À l'approche du Débarquement allié en Normandie, Armand, à la tête du groupe communiste Front National, et Pierre, chef de Libération-Nord, se mobilisent. Les deux groupes de Résistance sont mis à contribution pour saboter le noeud ferroviaire de Voves car un train allemand y est stationné, en attente de rejoindre les côtes normandes.
Le fougueux Armand meurt dans d'étranges circonstances quelques semaines plus tard. Accident ? Vengeance ? Tout porte à croire qu'il est victime des représailles de l'ennemi.
C'est en tout cas la version qui sera officialisée par le Ministère...
Il se nomme Robert. Tout le monde l'appelle Fouine. En ces temps rendus difficiles par l'Occupation, ce jeune veuf travaille dans les fermes et braconne pour subvenir aux besoins de ses trois enfants et de sa belle-mère, une vieille femme revêche.
L'amour de Fouine, c'est Pierrette, veuve avec des enfants à élever, elle aussi. Il se voit déjà, assis à ses côtés autour d'une table, à regarder grandir leurs mômes..
Mais la jeune femme a d'autres ambitions : partir avec un monsieur de la ville qui a fait fortune grâce au marché noir et qui seul peut lui proposer « une vie de dimanche ».
Autour d'elle, un silence épais a remplacé le vacarme assourdissant des obus allemands et des cris de panique. Toinette lance alors un appel au ciel : « Papou !
Papou ! » Mais Papou est resté sur l'autre rive, inatteignable à cause du pont rompu. Sans rien saisir au tragique de la situation, Toinette s'accroche au couple qui vient de lui sauver la vie. Mais dans le tumulte du bombardement, celui-ci ne s'est pas aperçu que la petite était trisomique...
Par un concours de circonstances folles, Rosine est sur le point de perdre la garde de sa fille. Pour suppléer son mari blessé à la guerre, Joseph, et élever Pierre, deux ans, et Jeanne, trois mois, Rosine devient nourrice de Suzanne, pupille de l'Assistance publique. Mais l'enfant meurt prématurément, au grand désarroi de la famille qui en vient à un acte insensé : substituer Jeanne à Suzanne. Les années passent et la peur que l'inspection découvre l'imposture s'estompe...
Jusqu'au texte de loi du 19 juin 1923 qui régit l'adoption des mineurs. Un riche couple parisien, sans enfants, porte son choix sur Jeanne-Suzanne au grand désespoir de Rosine et de Joseph qui vont devoir se lancer dans une course à l'adoption de leur propre fille... au risque de la perdre à jamais.
Années 1970. Jacques Gaubert est l'heureux instituteur d'une classe unique dans un petit village non loin de Chartres.
Jusqu'au jour où l'inspecteur d'académie lui signifie la fermeture de l'école pour cause d'effectif insuffisant. Pour tout le monde, cette annonce est une catastrophe : le village va perdre sa jeunesse et son instituteur, révélant les drames personnels et familiaux que va engendrer cet exode rural. Avec l'aide du maire, Jacques va partir en campagne pour sauver sa classe et son village, et faire reculer l'académie. Mais il va falloir composer avec Aimé Duval, maire de la commune voisine, octogénaire communiste et résistant de la dernière heure, qui aime mettre des bâtons dans les roues de ses concitoyens...
- Des passions fortes, des histoires d'hommes et de haine autour de la possession de la terre.
- Une intrigue riche et bien menée mêlant étroitement action et Histoire avec un grand H !
- Une belle plume qui révèle une connaissance sans faille du terroir et des mentalités paysannes.
Au milieu de l'hiver, les nuits sont glaciales sur la commune de Hennebeaux. Joseph et Marie Pichot viennent de souscrire un emprunt pour devenir propriétaires de cinq hectares. Les conditions sont draconiennes mais qu'importe ! Ils sont enfin maîtres de leur destin. Mais lorsque la construction d'une ligne de chemin de fer est annoncée, c'est le branle-bas de combat au village.
Touchera, touchera pas mes terres ? La question revient, lancinante. C'est alors le moment de passions fortes et d'histoires d'hommes et de haine autour d'une terre tellement précieuse... Pour la première fois, les paysans vont s'unir, et ainsi le monde va changer peu à peu.
1794, l'époque révolutionnaire bat son plein et la guillotine fonctionne à tout-va. À Paris, le marquis de Guéau vient d'être guillotiné. Le fils navigue sur les océans, à l'abri des vagues, tandis que sa femme, Madame de Bonvoust, se réfugie avec sa fille nouveau- née au domaine de Reverseaux, propriété du marquis, dans la région de Chartres, elle part rapidement se réfugier en Angleterre, laissant sa fillette à une nourrice, dans le plus grand secret.
Les petites gens continuent à vivre autour du château du marquis guillotiné comme si de rien n'était. La Révolution a fait peu de vagues, et leur travail permet de les faire vivre. Un régisseur honnête surveille tout ce petit monde, ce qui permet au domaine de Reverseaux de survivre aux spéculateurs qui achètent successivement le domaine sans jamais y mettre les pieds.
Laurence a rencontré Clovis en 1939, alors qu'elle avait dix-sept ans. Pendant toute la durée de la guerre, elle l'a fidèlement attendu. A son retour du camp de travail allemand, ils se sont mariés. Et depuis neuf ans, tous les mois, Laurence guette le signe annonciateur d'une grossesse qui ne vient pas. Clovis lui propose une solution inattendue, mais il doit vaincre la réticence de sa femme pour la mettre en oeuvre.
