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Théâtre
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Un notable d'une petite ville en relation suivie et intéressée avec la Française des Liquides est sur le point de conclure des alliances douteuses. Son épouse, passionnée d'art contemporain est sponsorisée par cette même Française des Liquides pour l'écriture d'un article sur la démarche d'un artiste conceptuel qui doit intervenir dans un quartier " défavorisé ". Il y a aussi une élue écologiste, une emploi-jeune, des employés municipaux " détachés ", une passionaria de l'humanitaire, une secrétaire très sexe... Et toute une série de quiproquos, malentendus, chassés-croisés dans cette " opérette " légère et un peu noire, ou bien sûr tout finit par des chansons...
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Croisements, divagations ; chorégraphies à blanc
Eugène Durif
- Actes Sud-Papiers
- 26 Octobre 1993
- 9782869433830
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Alors que vont avoir lieu les cérémonies et fêtes qui accompagneront le changement de millénaire, les exclus qui pourraient donner une image négative de la ville sont pourchassés par des " brigades humanitaires ", qui veulent les regrouper dans des centres à l'écart de la ville.
Certains refusent et se cachent.
A la faveur d'une grande panne d'électricité, ils sortent des lieux où ils sont terrés et une " fête des gueux ", un carnaval bouffon, s'improvise dans la rue. Mais l'Ordre va s'avancer à visage découvert (sans plus d'alibi humanitaire) et reprendre ses droits..
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jimmy profite d'une excursion en car pour échapper à d'inquiétants experts, plus épouvantails que thérapeutes.
il erre au hasard des chemins et multiplie les rencontres enrichissantes : la fille au capuchon qui n'est pas facile à toucher, l'énigmatique fille bleue, p'tit frère avec lequel il partage le non-amour et l'abandon, ou encore les pensionnaires d'un centre très polyvalent. entre le blues de jimmy et les chansons de luis mariano, les séquences se succèdent, entrecoupées par les interventions du choeur des experts-épouvantails, permettant à jimmy de parcourir sa souffrance, de se reconstruire et de devenir bientôt insaisissable.
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Le Petit Bois : Un matin d'automne pas comme les autres.
C'est le jour de l'arrivée des forains pour la fête du village, le jour qui rappelle à un frère qu'à cette même période, quelque temps auparavant, un drame s'est produit et que sa soeur Clara a cessé de respirer. Le Fredon des taiseux : Entre propos et blagues de bistrots, généalogies villageoises, réflexions sur le langage, l'existence et le couple, un citadin qui a suivi à la campagne sa femme, spécialiste d'ethnographie rurale, se laisse peu à peu fondre dans le pays d'Auge qui l'entoure et envahir par les voix des sujets de la thèse de sa femme.
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Les Petites Heures.
Jim revient dans la maison familiale où vivent encore ses deux soeurs ; trois adolescents aux rapports tendres et agressifs. 2 femmes, 2 hommes / durée : 1 h 30.
Eaux dormantes.
Trois jeunes femmes se retrouvent pendant un week-end. Ce qu'il y a eu entre elles ne peut s'exprimer que dans des retours, des instants, autour d'un silence, d'un mot ou d ? une phrase "à côté". 3 femmes, 1 homme / durée estimée : 1 h 30.
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Divertissement bourgeois est une reprise des thèmes classiques du Bourgeois gentilhomme de Molière : la servante qui en dit et en sait trop, qui manipule ses maîtres bornés et égoïstes au profit des pauvres gens. Ici, ce n'est pas un couple de jeunes tourtereaux mais un chômeur ruiné. Le bourgeois n'est plus ce vieux barbon ridicule mais plutôt un "bobo", un bourgeois bohème de gauche, qui s'intéresse au théâtre pour faire branché. De même que le maître de ballet faisait danser M. Jourdain de façon ridicule, Antoine parvient à faire danser à Etienne le gallinacé et le canidé. Eugène Durif, avec cette comédie, se moque des nouveaux bourgeois.
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D'une langue bien à lui, théâtrale et musicale, Eugène Durif nous offre avec ces deux textes une suite de situations burlesques que les acteurs auront autant de plaisir à interpréter que les lecteurs à découvrir.
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Ce second volume poursuit l'exploration entamée avec Au bord du théâtre... Dans le vif de la parole, dans ce qui s'inscrit, entre esquisses fugitives, adresses lyriques, entrées de clowns ou de fantômes, poèmes pour la scène ou tentatives d'approches théâtrales se retournant en un rien de temps en chansons parlées-fredonnées-mur-murées, en éclats de pleurer-rires.
