Il y a plus d'un siècle, le jeune écrivain Robert Louis Stevenson, en plein chagrin d'amour, partait un pied à la découverte d'un pays inconnu en compagnie de l'ânesse Modestine, devenant ainsi le père de tous les randonneurs.
Entre Auvergne et Languedoc, le chemin de Stevenson relie le sud du Massif central aux Cévennes profondes. 272 km, 4 départements : le GR70 vous emmène, à pied ou en âne, à travers des paysages d'exception, aux mille couleurs, des plaines boisées aux reliefs volcaniques.
Du Gévaudan à la Lozère, plongez au coeur du voyage de Stevenson : une véritable invitation au voyage, un dépaysement garanti !
Devenir borgne ! Difficile de ne pas vivre ce handicap comme un drame. Sans la vision binoculaire et stéréoscopique, le réel semble n'avoir plus d'épaisseur.
L'auteur rapporte ce qu'il a éprouvé au cours de sa prise en charge ophtalmologique et interroge en même temps les peintres malvoyants et les philosophes : qu'est-ce que voir ? Le handicap visuel permettrait-il de dépasser l'ordinaire de la vision ? Pour répondre à ces questions, Monet, Degas, Victor Brauner sont interpellés dans leurs oeuvres ou encore Bruegel et Rembrandt, en même temps que sont convoqués Platon, Descartes, Alain, Merleau-Ponty ou encore James Joyce et William Blake, sans oublier les Évangiles.
Les bien-voyants ne se rendent pas compte qu'ils sont condamnés à vivre la tyrannie du réel. Et si les yeux empêchaient de voir en vrai ?
Le genre humain n'a peut-être pas vocation à voir mais à entrevoir. Dans ces conditions, ne devrait-on pas considérer la malvoyance comme un atout ? Ne serait-il pas temps de voir autrement qu'avec les yeux ? Peut-être, alors, sentira-t-on la présence de l'Être émerger de la pénombre.
Ce livre inspiré invite à une joyeuse méditation.
C'est une phrase qui peu à peu s'installe entre les pages de la saga de George R.R. Martin, A Song of Ice and Fire, connue en français sous le titre Le Trône de Fer.
On la retrouve aussi bien dans la bouche de Tyrion Lannister que de Daenerys Targaryen ou de Jon Snow, dans des contextes très différents. Mais sous la plume de George R.R. Martin, cette expression devient indice. Les mots sont du vent, c'est le rappel que les mots sont magiques, car polysémiques. Chargés de sens, mais de sens multiples et changeants.
Avant d'être un monde de dragons, de complots et de trahisons, l'univers du Trône de Fer est un monde de mots. Décrypter ces mots, et les multiples indices littéraires laissés par George R.R. Martin, permet de mieux comprendre les intrigues du livre et la portée de l'oeuvre.
George R.R. Martin est-il vraiment un écrivain à l'imagination fertile mais au style basique, comme on le croit trop souvent ? Comment a-t-il fait pour captiver autant de lecteurs avec des mots d'apparence si simples ?
Des procédés littéraires de l'auteur culte aux différentes théories qui en découlent, Les Mystères du Trône de Fer est un ouvrage incontournable pour comprendre pourquoi et comment George R.R. Martin a révolutionné l'écriture et la littérature de fantasy.
Nous sommes dans la « Cité Heureuse » de la seconde moitié du XXIème siècle : l'enseignement de la philosophie vient d'être supprimé, les livres sont devenus des objets de musée et les femmes comme les hommes peuvent recourir à une sexualité d'emprunt grâce à des simulateurs d'orgasmes proposés dans de grandes surfaces appelées « orgasmothèques » instituées par le gouvernement.
Comment dans ce contexte une prof de philo parviendra-t-elle à résister à l'amour fou d'un illuminé ébloui par la couleur de ses yeux ?
Dans cette cité soumise à l'hyper contrôle exercé par le pouvoir, raison et folie vont se nouer. Et quand bien même les protagonistes en rêveraient, il n'est pas sûr que l'art, Eros, ou la philosophie parviennent à rétablir dans ce monde-là l'harmonie des relations humaines.
Pourtant ce récit qui emprunte à la fable et emmène le lecteur au plus profond des passions est d'une sombre beauté. En effet, si le propos est parfois très réaliste, il est aussi, souvent, l'expression d'une grande sensibilité artistique servie par une belle écriture.
Jour de rentrée au lycée de Caen. Un adolescent un peu perdu demande à son voisin qu'il ne connait pas encore, de l'aider à remplir sa fiche signalétique.
De cet échange succint, vaguement ironique, naît une amitié à vie. L'adolescent perdu, c'est Thierry Soulard, le narrateur de ce récit. L'autre, Yann Lemée, alias Yann Andréa, le futur compagnon de Marguerite Duras, auteur de M D, Cet amour là, Ainsi, Dieu commence chaque matin.
Thierry, préfère les filles, Yann, les garçons. Yann est sensible à Giscard. Thierry préfère Mitterrand. Mais jamais ces divergences ne les éloignent. Ensemble, ils avancent dans la vie. Ils grandissent et s'aiment comme jadis Montaigne et la Boétie.
Dans ce récit tendre et sans fards, Thierry Soulard trace le portrait de l'ami disparu.
La maîtresse a oublié son portable en classe ! Thomas le déverrouille presque sans le faire exprès, et se rend compte que ça lui donne énormément de pouvoir...
- Il peut envoyer des textos aux parents de ses camarades de classe pour faire croire qu'ils ont fait des bêtises - Il peut changer ses notes - Il peut faire croire à ses parents qu'il n'y a pas école aujourd'hui - ...
Que va-t-il faire avec autant de pouvoir entre les mains ?
Peu à peu, Thomas découvre aussi toute sa vie, qu'il n'imaginait pas. Application ovulation : elle veut avoir un enfant, sans y parvenir. SMS de son père malade, dont elle s'occupe beaucoup : ils entretiennent un lien rare et émouvant. Des échanges de mails avec le directeur et d'autres maîtresses de l'école : la maîtresse essaye, à son niveau, de faire au mieux pour les enfants, même si ça ne marche pas toujours. Thomas se rend compte que la vie d'adulte est bien compliquée... Et s'il essayait en fait d'améliorer la vie de sa maîtresse, avec ce pouvoir ?
Passionné d'histoire, George R. R. Martin a parsemé Le Trône de Fer de références à notre monde, créant une saga culte aux contours familiers. De la guerre des Deux-Roses (1455-1485) à la guerre des Cinq Rois, de l'Anarchie anglaise (1135-1153) à la Danse des Dragons, de la guerre de Cent Ans (1337-1453) aux rébellions Feunoyr, en nous contant ses conflits inventés, George R. R. Martin nous entraîne dans les couloirs de l'histoire.
Si le Moyen Age est au coeur de son imaginaire, il est loin de s'y limiter : Préhistoire, Antiquité, Renaissance ou période des " grandes découvertes " nourrissent également son inspiration. Comment George R. R. Martin s'inspire-t-il de l'histoire ? Quelles sont ses sources ? A partir de quelles figures historiques a-t-il modelé Jon Snow, Daenerys Targaryen, Tyrion Lannister ? Comment utilise-t-il l'histoire pour renforcer ses intrigues ? Les réponses à ces questions et à bien d'autres sont dans cet ouvrage, incontournable pour décrypter Le Trône de Fer, les livres dérivés de cette saga, et les séries télévisées (Game of Thrones, House of the Dragon) qui en sont tirées.