Filtrer
claude askolovitch
-
Le petit chevalier
Claude Askolovitch
- Michel Lafon
- Une Histoire Et... Oli
- 10 Février 2022
- 9782749949314
Une histoire et Oli... les albums de la série de podcasts France Inter aux millions d'écoutes.
Il était une fois un petit chevalier, pas plus grand qu'une fourmi, qui aimait une princesse.
Or celle-ci était promise - hélas ! - à un grand chevalier costaud et stupide.
Mais avec des larmes, des ruses et l'amitié d'un dragon, rien n'est impossible... -
Nos mal-aimés : ces musulmans dont la France ne veut pas
Claude Askolovitch
- Grasset
- Document Grasset
- 18 Septembre 2013
- 9782246801894
« C'est l'histoire d'un journaliste vaguement connu et qui en a vu d'autres, qui se retrouve chômeur pour avoir défendu la viande halal. Il décide d'en faire un livre, pour comprendre ce qui nous arrive, dans ce pays où Madame Le Pen est proclamée « normale » et où des socialistes veulent bannir les puéricultrices voilées.
C'est l'histoire de ces musulmans de France, que l'on n'aime pas avec les meilleures intentions du monde, et qu'on oblige à se fondre ou à se cacher, à mentir sur eux-mêmes ou à périr socialement.
C'est l'histoire d'une banquière qui prie en cachette dans un placard à balais, d'une étudiante qui retire son voile pour décrocher un stage, d'un salafiste qui conduit des bus et visite Disneyland, d'un médecin qui venge sa mère universitaire qui n'a jamais pu travailler - parce que la République ne voulait pas de son voile. Et celle d'un écolo qui aurait pu devenir ministre en Tunisie islamiste, d'un rappeur marié à 15 ans devant monsieur l'Imam, d'un footballeur chaste par amour de Dieu, et d'un prédicateur frère musulman qui cite Camus et écrit des poèmes.
Ce sont des Français râleurs qui mangent du tournedos halal et trouvent parfois bien des raisons au Hamas - car rien n'est simple, que croyez-vous?
C'est l'histoire d'un pays, le nôtre, qui traite mal une partie de lui-même, qui se ment sur la République et la laïcité quand il piétine les gens et rate ce qu'il devient : une France métisse et aussi musulmane, instable et complexe, une France riche, si elle osait, si elle arrêtait de trembler et de se complaire dans son déclin. »C. A. -
« Valérie morte à peine, je dévorais Kathleen et la nuit respirais son sommeil. Valérie morte, je pleurais en cachette et sans pudeur, dans la rue, dans des spasmes et des sanglots. Valérie morte, j'ai regardé Kathleen comme personne avant elle et j'ai cru que sans elle je partirais aussi. Valérie vivante, je la regardais comme jamais personne. J'ai reçu Valérie en ne doutant de rien. J'ai saisi Kathleen après avoir perdu, j'étais nu désormais. » Un homme perd sa femme et en aime très vite une autre, plus jeune que lui de vingt ans. Il brusque son passé, ses grands enfants, sa nouvelle compagne, leurs petits garçons et tous autour de lui. Il se rend fou d'aimer une morte et une vivante, il ne se pardonne pas de vivre et d'avoir tant trahi, mais ne sait pas s'en empêcher. Il se détruit socialement et au travail. Provocateur, sarcastique, éperdu et trahi à son tour. Il espère le châtiment qui le terrifie. Il finit par admettre. Après dix ans, il écrit.
Claude Askolovitch, dans ces pages où tout est vrai, tendre, épuisant, inoubliable, parle de la mémoire des draps, d'un nom que l'on murmure et des baisers qu'on envoie à un fantôme, des photos du passé et des premiers pas dans une vieille maison. Il songe à son père dont la présence formidable lui manque, et à sa mère qui raconte aux lycéens son enfance déportée. Il évoque un homme fourbu qui se love pour dormir contre le corps ferme d'une femme qui lui échappe. Il parle des enfants qui chantent qu'ils ont le plus vieux des papas. -
Manuel Valls et Arnaud Montebourg ; les grands garçons
Claude Askolovitch
- Plon
- 22 Janvier 2015
- 9782259229715
Arnaud Montebourg, Manuel Valls, sont passés si vite de la frustration des éternels jeunes gens au statut d'hommes de pouvoir. Quand ils se battent, il y a quelque chose de soudain et désordonné, comme une guerre de gangs, comme des fracas de seigneurs sous les mérovingiens, puisque le roi est fainéant et l'Etat en miette. Ils parlent très fort et très haut avec des mots si grands - autorité, justice, déflation - mais quelque chose sonne bizarre quand même. Ces deux là, Valls et Montebourg, avaient un pacte pour tuer Ayrault et s'entraider au pouvoir il y a 6 mois, et tout a explosé si vite ? Il y a de la méprise, de la rouerie, de la naïveté brutale, chez l'un comme chez l'autre, Montebourg qui a cru qu'il pouvait prendre Valls en otage de leur mépris commun pour Hollande, Valls qui a utilisé l'un puis l'autre et a choisi de protéger le Président pour mieux le dominer, donc en tuant son allié. Sont-ils brutaux, et pourtant intéressants, sincères, différents souvent, prévisibles et enfants. ?
