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Stuart Dybek
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Le Chicago de Stuart Dybek n'est pas celui des majestueux buildings qui bordent le Lac Michigan, non, c'est plutôt le Chicago populaire de son enfance, celui des quartiers polonais ou mexicains, celui où la réalité cède parfois le pas au rêve.
Une ville où une fille à demi nue, prisonnière de la glace, légende urbaine pour certains, obscur fantasme pour d'autres, devient l'objet d'une quête désespérée. Où quelques accords d'une polonaise de Chopin s'échappant d'une bouche d'aération évoquent le souvenir d'un lointain pays et d'un amour oublié.
D'un quartier, d'une simple rue, Stuart Dybek crée un univers, c'est sans doute pour ça qu'il est l'un des plus grands nouvellistes américains d'aujourd'hui.
Peu importe où vous êtes né, après avoir lu ce livre, vous aurez grandi sur les quais de Chicago.
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Deux recueils de nouvelles, Les quais de Chicago et L'Histoire de la brume ont déjà été publiés en France. L'Encre des rues est la première traduction intégrale dans notre langue d'un recueil de poèmes paru en 2004 aux États-Unis. Le foisonnement de thèmes (souvenirs d'enfance, misère et violence urbaine, premières amours, philosophie et religion) et de tonalités (lyrisme, humour, cruauté) mène Stuart Dybek à développer une écriture poétique d'une incessante inventivité.
Profondeur humaine, nostalgie mais aussi combat pour exister dans le monde contemporain, font toute la richesse de ce recueil traduit par le poète Philippe Biget.
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La brume pend aux arbres comme de l'encens.
Des trains obscurs sont dételés dans un crépuscule obscur lui aussi et, plus tard, un phare balaie les visages d'une foule assemblée sur le rivage oú elle se tient debout, enfoncée dans la brume jusqu'aux genoux.
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Le chicago de stuart dybek n'est pas celui des majestueux buildings qui bordent le lac michigan, c'est plutôt le chicago populaire des quartiers polonais ou mexicains; le clinquant y cède le pas au rêve et au merveilleux.
Là, une fille à demi nue, prisonnière de la glace, légende urbaine pour certains, devient l'objet d'une quête désespérée. quelques accords d'une polonaise de chopin s'échappant d'une bouche d'aération se transforment en souvenirs d'un lointain pays. la mort inexplicable d'un modeste joueur de base-ball rappelle combien la vie s'accélère en laissant les rêves derrière elle. mêlant avec talent la vie quotidienne à une vision onirique de la ville, stuart dybek s'impose comme l'un des grands nouvellistes américains d'aujourd'hui.