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Langues
Philippe Djian
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Un «double Nelson», c'est une prise de soumission qui consiste, dans un match de catch, à faire abandonner l'adversaire. Mais on peut aussi s'en servir dans une relation amoureuse. Luc et Edith ont vécu quelques mois d'un amour intense, jusqu'à ce que le métier de cette dernière - engagée dans les forces spéciales d'intervention de l'armée - empoisonne leur quotidien. Et quand, réchappée d'une mission qui a mal tourné, Edith demande à se cacher chez lui le temps de tromper l'ennemi à ses trousses, c'est la vie de Luc qui bascule et son roman en cours d'écriture qui en prend un coup. Ces deux-là qui peinaient à vivre ensemble vont devoir réapprendre à s'apprivoiser...
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Sans compter
Philippe Djian
- Flammarion
- Litterature Francaise Flammarion
- 22 Février 2023
- 9782080256461
Nathan vit avec sa femme et, en face de chez lui, au bout du jardin, il y a sa belle-mère Gaby, une poétesse magnétique dont il ne rate aucune lecture publique. De puissants investisseurs convoitent un terrain qui serait parfait pour y construire un parc d'attractions, mais Gaby, sa propriétaire, refuse obstinément de le leur vendre. Le député du coin s'en agace fortement. Nathan apprend, peu après, la mystérieuse disparition d'une randonneuse. Il lui semble que tout - le député, la randonneuse, le terrain, Gaby - est lié. En tout cas, c'est ce qu'il pense, lui qui nous raconte cette histoire où les morts vont étrangement s'enchaîner. Mais est-ce bien raisonnable de croire Nathan ?
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Ardoise : Autoportrait d'un amoureux des livres
Philippe Djian
- J'ai lu
- Litterature Francaise
- 13 Septembre 2023
- 9782290375693
Il y a cette idée de devoir quelque chose. D'être redevable. D'avoir une ardoise quelque part. Et un jour, il faut régler ses comptes. Ma dette, envers certains écrivains, ne sera jamais réglée. Je ne m'en acquitte que d'une faible part, aujourd'hui. D'un coeur joyeux. P.D. Philippe Djian nous offre un texte jubilatoire que l'on déguste jusqu'à la dernière page, avant de refermer son Ardoise et de se précipiter pour lire ou relire Salinger, Céline, Cendrars, Kerouac, Melville, Miller, Faulkner, Hemingway, Brautigan et Carver.
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Un matin, Greg tombe sur un reportage vieux de dix ans sur le combat, en 2019, de «la jeune femme aux nattes». Lui se sent pris en étau entre Anton, son beau-frère, pour qui il vient de falsifier les résultats d'une étude sur un pesticide, et Lucie, sa nièce, engagée dans une lutte écologique. Quand elle lui présente Véra, sa vision du monde s'en trouve ébranlée.Six personnages se croisent dans ce roman de légère anticipation. Que s'est-il passé pour qu'en dix ans le monde poursuive son travail de dégradation ? Est-ce par paresse, impuissance ou égoïsme que les membres de cette famille ont laissé s'abîmer leur vie et le monde qu'ils habitent ?
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«Ils avaient annoncé des orages pour la fin de journée, mais le ciel restait bleu et le vent était tombé. Je suis allé jeter un oeil dans la cuisine pour vérifier que les trucs collaient pas dans le fond de la casserole, mais tout se passait à merveille.»
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États-Unis, côte Est, non loin de Nantucket. Marlon et sa soeur Joan viennent d'enterrer leurs parents, morts dans un accident de voiture. Ils doivent maintenant se débrouiller seuls avec la maison, les souvenirs qui la peuplent, et apprendre à vivre ensemble, eux qui n'ont plus cohabité depuis longtemps.
Surgit Howard, un vieil ami de la famille. Il cherche à les convaincre d'entreprendre de mystérieuses fouilles dans la cave - tout en dissimulant ce qu'il espère y trouver. L'intrusion ne plaît pas du tout à John, le shérif de la ville, qui vient proposer son aide. Mais Howard est très tenace. Pas évident, dans ces conditions, de faire son deuil...
