Ce numéro thématique étudie l'histoire d'une fibre végétale, le chanvre, qui fut au coeur des activités humaines durant plusieurs siècles et dont la production a notamment été déterminante dans la projection ultramarine des Européens durant l'époque moderne.
En questionnant les sources, les pratiques et les usages à des échelles différentes, les textes s'inscrivent dans une démarche d'actualisation des connaissances sur les formes d'expériences dans la filière chanvre, qu'elles soient de nature technique, économique, ethnographique ou patrimoniale.
Aux XIIIe et XIVe siècles, à la suite du mariage en 1275 de Marie, vicomtesse de Limoges, avec le duc Arthur II de Bretagne, la vicomté est rattachée à la Bretagne pendant une cinquantaine d'années avant de s'en éloigner petit à petit après la guerre de Succession (1341-1364). Après la publication en 2009 par Vincent Roblin du Recueil des actes des vicomtes de Limoges (Xe-XIVe siècle), chez Droz (volume 95, Ecole pratique des hautes études, Sciences historiques et philologiques, V.
Hautes études médiévales et modernes), il a semblé opportun de reprendre ce dossier assez peu étudié pour lui-même au cours de deux journées d'études. La première session s'est tenue à Limoges le 30 janvier 2015 et a tenté d'éclairer les modalités de la mise en place du pouvoir des ducs de Bretagne en Limousin. La seconde session, le 3 novembre 2016, à Brest, a abordé d'autres aspects moins directement politiques des relations entre le duché et la vicomté pour tenter d'évaluer la pérennité des liens créés par la logique des alliances matrimoniales entre deux régions très éloignées.
L'intention initiatrice du présent dossier était de créer les conditions d'une réflexion sur la place ou le rôle de la Grande Guerre dans les processus de la création artistique à destination privée ou publique, qu'ils soient engagés par ses expérimentateurs plus ou moins directs comme par les artistes n'ayant pas été impliqués dans le conflit. Sur la base de l'étude de cas ou de la réflexion d'ensemble, il s'agissait d'appréhender la guerre au regard de sa dimension inspirationnelle en s'intéressant à l'artiste (peintre, sculpteur, photographe, verrier, installateur, auteur de bande dessinée) confronté à différents besoins, désirs ou intentions souvent interférents, dont plusieurs sont ici identifiés par les contributeurs.
Daniel Pichot et Florian Mazel, Avant-propos.
Daniel Pichot, Prieurés et société dans l'Ouest, XIe-XIIIe siècle. Éléments d'historiographie et premier bilan d'une enquête.
Sébastien Legros, Les prieurés de Château-Gontier et l'établissement d'une seigneurie châtelaine dans le comté d'Anjou (fin du Xe siècle-fin du XIe siècle).
Jean-René Ladurée, Le prieuré de la Ramée dépendant de l'abbaye d'Évron : un prieuré rural exemplaire.
Jérôme Beaumon, Implantation et expansion d'un réseau de prieurés à l'époque féodale : l'exemple des prieurés de l'abbaye Saint-Florent de Saumur dans le diocèse de Rennes et la seigneurie de Dol-Combourg (XIe-XIIIe siècle).
Étienne Mathieu, La naissance des prieurés de l'abbaye féminine Saint-Georges de Rennes (1024-1047).
Florian Mazel, Seigneurs, moines et chanoines : pouvoir local et enjeux ecclésiaux à Fougères à l'époque grégorienne (milieu XIe-milieu XIIe siècle).
Florian Mazel et Armelle Le Huërou, Actes de l'abbaye de Marmoutier concernant le prieuré de la Trinité de Fougères, XIe-XIIe siècles : édition et traduction.
Cécile Treffort, Moines, monastères et prieurés charentais au Moyen Âge. Quelques réflexions autour d'un projet collectif en cours.
Laurent Ripart, Moines ou seigneurs : qui sont les fondateurs ? Le cas des prieurés bénédictins des Alpes occidentales (vers 1020-vers 1045).
Philippe Racinet, Cluny et les autres : l'exemple des prieurés.