisme et les personnages solitaires ainsi que le goût des paysages et de la géographie. Ce livre reprend vingt-huit de ces reportages, qui portent sur Montréal, la Gaspésie et la Côte-Nord, l'Abitibi, l'Ouest canadien et diverses régions du Québec. Les textes sont agrémentés de nombreuses photos - souvent prises par Gabrielle Roy elle-même - qui accompagnaient originalement les reportages.
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Ce roman, le deuxième de Gabrielle Roy, a été publié pour la première fois à Montréal, en 1950, puis à Paris et à New York en 1951.
Gabrielle Roy, à partir du souvenir d'un été passé dans une région sauvage du Manitoba, au nord de Winnipeg, un pays situé plus loin que le fin fond du bout du monde , a imaginé le recommencement de toutes choses : de l'éducation, de la société, de la civilisation même. Ce pays de grande nature et d'eau chantante, elle l'a peuplé de personnages doux et simples, épris à la fois de solitude et de fraternité à l'égard de leurs semblables.
Prix Athanase-David pour l'ensemble de son oeuvre 1970 Prix Femina 1947 (Bonheur d'occasion) Prix littéraire du Gouverneur général 1977 (Ces enfants de ma vie) Prix Ludger-Duvernay de la Société Saint-Jean-Baptiste pour l'ensemble de son oeuvre 1956 -
La première édition de Cet été qui chantait a été publiée en 1972, bientôt suivie de la traduction anglaise. La présente édition est accompagnée d'une chronologie de Gabrielle Roy et d'une bibliographie de la critique.
Écrit peu de temps après la mort de Bernadette, la chère petite soeur bien-aimée, au cours d'un des étés que Gabrielle Roy passait à sa maisonnette de Petite-Rivière-Saint-François, dans Charlevoix, cet ouvrage est un livre de deuil. Mais un deuil à la fois vécu et consolé par l'éblouissante révélation de toutes choses , par les voix du vent, de la mer et du ciel, par le chant de toutes les choses vivantes, arbres, fleurs, oiseaux, humains. Images du paradis, mais d'un paradis hanté par la mort, les dix-neuf récits qui composent cet ouvrage parlent le langage du coeur, dont ils disent l'enchantement et la détresse, mais surtout la confiance infinie faite à l'innocence et à la beauté du monde.
Prix Athanase-David pour l'ensemble de son oeuvre 1970 Prix Femina 1947 (Bonheur d'occasion) Prix littéraire du Gouverneur général 1977 (Ces enfants de ma vie) Prix Ludger-Duvernay de la Société Saint-Jean-Baptiste pour l'ensemble de son oeuvre 1956 -
Un jardin au bout du monde a été publié pour la première fois en 1975. L'oeuvre a été traduite en anglais. Cette édition est accompagnée d'une chronologie de l'auteur et d'une bibliographie de la critique.
Un jardin au bout du monde est né de la vision que je saisis un jour, en passant, d'un jardin plein de fleurs à la limite des terres défrichées, et de la femme y travaillant, sous le vent, en fichu de tête, qui leva vers moi le visage pour me suivre d'un long regard perplexe et suppliant que je n'ai cessé de revoir et qui n'a cessé, pendant des années, jusqu'à ce que j'obtempère, de me demander ce que tous nous demandons peut-être au fond de notre silence : Raconte ma vie.
G.R.
Prix Athanase-David pour l'ensemble de son oeuvre 1970 Prix Femina 1947 (Bonheur d'occasion) Prix littéraire du Gouverneur général 1977 (Ces enfants de ma vie) Prix Ludger-Duvernay de la Société Saint-Jean-Baptiste pour l'ensemble de son oeuvre 1956 -
Fragiles lumières de la terre : écrits divers
Gabrielle Roy
- Boreal
- Boreal Compact
- 4 Juin 1996
- 9782890527645
Ces Fragiles Lumières de la terre disent donc les inquiétudes et les espoirs, les pensées et les émotions qui ont inspiré la grande romancière et donné à son oeuvre une part de cette beauté qui la rend à la fois si originale et si attachante.
Si elle est avant tout romancière, Gabrielle Roy a publié tout au long de sa carrière un grand nombre d'articles et d'essais divers. C'est un choix de ces écrits qu'on trouvera ici, répartis sous trois grandes rubriques. Des " Reportages " qui illustrent sa manière toute personnelle de percevoir et de rendre la réalité qui l'entoure. En second lieu viennent des " Souvenirs ", ainsi que l'évocation ironique des circonstances dans lesquelles la romancière a reçu en 1947 le prestigieux prix Fémina. Enfin, on lira ici la longue méditation que Gabrielle Roy a écrite en 1967 autour du thème " Terre des hommes ", dans laquelle s'expriment le plus clairement sa vision du monde et certains thèmes qui nourrissent secrètement l'écriture de ses romans.
