Filtrer
Support
Langues
Prix
Yves Hughes
-
Au zoo. Les visiteurs découvrent les animaux, les petits et les gros, les sages et les amusants. Eux-mêmes sont jeunes ou vieux, curieux ou surprenants. Ça grimace et ça rit, ça gesticule et ça s'étonne. On se demande bien de quel côté sont les vraies bébêtes.
-
C'est la panique dans une trousse d'écolier à la veille de la rentrée !
C'est demain la rentrée des classes, les occupants de la trousse ont du mal à fermer l'oeil... Le compas tourne en rond. La colle se liquéfie de peur. Les ciseaux vagabondent. L'agrafeuse claque des dents. Le trombone s'entortille. La calculette clignote. Dans quelques heures, tous devront être fin prêts ! -
Elvis agresse John Wayne lors d'un concours de sosies. Un directeur de télé est kidnappé par des baltringues. Donc Yann Gray enquête, au milieu d'une ratatouille de grosses légumes factices, tandis que la PJ quitte son légendaire quai des Orfèvres. Bien entouré par son amoureuse Valentine et son fils Robin, qui vivent de l'autre côté de la trappe. Sans oublier Mamounette et sa dernière lubie origamiste. Autant dire que cette histoire n'a rien de banal, et qu'il ne sera pas facile de démêler le vrai du faux, - l'authentique de la posture...
Yves Hughes entraîne son lecteur dans une histoire diablement rythmée, peuplée de personnages aussi attachants qu'originaux, et le tient en haleine jusqu'au dénouement final.
-
Yann Gray est appelé sur une affaire peu banale. Alors que le Salon de l'Agriculture bat son plein, le corps d'un homme est retrouvé... ou plutôt ce qu'il en reste, après que la plus belle truie des environs, fort justement nommée Goulue, a passé la nuit avec lui dans son enclos. Qui était cet homme ? Que faisait-il là ? Comment est-ce possible que personne - ni éleveurs, ni agents de sécurité - ne l'ait vu ? À Gray de répondre à ces questions. Un roman noir admirablement construit, où sans jamais perdre le fil de son intrigue, l'auteur nous entraîne dans ce rendez-vous annuel - véritable institution ! - et ses coulisses, à la rencontre de celles et ceux qui le font vivre, dans cette drôle d'ambiance où ville et campagnes se rencontrent, pour le meilleur... et pour le pire.
-
Valentine exposait un peintre chilien. Mamounette testait sa vision en fermant un oeil. Robin, lui, s'inventait un capitaine Haddock.
Parce qu'un pilote de bateaux-mouches est retrouvé dans la Seine, flottant au pied de la statue de la Liberté. Il avait passé sa carrière de batelier à naviguer sur tous les méandres de l'Europe. Et il avait fini là : au coeur de la ville, sur ce boulevard silencieux et jaloux.
J'embarquerais moi aussi à bord des bateaux-mouches. Pour faire des ronds dans l'eau. Je verrais défiler les ponts de Paris depuis les timoneries. Les bâtiments. Les monuments. Je côtoierais des bateliers durs et des matelots tendres. Je pénètrerais ce monde clos à l'horizon d'eau. Pour comprendre.
-
Lukas ouvrit la première valise et leur mit la loutre entre les mains. Les deux vieux caressaient le poil un peu sec, sans répulsion, avec même une tendresse dérisoire. Lukas était rassuré. Parfois ça s'effondre d'un bloc en voyant les premiers échantillons. Là, non. au contraire. Les mains semblaient curieuses autour de la loutre empaillée.- C'est évidemment un article rural, dit-il. À Paris ça se fait peu. Chez le montagnard elle est remplacée par la marmotte. Tendance régionaliste.Il se sentit en confiance. Ces deux-là ne poseraient pas de difficultés.Et il sortit de la valise un article moins évident. Pour tester.- L'iguane d'Egypte. Ni lézard ni varan, le milieu. Deux couches de vernis doux.Un soupçon de patine pour la vie. À peine poussiéreux.Echange de regards entre les deux fauteuils.- "Un soupçon de patine pour la vie."- "À peine poussiéreux." C'est beau.Les deux vieux étaient aux anges.- Monsieur au téléphone m'a parlé de "petit compagnon familier" ?Il attendait.- Mon drôle d'oiseau.- Ma petite chatte.Lukas finit son verre de grenache sans faire la grimace.- Pardon ? vous voulez dire que...Les deux vieux le fixaient en souriant.- Attendez attendez. Vous voulez que j'empaille ? ...La réponse claqua dans le silence trop épais du salon.- Lui : mon Léonce.- Elle : ma Charlotte.Une relation étrange allait s'instaurer entre le taxidermiste et ses deux clients. Tendre et féroce, drôle et noire. Une complicité fantasque et très intime, faite de fantaisie, de tendresse et... d'amour ?Enthousiastes, tous les trois se passionneraient pour ce projet.Et bientôt chacun allait en faire un peu trop.
