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Pour sortir de la honte, il faut accepter d'en passer par la rage. Sans elle, impossible de se reconstruire. Tel est le sens de ce récit autobiographique dans lequel Serge Tisseron évoque les hontes qui ont marqué son histoire : celle de ses origines sociales, d'une maladie vécue comme stigmatisante, d'un père écrasé par la faillite familiale. Car longtemps il a vécu avec ce sentiment sans en comprendre les causes réelles. Jusqu'à ce jour récent où, retrouvant une BD qu'il avait créée dans sa jeunesse, un secret enfoui se révèle à lui et lui donne la clé du mystère qui a nourri tout son travail. Le dessin l'a enfin sauvé de la honte. Dans la veine de Comment Hitchcock m'a guéri, ce récit-confidence dévoile la source inattendue des écrits de Serge Tisseron.
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Du livre et des écrans
Serge Tisseron
- Manucius
- Modelisations Des Imaginaires
- 18 Avril 2013
- 9782845781528
Depuis le développement de l'imprimerie, la civilisation occidentale vivait dans la culture du livre comme les poissons vivent dans l'eau, c'est-à-dire sans le savoir. Elle avait à ce point imprégné nos façons de sentir et de penser que nous avions fini par la confondre avec la nature humaine. Les technologies numériques nous ont brutalement confrontés au fait qu'il existe d'autres relations possibles à l'identité, au temps, aux autres, à l'espace et aux apprentissages. Et du coup, nous ne pouvons plus penser l'homme, la culture, l'enseignement et l'éducation de la même façon.
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Boulimie d'objets ; l'être et l'avoir dans nos sociétés
Valérie Guillard, Serge Tisseron
- De Boeck Supérieur
- 5 Septembre 2014
- 9782804183271
Ce livre s'intéresse autant au caractère compulsif de la boulimie d'objets de ceux qui gardent « tout » qu'au raisonnement logique du collectionneur. Il analyse les enjeux sociaux, politiques, individuels ou économiques de ce phénomène dans nos sociétés. Pourquoi accumulons-nous autant d'objets ? Pourquoi sommes-nous aussi boulimiques d'objets ? Et d'abord, accumule-t-on encore aujourd'hui des objets à l'heure du digital, de la mobilité, du contexte de crise économique et du développement durable ? Oui, répondent les auteurs de ce livre, et plus que jamais ! L'accumulation d'objets s'observe partout : au domicile, pendant le temps de transport pour se rendre au travail, au supermarché, dans l'entreprise, dans l'art, etc. Le besoin d'objets est prégnant, quels que soient les multiples rôles de l'individu : consommateur, héritier, artiste, travailleur ou encore simple personne passionnée par les objets.Ce livre s'intéresse autant au caractère compulsif de la boulimie d'objets de ceux qui gardent « tout », qu'au raisonnement logique du collectionneur. Il analyse les enjeux sociaux, politiques, individuels ou encore économiques de l'accumulation d'objets dans nos sociétés, analyse qui relève autant de la sociologie, de l'anthropologie, de l'histoire, de la psychologie, de la philosophie que du marketing.Après une présentation du portrait type de l'accumulateur, ce livre interroge la pratique d'accumuler, ce qui est accumulé, ce qui est fait de l'accumulation, ainsi que les dispositifs de l'accumulation, notamment les sacs à main, les sacs plastiques, etc.L'analyse montre que l'accumulation peut servir à délimiter un « territoire minimal » à l'intérieur duquel les individus vont se constituer les preuves de leur propre existence. Les frontières de ce territoire sont néanmoins poreuses : en dépit de ses vertus, l'accumulation devient une source de tension dès lors que le besoin d'avoir entre en conflit avec, notamment, les injonctions du développement durable et son prolongement la simplicité volontaire, l'économie collaborative, autrement dit la substitution de la possession par l'usage.Cet ouvrage intéressera les étudiants en marketing, en sociologie, en anthropologie... les chercheurs et les doctorants, ainsi qu'un plus large public intéressé par la problématique de la consommation et de son corollaire, les déchets.
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Oreilles sales (relie) (les)
Serge Tisseron
- Les Empêcheurs de penser en rond
- 29 Janvier 1998
- 9782843240140