A travers la crise d'août, que l'on raconte pour ce qu'elle est, l'histoire d'une alliance générationnelle et d'une désillusion brutale, on compte aussi l'histoire de deux garçons grandis sous Mitterrand et Jospin, de parcours parallèles, de deux brutalités dissidentes, aujourd'hui en climax. Cela passe par les années 80 de leurs fins d'acné, par les frustrations de l'âge mur, quand Valls était l'employé de Jospin et Montebourg son dissident, déjà, cela se raconte à l'ombre de Hollande le patient qui les regarde comme d'amusants personnages d'une pièce dont il aura la clé. C'est de la pure politique dans un pays assiégé.
-
Un vilain hacker pourrit l'existence du président Nicolas en inondant Internet de vidéos volées de l'intimité du chef de l'État. Pas une blague, pas une grossièreté, pas une colère du président qui ne se retrouve instantanément sur la toile, et la France oscille entre éclat de rire et scandale permanent. « Niquer Nico », signe le hacker... La commissaire chargée de la sécurité du président de la République s'use les yeux et les méninges à élucider le mystère. Dans sa jeunesse, elle fut une super-héroïne prépubère, connue sous le nom de Fantômette. Elle regrette son audace et sa fraîcheur d'alors et croit les retrouver en sa fille, adolescente rêveuse et révoltée. Celle-ci endosse le vieux costume familial et va aider sa mère à sauver le président. Elles enquêtent dans le monde surréaliste de l'Élysée et de la politique, découvrant avec effarement l'envers du décor républicain...
-
« Dans un pas dévasté de rancoeur et tenté par le fascisme, des socialistes ont gouverné. Ils ont rendu les armes idéologiques et donné licence à la police pour contenir les contestations et défendre l'ordre sacré.
Dans un pays ensanglanté, des socialistes ont cru que la mort des autres leur donnerait une raison d'être. Ils ont mobilisé sans trêve ni remords la douleur des attentats et les martyrs de notre histoire, abritant leur vite dans la commémoration.
Dans un pays lassé, des socialistes ont joui et peiné et méprisé, jusqu'à trahir leur pauvre et méchant chef, croyant se sauver sans lui.
Dans mon pays de France, le socialisme, qui est ma famille, est allé au bout de son histoire, d'impuissances en trahisons. Comme ces gens sont les miens, je nous ai regardés en face, pour éparpiller nos illusions. » C.A Claude Askolovitch a 53 ans. Autrefois biographe de Lionel Jospin et interlocuteur de Manuel Valls, il se refuse ici aux anecdotes et à l'accompagnement des amnésies, pour contempler la fin d'un monde. -
-
Claude Askolovitch, 38 ans, grand reporter au Nouvel Observateur, a publié chez Grasset Black Boli (avec Basile Boli, 1994) et Voyage au bout de la France, Le Front national tel qu'il est (Prix Décembre 1999).
L'histoire de Lionel Jospin racontée dans sa vérité et sa complexité, par le journaliste qui en sait le plus sur les « années de formation » du Premier ministre. C'est l'aventure d'un politique, mais bien au-delà : un portrait intime, cherchant les secrets, les verrous, les raison d'un homme, ce qu'il fait aux autres et ce que les autres lui font, ce qu'il cache et les raisons pour lesquelles il le cache. Une histoire sans cliché ni accusation, tout en compréhension, qui raconte Jospin à partir de son environnement familial et des épisodes-clefs de son parcours. -
Le Front national, au début, ça fait peur. Après, c'est autre chose, un étonnement permanent, une proximité troublante, voir tant de braves-gens-normaux-comme-vous-et-moi penser des choses horribles, et découvrir que la France est bien dézinguée, quand on s'en va la creuser. Ce n'est pas le fascisme, le problème : c'est leur normalité qui se greffe sur un extrémisme jamais démenti...Trois ans à parler avec eux, dicuter, argumenter, comprendre, entrer dans leurs coeurs, leurs rêves, leurs envies, leur passé, jouer le jeu du dialogue et de l'échange... L'auteur (parisien, bourgeois, journaliste) a refusé le parti pris habituel du pamphlet pour se faire peur, pour entendre les frontistes, se confronter à eux, et résoudre une histoire de France.Ce livre est une aventure dans un pays étrange et si proche... On y rencontre les grands chefs en leur guerre (Le Pen, dans son combat de trop, Mégret, tout d'habileté et de construction méthodique) ; les fous baroques d'une France folle ( intégristes, pétainistes, païens post-nazis camouflés en représentants du peuple, jouvenceaux théorisant la guerre des races, tranquilles négationnistes) ; mais surtout la base bruissante du Front, tout un morceau de France dont le FN est le porte-voix. Une France blanche-popu, autochtone, indigène, braquée par les temps violents ou rapides - fermée, opaque, incomprise, redoutée, mais si familière...C.A.Claude Askolovitch, 36 ans, est grand reporter à Marianne. Il est parti en voyage au Front, en France, comme on va explorer une terre étrangère. Voyage au bout de la France est son troisième livre
-
Se souvenir ensemble
Claude Askolovitch, Evelyn Askolovitch
- Grasset
- Essais Grasset
- 11 Octobre 2023
- 9782246829652
C'est l'histoire d'Evelyn, qui a 85 ans et fut déportée de Hollande à l'âge de quatre ans, jusqu'à Bergen-Belsen en Allemagne. Aujourd'hui, elle raconte aux enfants des écoles des souvenirs qui lui échappent souvent - elle était si petite là-bas, et elle s'est protégée des années dans l'oubli et le déni.
