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Roland Dubillard
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Les diablogues et autres inventions à deux voix
Roland Dubillard
- Folio
- Folio
- 3 Novembre 1998
- 9782070406937
Si Camille me voyait, Naïves hirondelles, La maison d'os, Le jardin aux betteraves, Les crabes, Où boivent les vaches, Le bain de vapeur - autant de pièces qui ne se ressemblent entre elles que le moins possible. Roland Dubillard n'aime pas se répéter. Elles ont toutefois en commun ce mélange d'humour, d'émotion, de surprise dans l'invention poétique et dramatique, qui fait de leur auteur un des plus représentatifs du théâtre contemporain.On trouvera ici un ensemble facile à lire, de courtes scènes à deux, dont la seule prétention est de faire rire sans bêtise. Écrites pour le théâtre, le cabaret ou la radio, Roland Dubillard leur a accordé le même soin qu'à ses oeuvres de plus d'ampleur. Le même sourire intérieur nous y attend, qui ne demande qu'à être partagé.
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Méditation sur la difficulté d'être en bronze
Roland Dubillard
- Mille Et Une Nuits
- La Petite Collection
- 15 Novembre 2023
- 9782755508611
« Comment ce qui ne change pas pourrait-il durer ? Comment pourrait-on le maintenir dans la durée ? Je cesse de durer pour savoir que je dure et le savoir me quitte et je sombre dans un silence à peine moins profond que celui des pierres. » Entre la farce surréaliste et l'essai philosophique, cette Méditation sur la difficulté d'être en bronze nous entraîne dans une réflexion profonde sur le métier de vivre.
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Courtes pièces à lire et à jouer ; initiation au théâtre
Roland Dubillard, Pierre Gripari, Jean-Claude Grumberg, Jean Tardieu
- Magnard
- Classiques & Contemporains
- 26 Avril 2013
- 9782210755758
- Un titre inédit et original en parfaite adéquation avec les nouveaux programmes et les attentes des enseignants : un recueil unique !
- Un choix d'auteurs contemporains recommandes dans les programmes (Tardieu, Dubillard) et plebiscites par les élèves et les enseignants (Gripari, Grumberg) - Une sélection de pieces courtes, drôles et accessibles des la 6e :
Le pot-au-feu de Roland Dubillard (Gallimard) Inspecteur Toutou de Pierre Gripari (L'Age d'homme) Mange ta main de Jean-Claude Grumberg (Actes Sud) Finissez vos phrases ! de Jean Tardieu (Gallimard) - Des thématiques attrayantes : contes de fées et jeux sur le langage - Une pagination courte (160 p.) et un principe de recueil : synonymes de succès dans la collection - Un appareil pédagogique complet avec une interview exclusive de Grumberg - Un envoi massif en collège : tous les profs de 6e et les documentalistes, pour une prescription enseignants assurée
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«Avec un caractère comme j'en ai un, on n'épouse pas n'importe qui. On épouse un cocu. C'est ce que j'ai fait. Il ne l'était pas encore quand je l'ai épousé, mais on voyait bien qu'il était fait pour ça. Et ça n'a pas tardé. C'est comme moi : je n'étais pas encore veuve. Mais il a bien vu tout de suite que j'étais faite pour être veuve. Et ça non plus, ça n'a pas tardé. De ce point de vue, il a été très bien. Ça lui plaisait, à cet homme d'épouser sa veuve. On peut même dire qu'on a été trop vite, tous les deux, ça marchait trop bien, parce que à peine il était devenu mon cocu, je suis devenue sa veuve.»
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Je dirai que je suis tombé ; la boîte à outils
Roland Dubillard
- GALLIMARD
- Poesie Gallimard
- 18 Janvier 2018
- 9782072755101
Dans ces deux recueils, Je dirai que je suis tombé et La boîte à outils, la voix de Dubillard ne cesse d'hésiter entre égarement, incompréhension, dérision, fatigue, vacillement et douleur, ne cesse de se demander comment être au monde, comment se relever quand parfois on trébuche et qu'on tombe souvent, comment reconstruire une vie, un amour, un destin avec des outils incertains qui se rangent fort mal dans une boîte ? S'il ne donne aucune réponse, se défiant de tout message et de toute grandiloquence, il lui arrive, comme par inadvertance, de risquer un aveu : J'apporte seulement dans mes charrettes, tout ce qui, pierre ou crâne ou ressort de pendule, un jour fut expulsé de soi-même et jeté hors d'usage et sans nom parmi les pots cassés. Sans illusion, la poésie de Dubillard est une entreprise, bien avant que la philosophie ne s'en mêle, de déconstruction, mais qui garde toute son affection aux cailloux, aux lézardes, aux éboulis, persuadée que s'il reste un rien de chance sur terre, on ne le débusquera que sur les terrains vagues.
