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Réflexions sur la connaissance et le progrès
Walter Benjamin
- Payot
- Petite Bibliotheque Payot ; Philosophie
- 8 Janvier 2025
- 9782228937795
"Le monde va finir", affirmait Baudelaire. Walter Benjamin ne voit pas plus dans le progrès et son idéologie de quoi se réjouir. Il consacre à cette question une importante section de "Paris, capitale du XIXe siècle", dont on trouvera ici une nouvelle traduction par Frédéric Joly, où l'on croisera en particulier Marx, Baudelaire et Simmel, et qui fournit un précieux éclairage aux textes fameux de "Sur l'histoire".
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L'oeuvre d'art à l'époque de sa reproductibilité technique
Walter Benjamin
- Allia
- Petite Collection
- 18 Octobre 2011
- 9782844854438
Dès son titre, l'ouvrage annonce le tournant opéré par la modernité. Benjamin montre dans cet essai lumineux et dense que l'avènement de la photographie, puis du cinéma, n'est pas l'apparition d'une simple technique nouvelle, mais qu'il bouleverse de fond en comble le statut de l'oeuvre d'art, en lui ôtant ce que Benjamin nomme son "aura". C'est désormais la reproduction qui s'expose, mettant en valeur la possibilité pour l'oeuvre d'art de se retrouver n'importe où. Capacité à circuler qui la transforme en marchandise. Benjamin met au jour les conséquences immenses de cette révolution, bien au-delà de la sphère artistique, dans tout le champ social et politique. Avec le cinéma, c'est la technique de reproduction elle-même qui désormais produit l'oeuvre d'art. Là, c'est l'image de l'acteur qui devient marchandise, consommée par le public qui constitue son marché. La massification du public de ces oeuvres a servi les totalitarismes. D'où "l'esthétisation de la politique" encouragée par le fascisme et la "politisation de l'art" défendue par le communisme.
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Penser la mode, c'est penser la modernité et le temps, et c'est donc aussi penser notre rapport au passé. Walter Benjamin s'est fortement intéressé à la mode dans les années 1930, au point d'en faire un thème central de sa philosophie.
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Petite histoire de la photographie
Walter Benjamin
- Allia
- Petite Collection
- 8 Mars 2012
- 9782844854445
Ne regardez jamais l'appareil.
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Walter Benjamin (1892-1940), l'un des rares penseurs contemporains qui comptent dans le monde international de la pensée, échappe aux querelles d'écoles, survit aux modes, passe pour une référence obligée. Cette résistance au temps tient à la fois aux qualités littéraires de ses écrits, à sa biographie exceptionnelle - tragiquement représentative du destin de l'intelligentsia judéo-allemande au XX? siècle - et à un sens aigu des enjeux théoriques de l'époque. Ces trois volumes d'Oeuvres, soit devenues inaccessibles au public français depuis presque vingt ans, soit, pour un tiers d'entre elles, tout à fait inédites, ont pour ambition de débarrasser Benjamin des mythes qui l'entourent, de le donner à lire, de le faire entendre.
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Ces trois volumes d'Oeuvres, soit devenues inaccessibles au public français depuis presque vingt ans, soit, pour un tiers d'entre elles, tout à fait inédites, ont pour ambition de débarrasser Benjamin des mythes qui l'entourent, de le donner à lire, de le faire entendre. Trois grands thèmes irriguent l'oeuvre de Walter Benjamin, s'entraînent, se recoupent, se recouvrent, sinon au fil des ans se contredisent : une philosophie du langage, d'abord, une philosophie de l'art, une philosophie de l'histoire. Trois préoccupations qui définissent le rapport de Benjamin à la tradition, son souci de restituer ce que cette dernière a refoulé, parfois éradiqué. Quel que soit le domaine auquel il s'arrête, il entend toujours dénoncer l'illusion de la continuité, l'oubli des ruptures décisives, des interruptions libératrices. Restituer la vision des «vaincus», des défaits de la tradition, est à ses yeux vital pour le destin de la liberté. Le parti ici pris de rassembler des Oeuvres de Walter Benjamin dans leur strict ordre chronologique, sans regroupement thématique ni périodique, vise à faire apparaître les avancées comme les impasses d'une oeuvre sans égal, parce qu'inclassable.
