Littérature
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Le grand Meaulnes
Alain-Fournier
- Le Livre de Poche
- Le Livre De Poche Classiques
- 27 Août 2008
- 9782253082644
À la fin du xixe siècle, par un froid dimanche de novembre, un garçon de quinze ans, François Seurel, qui habite auprès de ses parents instituteurs une longue maison rouge -l'école du village-, attend la venue d'Augustin que sa mère a décidé de mettre ici en pension pour qu'il suive le cours supérieur: l'arrivée du grand Meaulnes à Sainte-Agathe va bouleverser l'enfance finissante de François...
Lorsqu'en 1913 paraît le roman d'AlainFournier, bien des thèmes qu'il met en scène -saltimbanques, fêtes enfantines, domaines mystérieux- appartiennent à la littérature passée, et le lecteur songe à Nerval et à Sylvie. Mais en dépassant le réalisme du xixe siècle pour s'établir, entre aventure et nostalgie, aux frontières du merveilleux, il ouvre à un monde d'une sensibilité toujours frémissante, et qui n'a pas vieilli. -
Le roman d'Alain-Fournier est enrichi d'une préface inédite de Pierre Péju et d'un long portrait de l'auteur par son ami Jacques Rivière : deux textes permettant de mieux comprendre les circonstances de l'élaboration du Grand Meaulnes et sa place particulière dans la littérature française.
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Le Grand Meaulnes ; choix de lettres et documents divers
Alain Fournier
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 12 Mars 2020
- 9782072713323
En 1913, Rachilde croyait apercevoir derrière les pages du Grand Meaulnes tout juste paru "une fée qui vous guette" pour vous jeter au visage "le don d'enfance" . Bel éloge, quoique non dépourvu d'ambiguïté. Rachilde signalait par là la poétisation du réel qui demeure aujourd'hui encore l'un des charmes les plus actifs du roman. Mais elle ouvrait la porte, pour qui lisait à une moindre profondeur, à un malentendu durable.
Peu de romans sont plus célèbres que Le Grand Meaulnes. Peu ont une place comparable dans le paysage littéraire. Sans doute la mort à l'ennemi d'Alain-Fournier, en septembre 1914, n'y est-elle pas pour rien, qui fit de lui un jeune homme irrévocable et de l'ouvrage un livre unique. Mais peu de romans sont aussi souvent lus "en surface" , là où les apparences sont trompeuses. Ainsi a-t-on pu prendre pour un texte peu construit et destiné aux adolescents ce qui est en réalité un concerto en trois mouvements et un roman pour adultes "avertis" , une sombre et cruelle histoire de déception, de désenchantement (ce désenchantement qui serait bientôt le terrain favori de la modernité littéraire), de dégonflement, dit Philippe Berthier dans sa décapante préface, le "dégonflement, voulu et méchant, d'un très bref et miraculeux mirage" .
Un mirage en effet. Yvonne de Galais a quelque chose de la Mélisande de Maeterlinck et Debussy : elle n'est "pas d'ici" . Et Augustin Meaulnes tombe à Sainte-Agathe comme un aérolithe - premiers mots du livre : "Il arriva chez nous" -, chamboule tout, puis disparaît. Il est l'un de ces êtres qui "paraissent autour d'eux créer comme un monde inconnu" . Son ami Seurel, le narrateur du roman, ne peut que l'imaginer partant "pour de nouvelles aventures" , dont on ne saura rien.
Ainsi se termine Le Grand Meaulnes, mystérieusement. Rien de moins simple que la simplicité de ce livre. Il se nourrit de toute une bibliothèque secrète, qui va des récits du Graal à la Sylvie de Nerval et à Pelléas en passant par le roman d'aventures anglo-saxon. Et bien que Fournier se soit efforcé de gazer la violence latente chez Meaulnes (qui fait songer à celle de Golaud) et les pulsions liées à une sexualité intense et compliquée, l'une et les autres affleurent.
On touche là un point névralgique du livre ; il suffit pour s'en persuader de consulter le chapitre finalement retranché par l'auteur et qui figure ici parmi les esquisses manuscrites éclairant la genèse de l'ouvrage. Ou encore les lettres et documents rassemblés à la suite du roman. Ils racontent l'histoire d'une passion impossible, celle que Fournier éprouva pour Yvonne de Quiévrecourt, la jeune femme rencontrée en 1905 et à qui le personnage d'Yvonne de Galais doit beaucoup.
Mais ils retracent aussi, d'une autre manière que les esquisses, la genèse du livre qui s'écrit de 1904 à 1913. Les deux aventures - un inguérissable rêve amoureux, une expérience d'écriture unique - ont partie liée et s'entrecroisent.