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Diana se remet progressivement de la mort de son mari Patrick dans un accident, un an auparavent. Marc, le frère de Patrick, s'est installé chez elle pour veiller sur sa santé et sa sécurité. Mais la découverte fortuite par Marc de trois paquets de drogue échoués sur la plage vient soudain bousculer ce lent retour à la vie. Décidé à revendre la drogue, Marc s'adresse à Joël, le frère aîné de Diana, avec qui elle entretient de très mauvaises relations.
Les ennuis s'enchaînent aussitôt. Les couples se trahissent, les amitiés se défont, l'amour flirte avec le meurtre et la drogue, mais, au milieu de ce vaste dérèglement, se déploie une intrigue forte et naissent de nouveaux sentiments. On retrouvera dans ce roman les thèmes chers à Philippe Djian et son écriture intransigeante et vive, qui ne laissent aucun temps mort et créent toujours la surprise.
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«Décembre est un mois où les hommes se saoulent - tuent, violent, se mettent en couple, reconnaissent des enfants qui ne sont pas les leurs, s'enfuient, gémissent, meurent...» "Oh..." raconte trente jours d'une vie sans répit, où les souvenirs, le sexe et la mort se court-circuitent à tout instant.
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«Marlène était en route. Elle arrivait. S'ils avaient espéré s'offrir un moment de répit, ça n'en prenait pas le chemin. Par moments, la vie ressemblait à une lumière sans effet, un leurre, une mauvaise plaisanterie. On se laissait toujours avoir.» À sa sortie de prison, Richard renoue d'emblée avec les ennuis. Il ignore que sa femme le trompe. Sa fille adolescente est en rébellion. Et son meilleur ami - comme lui, ex-agent des Forces Spéciales - peine à retrouver un semblant de normalité. L'arrivée de Marlène, paumée et aguicheuse, est-elle l'étincelle qui mettra le feu aux poudres?
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« Le jour on m'appelait Denis. J'étais un écrivain qui connaissait un certain succès. Certains soirs, on m'appelait Denise. Bon, je dansais dans un cabaret. » Denis alias « Chéri-Chéri » a épousé Hannah sous la pression de ses beaux-parents, et plus particulièrement celle de son beau-père, Paul. Cet industriel véreux lui voue une haine farouche, contrairement à Véronica, femme fatale et belle-mère non dénuée de charme. Mais bientôt, la fausse couche d'Hannah et les dettes de Denis finissent par attiser la haine de Paul. L'écrivain est alors contraint, pour se refaire, d'accepter de devenir l'un des hommes de main de son beau-père. Jusqu'à détraquer plus d'un ressort intime dans la cellule familiale.
Un huis-clos noir, terriblement haletant et joyeusement caustique.
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Paris, années 1980. Depuis la mort de Betty, l'écrivain a le coeur malade. C'est l'infarctus et l'appel aux petites pilules. Malgré tout, sa ligne de vie s'accroche au fil de l'écriture.
Le succès et le fric pointent le bout de leur nez, ce qui n'empêche pourtant pas son existence de se compliquer ; imaginez seulement deux écrivains sous le même toit où les courants d'air ont le visage de deux femmes... Dans la continuité de 37°2 le matin, le manège infernal des âmes seules se poursuit dans une fuite en avant fantasque et authentique.
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Tout commence alors que Myriam est encore adolescente. Extrêmement introvertie, elle vit chez son père qui l'a élevée seul. La mort de leur voisine fait débarquer dans le quartier un homme d'une quarantaine d'années, Yann, qui très vite devient son premier amant.
Peu après, les voici mariés et Myriam se libère de ses inhibitions de jeune fille.
Elle accouche d'une petite Caroline, sans éprouver aucun sentiment maternel. Et quand son frère et sa mère réapparaissent dans sa vie pour se disputer l'héritage paternel, Myriam tranche la question en incendiant la maison de son enfance.