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Voici un ouvrage d'un genre nouveau, dans lequel Walter Benjamin pratique le collage à la manière de ces amoureux des télescopages poétiques que furent Dada et les surréalistes. Rue à sens unique se compose de notes autobiographiques, de souvenirs d'enfance, d'aphorismes, de scènes de la vie urbaine, de considérations acérées sur l'état du monde, et de l'Allemagne en particulier, mais aussi de réflexions sur l'écriture elle-même, sur la graphologie. Benjamin se penche par exemple sur l'entrelacs des manuscrits arabes. Voire va-t-il jusqu'à donner des conseils à l'écrivain : par exemple, ne jamais faire lire une oeuvre non encore achevée ; une musique et quelques voix en fond sonore sont recommandées, de même que l'attachement maniaque à tel type de papier ou à telle plume. Benjamin rend compte par la même occasion de l'éclatement de l'écrit dans la signalétique qui émaille nos villes, désormais parsemées de messages à décrypter. Arrachée du livre imprimé, son asile de prédilection, l'écriture se retrouve désormais dans la rue, à travers la publicité, prise dans le chaos d'une économie devenue toute-puissante. Et l'auteur ne manque pas d'humour en ce sens, reprenant pour titre de ses pensées les recommandations, mises en garde et autres slogans assenés dans nos villes : "Travaux publics", "Défense d'afficher", "Attention aux marches" ou encore "Allemands?! Buvez de la bière allemande". Emprunter cette Rue à sens unique, c'est se laisser entraîner dans une dérive au coeur d'une ville certes de papier mais dont les mots fournissent autant de repères urbains pour qui sait jeter des passerelles. Du reste, entre la ville décrite et le paysage fait de mots que dessine l'écrivain, il n'y a pas loin, quand Benjamin nous propose de découvrir les "principes des pavés ou l'art de faire des livres épais".
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Ces trois volumes d'Oeuvres, soit devenues inaccessibles au public français depuis presque vingt ans, soit, pour un tiers d'entre elles, tout à fait inédites, ont pour ambition de débarrasser Benjamin des mythes qui l'entourent, de le donner à lire, de le faire entendre.Trois grands thèmes irriguent l'oeuvre de Walter Benjamin, s'entraînent, se recoupent, se recouvrent, sinon au fil des ans se contredisent : une philosophie du langage, d'abord, une philosophie de l'art, une philosophie de l'histoire. Trois préoccupations qui définissent le rapport de Benjamin à la tradition, son souci de restituer ce que cette dernière a refoulé, parfois éradiqué. Quel que soit le domaine auquel il s'arrête, il entend toujours dénoncer l'illusion de la continuité, l'oubli des ruptures décisives, des interruptions libératrices. Restituer la vision des «vaincus», des défaits de la tradition, est à ses yeux vital pour le destin de la liberté.Le parti ici pris de rassembler des Oeuvres de Walter Benjamin dans leur strict ordre chronologique, sans regroupement thématique ni périodique, vise à faire apparaître les avancées comme les impasses d'une oeuvre sans égal, parce qu'inclassable.