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Ce sont deux jeunes gens qui viennent de leur province. L'un est du Berry, c'est Henri Fournier qui signera en 1913, du pseudonyme d'Alain-Fournier, son premier roman Le Grand Meaulnes, un livre aujourd'hui devenu un mythe. L'autre est Jacques Rivière. Il vient de la Gironde et deviendra le directeur de la prestigieuse Nouvelle Revue française, fondée par André Gide, à laquelle il sacrifiera son oeuvre personnelle.Ils ont dix-sept ans en 1903.Leur amitié est née d'une lecture du poète Henri de Régnier qui a porté au comble un commun amour de la littérature et de l'art. Ils délaisseront vite leurs études pour courir les librairies, les musées, les salles de concerts et les rues de Paris, «coeur du monde».Leur correspondance est un tableau vivant de leur histoire personnelle et de celle du monde qui les entoure de richesses foisonnantes dont leur époque déborde.Les lettres sont groupées par thèmes qui évoquent les grands moments de leur amitié : les livres, l'Angleterre, Gide, les vacances, la guerre... où Alain-Fournier trouva la mort le 22 septembre 1914 à l'âge de vingt-huit ans.
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Miracles ; et autres textes
Alain-Fournier
- Le Livre De Poche
- Le Livre De Poche Classiques
- 18 Mai 2011
- 9782253088738
Alain-Fournier, on le sait peu, n'a pas écrit que "Le Grand Meaulnes". La rédaction de son oeuvre la plus célèbre a été précédée, ou accompagnée, d'un ensemble de textes, en vers ou en prose, qui méritent d'être lus pour eux-mêmes. Dix ans après la disparition de l'écrivain mort au front en 1914, sa soeur Isabelle et son beau-frère Jacques Rivière, le directeur de La Nouvelle Revue française, avaient choisi le titre de Miracles pour ce volume qu'ils avaient fait paraître (et qui a été publié en son temps au Livre de Poche). C'est ce recueil qu'on lira ici, augmenté d'un ensemble d'articles et chroniques parus dans des revues et journaux de 1907 à 1914. La maturation littéraire ainsi que l'évolution idéologique du jeune écrivain s'y découvrent, en même temps que s'y retrouvent quantité de thèmes qui viendront nourrir le célèbre roman de 1913. Le lecteur entre ici dans l'atelier d'Alain-Fournier. Cette édition devrait devenir l'édition de référence.
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La partie de plaisir et 2 autres textes
Alain-Fournier
- Rumeur Des Ages
- 10 Février 2001
- 9782843270598
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Le Grand Meaulnes, unique roman d'Alain-Fournier, est illuminé par Yvonne de Galais. Mais un autre personnage féminin, plus sombre, n'est pas moins important dans l'histoire : Valentine, la fiancée de Frantz de Galais.
Comme Yvonne, Valentine est inspirée d'une femme que l'écrivain a connue : Jeanne Bruneau. La liaison entre cette jeune modiste berrichonne et l'écrivain a duré de février 1910 et avril 1912, deux ans qui correspondent à l'écriture du Grand Meaulnes.
Les huit lettres à Jeanne et les documents liés à cet amour rassemblés ici permettent de découvrir un Alain-Fournier passionné, fiévreux, délicat et exigeant. Un jeune écrivain assoiffé d'absolu qui rêvait de faire partager son rêve à Jeanne/Valentine et que la Grande Guerre devait faucher en septembre 1914, à l'aube de sa carrière.
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Colombe Blanchet ; esquisses d'un second roman inédit
Alain-Fournier
- Cherche Midi
- Amor Fati
- 16 Octobre 2003
- 9782749101279
Nouvelle édition avec nouvelle couverture Mettre au jour un inédit d'Alain-Fournier revient un peu à exhumer les reliques d'un être cher que l'on croyait perdu. Que serait devenue l'oeuvre de l'auteur du Grand Meaulnes si la guerre ne l'avait emporté en pleine gloire ?
Comme dans Le Grand Meaulnes, c'est sur le thème de la quête éperdue de la pureté qu'Alain-Fournier tend la trame de son écheveau. On retrouve, dans Colombe Blanchet, transfigurés, les souvenirs et lieux d'enfance qui peuplent l'imaginaire du romancier, mais surtout et pour la première fois, les éléments de sa vie adulte cristallisés autour de Mirande où il fut en garnison.
À celle qui lui inspira Yvonne de Galais, la seule femme capable de lui apporter " la paix et le repos ", Alain-Fournier écrivait : " C'est à vous que j'aimerais raconter Colombe Blanchet. " -
La troisième croisade vient de s'achever et de nombreux croisés ont enfin pu rentrer chez eux. Robert de Rochefort, noble breton, est retrouvé sauvagement assassiné sur ses terres. Son frère, Aymar, qui lui a succédé, et son ami Enguerrand de Bouëdic, mènent l'enquête pour découvrir le ou les assassins ainsi que le mobile du crime. Cette recherche de la vérité les obligera à poursuivre les coupables jusqu'en Terre sainte, à côtoyer les templiers et à rencontrer le Vieux de la Montagne, chef de la célèbre secte des Assassins. Au terme de cette aventure, parfois violente, la vie d'Aymar sera profondément bouleversée.
