Dans les sept chroniques rassemblées ici, Sylviane Dupuis s'interroge sur cet art dont l'utilité est souvent remise en question. Elle montre en quoi et pourquoi il a sa place dans la société d'aujourd'hui et dans notre vie personnelle. D'une écriture élégante qui laisse toujours parler l'expérience émotionnelle, ses propos sont une invitation à se rendre au spectacle et à y retourner.
Ces 33 propositions en forme de définition ouverte ont valeur de « manifeste ». En une suite d'aphorismes tenant à la fois du système, du processus inachevable, et du poème, elles tentent, en toute subjectivité, de répondre à la question « Qu'est-ce que l'art ? » Et postulent que sa disparition coïnciderait avec la nôtre : car l'être humain doué de conscience et d'imagination est un animal symbolique, c'est-à-dire un animal qui (se) crée, en substituant l'illimité de l'art à l'illimité du non-sens.
Cet ouvrage est la plus importante monographie consacrée à l'artiste photographe suisse Béatrice Helg. Il présente une sélection d'oeuvres créées au cours des vingt-cinq dernières années, accompagnée d'un poème dédicace de Robert Wilson, d'essais critiques de Serge Linarès et Philippe Piguet et d'un poème de Sylviane Dupuis.
L'oeuvre de Béatrice Helg occupe une place singulière dans la tradition de la « photographie construite ». Loin des images hyperréalistes ou narratives, son travail donne à voir des formes abstraites, des mondes lumineux. Passionnée de musique, sensible aux notions d'espace et de temps, à l'architecture, à la mise en scène de théâtre et d'opéra, l'artiste crée des espaces monumentaux où la sculpture, la peinture, l'installation et la lumière interagissent.
Ses photographies présentent des univers d'ombre et de clarté d'une étrange beauté, aussi poétiques que spirituels. L'oeuvre de Béatrice Helg ouvre sur un infini, sur une quête d'absolu ou la recherche d'un mystère intérieur.