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Sur le concept d'histoire
Walter Benjamin
- Payot
- Petite Bibliotheque Payot
- 20 Septembre 2017
- 9782228918824
Au printemps 1940, quelques mois avant de se suicider, Walter Benjamin rédige une suite d'aphorismes denses et étincelants, bouleversants blocs de prose poétique au centre desquels rayonne «Angelus Novus», le tableau de Klee, que le philosophe associe à l'Ange de l'Histoire. Réunis sous le titre "Sur le concept d'histoire", ces aphorismes sont le texte le plus commenté de Benjamin. Leur répondent ici deux autres essais : "Eduard Fuchs, le collectionneur et l'historien" (1937), et le célèbre "Paris, la capitale du XIXe siècle" (1935), traversés par une même question : peut-on sauver le passé ? Avec une préface de Patrick Boucheron, professeur au Collège de France.
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Le capitalisme comme religion
Walter Benjamin
- Payot
- Petite Bibliotheque Payot ; Classiques
- 13 Mars 2019
- 9782228922975
"In God We Trust" : la formule orne les billets de banque américains. Mais qu'est-ce que l'argent a à voir avec Dieu ou la religion ? «Le capitalisme comme religion», l'un des textes les plus célèbres de Walter Benjamin, soutient que l'investissement, la spéculation, les opérations financières, les manoeuvres boursières, l'achat et la vente de marchandises, sont les éléments d'un culte et que le capitalisme est une religion à part entière. Les textes qui composent se recueil sont suivis du "Caractère fétiche de la marchandise et son secret", de Marx. Avec une préface de Baptiste Mylondo, philosophe et économiste, spécialiste de la décroissance et l'un des promoteurs du revenu minimum universel.
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Sur la littérature : inédits radiophoniques
Walter Benjamin
- Payot
- Payot Philosophie
- 14 Septembre 2022
- 9782228931182
On ne sait rien de la voix de Walter Benjamin ; il n'existe aucun enregistrement de ce philosophe qu'on imagine plus facilement au milieu des livres que sur les ondes. Et pourtant, l'auteur de "Sens unique" fut aussi un homme de radio : pendant cinq ans, de 1929 à 1933, il fit avec un certain succès des dizaines de causeries littéraires à la radio allemande. Pensées spécifiquement pour ce support, nerveuses et rythmées, portant sur la culture européenne, elles offrent un regard malicieux ou critique sur des auteurs fétiches ou qui l'ont marqué, de Gide à Thornton Wilder, ainsi que sur des domaines comme la graphologie, qui fut l'une de ses passions. Les neuf conférences publiées ici sont totalement inédites en français.
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Petite histoire de la photographie ; une photo d'enfance
Walter Benjamin
- Payot
- Petite Bibliotheque Payot
- 19 Juin 2019
- 9782228923989
C'est dans cette fameuse histoire critique de la photographie que Walter Benjamin définit pour la première fois le concept d'aura, clé de voûte de sa théorie esthétique, ainsi que la notion d'inconscient optique, ce quelque chose qu'en prenant une photo nous captons sans le savoir et que, par exemple, certains psychogénéalogistes vont traquer pour éclairer notre histoire. «Petite histoire de la photographie» (1931) est suivi de «Un portrait d'enfant» (1934), où Benjamin, analysant une photographie du jeune Kafka baignée de tristesse, se trouve soudainement renvoyé à sa propre enfance. Avec ce livre, qui est l'autre volet de «L'oeuvre d'art à l'époque de sa reproductibilité technique», partez en compagnie d'un maître penseur à la recherche de la puissance des images.
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Critique de la violence et autres essais
Walter Benjamin
- Payot
- Petite Bibliotheque Payot
- 6 Juin 2018
- 9782228921152
Le destin, la violence, la mort : écrits entre 1921 et 1929, les textes qui composent ce recueil ("Critique de la violence", "Destin et caractère", "Le concept de destin dans le drame de la fatalité", "Brèves ombres") contiennent en germe toute la philosophie de l'histoire de Walter Benjamin et poussent leurs ramifications jusque chez Michel Foucault et Giorgio Agamben. Ils nous parlent de nous, du pouvoir, de nos luttes.
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Philosophie du langage
Walter Benjamin
- Payot
- Petite Bibliotheque Payot
- 14 Octobre 2020
- 9782228926560
Recueil de quatre essais du grand philosophe sur le langage.
