Publiée à Madrid en mai 1920, cette tragi-comédie compte parmi les pièces les plus représentatives du théâtre de Valle-lnclàn. On y trouve tous les thèmes qui ont fait de son auteur le prestigieux évocateur d'une Espagne à la fois poétique, superstitieuse et audacieusement réaliste. La misère, la cruauté, l'érotisme enrobés dans une foi teintée de paganisme créent l'atmosphère où se déroule, dans la campagne de Galice, le drame qui déchire la famille de Pedro Gailo. Les mendiants forment la toile de fond. La mort de Laureano, fils idiot de Juana la Reina, sert à nouer l'action et à hâter le dénouement. Surprise en flagrant délit d'adultère avec Séptimo Miau, le mauvais mais séduisant garçon qui court les foires et les pèlerinages avec un chien et un oiseau diseurs de bonne aventure, Mari-Gaila est ramenée, nue, à l'église de San Clemente où son mari est sacristain. Cette bacchanale se termine par le pardon de l'époux outragé devant une foule assagie par le latin des Divines paroles.
Représentée pour la première fois à Madrid, au Théâtre de la Princesa, par la célèbre compagnie Guerrero-Mendoza, La Marquise Roselinde fut publiée en 1913 en Espagne. L'action de cette «farce sentimentale et grotesque» en trois journées, se déroule au dix-huitième siècle, dans un décor moderniste, «un jardin avec des cygnes et des roses»... Le poète met en scène à la fois des personnage traditionnels de la Commedia dell Arte (Arlequin, Pierrot, Colombine, Polichinelle), de la Comedia espagnole du Siècle d'or (le mari jaloux, la duègne, la dame, les ruffians) et de la comédie galante à la façon de Marivaux ou de Musset (la marquise, le page, l'abbé de cour).
Sonates de printemps et d'été / [Ramon del] Valle-Inclan ; trad. de l'espagnol par Albert Glorget Date de l'édition originale : 1924 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.
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La Sonate de printemps, l'un des quatre récits qui composent les Mémoires (fictives) du Marquis de Bradomin, est l'un des textes majeurs de ce qu'il est convenu d'appeler l'Ecole Moderniste espagnole en littérature. Elle se déroule en Italie dans le cadre raffiné du palais Gaetani et met en scène un personnage devenu un mythe littéraire en Espagne, une sorte de Don Juan à la fois croyant et païen, sceptique et traditionnel, laid, catholique et sentimental qui domine une tragédie construite sur les thèmes de l'imaginaire, de la foi et du scepticisme,de la sensualité, de la nostalgie et de la mort.
La Sonate d'été, l'un des quatre récits qui composent le Mémoires (fictives) du marquis de Bradomin, ce texte majeur de ce qu'il est convenu d'appeler l'Ecole Moderniste espagnole en littérature, se déroule au Mexique où Ramon del Valle Inclan séjourna en 1892. Elle met en scène un personnage devenu un mythe littéraire en Espagne, une sorte de Don Juan à la fois croyant et païen, sceptique et traditionnel, laid, catholique et sentimental qui domine une aventure imaginaire où se mêlent érotisme et sensualité,fantaisie et cruauté, machisme et tendresse amoureuse.
Le tome I des Mémoires du marquis de Bradomin, un Don Juan imaginaire, devenu un personnage mythique de la littérature espagnole, regroupe Sonate de printemps qui se déroule dans le cadre raffiné du palais Gaétani en Italie et Sonate d'été qui fait revivre la région de Veracruz dans le Mexique du 19ème siècle. Dans une langue et un style éblouissants Ramon del Valle Inclan aborde avec légèreté les thèmes qui lui sont chers de la foi et du scepticisme, de l'amour et d'une sensualité parfois érotique, de la liberté et de la mort.