Le piano n'est pas un objet ordinaire à l'écran. Dans les films habités de sa présence, ce meuble joue un rôle clef, qui éclaire la poétique des cinéastes. Cet essai s'attache à la cinégénie secrète de l'instrument de musique par excellence. On a cherché à identifier quelques figures majeures du piano, telles que de grands auteurs les ont façonnées. Douze haltes ponctuent ce chemin, depuis Max Ophuls et ses pianos-miroir et horloge, Jean Renoir et son piano-boîte à musique, et Jean Grémillon avec son piano-moteur. On rencontre le piano-coeur de Lubitsch, le piano-rêve que partagent Dreyer et Bunuel, le piano-radio de Borzage et le pianopensée de Sirk ; ainsi que le piano-outil d'Hitchcock et le piano-sentiment de McCarey. Enfin, on s'aventure dans les séries du piano-démon (avec Robert Wiene, Karl Freund, John Brahm, Robert Florey et Edmond T. Gréville) et du piano-porte-voix (en compagnie de Roy Rowland, Nicholas Ray, Jean-Claude Guiguet, Robert Bresson, Pier Paolo Pasolini et Jean-Luc Godard), le piano-ange de Jacques Demy demeurant à part. En prélude et postlude, on fête le piano-cinéma d'Oliveira et Grémillon, et le piano-âme d'un trio de poètes d'aujourd'hui :
Todd Haynes, Pere Portabella et Peter Sülyi. Après ce voyage, le lecteur ne considérera plus un piano dans un film du même oeil ni de la même oreille, c'est le bonheur qu'on lui souhaite.
L'antiaméricanisme est une donnée centrale de la vie culturelle et politique en France, où il est plus vif qu'en tout autre pays d'Europe. Il y a là un paradoxe, puisque la France n'a jamais été en guerre avec les États-Unis, et une énigme, car la virulence des réactions antiaméricaines paraît sans rapport avec les désaccords «réels». Le but de ce livre est d'éclairer cette «exception française».
L'antiaméricanisme n'est ni une idéologie, ni une doctrine - il est d'ailleurs autant de «droite» que de «gauche». Il se présente comme une stratification de discours négatifs qui forment en France tradition, au sens où ils passent, enrichis, d'une génération à l'autre et où ils forment un lien entre des Français idéologiquement divisés.
Du dénigrement de l'Amérique par certains philosophes des Lumières à la déception devant «l'ingratitude» des États-Unis pendant la Révolution française, jusqu'aux tensions entre Clemenceau et Wilson, les grands schèmes du discours antiaméricain se mettent très tôt en place et ne varieront guère, sinon pour le pire.
De la Libération au milieu des années 1950, la France, hantée par la perspective du déclin, est fascinée par le modèle américain. Plus que jamais, les États-Unis apparaissent alors comme la terre par excellence de la richesse et de la liberté, une nouvelle Terre promise dont doit s'inspirer la France en voie de modernisation. Mais l'attrait qu'exercent les États-Unis n'est toutefois pas universel et la guerre froide déchaîne bientôt l'anti-américanisme du puissant parti communiste.
{roland barthes, roman} vient rompre le silence qui s'est fait, depuis 1980, sur barthes et son oeuvre. en couvrant l'ensemble des écrits, en exhumant les textes de jeunesse oubliés ou inédits, en restituant les épisodes méconnus (années d'apprentissage au sanatorium, polémique avec camus, etc.), ce "roman de l'intelligence" se donne pour l'indispensable compagnon de toute "lecture de barthes".
L'antiaméricanisme est une donnée centrale de la vie culturelle et politique en France, où il est plus vif qu'en tout autre pays d'Europe.
Il y a là un paradoxe (puisque la France n'a jamais été en guerre avec les Etats-Unis) et une énigme (car la virulence des réactions antiaméricaines en France paraît sans rapport avec les frictions ou désaccords " réels "). Le but de ce livre est d'éclairer cette " exception française ". L'antiaméricanisme n'est pas la critique des Etats-Unis. Ce n'est ni une idéologie, ni une doctrine (il est d'ailleurs autant " de droite " que " de gauche ").
L'antiaméricanisme français se présente comme une stratification de discours négatifs qui forment en France tradition, au sens où ils passent, enrichis, d'une génération à l'autre et où ils forment un lien entre des Français idéologiquement divisés. Pour comprendre l'antiaméricanisme français, il faut donc en faire la généalogie. Du dénigrement de l'Amérique par certains philosophes des Lumières à la détestation éthico-esthétique de Baudelaire, et de la déception devant " l'ingratitude " des Etats-Unis pendant la Révolution française, jusqu'aux tensions entre Clémenceau et Wilson, les grands schèmes du discours antiaméricain se mettent en place très vite.