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Avouez que parfois l'envie vous démange de tout planter pour aller vous cacher dans une petite maison au fond des bois. Vous pourriez pêcher, élever quelques animaux, cultiver vos légumes et retrouver les vraies valeurs de la vie.
Cette vie d'ermite peut s'égayer d'un bon moment pris les pieds dans un coin de rivière, par la visite d'une belle visiteuse. Elle peut s'enrichir en refaisant le monde, en peignant au soleil, prendre un tournant inattendu si une enfant mystérieuse apparaît à l'orée du bois.
Vous ne croyez pas plus en l'amour qu'en Dieu. Votre destin peut vous rattraper, bouleverser vos convictions, et prendre une étrange tournure où mystère et accomplissement se rejoignent.
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À la fin de la Guerre de Cent Ans, Bordeaux manque de pain. La guerre a vidé de nombreux villages, les terres sont retournées à la forêt. Des petits groupes de "colons" sont formés pour les repeupler.
Au bord du chemin de Compostelle, à quelques lieues de Bordeaux, le village du Pontet renaît, sous la tutelle de maître Tullier, marchand et jurat bordelais.
Dix ans plus tard, en 1463, le Pontet a prospéré, à l'écart des querelles bordelaises entre les nostalgiques de la période anglaise, les partisans loyaux du nouveau roi Louis XI, et les grands seigneurs en révolte contre des visées absolutistes qui vont les dépouiller de leur puissance. Mais lorsque trois paysannes de passage près du village disparaissent, un nouveau péril menace le Pontet Pendant un hiver glacial, c'est sur les chemins enneigés de la profonde forêt toute proche de Bordeaux et dans les rues étroites de la cité aquitaine, que se déroule le récit. Et ce sont les démons même d'un Moyen Âge finissant et d'une guerre d'un siècle aux blessures encore vives que Thomas Russ, le neveu franco-anglais de maître Tullier, et son aide flamande, la charmante Paula, devront affronter pour parvenir à sauver le village qu'Aymon Tullier leur a confié.
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Les poèmes et les nouvelles d'Alain-Fournier furent publiés après sa mort, en 1924, par les soins de sa soeur Isabelle et de son beau-frère Jacques Rivière.Nous donnons ici un simple recueil de ces textes, sans préface ni commentaire, pour le seul plaisir de les posséder et de les relire dans une édition qui marque à la fois le centenaire de la naissance d'Alain-Fournier et le 62e anniversaire de leur première parution.
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La correspondance d'Henri Fournier avec sa famille comporte environ deux cents lettres et cartes postales. Elles furent écrites au cours de ses longues absences de la maison: pensionnats, service et périodes militaires, voyages. A la centaine, déjà publiée, nous avons ajouté celles de sa soeur Isabelle Rivière, depuis le temps où elle était pensionnaire à Moulins jusqu'aux cartes de guerre dont la dernière fut envoyée au front trois jours après la mort de son frère.Si la correspondance avec Jacques Rivière est l'une des plus passionnantes de ce siècle, et si celle de Bichet compte quelques-unes des plus belles pages de Fournier, les Lettres à sa famille contiennent pour leur part des traits de poésie, d'humour et de pensée qui en font une lecture captivante. On y découvre l'auteur du Grand Meaulnes plus familier, plus proche et rempli de tendresse pour ceux qui l'aiment, et qui ne le comprennent guère. Seule sa soeur est vraiment sa confidente: c'est pourquoi il nous a paru important de joindre les réponses d'Isabelle qui achèvent le dialogue et lui donnent toute sa dimension littéraire.Depuis la première parution de cette correspondance, plus de soixante-dix lettres d'Alain-Fournier " à quelques autres " encore éparses ici ou là, dont quelques-unes connues et fréquemment citées, mais dont le plus grand nombre étaient encore totalement inédites, ont été découvertes. Tel est le bilan de plus de vingt ans de ventes ou de dons généreux qui viennent compléter ce que nous savions déjà pour l'essentiel, mais qui apportent aujourd'hui bien des traits à sa physionomie ou aux circonstances exactes de sa vie, des années 1911 à 1914.
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Les insolences du frère Untel ; un best-seller de la Révolution
Alain Fournier
- Nota Bene
- 20 Septembre 2005
- 9782920801189
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Deux ados s'en prennent à leur souffre-douleur par jalousie, mais surtout par bêtise. On ne sait jamais jusqu'où la bêtise peut conduire.
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Où l'on s'aperçoit que le pouvoir de la séduction féminine peut en toutes circonstances métamorphoser les plus viles pulsions de l'homme.
C'est toute l'histoire de l'humanité !
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