Juin 1940. Dans ce minuscule village de la campagne française, le blé est magnifique et la moisson s'annonce abondante. Mais dans six semaines, qui la fera ? Automobiles, vélos, carrioles et landaus empruntent à la queue leu leu l'unique rue du village. L'exode a bel et bien débuté ! Lucien, lui, travaille ses champs. Les foins, les haricots, la moisson qui approche le préoccupent bien davantage. Il a fait 14 et Verdun. Il en a vu d'autres. Et puis, n'est-on pas loin derrière la ligne Maginot ? Le Maréchal Pétain n'a-t-il pas repris les choses en main ? Cette maudite guerre se rapproche pourtant. Un matin, on cède à la panique et on abandonne ses terres, sa ferme, ses bêtes. Lucien charge la gerbière et toute la famille part en emmenant pêle-mêle la grand-mère impotente, la machine à coudre, la belle-fille enceinte sans nouvelles de son homme mobilisé, de l'avoine pour le cheval et un bric-à-brac aussi hétéroclite qu'inutile. La Loire. Il faut franchir la Loire...
Juin 1959. Après deux ans passés en Algérie, Etienne revient chez ses parents. à son retour, il retrouve une ferme familiale qu'ils n'ont pas su faire évoluer. A 27 ans, considérant que l'armée lui a déjà gâché sa jeunesse, Etienne prend son destin en main : avec Nicole, son épouse, c'est une vie entière qu'il a à reconstruire, en rupture avec le modèle des générations passées... Bouleversements économiques et sociaux, c'est une véritable révolution !
Lorsqu'après la Révolution de 1789 la France a vendu la cathédrale de Chartres à un maçon, personne ne se douterait que l'affaire rebondirait 200 ans plus tard.
En effet, cinq soeurs, d'un âge déjà bien avancé mais toujours pétillantes, réclament le monument en héritage. Au grand dam de la municipalité locale et des commerçants et autres bénéficiaires du tourisme, la loi leur donne raison.
Sitôt le jugement prononcé, nos charmantes petites vieilles s'enferment dans le monument et interdisent l'accès à quiconque... ignorant ce chat noir qui rôde alentour.
À Rouvray-Saint-Florentin, en Eure-et-Loir, André et Louisette Pichot, propriétaires exploitants, ont pris la décision de transmettre leurs terres à leur neveu Benoît. Mais le 25 mai 1984, un décret promulgue la construction de la ligne TGV. Commence alors un long parcours qui affectera André, Louisette, Benoît et tous les habitants du village.
Une première partie conduira le récit jusqu'aux accords passés entre les habitants et l'état, puis le lecteur découvrira sous la plume précise et technique de Roger Judenne les grands travaux qui aboutiront à l'inauguration de la ligne en 1989.
Son père voulait qu'elle soit paysanne, Louison a décidé de devenir infirmière. Sur le champ de bataille, elle va chercher les blessés. Un homme à la silhouette vacillante implore son aide. Il a une blessure à la tête et ne sait plus qui il est. Louison doit faire un choix crucial : l'abandonner là ou le ramener au château. Vite, le convoi s'apprête à partir !
Mélanie vit en France, Adriano en Colombie.Mélanie est gravement malade, Adriano protège ceux qu'il aime. L'un et l'autre se battent poursurvivre et réaliser leurs rêves. Leurs étoiles vont se mêler.
Rares sont les ouvrages qui vont chercher ce qui se cache derrière cette terre de cartes postales. Or, notre vieille terre de Beauce possède bien des trésors, bien des légendes. Dans nos veillées beauceronnes autrefois, on racontait des histoires transmises de génération en génération. Ces histoires vont vous faire sourire, vous faire peur, et vous faire rêver... C'est une émotion de la simple réalité qui vous est proposée : c'est l'homme d'hier et l'homme contemporain qui vous sont rapportés dans ces nouvelles de notre terroir de Beauce.
Année 1870, plaine de la Beauce. La guerre oppose les soldats prussiens et français. Au château communal transformé en hôpital de campagne, la marquise du lieu remarque la jeune Louison. Bienveillante, instruite et habile, elle serait bien plus utile aux soins des blessés qu'aux pénibles travaux des champs. Lorsqu'un jour elle aperçoit sur le champ de bataille un soldat ennemi vacillant, Louison doit faire un choix crucial : l'abandonner ou le ramener au château... Vite, le convoi s'apprête à partir !
Année 1870, plaine de la Beauce. La guerre oppose les soldats prussiens et français. Au château communal transformé en hôpital de campagne, la marquise du lieu remarque la jeune Louison. Bienveillante, instruite et habile, elle serait bien plus utile aux soins des blessés qu'aux pénibles travaux des champs. Lorsqu'un jour elle aperçoit sur le champ de bataille un soldat ennemi vacillant, Louison doit faire un choix crucial : l'abandonner ou le ramener au château... Vite, le convoi s'apprête à partir !
Par la fenêtre de sa vieille demeure, Clémentine regarde la maison d'en face où vit un rude paysan, Vincent, maître autoritaire d'un domaine de soixante hectares. Vincent n'a qu'un regret : il n'a pas de vrai héritier, si ce n'est Maurice, l'enfant que sa femme Jeanne a eu d'un premier mariage. Hélas ! ce « fils », qui préfère la ville et le luxe, ne perpétuera pas l'exploitation. Tout le travail accompli, les efforts consentis et les sacrifices acceptés n'auront donc servi à rien. Mais quelle importance après tout ? Vincent doit faire face à un souci autrement plus pénible : la « garce de gueuse », comme il l'appelle, ce crabe qui ronge ses poumons depuis deux ans...