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Langue française
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Vocabulaire philosophique vol.3 ; les mots de la raison et du réel ; des définitions inédites, critiques et raisonnées
Yvan Elissalde
- Breal
- 6 Octobre 2017
- 9782749537054
Mot après mot, la philosophie se présente comme une langue particulière, d'autant plus déroutante qu'elle semble reprendre le vocabulaire de tout le monde, mais en lui donnant un sens qui n'appartient qu'à elle. Ce rapport ambigu de continuité et de rupture avec la langue commune expose à bien des malentendus, que le présent ouvrage voudrait faire éviter au débutant, en précisant le sens des notions essentielles par des définitions critiques et raisonnées. C'est ce que l'auteur a tenté de refaire ici, en reprenant à son compte les programmes officiels des examens et concours français, ainsi que leur division en cinq domaines de notions (le sujet, la culture, la raison et le réel, la morale, et la politique).
L'originalité de l'ouvrage réside en effet dans l'effort pour proposer un véritable vocabulaire et non un simple dictionnaire impersonnel comme il en existe déjà : un ensemble de mots dont dispose une personne (en l'occurrence l'auteur) et, au-delà, tout un groupe (la communauté des philosophes), ensemble dont est montrée la dimension problématique ainsi que la fonction logique. Car chaque philosophe crée son propre vocabulaire en singularisant le sens qu'il donne aux notions qu'il emploie, création qui répond autant aux besoins propres de son système ainsi qu'aux discussions qui l'opposent aux autres. Les définitions qui en résultent apparaissent alors non plus comme arbitraires, mais justifiées par leur genèse et leur finalité.
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Vocabulaire philosophique Tome 4 ; les mots de la politique
Yvan Elissalde
- Breal
- 16 Janvier 2018
- 9782749537382
Mot après mot, la philosophie se présente comme une langue particulière, d'autant plus déroutante qu'elle semble reprendre le vocabulaire de tout le monde, mais en lui donnant un sens qui n'appartient qu'à elle. Ce rapport ambigu de continuité et de rupture avec la langue commune expose à bien des malentendus, que le présent ouvrage voudrait faire éviter au débutant, en précisant le sens des notions essentielles par des définitions critiques et raisonnées. C'est ce que l'auteur a tenté de refaire ici, en reprenant à son compte les programmes officiels des examens et concours français, ainsi que leur division en cinq domaines de notions (le sujet, la culture, la raison et le réel, la morale, et la politique).
L'originalité de l'ouvrage réside en effet dans l'effort pour proposer un véritable vocabulaire, et non un simple dictionnaire impersonnel comme il en existe déjà : un ensemble de mots dont dispose une personne (en l'occurrence l'auteur) et, au-delà, tout un groupe (la communauté des philosophes), ensemble dont est montrée la dimension problématique ainsi que la fonction logique. Car chaque philosophe crée son propre vocabulaire en singularisant le sens qu'il donne aux notions qu'il emploie, création qui répond autant aux besoins propres de son système qu'aux discussions qui l'opposent aux autres. Les définitions qui en résultent apparaissent alors non plus comme arbitraires, mais justifiées par leur genèse et leur finalité.
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La morale ; programme agrégation interne
Yvan Elissalde
- Breal
- La Philotheque
- 10 Septembre 2019
- 9782749539171
Cet ouvrage traite du thème de la morale qui est au programme de l'agrégation interne de philosophie pour la session 2019-2020.
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Cette synthèse aborde la notion du bonheur étudiant les principales problématiques et en présentant les références essentielles sur le sujet (Platon, Aristote, Épictète, Descartes, Kant, Schopenhauer, Alain).
L'auteur présente une théorie nouvelle du bonheur à partir de l'examen des concepts de bien, de chance, de la controverse optimisme versus pessimisme, et enfin du lien entre bonheur et sagesse et de l'association entre bonheur et liberté. -
Interpréter, est-ce sans limites?
La thèse de l'illimitation de l'interprétation nous est aujourd'hui familière. Comment ne pas dire, comme tout le monde, que l'interprétation d'une langue étrangère, d'une oeuvre littéraire ou artistique, d'un texte religieux ou philosophique, d'un rêve ou d'un acte, d'un texte de loi, ou même d'un phénomène quelconque, est infinie? L'interprétation semble donc naturellement coextensive à la culture. Préparée par Nietzsche, fondée par Heidegger, développée par Gadamer, la (les) philosophie(s) de l'interprétation, ou « herméneutique », prétend faire du concept d'interprétation un principe dominateur de la pensée humaine.