Prix Athanase-David pour l'ensemble de son oeuvre 1970
Prix Femina 1947 (Bonheur d'occasion)
Prix littéraire du Gouverneur général 1977 (Ces enfants de ma vie)
Prix Ludger-Duvernay de la Société Saint-Jean-Baptiste pour l'ensemble de son oeuvre 1956 -
Image de la société actuelle bruyante de messages et de communication, portrait de l'individu moderne accablé de responsabilités et en quête d'une paix qui le fuit toujours, Alexandre Chenevert est peut-être, de tous les romans de Gabrielle Roy, le plus grave et le plus ironique.
Dans le Montréal de l'immédiat après-guerre, un petit homme au nom pompeux, qui exerce le métier de caissier dans une banque, porte sur ses épaules le sort de l'humanité entière. L'insomnie le tenaille, et la culpabilité, et le désir de répandre la joie sur la terre. Un moment, il connaît le bonheur au bord d'un lac, seul et livré aux grandes forces de la nature.
Image de la société actuelle bruyante de messages et de communication, portrait de l'individu moderne accablé de responsabilités et en quête d'une paix qui le fuit toujours, Alexandre Chenevert est peut-être, de tous les romans de Gabrielle Roy, le plus grave et le plus ironique, celui qui correspond le plus justement à ce que le monde où nous vivons a fait de nos vies, de nos pensées, de notre désir de bonheur.
Prix Athanase-David pour l'ensemble de son oeuvre 1970 Prix Femina 1947 (Bonheur d'occasion) Prix littéraire du Gouverneur général 1977 (Ces enfants de ma vie) Prix Ludger-Duvernay de la Société Saint-Jean-Baptiste pour l'ensemble de son oeuvre 1956 -
?Dernière-née d'une famille canadienne-française du Manitoba, Christine - surnommée " Petite Misère " -- revit par le souvenir son enfance et sa jeunesse, depuis les découvertes de ses premières années jusqu'à son entrée dans le monde adulte.
Dernière-née d'une famille canadienne-française du Manitoba, Christine - surnommée " Petite Misère " -- revit par le souvenir son enfance et sa jeunesse, depuis les découvertes de ses premières années jusqu'à son entrée dans le monde adulte lorsque, devenue institutrice, elle aura enfin à " gagner sa vie ". Les dix-huit récits qui composent ce livre sont autant d'étapes dans le long apprentissage qui, à travers les expériences les plus quotidiennes, rêves, jeux, émotions, rencontres, lui fait découvrir peu à peu, en même temps que le monde infiniment varié qui l'entoure, sa propre identité d'enfant, de jeune fille, d'écrivain, c'est-à-dire tout ce qui la rapproche et la sépare des êtres et des choses, lui permet de les voir et de les aimer et la prépare à les quitter.
Ce roman, le quatrième de Gabrielle Roy, a été publié pour la première fois à Paris et à Montréal en 1955, puis deux ans plus tard, en traduction, à New York, Toronto et Milan.
Prix Athanase-David pour l'ensemble de son oeuvre 1970
Prix Femina 1947 (Bonheur d'occasion)
Prix littéraire du Gouverneur général 1977 (Ces enfants de ma vie)
Prix Ludger-Duvernay de la Société Saint-Jean-Baptiste pour l'ensemble de son oeuvre 1956 -
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Gabrielle Roy raconte ici l'aventure d'un peintre-trappeur du nom de Pierre Cadorai : ses années d'errance dans les paysages mythiques du Grand Nord canadien, ses rares rencontres, le lent apprentissage de son métier d'artiste appliqué à saisir le visage le plus nu de l'homme au milieu de la nature tantôt amicale et tantôt inhospitalière.
S'inspirant en partie de la vie de René Richard, son ami et voisin de Charlevoix, et en partie de ses propres souvenirs, Gabrielle Roy raconte ici l'aventure d'un peintre-trappeur du nom de Pierre Cadorai : ses années d'errance dans les paysages mythiques du Grand Nord canadien, ses rares rencontres, le lent apprentissage de son métier d'artiste appliqué à saisir le visage le plus nu de l'homme au milieu de la nature tantôt amicale et tantôt inhospitalière qui l'entoure, puis sa découverte de Paris et de la Provence, et surtout la recherche patiente du sens de son art et de sa propre vie. La romancière, qui écrit ce livre au mitan de sa carrière, transforme l'existence de Pierre, ses misères et ses joies, sa soif de beauté et de plénitude, la vision à la fois exigeante et exaltée qu'il se fait de son travail de créateur, en une sorte de fable illustrant non seulement la condition de tout artiste, mais plus particulièrement de l'artiste qu'elle a voulu être elle-même, comme pour se rappeler - et raconter à ses lecteurs - ce qu'est la quête artistique à laquelle elle a voué sa vie.
