Paul d'Estournelles de Constant, prix Nobel de la paix 1909 a été diplomate, député puis sénateur de la Sarthe. L'étude du fond exceptionnel de ses archives personnelles permet l'analyse dans cet ouvrage des aspects saillants de sa pensée : l'Europe, la colonisation, la mondialisation, l'arbitrage des relations internationales afin d'éviter la guerre ? à l'origine de la Société des Nations. Le livre est complété par des textes de cette figure méconnue de l'histoire contemporaine.
Avec le soutien de l'université du Maine.
L'étude des mouvements commémoratifs donne une idée des représentations des contemporains sur la guerre. L'attitude des populations de la Marne et de la Sarthe est ici comparée, leur situation par rapport au combat s'inversant en 1870-1871 et 1914-1918. À travers les formes commémoratives les plus diverses, leur sortie de guerre s'effectue à des rythmes différents, d'autant que la mort des soldats s'inscrit dans deux modes d'explication successifs : l'un guerrier, l'autre pacifiste né de l'horreur des tranchées. Là se trouve peut-être la source de la passivité des Français dans les années trente face à l'éventualité d'une nouvelle guerre.
L'intention initiatrice du présent dossier était de créer les conditions d'une réflexion sur la place ou le rôle de la Grande Guerre dans les processus de la création artistique à destination privée ou publique, qu'ils soient engagés par ses expérimentateurs plus ou moins directs comme par les artistes n'ayant pas été impliqués dans le conflit. Sur la base de l'étude de cas ou de la réflexion d'ensemble, il s'agissait d'appréhender la guerre au regard de sa dimension inspirationnelle en s'intéressant à l'artiste (peintre, sculpteur, photographe, verrier, installateur, auteur de bande dessinée) confronté à différents besoins, désirs ou intentions souvent interférents, dont plusieurs sont ici identifiés par les contributeurs.
Ce volume cherche à comprendre la façon dont les progrès de la locomotion aérienne entre 1903 et 1927 transforment l'appréhension de la réalité et renouvellent les représentations, matérielles autant que symboliques, de l'imaginaire aérien. Dans quelle mesure la maîtrise du plus lourd que l'air contribue-t- elle à déterminer le rôle et la place de l'être humain dans la société, le monde, l'univers ?
Avec le soutien du Centre de recherches historiques de l'Ouest et de l'université du Maine.