Refusant de nous résigner sans examen, nous entendons entraîner avec nous le lecteur moderne dans une discussion critique, tâche sceptique d'autant plus nécessaire qu'elle s'attaque à un credo dorénavant au-dessus de tout soupçon. -
Cet ouvrage, qui constitue une synthèse sur le « langage » :
? fait émerger les caractères essentiels de la notion de « langage » ;
? invite le lecteur à se familiariser avec les grands textes qui s'y rapportent ;
? propose un parcours dialectique (entrée en discussion avec les auteurs et examen critique de leurs positions) ;
? offre une synthèse systématique des enjeux fondamentaux (ontologiques, logiques, épistémologiques, psychologiques et éthiques) ;
? donne l'exemple d'une investigation personnelle et approfondie qui amène à assumer certains choix théoriques ;
? est accompagné d'une bibliographie sur les textes de référence.
Cible : lycéens (Terminale), prépas (lettres, commerciales et scientifiques), étudiants en philosophie.
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Cet ouvrage, qui constitue une synthèse sur la notion de « négation » :
? fait émerger les caractères essentiels de la notion de « négation » ;
? invite le lecteur à se familiariser avec les grands textes qui s'y rapportent ;
? propose un parcours dialectique (entrée en discussion avec les auteurs et examen critique de leurs positions) ;
? offre une synthèse systématique des enjeux fondamentaux (ontologiques, logiques, épistémologiques, psychologiques et éthiques) ;
? donne l'exemple d'une investigation personnelle et approfondie qui amène à assumer certains choix théoriques ;
? est accompagné d'une bibliographie sur les textes de référence.
Cible : lycéens (Terminale), prépas (lettres, commerciales et scientifiques), étudiants en philosophie.
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?Notion au programme de l'agrégation externe 2016 (épreuves d'admissibilité en mars).
?Cet ouvrage constitue une synthèse sur la notion (caractères essentiels ; grands textes) et propose un parcours dialectique (entrée en discussion avec les auteurs et examen critique de leurs positions) et une synthèse systématique des enjeux fondamentaux.
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Dictionnaire de syllogismes ; des milliers de raisonnements philosophiques contre les préjugés les plus vivaces
Yvan Elissalde
- Breal
- 18 Novembre 2016
- 9782749535487
Ce dictionnaire se présente sous la forme d'un abécédaire de syllogismes philosophiques. Destiné à un public étudiant (lycées, classes préparatoires et universités), il est également accessible au grand public. Très innovant par sa forme et son contenu, ce dictionnaire propose une série de raisonnements mettant en cause les définitions ordinaires des notions ainsi que les croyances qui leur sont relatives.
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L'interprétation ; programme agrégation interne
Yvan Elissalde
- Breal
- La Philotheque
- 8 Septembre 2017
- 9782749537047
Quoi de commun entre la traduction linguistique, l'exégèse d'un texte sacré, la pratique divinatoire, la jurisprudence d'un procès, l'analyse psychanalytique d'un rêve, le jeu musical ou théâtral, la compréhension finale des résultats d'une expérience scientifique, la critique littéraire, esthétique ou philologique, le commentaire des philosophes ? La présente analyse fait le pari que la forte équivocité du mot et de l'idée d'interprétation n'est pas irréductible et que, par suite, un concept d'interprétation véritablement unifié peut être crée. Concept difficile mais passionnant, aux enjeux considérables (épistémologie, méthodologie des sciences humaines, théorie du langage et des facultés de compréhension, esthétique, droit, philosophie, herméneutique, religion), l'interprétation doit d'urgence être purgée des nombreux préjugés qui l'occultent afin d'être définie rigoureusement.