Et c'est l'histoire de Claude son fils, journaliste parisien de soixante ans et qui n'aime pas vraiment que sa mère - qu'il a connue un peu drôle et normale, et qui n'embêtait pas son monde avec sa tragédie - devienne sur ses vieux jours un des derniers témoins. Il redoute qu'elle se blesse à chercher son enfance, ce qu'elle a perdu à l'aube de sa vie. Il redoute qu'à s'obséder des morts, elle oublie les vivants. Il redoute qu'elle meure à force de raconter, ou s'il lui fait enfin la grâce de l'écouter : car le plus souvent, il ne l'écoute pas ; pas plus qu'elle ne lui parle, en vérité.
C'est l'histoire d'Evelyn et Claude qui enfin se parlent et se cherchent et s'agacent aussi, se blessent et se consolent, et qui écrivent ce livre ensemble. Se souvenir ensemble passe par le judaïsme allemand dévasté, la Hollande juive annihilée, la France d'un bonheur possible. « Que faire d'une petite fille souriante en cardigan de laine qu'on a photographiée quelques semaines avant qu'elle ne soit déportée ? Que faire d'une fillette qui n'est pas morte et qui est votre mère ? Que faire d'un fils qui veut savoir ce qu'on ne peut pas dire et qui rejette ce qu'on veut bien livrer ? Que t'est-il, que nous est-il arrivé, de quoi te souviens-tu en fait, sommes-nous une famille ? » Un échange unique et beau, traversé par l'amour, le doute, le judaïsme, l'impossible mémoire, Israël, les fêtes et les vivants, les morts aussi. Se souvenir est un impératif douloureux et magnifique, ici donné par les mots, parfois doux, parfois rieurs, souvent angoissés. -
Les années 30 sont de retour ; petite leçon pour comprendre les crises du présent
Renaud Dély, Pascal Blanchard, Claude Askolovitch, Yvan Gastaut
- Flammarion
- Documents
- 15 Octobre 2014
- 9782081346451
Les journalistes analysent les situations politiques, économiques et idéologiques de la France d'aujourd'hui et les rapprochent de celles des années 1930 : krachs boursiers, tensions internationales, replis identitaires, etc.
-
Le foot sport ou argent
Claude Askolovitch, Maelle Joulin, Anthony Lucas, Alexandre Vialatte
- Mango
- Regard Sur Demain
- 13 Mars 2002
- 9782914353151
-
Patrick Bruel ; conversation avec Claude Askolovitch
Patrick Bruel, Claude Askolovitch
- Plon
- 23 Novembre 2011
- 9782259201353
C'est une drôle d'histoire que la vie de Patrick Bruel, vingt ans de vie commune avec le public français. Il ne suffit pas de vouloir être aimé pour devenir en quelque soixante chansons et une vingtaine de films une star pour tout un pays. La France, doux pays de la romance, aime à se donner pleinement aux amants qui savent la courtiser. Ce livre ira scruter et musarder dans le chant et le cinéma, sur le parcours d'un garçon doué pour le bonheur. C'est la vraie force de cette confession. Patrick Bruel, c'est précisément " l'envie d'avoir envie" que chante Johnny. Beaucoup voient d'ailleurs en lui le successeur naturel du King français dans le coeur du public. Bruel, c'est l'histoire d'une autre génération qui a aussi eu ses guerres et ses blessures. Que reste-t-il de ces bribes d'Algérie dans le regard de Bruel ? Que reste-t-il de ce père qui s'absente définitivement la première année de son existence ? Ces questions seront posées. Pour la première fois, on entendra la parole de Bruel, et ce sera son premier livre, loin des potins qui parfois s'étalent dans les journaux ou les dîners en ville. Bruel est le premier artiste français à vendre plus de 2 millions d'un même album (1991). De cette position dangereuse, sous le risque de la caricature, il sortira digne et reconstruit. Plus de 2 millions d'albums vendus (encore !) avec des refrains prétendument démodés. La quarantaine, la chance qui sourit toujours, l'amour enfin, au grand jour, et la paternité éblouie : Patrick Bruel s'incarne à merveille dans la maturité.