Ils ne varieront guère sinon pour le pire.
Peut-on devenir président de la république alors que 4 français sur 5 souhaitent ne pas vous voir accéder à la fonction ? Désignons-nous par nos suffrages un gouvernement représentatif ? Avons-nous les moyens d'être gouvernés suivant nos valeurs et dans l'intérêt général ? Peut-on être ministre d'un gouvernement démocratique sans aucune expérience dans le ministère ? La démocratie est-elle ce qu'elle est supposée être ? Quels sont les vraies règles du jeu ?
Alexis de Tocqueville aurait dit : "Je ne crains pas le suffrage universel, les gens voterons comme on leur dira." Cynisme ou prémonition ?
Les techniques de manipulations de l'opinion publique sont ouvertement étudiées, exposées, enseignées... et parfois dénoncées ! Alors, peut-on imaginer qu'elles ne soient pas utilisées ?
Les sociétés les plus riches de notre époque (Google, Facebook, Instagram...) gagnent des fortunes en distribuant leurs produits gratuitement... et en collectant des données. Qui utilise ces données ? Pourquoi valent-elles si cher ?
Ce que découvre Yann, le personnage principal de ce roman, en intégrant la cellule de communication d'un nouveau parti politique va donner un autre sens à son vote et au vôtre.
Remarquablement documenté, cet essai percutant dénonce les blocages persistants depuis le milieu du 20ème siècle qui ont empêché la démocratisation pourtant décidée et proclamée. L'imaginaire collectif qui s'est construit en matière d'éducation est en réalité source d'élitisme et d'injustice et surtout rend le système éducatif irréformable. Ainsi, quelles que soient les politiques menées, les réponses pour sortir de l'impasse ne font, en réalité qu'amplifier le phénomène d'inégalités scolaires.
Les auteurs proposent donc une révolution copernicienne de l'éducation qui passe par une volonté de repenser en profondeur les contenus des enseignements. Ils interrogent l'approche disciplinaire et promeuvent des savoirs pensés pour chaque élève. Ainsi, ils prônent une politique « curriculaire » qui engage tous les acteurs, dans la perspective de faire de l'école non pas un lieu de compétition mais un lieu d'apprentissage des savoirs humains indispensables.
Jérôme Forestier, 11 ans, fils de banquier, se rend au commissariat avec un sac contenant un million d'euros. Aux policiers qui l'interrogent, il oppose un silence absolu. Au même moment, Charlotte Monestier, 11 ans, s'introduit discrètement dans les bureaux de la banque Dumont et Forestier. L'action concertée des deux enfants qui se ressemblent étrangement va permettre de démasquer des escrocs sans scrupules, voulant ternir la réputation de celui qu'ils découvrent comme leur père commun...
Comment reconnaître l'épuisement professionnel ? Comment améliorer la prise en charge ? Un ouvrage de référence complet sur le burn-out proposant des pistes de réflexion et une démarche en 10 étapes pour dépasser la crise et en sortir.
Le burn-out, syndrome d'épuisement professionnel, affecte l'ensemble des catégories sociales. Dépisté trop tardivement, ce syndrome peut déboucher sur une dépression sévère, parfois accompagnée de répercussions physiques sérieuses.
Confronté quotidiennement au vécu de ses patients, Michel Delbrouck dresse dans cet ouvrage un panorama exhaustif et détaillé de la prise en charge du burn-out. Une analyse fouillée des causes et répercussions neurophysiologiques et épigénétiques permet de mieux comprendre l'intensité et la durée de la symptomatologie des formes graves de burn-out. Certains patients à la symptomatologie légère, modérée ou sévère, peuvent vivre des phénomènes de dissociation. Ces mécanismes de défense destinés à éviter au patient un trop grand impact émotionnel peuvent devenir chroniques. Des phénomènes d'amnésie et/ou d'anesthésie psychique et/ou d'état dépressif majeur dominent parfois la clinique.
Suivant un modèle évolutif, Comment traiter le burn-out ? propose un traitement efficace en dix phases : dix étapes à ne pas brûler dans lesquelles médecine préventive, médecine curative, psychothérapie, coaching et acteurs de la sphère du travail collaboreront autant dans une optique de prévention que de dépistage ou de traitement du burn-out.