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Vocabulaire philosophique Tome 5 ; les mots de la morale ; des définitions inédites, critiques et raisonnées
Yvan Elissalde
- Breal
- 26 Juin 2018
- 9782749537597
Mot après mot, la philosophie se présente comme une langue particulière, d'autant plus déroutante qu'elle semble reprendre le vocabulaire de tout le monde, mais en lui donnant un sens qui n'appartient qu'à elle. Ce rapport ambigu de continuité et de rupture avec la langue commune expose à bien des malentendus, que le présent ouvrage voudrait faire éviter au débutant, en précisant le sens des notions essentielles par des définitions critiques et raisonnées. C'est ce que l'auteur a tenté de refaire ici, en reprenant à son compte les programmes officiels des examens et concours français, ainsi que leur division en cinq domaines (le sujet, la culture, la raison et le réel, la politique, et la morale).
L'originalité de l'ouvrage réside en effet dans l'effort pour proposer un véritable vocabulaire, et non un simple dictionnaire impersonnel comme il en existe déjà : un ensemble de mots dont dispose une personne (en l'occurrence l'auteur) et, au-delà, tout un groupe (la communauté des philosophes), ensemble dont est montrée la dimension problématique ainsi que la fonction logique. Car chaque philosophe crée son propre vocabulaire en singularisant le sens qu'il donne aux notions qu'il emploie, création qui répond autant aux besoins propres de son système qu'aux discussions qui l'opposent aux autres. Les définitions qui en résultent apparaissent alors non plus comme arbitraires, mais justifiées par leur genèse et leur finalité.
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Yvan Elissalde entreprend de redonner à la culture un sens propre, par distinction d'avec un sens non spécifique parce que trop large (la civilisation). Contre les usages inflationnistes actuels qui nomment complaisamment " culture " n'importe quelle habitude ou tradition de groupe, il convient de ramener son sens à l'idée d'un " travail de soi sur soi " (on cultive son esprit comme le cultivateur son champ, selon la vieille métaphore d'origine cicéronienne), ce qui implique une redéfinition non anthropologique, qui fait sa part à la dimension éthique (fonction de la première partie).
Pour autant, le sens large fait l'objet d'un traitement ad hoc qui montre, outre sa spécificité non culturelle, son articulation avec la culture proprement dite (fonction de la troisième partie) : la culture n'est donc ni la civilisation ni, bien sûr, sans la civilisation. Le point commun, qui fonde les deux développements, est une théorie de l'homme (une anthropologie philosophique mais non scientifique), car culture ou civilisation, il s'agit toujours d'humanisation : c'est la thèse qui est soutenue en seconde partie, et qui sert de pivot pour rendre raison de l'ensemble, le centre de la " toile d'araignée " du système.
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Culture ou civilisation, quelle différence ? L'indistinction entre les deux notions est aujourd'hui totale ou presque dans la plupart des usages. L'opinion populaire est d'ailleurs invitée à les confondre par les savants et les intellectuels qui ont fini par en effacer théoriquement les frontières, se satisfaisant d'une équivalence pourtant douteuse. Soutenir que la civilisation n'est pas culturelle et que réciproquement la culture n'est pas civilisatrice, c'est donc dorénavant une proposition inintelligible : telle est pourtant la thèse que défend le présent ouvrage, sur le mode philosophique. Car il ne suffit pas de déclasser hors culture les mille et une conduites de l'humanité qui sont à tort qualifiées de culturelles : encore faut-il leur rendre une détermination précise. Le concept repensé de civilisation peut y aider, en ce qu'il fait voir la nature également civilisatrice des éléments de la vie sociale : coutume, morale, politique sont autant de règles organisatrices qui, fonctionnant ensemble chacune à leur niveau, ne contribuent pas à cultiver l'individu précisément parce qu'elles civilisent les peuples. Inversement, et contrairement à un préjugé tenace, celui qui se cultive ne se socialise pas pour autant.