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Olga ma vache - les campements - confessions d'un fumeur de tabac français
Roland Dubillard
- GALLIMARD
- L'imaginaire
- 24 Juin 1993
- 9782070729777
Roland Dubillard, de son inimitable démarche d'humoriste lugubre, de funambule métaphysique, explore, dans ce livre, le domaine de la nouvelle. Olga ma vache est l'histoire de la violente passion qu'un ruminant inspire à son propriétaire. Cet étrange amour plonge cet homme dans les situations les plus invraisemblables qui sont vécues avec une intensité et une fantaisie désespérées. Un long monologue poétique, Les Campements, célèbre l'instable, les harmonies passagères, la destruction permanente, l'absurde. Enfin Confessions d'un fumeur de tabac français, journal de la dérision d'une désintoxication ratée, sert de prétexte à parler avec légèreté de l'écriture, de l'amour qui se consume, de l'inconsistance de la vie qui passe. Dans ces nouvelles, comme dans son oeuvre théâtrale, on entend la voix de Dubillard, une voix comique, au sens le plus fort.
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Naïves hirondelles décrit un monde absurde, à la logique imperturbable et détraquée (comme dans Les Diablogues). C'est une pièce ambitieuse, dont les grands thèmes sont l'impossibilité de communiquer, ou même de parler, la difficulté d'être, l'absence au monde. La pièce date de 1961, son titre désigne une ritournelle.L'histoire ne se laisse guère résumer : chez deux vieux garçons abouliques débarque une pauvre orpheline qui cherche du travail comme modiste. Une chapelière la protégera. La lutte avec les objets, les dialogues fantaisistes, une tarte au fromage qui n'en finit pas de cuire, un vase en porcelaine qui n'en finit pas d'être reconstitué à partir de débris (achetés parce que la vaissele cassée coûte moins cher que l'autre) sont quelques-uns des éléments qui font le comique de la pièce, et son charme mélancolique. On pense à Queneau, à Prévert, à la peinture de Magritte. Raymond Devos se souviendra de cet art exquis.
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Où boivent les vaches
Roland Dubillard
- GALLIMARD
- Le Manteau D'arlequin
- 25 Janvier 1973
- 9782070320288
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Rassemblés dans ce recueil, huit «diablogues» choisis pour la variété des situations qu'ils proposent. Situations à l'origine simples, peu à peu transformées par cet extraordinaire mélange d'inventivité poétique et dramatique qui fait l'immense succès des sketches de Roland Dubillard.
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Confessions d'un fumeur de tabac français
Roland Dubillard
- Folio
- Folio 2 Euros
- 1 Janvier 2004
- 9782070312849
Nouvelle extraite du recueil Olga ma vache
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La leçon de piano et autres diablogues
Roland Dubillard
- Folio
- Folioplus Classiques
- 17 Avril 2009
- 9782070379682
Dans Folioplus classiques, le texte intégral, enrichi d'une lecture d'image, écho pictural de l'oeuvre, est suivi de sa mise en perspective organisée en six points : - Vie littéraire : Radio et théâtre en France au XX? siècle - L'écrivain à sa table de travail : De la radio aux planches - Groupement de textes thématiques : Visions comiques de l'art au théâtre - Groupement de textes stylistiques : Variations sur le dialogue - Chronologie : Roland Dubillard et son temps - Fiche : Des pistes pour rendre compte de sa lecture Recommandé pour les classes de collège.
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Il ne faut pas boire son prochain : Fantaisie monstrueuse en quatre tableaux
Roland Dubillard
- Gallimard
- 14 Janvier 1998
- 9782070751877
Il ne faut pas boire son prochain a été écrit et joué en 1946, alors que Roland Dubillard avait été incorporé dans les troupes d'occupation en Autriche. Ce drame fut interdit par les officiers, irrités de voir leurs enfants quitter la salle en hurlant. Pourtant, Il ne faut pas boire son prochain est une pièce éminemment poétique où les mots ont le pouvoir de fabriquer du réel et où les personnages évoluent dans un univers insolite qui ne les surprend guère. Plus de cinquante ans après sa rédaction, cette oeuvre que l'on croyait disparue à jamais n'a perdu ni en fraîcheur ni en fantaisie. Elle offre au lecteur une image d'un Dubillard d'avant Naïves hirondelles.
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Madame fait ce qu'elle dit ; monologue à plusieurs voix
Roland Dubillard
- GALLIMARD
- 20 Mars 2008
- 9782070119196
« Je suis un handicapé de naissance. Madame est une tentative pour élucider mon histoire personnelle dans un monde hostile, un essai pour exister encore après mon accident vasculaire cérébral. » Roland Dubillard.
