La reprise d'un grand classique qui révèle un monde de la bouffonnerie qui refuse le lyrisme et pose l'absurde contre l'amour romanesque.
«Attention, ce n'est plus moi qui parle !» Par ces mots commence, dans un petit village de Hongrie, une étonnante aventure spirituelle.
En 1943, au coeur de l'Europe déchirée, quatre jeunes gens - Hanna, Lili, Joseph et Gitta - décident d'installer à la campagne leur atelier de décoration.
Éloignés de toute pratique religieuse, mais en quête de vérité, ils souhaitent vivre une vie plus attentive à l'essentiel.
Dès lors, et durant dix-sept mois, des forces de Lumière - que les quatre amis appelleront aussi «Anges» ou «Maîtres intérieurs» - s'expriment de façon régulière par la bouche de Hanna :
«Attention, ce n'est plus moi qui parle !» Ces entretiens brûlants s'achèvent tragiquement par la déportation et la mort de Joseph, Lili et Hanna, juifs tous trois ; Gitta, la seule survivante, entreprend de transcrire mot à mot les messages de l'Ange.
Les petits cahiers où elle a consigné le reportage de cette expérience spirituelle donneront naissance à ce document stupéfiant que sont les Dialogues avec l'ange, publiés pour la première fois en 1976, et traduits depuis dans une quinzaine de langues.
Ce volume est la version intégrale et définitive des Dialogues avec l'ange revue par Gitta Mallasz.
Recueil de nouvelles de Philippe Djian
"Répétons-le, Djian est un écrivain, un grand écrivain. La littérature n'en possède pas tant.
Une page de Djian, ça ne ressemble à rien d'autre de connu dans le passé proche ou lointain, si ce n'est à une autre page de Djian. Elle possède un rythme, des couleurs, un éclat, une palpitation (double: manifeste et secrète), une sagesse et une folie qui n'appartiennent qu'à lui. Une manière de branchement direct sur les pulsations du coeur et sur les élans de l'âme : une phrase qui vit, c'est infiniment rare. Celle de Djian échappe, comme spontanément, à tous les modèles.
Seule le style, cette façon d'inventer le monde en l'écrivant, peut dire le bonheur et la tragédie dans leur pureté et leur dénuement.
L'écriture de Djian est vraie, elle est généreuse et elle porte sur le monde - l'auteur y compris - un regard de pitié rageuse.
Plutôt qu'"écrivain romantique", écrivain vivant" lui conviendrait. Avec l'irréductible contradiction que les termes entretiennent l'un avec l'autre." Pierre Lapape "Le Monde" Couverture: Hans Reychman Maison des sens (BCDE Architcture) Annie Assouline
Ouvrez les yeux, nous dit Alice Miller de livre en livre. Ouvrez les yeux sur ce que vous avez subi étant enfant. Nous bâtissons de hautes murailles pour nous protéger de la douloureuse histoire de notre propre enfance.
«Il n'est pas vrai, écrit Alice Miller, que le mal, la destruction, la perversion fassent nécessairement partie de l'existence humaine, même si on le répète sans arrêt. Mais il est vrai que le mal se reproduit sans cesse, et qu'il engendre pour des millions d'êtres humains un océan de souffrance qui pourrait aussi être évité. Lorsque sera levée l'ignorance résultant des refoulements de l'enfance, et que l'humanité sera réveillée, cette production du mal pourra prendre fin.»
Scientifique décédé en 1948, l'auteur a consacré sa vie à la protection de la nature. Ce texte publié en 1949 est à la fois un journal, des esquisses et des méditations sur la saisons, la faune, la flore, l'éthique de la terre...