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Qui est PAUL BARRASSIN ? Un Maître en philosophie. Non point un Maître à savoir, encore moins à croire : un Maître à penser, c'est-à-dire à dénoncer les pseudo-savoirs, à réfuter chez soi d'abord et chez autrui ensuite les sottes croyances qui se prennent pour du savoir et qui condamnent l'intelligence au sous-développement. Ce fut en tout cas le mien, à l'âge crucial de l'adolescence finissante, de ces professeurs à qui l'on doit tout ce qu'on peut intellectuellement devoir : la sortie hors du sommeil dogmatique de la raison ; puis un modèle garantissant des perversions intellectuelles ; une oeuvre enfin dont on se nourrit pendant des années, à quoi l'on finit par dire « non », qu'on persiste néanmoins à révérer : une rencontre qui change tout, irréversiblement. Puisse cette rencontre profiter à d'autres que moi, d'où l'objectif de cet Index Barrassinum : faire découvrir, en tant qu'entremetteur critique, la puissance renversante d'une pensée. Yvan Elissalde, né en 1965, est agrégé de philosophie, ancien normalien, docteur d'État. Parallèlement à son métier de professeur en classes préparatoires littéraires à Périgueux, il est l'auteur d'une série d'ouvrages consacrés à la notion de culture.
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La sagesse est-elle synonyme de philosophie ? Peut-il y avoir une spiritualité sans religion ? Quand on dit « art et littérature », quelle distinction implicite fait-on entre ces disciplines ? Les « sciences?humaines » méritent-elles leur nom ?
Telles sont les quelques questions que pose cet ouvrage, qui explore systématiquement les grandes branches de la culture pour tâcher de montrer à la fois leur genre prochain, par où leurs projets se rejoignent, et leur différence spécifique, par quoi elles divergent radicalement.
Soucieux de lutter contre la confusion qui les fait méconnaître, telles des « soeurs jumelles », l'auteur propose une redéfinition critique des notions de littérature, de sagesse, de spiritualité et de science humaine. Il espère, par là, contribuer à clarifier le concept actuellement malmené de « culture ».
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Une erreur commune consiste, en philosophie de l'art, à ne pas prendre d'assez haut le domaine en question. Il en résulte ordinairement une conception par trop étriquée de l'art, ainsi qu'insuffisamment spécifique. Il convient donc, pour ne pas se laisser duper, d'envisager l'art dans un contexte conceptuel beaucoup plus large, comme le font significativement tous les grands philosophes. Platon pense l'art à partir de l'éducation ; Aristote part de la notion de nature ; Kant arrive à l'art à partir de la question du jugement ; Hegel, à partir de celle d'esprit ; Nietzsche adopte le point de vue de la vie, etc. Tout ceci explique alors la diversité des possibilités de théories sur l'art : théorie morale et politique, théorie naturaliste, idéaliste ou empiriste, rationaliste ou anti-rationaliste, vitaliste, etc. On peut même penser, comme certains, que la question esthétique de l'art et du beau est commandée plus ou moins secrètement par celle, métaphysique, de l'être.
Quant à nous, une théorie sérieuse de l'art ne nous paraît pas pouvoir se développer de manière solide sans une théorie (dès lors englobante) de la culture, même si le rapport art/culture, comme on va le voir, ne va pas de soi. Est-ce bien un hasard si nombre de grandes théories de l'art ont été élaborées par des philosophes de la culture tels que Platon, Hegel ou encore Nietzsche ?
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Les notions de politique et de droit sont étudiées en les inscrivant dans un ensemble beaucoup plus vaste : le concept de société. La distinction entre la civilisation (qui concerne la vie commune pratique, laquelle englobe, outre l'ordre politique, la morale et la coutume) et la culture (qui a trait aux oeuvres de la vie de l'esprit) sert d'angle d'analyse.
C'est pourquoi la première partie est consacrée au fondement de la politique et du droit, à savoir la vie sociale. La seconde partie traite la politique pour elle-même, à partir d'une analyse du pouvoir, en réfutant l'idée d'une science politique. La troisième partie peut alors s'attarder sur la question décisive de l'État, dont on propose une théorie fonctionnaliste, sur la base d'une distinction de fond entre le public et le privé.
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Du Silence : L'homme et ses prosopopées
Yvan Elissalde
- Pu De Bordeaux
- 26 Septembre 1997
- 9782867812057
L'analyse de la parole a toujours retenu l'attention des philosophes. Ce n'est pas le cas du silence. Présent depuis longtemps dans les réflexions religieuses, rhétoriques ou psychologiques, le silence a été négligé par la philosophie. L'auteur entend ici remédier à cette lacune en tentant d'élever le silence à la dignité d'un concept. Au lieu d'un traité systématique n'exposant que le résultat de ses recherches, il a choisi la méthode du dialogue, renouant ainsi avec la tradition philosophique antique.