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J'AI LU
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Nathan vit avec sa femme, et, en face de chez lui, au bout du jardin, il y a sa belle-mère Gaby, une poétesse magnétique dont il ne rate aucune lecture publique. De puissants investisseurs convoitent un terrain qui serait parfait pour y construire un parc d'attractions, mais Gaby, sa propriétaire, refuse obstinément de le leur vendre. Le député du coin s'en agace fortement. Nathan apprend peu après la mystérieuse disparition d'une randonneuse. Il lui semble que tout - le député, la randonneuse, le terrain, Gaby - est lié. En tout cas, c'est ce qu'il pense, lui qui nous raconte cette histoire où les morts vont étrangement s'enchaîner. Mais est-ce bien raisonnable de croire Nathan ?
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Un «double Nelson», c'est une prise de soumission qui consiste, dans un match de catch, à faire abandonner l'adversaire. Mais on peut aussi s'en servir dans une relation amoureuse. Luc et Edith ont vécu quelques mois d'un amour intense, jusqu'à ce que le métier de cette dernière - engagée dans les forces spéciales d'intervention de l'armée - empoisonne leur quotidien. Et quand, réchappée d'une mission qui a mal tourné, Edith demande à se cacher chez lui le temps de tromper l'ennemi à ses trousses, c'est la vie de Luc qui bascule et son roman en cours d'écriture qui en prend un coup. Ces deux-là qui peinaient à vivre ensemble vont devoir réapprendre à s'apprivoiser...
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«Ils avaient annoncé des orages pour la fin de journée, mais le ciel restait bleu et le vent était tombé. Je suis allé jeter un oeil dans la cuisine pour vérifier que les trucs collaient pas dans le fond de la casserole, mais tout se passait à merveille.»
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Ardoise : Autoportrait d'un amoureux des livres
Philippe Djian
- J'Ai Lu
- Litterature Francaise
- 13 Septembre 2023
- 9782290375693
Il y a cette idée de devoir quelque chose. D'être redevable. D'avoir une ardoise quelque part. Et un jour, il faut régler ses comptes. Ma dette, envers certains écrivains, ne sera jamais réglée. Je ne m'en acquitte que d'une faible part, aujourd'hui. D'un coeur joyeux. P.D. Philippe Djian nous offre un texte jubilatoire que l'on déguste jusqu'à la dernière page, avant de refermer son Ardoise et de se précipiter pour lire ou relire Salinger, Céline, Cendrars, Kerouac, Melville, Miller, Faulkner, Hemingway, Brautigan et Carver.
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Un matin, Greg tombe sur un reportage vieux de dix ans sur le combat, en 2019, de «la jeune femme aux nattes». Lui se sent pris en étau entre Anton, son beau-frère, pour qui il vient de falsifier les résultats d'une étude sur un pesticide, et Lucie, sa nièce, engagée dans une lutte écologique. Quand elle lui présente Véra, sa vision du monde s'en trouve ébranlée. Six personnages se croisent dans ce roman de légère anticipation. Que s'est-il passé pour qu'en dix ans le monde poursuive son travail de dégradation ? Est-ce par paresse, impuissance ou égoïsme que les membres de cette famille ont laissé s'abîmer leur vie et le monde qu'ils habitent ?
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Depuis la mort de Betty, le narrateur a le coeur malade. C'est l'infarctus et l'appel aux petites pilules. Malgré tout, il s'accroche au fil de l'écriture. Le succès et le fric pointent le bout de leur nez, ce qui n'empêche pas son existence de se compliquer ; imaginez seulement deux écrivains sous le même toit où les courants d'air ont le visage de deux femmes... Dans la continuité de 37°2 le matin, le manège infernal des âmes seules se poursuit dans une fuite en avant fantasque et authentique.
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La quarantaine finissante, Dan n'a plus rien à voir avec l'écrivain surdoué qu'il était. Retranché derrière la plume d'auteurs avariés et une bonne dose d'humour noir, il s'efforce d'oublier que sa femme et la gloire l'ont quitté le même jour. Depuis, il se contente de peu : une nympho mélomane, ses voisins, et Sarah, l'amie de toujours, qu'il confesse entre deux verres de bière. Et puis il y a Hermann, son fils. Dan n'a pas voulu refaire sa vie - que reste-t-il à partager ? - et il s'attache à lui comme on s'agrippe à une bouée de sauvetage.
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Des histoires qui racontent le blues des amours déçues ou ignorées. Et des hommes qui souffrent «l'ennui, le désespoir, le mépris et l'infinie désillusion» que leur inspire la vie... Mais c'est parce que l'amour qui les hante se refuse à eux que les personnages de Djian se cuirassent d'indifférence ou de certitudes. Au fond d'eux-mêmes, ils sont comme les crocodiles, «des animaux sensibles sous leur peau dure».L'univers de Djian, fait de rudesse, de violence et de tendresse enfouie, se retrouve tout entier dans ces cinq drames de l'ordinaire. Dans les nuances d'une palette subtile et sensuelle, cinq portraits sur un thème unique : l'inadaptation des êtres face au quotidien.
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Roman «Je me sentais excité, c'était sûrement la pleine lune ou alors une de ces nuits où l'écrivain est réduit en bouillie et où je me retrouve seul en attendant un miracle, dans le silence et l'ennui et l'amertume et la faim, seul et complètement lessivé.» Quand Cécilia débarque un matin en cassant le carreau de la salle de bains, la maison de l'écrivain devient le théâtre d'opérations féminines déconcertantes. Car, il le sait bien, une fille est «capable de vous clouer sur la Croix et ensuite de vous découper en mille morceaux». A peine a-t-il le temps de poser le coeur sur elles, qu'elles s'éclipsent. Même Nina n'est pas restée.
Seule, au milieu de ces êtres aux cuisses avenantes et à la taille fine, la machine à écrire est là qui affirme sa place. Plus que tout, le roman doit continuer. Mais Nina est si belle...
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37°2 le matin ; crocodiles échine ; maudit manège
Philippe Djian
- J'ai Lu
- J'ai Lu Assortiments
- 26 Février 2001
- 9782277066583