-
Elvis agresse John Wayne lors d'un concours de sosies. Un directeur de télé est kidnappé par des baltringues.
Yann Gray enquête au milieu d'une ratatouille de grosses légumes factices tandis que la PJ quitte son légendaire quai des Orfèvres. Avec Valentine et son fils Robin, qui vivent de l'autre côté de la trappe. Sans oublier Mamounette et sa dernière lubie cruciverbiste.
Autant dire que cette histoire n'a rien de banal, et qu'il ne sera pas facile de démêler le vrai du faux, l'authentique de la posture.
Yves Hughes entraîne son lecteur dans une histoire admirablement rythmée, peuplée de personnages étonnamment attachants et diablement originaux, et le tient en haleine jusqu'au dénouement final.
-
À bord d'un magnifique transatlantique, Gaspard le barman et le Grand Rafistol qui fait des tours de magie sont d'excellents amis. Lorsqu'il ne prépare pas des cocktails pour les passagers, Gaspard compose des chansons et parle à Rainbow, son perroquet, de sa fiancée, la belle Faustine, qui a mystérieusement disparu. Mais un soir, le Grand Rafistol va réussir pour son ami le plus merveilleux des tours de magie.
-
« Un petit conseil : ne faites jamais le métier de valet ! Surtout quand votre maître Hughes de Flérimont, chevalier et détective à ses heures, a décidé de résoudre tous les mystères de la création. Le voilà cette fois sur le chantier d'un château fort où se produisent de bien étranges disparitions... Et naturellement, quand le danger pointe le bout de son nez, c'est toujours sur moi que compte mon cher maître. » On retrouve le valet Millefeuille et son maître dans une nouvelle aventure... Cette fois, leur errance les conduit en Normandie, sur les terres du seigneur Ganelon. Ce dernier, obsédé par la sécurité, se fait construire un château fort qu'il veut inexpugnable. Mais rien de va plus sur le chantier : son architecte, puis des maçons, ont disparu tour à tour. Tandis que Hugues de Flérimont prend la direction des travaux, Millefeuille mène l'enquête à sa manière : malhabile, couarde, mais ô combien drôle et sympathique !
-
Il est dans l'hiver glacé du Québec, elle dans la chaleur d'une île, là-bas, en Océanie. C'est le matin pour lui, la nuit pour elle. Décalage. Celui des heures et celui d'une vie. Quand ils étaient jeunes et qu'ils vivaient à Paris, ces deux-là s'aimaient. Et puis chacun a repris son chemin. Ce soir, ou peut-être ce matin, un coup de fil les réunit. Leurs voix tracent des souvenirs comme le pinceau d'un peintre. Lequel des deux est la mémoire de l'autre ? Lequel des est l'avenir de l'autre ?
-
Rien ne va plus chez le seigneur de Branchecourt : on a enlevé sa fille unique Ludivine ! Seul Messire Hugues de Flérimont, le chevalier errant, peut la retrouver.
Son joker ? Le jeune page Millefeuille et son irrésistible maladresse. Juché sur Petit-Pet, son fidèle destrier, voilà notre apprenti détective lancé sur la piste semée d'embûches de ce drôle de rapt à Branchecourt.
-
Secret d'éléphant
Yves Hughes, Joëlle Jolivet
- Gallimard Jeunesse
- Folio Cadet
- 15 Mars 2007
- 9782070611430
Tanâka, une éléphante venue d'Inde, fait son entrée au zoo. Oriane et Basile sont très excités. Mais pourquoi se montre-elle parfois si violente ? Aurait-elle aussi remarqué cet homme étrange armé d'un couteau ? Est-ce lui qui a gravé un coeur dans le tronc du vieux marronnier ? Si seulement ça pouvait parler, un éléphant !
-
-
Quand le costume de Guignol se teinte de sang.
Le jeune marionnettiste du théâtre de Guignol du parc de la Tête d'or à Lyon est retrouvé assassiné sur l'île Barbe, au milieu de la Saône.
Les marionnettes étaient toute sa vie. C'est donc dans son cercle familier qu'Alice Amelin, commandante de la PJ chargée de l'enquête, cherche une piste : parmi les habitués des allées du parc, de son Guignol mais aussi de son zoo, dont la vénérable éléphante Clochette fascine tant les enfants - à commencer par le fils d'Alice, Eliott.
Rien de bien concluant jusqu'à ce qu'Alice découvre, chez un sculpteur sur bois du Vieux-Lyon, une marionnette de femme aux yeux verts, en sweat-shirt et en jean, que le jeune homme avait, peu de temps avant sa mort, spécialement commandée.