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Romantisme et critique de la civilisation
Walter Benjamin
- Payot
- Critique De La Politique
- 17 Mars 2010
- 9782228905060
Les différents recueils des écrits de Walter Benjamin parus en français sont loin d'être exhaustifs. Parmi les textes oubliés se trouvent de nombreuses richesses voire dans certains cas de véritables mines d'or. Ont été rassemblés dans ce volume des textes inédits ou introuvables, publiés dans des revues confidentielles ou difficiles à consulter, porteurs à des degrés divers d'une critique radicale de la civilisation moderne. Qu'il s'agisse des guerres chimiques de l'avenir - " Les armes de demain " (1925) - ou de la condition des ouvriers dans l'Allemagne nazie, la plupart de ces écrits porte un regard lucide, ironique ou tragique, sur le monde " civilisé " du XXème siècle (et parfois sur ses origines dans les guerres de conquête du XVIème siècle). Cette critique qui peut prendre des formes littéraires, théologiques ou philosophiques, puise à trois sources principales : le messianisme juif, le romantisme allemand et, à partir de 1925, le marxisme.
La référence au romantisme - non seulement en tant que littérature mais comme protestation culturelle contre la civilisation moderne, au nom d'un passé idéalisé - est présente tout au long de cet itinéraire, et n'est pas effacée par la découverte de Marx ou de Lukacs. Depuis le texte de jeunesse intitulé Romantik jusqu'au dernier compte-rendu sur Albert Béguin, en passant par Bachofen, ETA Hoffman et Johannes von Baader, Walter Benjamin ne cesse de construire, avec les pièces du kaleïdoscope romantique, ses propres figures de la subversion culturelle, tout en ouvrant un chemin utopique nouveau qui mène, grâce à un détour par le passé, à un avenir émancipé.
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Charles Baudelaire ; un poète lyrique à l'apogée du capitalisme
Walter Benjamin
- Payot
- Petite Bibliotheque Payot
- 6 Janvier 2021
- 9782228927147
Un homme perdu dans la foule, un flâneur en pleine nuit, un artiste déchu : pour Walter Benjamin, la poésie de Baudelaire est celle de l'homme déboussolé par le capitalisme marchand. Une lecture philosophique et novatrice de l'auteur des «Fleurs du mal» par l'un des grands penseurs de notre temps.
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Expérience et pauvreté ; le conteur ; la tâche du traducteur
Walter Benjamin
- Payot
- Petite Bibliotheque Payot
- 17 Octobre 2018
- 9782228922135
Comment transmettre le passé ? Est-ce possible dans un monde régi par l'information brute et l'immédiateté ? Les trois célèbres textes réunis ici dans une traduction nouvelle - «La tâche du traducteur» (1923), «Expérience et pauvreté» (1933), «Le conteur »(1936) - sont traversés par cette idée : depuis la Première Guerre mondiale, l'expérience a perdu de sa valeur, ce que l'on a soi-même vécu n'est quasiment plus mis en mots et transmis d'une génération à l'autre. Benjamin livre ici une poignante réflexion sur la beauté de ce qui disparaît, le sens de l'histoire et notre attitude ambiguë vis-à-vis du passé. Préface d'Elise Pestre, psychanalyste et maîtresse de conférence à l'université Paris-Diderot, auteur de «La Vie psychique des réfugiés» (Payot).
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Paris, capitale du xixe siecle - le livre des passages
Walter Benjamin
- Cerf
- 28 Octobre 2021
- 9782204147118
Ce que Walter Benjamin a tenté de capter dans les passages parisiens, leur architecture et leur esprit, c'est tout le XIXe siècle. La porte d'entrée d'un zeitgeist total, n'émanant pas seulement de Paris, mais de toute une époque. Un grand classique.
