«Il est des jours où l'on ressent le simple fait de voir comme un véritable bonheur ; on est léger, léger ; les flics arrêtent les voitures pour vous laisser passer. On se sent si riche qu'il vous vient l'envie de partager avec les autres une trop grande jubilation. C'est dimanche comme le chantait le plombier zingueur de Prévert. Le souvenir de ces moments est ce que je possède de plus précieux. Peut-être à cause de leur rareté. Un centième de seconde par ci, un centième de seconde par là mis bout à bout, cela ne fait jamais qu'une, deux, trois secondes chipées à l'éternité.»Robert Doisneau
«Il est des jours où l'on ressent le simple fait de voir comme un véritable bonheur ; on est léger, léger ; les flics arrêtent les voitures pour vous laisser passer. On se sent si riche qu'il vous vient l'envie de partager avec les autres une trop grande jubilation. C'est dimanche comme le chantait le plombier zingueur de Prévert. Le souvenir de ces moments est ce que je possède de plus précieux. Peut-être à cause de leur rareté. Un centième de seconde par ci, un centième de seconde par là mis bout à bout, cela ne fait jamais qu'une, deux, trois secondes chipées à l'éternité.» Robert Doisneau
«Dites-moi quelle autre profession m'aurait permis d'entrer dans la cage aux lions du zoo de Vincennes et dans l'atelier de Picasso...»
Robert Doisneau's enchanting black-and-white photographs immortalize the magic of Paris, with its combination of dreamy nostalgia and teeming modernity. Profoundly fascinated by his city, the photographer possessed an uncanny ability to capture poetry in ordinary moments-from the jubilation of the Liberation in 1944, to a gaggle of schoolchildren crossing the street, or the famous kiss in front of the Hôtel de Ville-and it was this eye for humor and poignancy that infused his work with enduring popular appeal. The 560 photographs in this definitive volume-curated by his daughters Annette Doisneau and Francine Deroudille-are enhanced by witty and revealing quotations from the photographer's personal notebooks.
Nous sommes à l'été 1954 lorsque Robert Doisneau immortalise ce site incontournable de la Vallée de la Dordogne.Cette exposition à la scénographie originale a été imaginée pour mettre en lumière les clichés du photographe et préserver la naturalité du Gouffre de Padirac que l'on découvre intemporel, 130 ans après sa première exploration.
«En résumé, mon emploi à Vogue pouvait se diviser en trois volets. D'abord la vie à Paris, sorte de trombinoscope de ceux dont les noms devaient absolument alimenter les conversations : artistes, écrivains, créateurs de toutes sortes. Ensuite les photographies de mannequins dans les décors de la ville ou sur les redoutables fond blanc du studio. Enfin, le troisième volet, les mondanités, est celui qui m'a laissé les souvenirs les plus durables.»Robert Doisneau.
Ces cent cinquante portraits témoignent d'un demi-siècle de création artistique, depuis l'atelier de Paul Cézanne encore empreint de sa présence, jusqu'aux sessions de travail de Jasper Johns à Paris.
Associe des photographies et des textes de R. Doisneau (1912-1994) témoignant de l'attachement du photographe pour la ville.
"J'y avais beaucoup d'amis, dans cette sorte de village j'étais photographe inoffensif considéré comme un doux maniaque, aussi je ne peux rien comprendre aux conceptions des technocrates imbibés de géométrie.
Les buts vers lesquels ils tendent s'appellent rentabilité, spécialisation, division du travail, efficience. Tout ceci va diamétralement à l'inverse de ce que je venais chercher dans les nuits des Halles, j'y trouvais l'image même" - Robert Doisneau.
Les photographies présentées dans ce livre sont pour la plupart inédites. Elles ont été prises par Robert Doisneau en 1945, lors d'un reportage en Alsace.
« Dites-moi quelle autre profession m'aurait permis d'entrer dans la cage aux lions du zoo de Vincennes et dans l'atelier de Picasso... »
I had a lot of friends there, in that village-like quarter ; I was a harmless photographer, considered mildly obsessed.
I didn't understand these technocrats' ideas, with their "geometric" goals labeled profitability, specialization, division of labor, and efficiency. All of this was in diametric opposition to everything I came to Les Halles at night to seek, everything I was trying to picture. Robert Doisneau.