Drogue, amants, maîtresses, confusion des sentiments. Ce roman, chronique d'une émancipation borderline, raconte une vie hors des codes, entièrement construite à la faveur de rencontres. On croit tout savoir de Myriam, mais peut-être nous a-t-on caché l'essentiel?
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La quarantaine finissante, Dan n'a plus rien à voir avec l'écrivain surdoué qu'il était. Retranché derrière la plume d'auteurs avariés et une bonne dose d'humour noir, il s'efforce d'oublier que sa femme et la gloire l'ont quitté le même jour. Depuis, il se contente de peu : une nympho mélomane, ses voisins, et Sarah, l'amie de toujours, qu'il confesse entre deux verres de bière. Et puis il y a Hermann, son fils. Dan n'a pas voulu refaire sa vie - que reste-t-il à partager ? - et il s'attache à lui comme on s'agrippe à une bouée de sauvetage.
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Un matin, dans le métro, Marc ramasse une fille au bord du coma éthylique et la ramène chez lui. Quelques heures plus tard, elle a disparu.
Qui est-elle? Pourquoi a-t-elle tout cassé dans sa maison? Pourquoi éprouve-t-il, immédiatement, le besoin de la revoir?
Vengeances raconte l'histoire de cette collision imprévue... qui va se révéler ne rien devoir au hasard.
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Daniel est un musicien accompli. À cinquante ans et quelques, sa carrière est faite, il est l'auteur de plusieurs gros succès, de plus d'une dizaine d'albums, et tourne dans le monde entier. Le public et la critique l'adorent, on le reconnaît dans la rue et le désordre de sa vie conjugale avec Rachel fait parfois la une de la presse people.
Mais ces derniers temps, l'industrie du disque a changé sans qu'il s'en aperçoive. Et, quand il remet à sa maison de disques ses nouveaux morceaux, le verdict tombe : pas assez commercial.
Renvoyé en studio, il doit d'urgence trouver l'inspiration, quand sa femme, qui l'avait quitté depuis huit mois, choisit justement ce moment pour revenir...
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Francis est un écrivain à succès, meurtri par l'existence.
Sa femme et l'une de ses deux filles sont mortes devant ses yeux. A soixante ans, il est maintenant installé au Pays basque où il a mis de côté ses derniers remords en se remariant. Mais voilà que sa fille Alice, qu'il chérit plus que tout, disparaît brutalement et brise ce fragile équilibre. De la forteresse mentale qu'il se construit pour ne pas s'effondrer, il va découvrir un monde sans pardon possible.
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Des histoires qui racontent le blues des amours déçues ou ignorées. Et des hommes qui souffrent «l'ennui, le désespoir, le mépris et l'infinie désillusion» que leur inspire la vie... Mais c'est parce que l'amour qui les hante se refuse à eux que les personnages de Djian se cuirassent d'indifférence ou de certitudes. Au fond d'eux-mêmes, ils sont comme les crocodiles, «des animaux sensibles sous leur peau dure».L'univers de Djian, fait de rudesse, de violence et de tendresse enfouie, se retrouve tout entier dans ces cinq drames de l'ordinaire. Dans les nuances d'une palette subtile et sensuelle, cinq portraits sur un thème unique : l'inadaptation des êtres face au quotidien.
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Une Fiat 500. Au volant, Marc. À côté de lui, sa plus jolie étudiante. C'est la nuit, ils foncent chez lui finir la soirée en beauté. Au petit matin, son goût prononcé pour les jeunes élèves de son cours d'écriture va soudain lui passer. À cause des routes de montagne ? Du néo-conservatisme ambiant ? Des crises de sa soeur ? Ou plutôt du charme des femmes mariées ? Marc ne saurait dire. Du moins, pour le moment...