Ce personnage, bien éloigné du répertoire classique de Guignol, a-t-il joué un rôle dans la triste fin du marionnettiste ?
-
Dans sa maison de banlieue, un comédien de théâtre et de séries télévisées à la retraite surprend un cambrioleur, ou plutôt une très jeune cambrioleuse qui le prend... pour un voleur concurrent entré par effraction pour la même raison qu'elle ! Pour sauver sa peau et ses biens, puis un peu parce qu'il tombe sous le charme, le propriétaire cambriolé va se glisser dans la peau d'un personnage de vieux truand, plein d'un paternalisme suranné à l'égard de l'adolescente asociale qui lui fait face. Une scène lourde de conséquence qui durera l'espace d'une nuit et qui va lui permettre d'avoir une dernière fois le « beau rôle ». Mais donnera-til le change ? Et qui, en fin de compte, se montrera le plus protecteur envers l'autre ?
Entre son boulot à la station service de l'autoroute en périphérie de la capitale et son studio en ville, un solitaire introverti caresse le rêve de devenir un auteur de polars à succès. Son impuissance à décrocher un contrat n'est que le reflet d'une impuissance plus fonctionnelle, elle-même symbolique de son incapacité à arracher sa vie à l'emprise mortifère de ses fantasmes.
La fille qui vit en face n'a pas de rideaux à ses fenêtres. Pour Juju et Piet, deux garnements d'une dizaine d'années, c'est l'occasion de se rincer l'oeil à tour de rôle avec la longue vue de papa. Pas tout à fait à tour de rôle : Juju raconte ce qu'il voit ou croit voir, brode un peu, et finalement Piet préfère l'écouter et imaginer. Jusqu'au jour où quelque chose d'anormal se produit. Un homme a pénétré dans l'univers de la blonde. Il y a comme un affrontement. C'est très physique. Juju en perd la voix...
En six nouvelles de longueur variable, Yves Hughes nous fait entendre cette « petite musique » si particulière et si personnelle qui a déjà enchanté la critique : une tendresse pour ses personnages peu commune dans le polar, en même temps qu'une distance qui peut les rendre pathétiques ou détestables. Et toujours cette « oreille » exceptionnelle qui en font un des meilleurs dialoguistes de sa génération.
-
L'ouverture d'un chantier de construction devant ses fenêtres incite le narrateur de En chantier à se remettre à son travail de romancier. L'écriture redevient possible et progresse alors au même rythme que le chantier. Jour après jour, avec une régularité obstinée, et une fascination bientôt obsessionnelle.
D'un côté un homme qui vit seul, reçoit son fils adolescent une fin de semaine sur deux, et parfois une amante fugitive ; de l'autre, des ouvriers qui travaillent ensemble, exposés aux quatre vents, avec des machines, des camions, et une énergie physique et virile. Au fil du temps, l'écrivain entretient un dialogue imaginaire avec les hommes du chantier, qui deviennent son unique horizon, en installant sur son balcon un grand tableau sur lequel il note toutes sortes d'informations, jusqu'aux résultats du tour de France dont il les informe étape par étape... Et c'est cette relation impossible entre ces êtres qui, chacun dans leur domaine, construisent une oeuvre, qui donne à ce roman très original toute sa densité. Quand le romancier est contraint d'abandonner son poste d'observation pour partir en vacances avec son fils et pêcher dans les lacs de Haute-Loire, l'écrivain devient alors pleinement un père. Se joue ici une autre relation, celle d'un père avec son garçon, qui s'invente dans une nature et une façon de vivre au plus dépouillé, mais aussi au plus profond.
D'une écriture précise, directe et très fluide, En chantier est un roman qui interroge ce qui sépare ou unit les hommes, questionne la place du masculin et dit l'impossibilité de communiquer entre différents mondes, dans une société contemporaine rongée par l'enfermement.
En plus d'un humour discret, un vrai suspense s'installe au fil des pages habilement construites, puisque la fin du chantier approche et qu'on se demande comment le narrateur-écrivain va supporter l'idée de réintégrer une vie de solitude. -
Mortimer n'a jamais su déchiffrer l'expression du visage de sa mère, ni d'aucun être humain. Il souffre d'un trouble autistique nommé Asperger. D'une intelligence aiguë, il se passionne pour les mathématiques et connaît le langage des oiseaux.
Ce personnage étrange partage une vie apparemment paisible entre Paris et la Normandie au bord d'un méandre de la Seine où il nage et côtoie des voisins qui se consacrent à leur verger et à leurs oies.
Jusqu'au jour où il retrouve un ancien copain de lycée qui entraîne une équipe de badminton. Sa fascination inattendue pour ce sport va l'obséder au point de faire basculer sa vie et de l'amener à sombrer dans une folie aussi discrète qu'effrayante. Avant de commettre l'inimaginable.