Cet ouvrage présente les procédures civiles d'exécution dans leur ensemble, telles que refigurées par le Code des procédures civiles d'exécution, entré en vigueur le 1er juin 2012.
Appuyées sur le droit du patrimoine, encadrées par la loi afin de protéger le débiteur, ces mesures empruntent largement leur régime à celui des biens sur lesquels elles portent. Aussi l'ouvrage distingue-t-il les saisies mobilières de la saisie immobilière et, dans les saisies mobilières, celles qui portent sur des créances de sommes d'argent de celles qui portent sur les autres biens meubles, corporels ou incorporels, pour lesquels une vente est nécessaire.
Les mesures de restitution, qui permettent à un propriétaire de reprendre un bien qui lui appartient, meuble ou immeuble, sont envisagées en détail.
Enfin, les mesures conservatoires sont étudiées de manière exhaustive en envisageant leur régime général puis les règles spéciales aux saisies conservatoires, aux sûretés judiciaires et, enfin, aux différents régimes spéciaux réglementés en dehors du Code des procédures civiles d'exécution.
En cette matière, où la pratique joue un rôle essentiel, la confrontation constante avec la théorie est indispensable. Les auteurs se sont attachés à respecter cette double démarche.
Jean Grémillon et les quatre Éléments entend, sinon réhabiliter, du moins rendre un hommage renouvelé à l'un des cinéastes majeurs de l'école française du vingtième siècle, un créateur qui occupe une place à part, paradoxale : même si elle n'est pas tout à fait oubliée, l'oeuvre de cet homme nourri d'art musical demeure aujourd'hui étrangement en retrait, sans doute en raison de son originalité irréductible et, plus encore, de sa complexité déstabilisante.
Pas moins de quatre axes ont paru nécessaires pour approcher celui que l'on a trop souvent qualifié seulement de cinéaste maudit. Quatre chapitres, en résonance intime avec son dernier film, son testament poétique, André Masson et les quatre Éléments.
En premier lieu, encore trop peu fréquenté et condensant pourtant l'essentiel d'une vision universelle, érudite et fraternelle, l'axe méconnu de l'ésotérisme (« l'air »), car l'homme de culture Grémillon inscrit ses films dans une rêverie précise se rattachant aux grandes traditions ; il est l'alchimiste du septième art.
Puis l'axe du sonore (« l'eau »), les liens du cinéaste à l'expression musicale sous toutes ses formes s'avérant déterminants. Ensuite, l'axe des conflits de l'Histoire (« le feu »), Grémillon s'étant toujours voulu un témoin de son temps.
Enfin, l'axe du réalisme documentaire (« la terre »), Jean Grémillon présentant le cas unique d'un cinéaste réputé, reconnu pour ses fictions de long métrage, commençant et surtout achevant sa carrière par une série de courts métrages documentaires, d'exemplaires films d'art qui sont autant de libres films d'essai : des films d'art et d'essai.
Nous avons souhaité, par ces quatre déclinaisons, donner des clefs pour mieux apprécier une poétique plus que jamais actuelle, ô combien vitale pour notre temps.
Ces gens ont de curieuses manières de vivre. Ils laissent venir des trous à leur manteau, enseignent dans une école vide, s'accouplent en public, tombent en extase. Leurs façons de mourir ne sont pas moins singulières : l'un se jette dans un volcan, l'autre s'enduit de bouse de vache, un troisième ne s'arrête plus de rire. Presque tous ont des problèmes avec l'argent.
Ces expérimentateurs obstinés, on les appelait dans l'Antiquité chercheurs de sagesse, ou encore philosophes. La modernité a oublié combien ils furent étranges.
Pour rencontrer ces sages perdus, deux écrivains ont choisi de fouiller dans une poussière d'histoires, de propos et d'anecdotes. Résultat : une face inhabituelle et très surprenante de la philosophie occidentale.
A-t-il suffit à Karl Raimund Popper de dénoncer les "graves erreurs" du positivisme logique pour se féliciter d'être le fossoyeur de Ludwig Wittgenstein ? Si leur pomme de discorde philosophique peut a priori donner l'impression que les critiques de Popper ont conduit à la mort du vérificationnisme, il faut admettre qu'elles n'ont pas permis à la critique poppérienne de prospérer. Les auteurs de cet ouvrage invitent à saisir l'intérêt épistémologique du débat entre Popper et Wittgenstein.