Ce roman a été publié pour la première fois à Montréal en 1961 et à Paris l'année suivante. Sa traduction anglaise a paru à New York et à Toronto en 1962.
Prix Athanase-David pour l'ensemble de son oeuvre 1970 Prix Femina 1947 (Bonheur d'occasion) Prix littéraire du Gouverneur général 1977 (Ces enfants de ma vie) Prix Ludger-Duvernay de la Société Saint-Jean-Baptiste pour l'ensemble de son oeuvre 1956 -
La première édition de La Route d'Altamont a été publiée à Montréal en 1966 et à Paris en 1967. La traduction anglaise a paru à Toronto et à New York en 1966.
Quatre récits composent la trame de ce roman où Gabrielle Roy poursuit - en l'approfondissant - l'exploration de sa propre condition de femme et d'écrivain qu'elle avait entreprise dans Rue Deschambault. Christine, cette fois, découvre les grands mystères de l'existence et de la création : le passage et l'éternité du temps, la suite des générations et des âges de la vie, les risques de l'errance, la dure nécessité de rompre si l'on veut accomplir son destin. Exaltantes ou déchirantes, ces découvertes se font pourtant à travers les expériences les plus familières, comme une randonnée en voiture à travers la plaine du Manitoba.
Prix Athanase-David pour l'ensemble de son oeuvre 1970
Prix Femina 1947 (Bonheur d'occasion)
Prix littéraire du Gouverneur général 1977 (Ces enfants de ma vie)
Prix Ludger-Duvernay de la Société Saint-Jean-Baptiste pour l'ensemble de son oeuvre 1956 -
Ma chere petite soeur : lettres a bernadette 1943-1970 (ne)
Gabrielle Roy
- Boreal
- 23 Février 2000
- 9782890529922
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La rivière sans repos ; trois nouvelles esquimaudes
Gabrielle Roy
- Boreal
- Boreal Compact
- 18 Mai 1995
- 9782890526891
Dans la communauté des Inuits de l'Ungava, où se sont installés depuis peu les premiers Blancs, un drame culturel se joue : celui de la confrontation entre les valeurs traditionnelles d'une civilisation millénaire et celles qu'apportent avec eux les émissaires de la science et du progrès venus du Sud. Ce drame donne lieu tantôt à des juxtapositions cocasses, tantôt à des déchirements qui remettent en question toute la vie, toute l'identité de l'être en qui se rencontrent les deux mondes. C'est le cas d'Elsa, l'héroïne de " La Rivière sans repos ", mère d'un enfant qui, par son existence même, incarne à la fois le choc des deux civilisations et leur dialogue, c'est-à-dire l'équilibre si difficile à réaliser entre leurs exigences respectives.
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Entre fleuve et riviere : correspondance entre gabrielle roy et
Gabrielle Roy
- Les Plaines Du Canada
- 22 Octobre 2013
- 9782896112494
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Ma vache Bossie, Courte-Queue, L'Empereur des bois, L'Espagnole et la Pékinoise, ces 4 histoires d'animaux sont réunies ici pour la première fois.
En même temps que commence la parution de l'Édition du centenaire des oeuvres de Gabrielle Roy, le Boréal republie ses magnifiques Contes pour enfants, parus sous forme de recueil à l'origine en 1998. -
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Apprenant la maladie de son frère chéri, une vieille dame entreprend un long voyage en autobus de Winnipeg jusqu'à la côte californienne. En cours de route, elle découvre le continent et les êtres qui l'entourent, et surtout elle retrouve en les racontant sa propre jeunesse et cet « ennui » qu'elle a toujours éprouvé pour elle ne sait quel ailleurs, quelle vie plus haute et plus vraie. Éveline arrivera trop tard pour parler à son frère. Mais celui-ci, en l'attirant dans cette aventure, lui aura permis de trouver elle-même les réponses aux questions qu'elle voulait tant lui poser.
Ély ! Ély ! Ély ! est aussi le récit d'un voyage, celui d'une jeune femme renouant avec sa famille, là même où elle se croyait complètement perdue.
Achevés à l'époque où elle rédigeait La Détresse et l'Enchantement, sa grande autobiographie, De quoi t'ennuies-tu, Éveline ? et Ély ! Ély ! Ély ! sont les deux derniers récits que Gabrielle Roy a publiés de son vivant. Ils sont suivis, dans la présente édition, d'une chronologie de la romancière.
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