1934. Réfugié en France, travaillant sous l'architecture de fer de la Bibliothèque nationale, l'écrivain et penseur allemand Walter Benjamin reprend son ancien projet de consacrer un ouvrage aux passages parisiens. Il l'avait conçu quelques années plus tôt comme une féérie dialectique proche, par l'inspiration, des déambulations surréalistes de Breton et surtout d'Aragon. Mais l'Europe tourne à l'abîme. Désormais, ce sera un livre constituant non seulement une histoire sociale de Paris au xixe siècle, comme l'annonçait l'institut de recherche sociale d'Adorno et Horkheimer, mais encore un essai d'interprétation globale du xxe siècle et de son équivoque modernité.
À partir des passages de la capitale française, Benjamin déchiffre les figures équivoques d'un rêve qui meurt sous ses yeux sur fond de verre et d'acier. Il décrypte des concepts tels que la ville, la construction, la communication, le transport. Des catégories telles que la distraction, la mode, l'oisiveté, l'intérieur, le miroir, l'ennui. Des événements tels que l'inauguration, l'exposition, la manifestation, l'incendie. Des figures telles que le passant, le joueur, le collectionneur.
Revenant au commencement des phénomènes et des techniques de masse, mesurant leur portée philosophique et politique, brossant un extraordinaire hommage critique à une cité capitale, à son architecture, à ses artistes et à ses écrivains, c'est une fragile aspiration utopique et une promesse oubliée de liberté qu'exhume Walter Benjamin. Car ce sont d'ores et déjà celles d'un monde révolu, prêt à plonger dans l'horreur.
Une contribution essentielle au patrimoine universel de la littérature. -
Comment concilier action et rêve, vie et poésie ? Walter Benjamin pensait que l'art pouvait transformer le monde et changer la vie. D'où son intérêt pour le surréalisme dans trois textes fascinants des années 1920-1930 : "Kitsch onirique", "Le surréalisme, dernier instantané de l'intelligence européenne" et "Sur l'actuelle position sociale de l'écrivain français", où ce philosophe passionné de littérature développe son célèbre concept d'illumination profane et explore les forces de la créativité contre le capitalisme.
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Ecrit dans l'amour d'une femme, Sens unique est le sommet de l'oeuvre littéraire de Walter Benjamin et probablement l'un des plus grands livres de l'entre-deux-guerres. Composé d'aphorismes, de fragments, de vignettes où tout s'interpénètre, se répond dans un jeu subtil de correspondances et d'analogies, il propose un choc émotionnel, une expérience philosophique et poétique radicale, celle d'un homme qui promène son regard enflammé de désir sur les objets, l'histoire et la pensée, illuminant une multiplicité de thèmes, dont le couple, le monde de l'enfance, la mort et le deuil.
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En 1925, Walter Benjamin, Asja Lacis et Alfred Sohn-Rethel séjournent ensemble dans la région de Naples. Ce voyage est l'occasion d'une fréquentation intense de la ville qui donne lieu à l'écriture des textes ici rassemblés. Benjamin et Lacis remarquent, dans la vie et l'architecture des Napolitains, la porosité entre espace privé et public. Sohn-Rethel quant à lui s'appuie sur les rapports comiques et ludiques que le peuple napolitain noue avec la technique pour élaborer une philosophie du cassé.
À Naples, "c'est seulement quand les choses sont cassées qu'elles commencent à fonctionner". Ces textes partagent une passion commune : faire de la ville un lieu d'exercice de la pensée.
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L'oeuvre d'art à l'ère de sa reproductibilité technique : version de 1939
Walter Benjamin
- Folio
- Folioplus Philosophie
- 24 Janvier 2008
- 9782070349630
Dans Folioplus philosophie, le texte philosophique, associé à une oeuvre d'art qui l'éclaire et le questionne, est suivi d'un dossier organisé en six points :
- Les mots du texte : Valeur, masses - L'oeuvre dans l'histoire des idées : L'art à l'épreuve de la violence - La figure du philosophe : Un intellectuel juif allemand à l'époque du national-socialisme - Deux questions posées au texte : L'art est-il une marchandise ? Esthétisation de la politique ou politisation de l'art ?