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Le jardin aux betteraves
Roland Dubillard
- GALLIMARD
- Le Manteau D'arlequin
- 2 Octobre 2002
- 9782070766802
Le quatuor inventé par l'auteur de Naïves Hirondelles se compose du premier violon Guillaume, du second violon Milton, d'un violoncelle Camoëns et d'Angélique, altiste. Tous quatre sont enfermés dans une maison de la culture en forme de boîte à violon... Ces musiciens sont venus à la musique pour des raisons tout à fait farfelues et ils sont plutôt mal dans leur peau. Les voilà à trois cents kilomètres de tout lieu habité dans une maison de la culture bâtie dans un champ de betteraves. Ceci par dévotion à Beethoven sans doute puisqu'il y a un rapport étroit entre le nom du grand compositeur et celui de ces racines. Ils se disputent, ils échangent des propos amers, délirants et cocasses. Survient un habitant de la contrée, Tirribuyenborg, au sabir savoureux. Sa jovialité s'oppose aux récriminations des quatre ménestrels, on découvre que la maison de la culture-boîte à violon est aussi un sous-marin, un train et un navire spatial... À force de jouer Beethoven et d'en parler, l'un des musiciens, Guillaume, s'identifie au sourd génial et se retranche du monde dans le délire. Le voyage se poursuit follement jusqu'au fond des abysses ; à ce moment le choc fait entrouvrir le couvercle du violon, le ciel apparaît, c'est la fin du voyage.
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Dans un lieu de cure indéterminé, une conversation à bâtons rompus fait alterner les points de vue sur la vie et les autres. Évidemment, les curistes se bouffent le nez à la première occasion venue... Moquerie, cynisme, dérision sont les maîtres mots de ce portrait à charge d'une petite société en situation d'autarcie.
Cette pièce, créée en 1976, n'avait jamais été publiée.
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«Ce journal pose un problème que je ne puis guère résoudre maintenant, écrit Roland Dubillard. J'arrive à proférer les idées les plus intelligentes (selon moi) et les plus sérieuses comme des plaisanteries irrésistiblement stupides.»Pendant cinquante ans, dans ces Carnets en marge, Dubillard a noté ses réflexions, des poèmes, des contes, des projets, des choses vues. C'est un mélange tout à fait personnel d'extrême intelligence, d'imagination burlesque, d'humour et de sens de l'absurde.Qui d'autre que Roland Dubillard sait faire tenir en trois lignes à la fois un roman, une philosophie et une morale? «Je ne vous reproche pas d'être fidèle à votre mari. Ne me reprochez pas d'être un ivrogne. Nous tenons tous les deux à notre passion que nous avons choisie dans un lot de passions sans valeur.». À chaque coin de page, la pensée, le bien, le mal, l'amour, la mort, la vérité et son contraire s'entrechoquent, sont retournés comme des gants.Et comment dire mieux le mystère de l'existence que par cette boutade qui mérite d'être longuement méditée:«Je suis entré dans me monde pour le rendre provisoire.»
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Roland Dubillard, surtout connu pour ses oeuvres dramatiques, est aussi un poète. Son premier recueil de poèmes, Je dirai que je suis tombé, a été favorablement accueilli par la critique et quelques lecteurs. Roland Dubillard nous offre aujourd'hui un long poème à la fois humoristique et diabolique, La boîte à outils. Ce poème est composé sur deux thèmes, celui des outils, envisagés comme un mode d'expression, et d'autre part, l'histoire d'une foule de pèlerins qui se perdent dans un labyrinthe. Cette oeuvre ne ressemble à rien et l'auteur souhaite que vous preniez du plaisir.
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«"Jeudi 6 mai. Il n'y a que Paris pour ces tragédies bourgeoises. Ces jours-ci est morte, une semaine après son mari, Mme X... La maison X..., sans un capital bien connu, était une maison à chevaux, à voitures, à nombreux domestiques. La malade est morte dans son lit, sans avoir été complètement déshabillée, pendant cinq jours, par ses femmes faisant une noce d'enfer avec les domestiques dans le sous-sol ; et des sinapismes ayant été commandés par le médecin, c'est le cocher, complètement saoul, qui les lui a posés sur ses bas, oui, sur ses bas, qui n'avaient pas été retirés." Suggéré par ce passage du Journal des Goncourt (1880), le sujet de La Maison d'os est l'agonie d'un vieillard très riche, sans famille, entouré d'une quarantaine de domestiques pour qui la question n'est pas là. [...] Le sujet n'est pas plus macabre que celui de plusieurs oeuvres classiques. Il n'empêche pas La Maison d'os de s'orienter dans le sens de la vie, voire de la rigolade. L'auteur assure n'y avoir dissimulé aucune philosophie.» Roland Dubillard.