L'antiaméricanisme est une donnée centrale de la vie culturelle et politique en France, où il est plus vif qu'en tout autre pays d'Europe.
Il y a là un paradoxe (puisque la France n'a jamais été en guerre avec les Etats-Unis) et une énigme (car la virulence des réactions antiaméricaines en France paraît sans rapport avec les frictions ou désaccords " réels "). Le but de ce livre est d'éclairer cette " exception française ". L'antiaméricanisme n'est pas la critique des Etats-Unis. Ce n'est ni une idéologie, ni une doctrine (il est d'ailleurs autant " de droite " que " de gauche ").
L'antiaméricanisme français se présente comme une stratification de discours négatifs qui forment en France tradition, au sens où ils passent, enrichis, d'une génération à l'autre et où ils forment un lien entre des Français idéologiquement divisés. Pour comprendre l'antiaméricanisme français, il faut donc en faire la généalogie. Du dénigrement de l'Amérique par certains philosophes des Lumières à la détestation éthico-esthétique de Baudelaire, et de la déception devant " l'ingratitude " des Etats-Unis pendant la Révolution française, jusqu'aux tensions entre Clémenceau et Wilson, les grands schèmes du discours antiaméricain se mettent en place très vite.
Ils ne varieront guère sinon pour le pire.
De la Libération au milieu des années 1950, la France, hantée par la perspective du déclin, est fascinée par le modèle américain. Plus que jamais, les États-Unis apparaissent alors comme la terre par excellence de la richesse et de la liberté, une nouvelle Terre promise dont doit s'inspirer la France en voie de modernisation. Mais l'attrait qu'exercent les États-Unis n'est toutefois pas universel et la guerre froide déchaîne bientôt l'anti-américanisme du puissant parti communiste.
Comment reconnaître l'épuisement professionnel ? Comment améliorer la prise en charge ? Un ouvrage de référence complet sur le burn-out proposant des pistes de réflexion et une démarche en 10 étapes pour dépasser la crise et en sortir.
Le burn-out, syndrome d'épuisement professionnel, affecte l'ensemble des catégories sociales. Dépisté trop tardivement, ce syndrome peut déboucher sur une dépression sévère, parfois accompagnée de répercussions physiques sérieuses.
Confronté quotidiennement au vécu de ses patients, Michel Delbrouck dresse dans cet ouvrage un panorama exhaustif et détaillé de la prise en charge du burn-out. Une analyse fouillée des causes et répercussions neurophysiologiques et épigénétiques permet de mieux comprendre l'intensité et la durée de la symptomatologie des formes graves de burn-out. Certains patients à la symptomatologie légère, modérée ou sévère, peuvent vivre des phénomènes de dissociation. Ces mécanismes de défense destinés à éviter au patient un trop grand impact émotionnel peuvent devenir chroniques. Des phénomènes d'amnésie et/ou d'anesthésie psychique et/ou d'état dépressif majeur dominent parfois la clinique.
Suivant un modèle évolutif, Comment traiter le burn-out ? propose un traitement efficace en dix phases : dix étapes à ne pas brûler dans lesquelles médecine préventive, médecine curative, psychothérapie, coaching et acteurs de la sphère du travail collaboreront autant dans une optique de prévention que de dépistage ou de traitement du burn-out.
Ces gens ont de curieuses manières de vivre. Ils laissent venir des trous à leur manteau, enseignent dans une école vide, s'accouplent en public, tombent en extase. Leurs façons de mourir ne sont pas moins singulières : l'un se jette dans un volcan, l'autre s'enduit de bouse de vache, un troisième ne s'arrête plus de rire. Presque tous ont des problèmes avec l'argent.
Ces expérimentateurs obstinés, on les appelait dans l'Antiquité chercheurs de sagesse, ou encore philosophes. La modernité a oublié combien ils furent étranges.
Pour rencontrer ces sages perdus, deux écrivains ont choisi de fouiller dans une poussière d'histoires, de propos et d'anecdotes. Résultat : une face inhabituelle et très surprenante de la philosophie occidentale.
A-t-il suffit à Karl Raimund Popper de dénoncer les "graves erreurs" du positivisme logique pour se féliciter d'être le fossoyeur de Ludwig Wittgenstein ? Si leur pomme de discorde philosophique peut a priori donner l'impression que les critiques de Popper ont conduit à la mort du vérificationnisme, il faut admettre qu'elles n'ont pas permis à la critique poppérienne de prospérer. Les auteurs de cet ouvrage invitent à saisir l'intérêt épistémologique du débat entre Popper et Wittgenstein.
L'éducation n'est pas une activité circonscrite aux institutions scolaires. La famille, tout comme les maisons des jeunes, les écoles d'arts et les équipes sportives, sont tous des milieux de développement personnel et social pour l'apprenant. La présence et l'essor de ces communautés d'apprentissage et des nouvelles configurations éducatives qui en découlent, notamment sur le plan virtuel avec les blogues et les forums de discussion, bouleversent les modèles éducatifs traditionnels. La coéducation, qui cherche à dépasser la stricte relation duale avec l'éduqué en mobilisant différents porteurs de savoirs dans des contextes variés, est-elle un modèle prometteur? Si chaque éducateur peut se nourrir de l'apport des autres acteurs impliqués dans cet espace éducatif partagé, la démultiplication des approches et des intervenants comporte des risques, dont celui de noyer les élèves dans un flot d'informations anomiques. Ce sont donc les tenants et aboutissants de cette co-intervention complexe qu'éclaircissent pour nous les auteurs de ce livre.
Chacun voit la crise à sa porte. Pour certains, c'est un cadeau empoisonné de l'Amérique, ou une peste importée du tiers monde. Pour d'autres, le résultat de l'amateurisme de la gauche au pouvoir. Où est la vérité ? Que nous réserve l'avenir ? François Mitterrand nous avait promis le rêve et le bonheur. Son ministre de l'économie nous demande toujours plus de sacrifices. Les Français ont le sentiment d'être exclus d'un débat réservé aux technocrates. L'économie, en somme, serait une affaire trop sérieuse pour qu'on y mêle les citoyens. Qu'ils paient et ne cherchent pas à comprendre. {Marianne et le pot au lait}, sans prétendre remplacer la formation économique que les Français n'ont pas reçue, les aidera, en les informant, à saisir les problèmes du présent. Roger Priouret et Philippe Alexandre analysent les événements qui ont ponctué notre histoire depuis mai 1981, la santé du franc, notre niveau de vie, la politique industrielle... Mais aussi ce qu'on peut, raisonnablement, espérer de l'avenir tel qu'il se prépare aujourd'hui. Un livre nécessaire pour savoir, pour comprendre.
L'ouvrage s'interroge sur les cultures de l'évaluation et les dérives évaluatrices. Il questionne l'évaluation sous toutes ses formes en cherchant à identifier ses différents rôles, enjeux et défis à étudier ses éventuelles dérives. La mise en perspective internationale de ces questions permet de voir ce que représente l'évaluation dans différents pays (Espagne, Portugal, France, Royaume-Uni, Liban, Canada anglophone et Canada francophone) et de confronter les regards sur le sujet.