Dans ce qui ne peut se justifier, à la limite de l'écriture et de la représentation, au bord du théâtre, en ne sachant jamais trop sur quel pied danser, mais en tentant de danser encore dans le tournoiement de la parole, dans ce vertige que l'on tente parfois de fixer, ne sachant plus trop s'il nous emporte, ou si nous en sommes pour un instant le fragile démiurge. Au bord, entre poésie et théâtre. Dressés et titubants à la fois dans la parole, comme le corps parfois sur la scène, comme le corps parfois sur la page. Ne sachant jamais trop.
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Un jour de pluie, deux soldats, de retour de guerre, attendent.
L'un est là pour accomplir un crime, l'autre l'accompagne fidèlement. sur le chemin de leur destinée, ils croisent la fille dans un décor de charniers, de cadavres encore chauds, champ filmé par le guide-coryphée, chroniqueur des temps modernes. entre la fille et l'aîné se noue une relation forte, charnelle. cette fable, entre road movie et tragédie, se situe au confluent des grands mythes et de notre histoire contemporaine.
Plus que jamais, ici, eugène durif tente, en poète visionnaire, de dire le monde, ses convulsions, ses bégaiements.
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Un auteur pris dans un cauchemar, poursuivi dans un champ de tournesols fanés par des experts de toutes sortes, recouvert de témoignages et de documents tente d'écrire sur l'agriculture. Des citadins regrettent la campagne d'antan, s'extasient sur quelques clichés avant d'entonner une "biguine des idées reçues". Au cours de ce drôle de voyage, on découvre aussi de vraies-fausses interviews, des vaches avenantes, un canard gavé légèrement neurasthénique, un ludion intempestif, des dindes qui dansent sur des grilles électriques, des plantes sous perfusion, d'inévitables confettis de lendemains de fêtes. Et même quelques réflexions sérieuses, l'air de rien, sur la campagne (et ses habitants) aujourd'hui. Le tout en théâtre. Et en musique s'il vous plaît.
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Depuis la fin des années 1990, Eugène Durif travaille à des retraitements de tragédies grecques à partir des histoires d'Oreste (Meurtres hors champ), de Phèdre (Pauvre folle Phèdre), d'Oedipe (L'Enfant sans nom), de Médée (À même la peau). En projetant certains de ces personnages dans le monde contemporain, le dramaturge parle de l'exclusion, de la violence qui perturbe les relations humaines. Plusieurs de ces pièces sont réunies dans ce Tome III, où sont présents aussi des poèmes, traces et notations diverses, matériaux d'un travail « au bord du théâtre » et parfois au plus près du plateau. Avec comme fil conducteur la notion de « tentative » qui peut aller jusqu'à celle d'une tragédie contemporaine autour de l'utopie ou d'un détournement carnavalesque et musical du mythe d'Orphée.
Le Tome 3 de Au Bord du Théâtre de Eugène Durif réunit les textes suivants :
- - La voix cassée de la tragédie
- - Rêves d'Electre. Fragments de travail
- - A la vie, à l'amour, à la mort (de la vie)
- - Pauvre folle Phèdre
- - Comme enfant on joue à mourir. Variations Antigone
- - Médée à même la peau
- - La fin du monde en avançant
- - Orphée en coulisses -
Un groupe d'apprentis acteurs essaient d'apprendre à jouer sous la houlette d'un metteur en scène ou plutôt d'un menteur en scène.
Mais qu'est-ce que le jeu? comment être juste? comment comprendre un texte? suffit-il d'improviser? une bague perdue servira de prétexte. ils essaient, ils s'acharnent, ils se cherchent, ils se perdent, ils jouent. et le théâtre dans tout ça?.
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Vestiges ou ce qui nous manque est toujours à venir
Lucie Depauw, Eugène Durif, Sarah Fourage
- Jacques Andre
- 18 Février 2015
- 9782757003152
Le maire d'une ville qui vient d'être dévastée par la rupture d'une digue est accusé de négligence, voire de corruption, par les rescapés,meurtris et inconsolables.
Ces personnages s'entredéchirent sous la caméra apparemment neutre d'une documentariste dont le reportage devient une sorte de champ de bataille entre procès et télé-réalité. Les vivants démissionnent, une disparue affirme sa présence. Le monde glisse lentement vers l'absurde, le réel se dérobe. La reconstitution de la tragédie est ponctuée de scènes fantasmées dans lesquelles deux démiurges délirants préparent un projet urbanistique pharaonique et se jouent cruellement du destin des petits hommes...