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«Djian, pendant plus de trois cents pages, ne cesse de revenir sur son passé dans une France de Meudon inventée par Céline, avec moutards et tractions avant, grisaille et pauvreté, pavillons de banlieue et fins de mois difficiles. Heureusement, il y a l'Amérique, son bonheur matinal, ses breaks rutilants, ses grandes étendues liquides, ses maisons de bois aux couleurs lie-de-vin, ses joggers fluo, ses dunes ouvertes sur des paysages d'avant l'homme, ses forêts aux sourdes pulsions, ses freeways qui montent vers la nuit avec tant de douceur. L'Amérique de Djian est lisse, lavée, pimpante. Ce pays-là, sous la plume de Djian, a des couleurs de cerf-volant qui vibre en plein bleu du ciel. Et là, on retrouve le Djian foldingue d'écriture, de sensations : ce regard nettoyé, un peu cru, primitif, qui a fait sa réputation et qui l'a fait aimer, en France, pas plus d'un million de lecteurs.»Jacques-Pierre Amette.
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Une colline : superbe, couverte de maisons de luxe.Un drame : Lisa est retrouvée noyée dans le lac après une soirée pas très claire.Evy, son frère, quatorze ans, mutique et énigmatique, pourrait bien être responsable.N'importe où ailleurs, les choses seraient vite réglées. Sur la colline, royaume de l'apparence, les façades cachent d'invraisemblables malentendus...Après un détour par la forme brève qui avait abouti au superbe Frictions, Philippe Djian revient au roman avec une force nouvelle, une précision et une invention plus personnelles que jamais.
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«Pourquoi pas un porno ? me demanda Édith.Il était tard. J'essayais de terminer un article sur une algue, la Super Blue Green™. Mon bureau était encombré de documentation.Je fis celui qui n'avait rien entendu.»En apparence seulement.Car Francis, écrivain en perte de vitesse, va entraîner Nicole, la femme de Patrick son ami écrivain, dans un tourbillon érotique destructeur.Cette plongée dans les eaux troubles de la sexualité ne nous fait pas oublier qu'avec Djian l'enjeu est toujours ailleurs : du côté des êtres et de leur identité.
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«Quelle rigolade que de saigner du nez ou de se relever avec une bosse! Chaque fois que je roulais sur le sol, je m'éloignais des ténèbres. Chaque fois que le poing de Lou m'arrivait en pleine figure, je réalisais l'incroyable simplicité d'être au monde.» Que fait le narrateur dans cette ville paumée, à un jet de pierre du cercle polaire arctique? Pourquoi ce dur à cuire supporte-t-il les brimades et les coups des frères Conroy? L'hiver arrive et, avec lui, les premiers ours. Les choses se compliquent.
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Roman «Je me sentais excité, c'était sûrement la pleine lune ou alors une de ces nuits où l'écrivain est réduit en bouillie et où je me retrouve seul en attendant un miracle, dans le silence et l'ennui et l'amertume et la faim, seul et complètement lessivé.» Quand Cécilia débarque un matin en cassant le carreau de la salle de bains, la maison de l'écrivain devient le théâtre d'opérations féminines déconcertantes. Car, il le sait bien, une fille est «capable de vous clouer sur la Croix et ensuite de vous découper en mille morceaux». A peine a-t-il le temps de poser le coeur sur elles, qu'elles s'éclipsent. Même Nina n'est pas restée.
Seule, au milieu de ces êtres aux cuisses avenantes et à la taille fine, la machine à écrire est là qui affirme sa place. Plus que tout, le roman doit continuer. Mais Nina est si belle...
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«On lui avait cassé les dents. Tout d'abord, j'avais cru qu'on les lui avait arrachées. Mais non. Marie-Jo avait raison.Alors ? J'avais pas raison ?Je me suis relevé. Mon genou m'a fait souffrir.J'ai soupiré : Cette pauvre fille. Quand même, cette pauvre fille. Hier encore, je la voyais courir. Le tour complet du parc. Chaque jour que Dieu faisait. Cette pauvre fille.- Tu veux dire cette petite pute.- Je t'en prie. Elle s'appelait Jennifer.Marie-Jo et moi avons échangé un faible sourire.Ensuite, nous sommes allés déjeuner.»