Une mère connait-elle vraiment son fils ?
Yujin, 26 ans, se réveille un matin couvert de sang. En bas des escaliers du duplex qu'il partage avec sa mère gît le corps de celle-ci, la gorge tranchée d'une oreille à l'autre. Aucun souvenir de la veille ; les crises d'épilepsie dont il souffre depuis l'enfance ont altéré sa mémoire. Il lui semble se souvenir de sa mère criant son nom. Mais appelait-elle à l'aide ? Ou implorait-elle ? Commence alors une course contre la montre pour le jeune homme qui n'a que peu de temps avant que la police s'en mêle.
Trois jours pour lever le voile sur les évènements de la nuit, et pour apprendre la vérité sur lui et sa famille. Un thriller psychologique addictif qui nous précipite dans l'esprit d'un psychopathe.
Jin-yi consacre sa vie à l'étude des primates. Un soir, elle participe au sauvetage d'une bonobo échappée d'une villa en flammes et, alors qu'elle la tient sur ses genoux dans la voiture qui les ramène au Centre d'étude des primates, un accident la projette à travers le pare-brise et une étrange fusion s'opère?: tandis que son corps est emmené à l'hôpital, entre la vie et la mort, l'esprit de Jin-yi se réfugie dans le corps de la petite bonobo. Ainsi commence une fascinante coexistence entre ces deux êtres.
La romancière livre un récit captivant qui nous tient en haleine du début à la fin. Mais la vraie originalité de son roman est de déplacer les frontières entre humain et animal en nous faisant pénétrer dans l'univers et la sensibilité des bonobos.
Un dialogue bouleversant sur le désir de vivre et la mort, sur les liens plus justes que nous voulons établir avec les autres êtres vivants ainsi qu'avec nous-mêmes.
Choi Hyeon-su souffre du "Syndrome de la main étrangère", une affection neurologique qui provoque des mouvements incontrôlables de sa main gauche. Sa carrière de sportif de haut niveau brisée net, CHOI est désormais surveillant de barrage fluvial. Saoul du matin au soir, il renverse cette nuit-là une enfant en rentrant chez lui. La fillette n'est pas morte, mais la main ''capricieuse'' de CHOI finit le travail : elle étrangle la petite qui gît sur le bas-côté de la route. S'enfonçant chaque jour un peu plus dans l'alcool pour oublier ce drame et sa vie ratée, CHOI va devoir pourtant faire face : son fils est recherché par le père de la fillette. Un être violent et pervers qui a soif de vengeance.
Un duel entre deux hommes dans la veine des meilleurs thrillers, un genre qui a valu une renommée internationale au cinéma coréen.
À travers un jeu d'ombres et de lumières, le lecteur découvre les personnalités tourmentées des deux pères : chacun tour à tour victime et bourreau. Sur un rythme haletant, l'écrivain JEONG You-jeong nous conduit jusqu'à l'explosion finale, au bout d'une nuit qui aura duré sept ans.
Gwangju, 1980. Le dictateur qui dirige la Corée envoie l'armée écraser un soulèvement estudiantin pacifique. La répression est terrible, des milliers de jeunes sont tués, des milliers d'autres doivent se cacher ou fuir le pays.
C'est le cas de Juhwan, qui doit partir à l'étranger pour sauver sa vie. Mais comment lui faire parvenir de faux papiers et de l'argent alors que la famille est sous surveillance ? C'est son cadet, âgé de quinze ans, qui s'en chargera. Lui n'attirera pas l'attention de la police. Seulement, la veille du départ, il se blesse et ne peut partir.
C'est son meilleur copain, Junho qu'il charge de sa mission. Au moment de partir, dissimulé dans un camion, il verra le rejoindre : un copain, rejeton de richissimes industriels, en rupture familiale, une copine collégienne, surdouée mais maltraitée par son père, un vieux pêcheur évadé d'un hôpital psychiatrique et un chien, Roosevelt.
Ensemble ils vont traverser la Corée, accomplissant ainsi aussi un périple initiatique qui les verra tous se transformer au fil des embûches et des rencontres.
Avec pour seul sujet "l'arbre", le poète chante une nature spécifiquement coréenne imprégnée de multireligiosité : les symboles du bouddhisme, du chamanisme, du taoïsme, du confucianisme et même du christianisme ont fusionné et donnent un sens à la vie quotidienne. Dans ces poèmes en prose, le poète exprime des réflexions sereines sur le monde visible et invisible par les images pluridimensionnelles.