Le concours dentrée en Instituts de formation des cadres de santé (IFCS) est ouvert aux professionnels du secteur paramédical qui souhaitent évoluer dans leur profession, après avoir exercé leur métier pendant au moins 4 ans au 31 janvier de lannée du concours.
Cet ouvrage propose une préparation à toutes les épreuves de ce concours et offre :
- des rappels sur les notions juridiques et réglementaires essentielles à maîtriser, - de la méthodologie et une mise en pratique pour lépreuve écrite dadmissibilité, dune durée de 4 heures, qui consiste en un commentaire dun ou plusieurs documents relatifs à un sujet dordre sanitaire ou social, - des outils pour rédiger son CV, faire un bilan de compétences, élaborer son projet professionnel et préparer lentretien de motivation pour lépreuve dadmission, qui se déroule ainsi :
La présentation par le candidat du dossier quil a réalisé comportant son CV et son projet personnel, ainsi que lexamen de ce dossier, un entretien de 20 minutes avec le jury.
Pour la nouvelle édition de cet ouvrage, les auteurs ont :
Renouvelé la partie "synthèse de dossiers" et la partie « commentaire de texte », actualisé la partie « CV et bilan de compétence », revu et amélioré la partie « entretien de motivation », actualisé toutes les données juridiques, mis à jour la bibliographie.
L'éducation n'est pas une activité circonscrite aux institutions scolaires. La famille, tout comme les maisons des jeunes, les écoles d'arts et les équipes sportives, sont tous des milieux de développement personnel et social pour l'apprenant. La présence et l'essor de ces communautés d'apprentissage et des nouvelles configurations éducatives qui en découlent, notamment sur le plan virtuel avec les blogues et les forums de discussion, bouleversent les modèles éducatifs traditionnels. La coéducation, qui cherche à dépasser la stricte relation duale avec l'éduqué en mobilisant différents porteurs de savoirs dans des contextes variés, est-elle un modèle prometteur? Si chaque éducateur peut se nourrir de l'apport des autres acteurs impliqués dans cet espace éducatif partagé, la démultiplication des approches et des intervenants comporte des risques, dont celui de noyer les élèves dans un flot d'informations anomiques. Ce sont donc les tenants et aboutissants de cette co-intervention complexe qu'éclaircissent pour nous les auteurs de ce livre.
Chacun voit la crise à sa porte. Pour certains, c'est un cadeau empoisonné de l'Amérique, ou une peste importée du tiers monde. Pour d'autres, le résultat de l'amateurisme de la gauche au pouvoir. Où est la vérité ? Que nous réserve l'avenir ? François Mitterrand nous avait promis le rêve et le bonheur. Son ministre de l'économie nous demande toujours plus de sacrifices. Les Français ont le sentiment d'être exclus d'un débat réservé aux technocrates. L'économie, en somme, serait une affaire trop sérieuse pour qu'on y mêle les citoyens. Qu'ils paient et ne cherchent pas à comprendre. {Marianne et le pot au lait}, sans prétendre remplacer la formation économique que les Français n'ont pas reçue, les aidera, en les informant, à saisir les problèmes du présent. Roger Priouret et Philippe Alexandre analysent les événements qui ont ponctué notre histoire depuis mai 1981, la santé du franc, notre niveau de vie, la politique industrielle... Mais aussi ce qu'on peut, raisonnablement, espérer de l'avenir tel qu'il se prépare aujourd'hui. Un livre nécessaire pour savoir, pour comprendre.
« Alors que le rock et la pop entrent au musée, au moment où l'on croyait avoir tout vu et reconnu des fabuleuses années 60, nous vous proposons de plonger dans les images de Roger Kasparian, éternel pigiste et photographe... Employé par des revues oubliées ou disparues, Roger Kasparian traquait les rock et pop stars.
Faisant des aéroports de Paris son studio, notre homme a immortalisé tous les groupes passant par la France sixties: Beatles, Rolling Stones, Who, Beach Boys, Yardbirds, Manfred Mann ou Kinks, Roger Kasparian les a tous immortalisés, suivant les artistes dans leurs loges ou les rues de Paris, parfois chez eux ou en studio.
Retrouvé par un antiquaire, Roger Kasparian nous invite à découvrir sa collection privée et personnelle... des centaines de photos rares, inédites ou intimes, prises au cours de dix années dans la grande usine pop.
Ombre parmi les lumières, voici la jeunesse de Roger Kasparian. » Philippe Manoeuvre