- Groupement de textes : Totalisation esthétique, totalisation politique - Prolongement
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Je déballe ma bibliothèque ; une pratique de la collection
Walter Benjamin
- Rivages
- Rivages Poche ; Petite Bibliotheque
- 27 Mai 2015
- 9782743632489
Les essais regroupés ici fournissent un aperçu non seulement sur les livres que possédait Walter Benjamin, mais aussi sur le type même du collectionneur.
Les curiosités qu'il déballe sous nos yeux - livres pour enfants, abécédaires, rébus, témoignages rédigés par des malades mentaux - attestent toutes un refus de dissocier le texte de l'iconographie, ou plus généralement de la matérialité du livre.
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Chronique berlinoise / enfance berlinoise vers mil neuf cent (2 volumes) : oeuvres et inédits 11
Walter Benjamin
- Klincksieck
- 13 Septembre 2024
- 9782252047439
Enfance berlinoise, rend évidente la filiation qui existe entre les deux, de
sorte que les deux ne constituent qu'un seul et unique texte en
constante évolution autant dans sa destination et que dans sa forme.
Partant d'une chronique, le regard de l'auteur se focalise sur des
éléments extraits de l'espace berlinois de son enfance qui, libérés de
toute charge anecdotique, sont autant de plongées dans l'histoire
collective d'une génération. La perspective choisie, celle de l'enfant qu'il
a été, est celle de la découverte d'un monde nouveau, celle d'un
étonnement toujours renouvelé devant le monde des adultes. Ainsi
celui de la guerre : si les adultes admirent un homme qui a « mené une
guerre » (einen Krieg führen), l'enfant s'étonne que l'on puisse mener
une guerre comme on a « mené (führen) un rhinocéros ou un
dromadaire et être ainsi devenu célèbre ».
La nouvelle édition restitue les textes de Chronique berlinoise tels
qu'ils ont été conservés, tous les brouillons et notes, les listes de textes
préparatoires à une édition, sans choix restrictif, sans imposition d'un
ordre, et tire de leur obscurité une vingtaine de textes en vers, que les
Gesammelte Schriften avaient relégués dans les remarques. Ainsi la
Chronique apparaît-elle sous son vrai jour : un brouillon fragmentaire
portant toutes les biffures, les erreurs grammaticales de l'ébauche,
toutes les hésitations qu'effacent au contraire les Gesammelte Schriften
et la traduction française qui en a été publiée.
Pour Enfance berlinoise, La présente édition rassemble l'ensemble
des textes. Elle publie les deux tapuscrits (1933 et 1938), restitue dans
leur intégralité la liasse de manuscrits remise en 1939 à Gretel et
Theodor Adorno (nommée « Exemplaire Felizitas ») et celle destinée à
son fils Stefan (« Exemplaire Stefan »), toutes deux assorties des notes
marginales. Elle ajoute tous les brouillons et notes, ainsi que le listes de
textes préparatoires à une édition, reflétant la réflexion de l'auteur sur
la composition du recueil. Elle donne aussi les pièces parues dans des
revues du vivant de Benjamin. Elle ajoute enfin les traductions que Jean
Selz a faites avec l'aide de Benjamin.
C'est donc un cheminement à travers tout le complexe de ce work in
progress que propose cette édition : dans la composition des liasses à
différents stades de leur rédaction, même si leur datation reste en
grande partie impossible, dans l'évolution de la forme, dans celle de
l'écriture des pièces et de leur degré d'abstraction. Aucune de ces
versions n'est privilégiée par l'éditeur, aucune n'est présentée comme
version de référence. À chacune est accordée la même place et la
même importance.