Filtrer
Philippe Minyana
-
Théâtre 2018-2020 Tome 1 : maisons rouges, frères et soeurs, accident, nuit
Philippe Minyana
- Solitaires Intempestifs
- Oeuvres Choisies
- 9 Septembre 2021
- 9782846816298
Ce volume présente 4 pièces inédites de Philippe Minyana, qui évoquent la ruralité :
- Maisons rouges.
- Frères et soeurs.
- Accident.
- Nuit.
-
La petite dans la forêt profonde ; c'est l'anniversaire de Michèle mais elle a disparu
Philippe Minyana
- L'Arche
- 14 Mai 2008
- 9782851816726
-
Théâtre Tome 2 : 2021-2023
Philippe Minyana
- Solitaires Intempestifs
- Oeuvres Choisies
- 12 Octobre 2023
- 9782846817127
Ce volume fait suite à Théâtre 2018-2020 et présente cinq pièces inédites de Philippe Minyana écrites entre 2021 et 2023.
Est.
Celui qui parle revient de la guerre, l'âme blessée ; celui qui est dans l'ombre l'écoute, il est malade. Se tisse alors une sorte d'alliance. « Dis donc on a plein de goûts en commun. » Leurs souvenirs consolent. L'homme dans l'ombre est instituteur ; l'autre veut retrouver le pays natal... Alors ils y vont tous deux. Le guerrier y a une partie de sa famille. Les voilà : les voisins, le filleul... On est à la campagne. Le soir tombe et eux « se tiennent assis, en silence, concentrés, en attente de ce qui va suivre »...
Lune.
La fille raconte sa vie ou plutôt ces événements si marquants qu'on ne les oublie pas... Elle montre des photos (photos de famille), elle se remémore : « La mémoire, poire pour la soif... » La campagne encore, scènes de la vie courante mais en détail. Elle dévide le temps : la mère, le père, la parentèle... Refrains connus, les sens en alerte, les lumières d'août, les chansons anciennes, les mots qu'on n'oublie pas... Parfois, elle lit les petits mots qu'on a gardés... C'est le fameux puzzle des souvenirs, tous les souvenirs : la joie, le bonheur... « Tout me revenait comme une image un peu floue... » Ensuite, eh bien, c'est le retour au présent : elle a une fillette, elle va la retrouver...
« Alors j'ai pensé à tous mes morts et j'ai marché à grands pas. » Une histoire, comme une chanson connue...
4.
Quatre jeunes acteurs, à Paris, se fréquentent, racontent... Et voilà « le jeune mort », « le vieillard qui meure », « l'arbre sacré », « la forêt où on se blesse »... C'est comme un conte ou bien c'est un cauchemar... Ils font des visites. Sur le mur de la maison du copain, une photo s'anime et parle... Quatre jeunes d'environ 30 ans. Tous ont en commun le théâtre et, surtout, « le refuge » : la maison des grands-pères. Et, là, ils font de la peinture... Trois célibataires... L'autre a femme et enfant. Ils s'aiment beaucoup, à tel point qu'ils ne s'épargnent pas. Quand on aime, on sort les griffes... C'est un conte moral que ce « roman théâtral », un portrait de groupe. Qu'est-ce qu'on veut quand on a 30 ans ? Qu'est-ce qui fait peur ? Qu'est-ce qu'on espère ? On les voit, comme en gros plan, vivants, rigolos, têtes à claques... Et c'est grâce au théâtre qu'on les écoute, et il me semble qu'on les aime bien. Ils s'appellent Gré, Rob, Gui et le dernier joue tant de rôles qu'on ne sait comment il s'appelle...
Fantômes.
L'ami va dans le Jura : il rend visite à son copain d'enfance... Retrouvailles, aveux, confessions... Et petites bouffes... Et les paysages...
Et des photos, plein de photos : une biographie à travers les photos... Le Jurassien, de l'enfance à l'âge adulte.
Et la tragédie : la mère a déconné, elle a attenté à sa vie... Descriptions des photos... Les photos vivent, sont de fameux témoins... Elles disent tout : l'époque, l'horaire, le climat... et pourquoi pas l'odeur ! Les filles sur la photo vont dans leur boutique. Ça doit sentir la pisse de chat... C'est un voyage dans l'intimité du Jurassien qui a vieilli, qui vit seul, qui cherche la joie...
Et puis les deux amis font un voyage ; le Jurassien veut montrer à son ami sa maison natale... Aie ! son paysage a disparu : la maison natale qui a été vendue est méconnaissance...
Et voilà une petite épopée intime familière. Ça se passe aujourd'hui et on dirait que ces deux-là on les connaît, on les a connus...
Qu'est-ce qu'ils disent ?
Trois seniors, trois amis. Ils se connaissent depuis toujours. Ils ont fait du théâtre. Deux d'entre eux sont en couple, ils ont eu des enfants. La troisième est libre, elle est leur amie. Le temps est si vite passé. « Et toujours cette fatigue de vieille chienne épuisée », dit celle qui est en couple... Alors commence « la mise à mort ». L'une dit : « Vous êtes des porcs bien élevés », l'autre dit : « Une vie entière à se faire chier avec cette pouffiasse. » Quelqu'un dit : « Elle abandonne la vie... » Chants du cygne... Faux suicide... Et il y en deux autres : un jeune couple ; elle attend un enfant. Le veut-elle ? Le monde serait-il une catastrophe ? C'est une farce amère qui se joue là... Ils disent des horreurs, ils adorent ça. Et nous on les écoute, sidérés.
Créations.
Fantômes sera créée au Théâtre de la Ville le 28 février 2024 dans une mise en scène de Laurent Charpentier avec lui-même et Hugues Quester.
Lune sera mise en scène par Caroline Duffau avec Sarah Biasini (date et lieu à venir). -
C'est à Sochaux, cité industrielle, que se nouent tragiquement les destins des six personnages de Chambres.
Chacun à son tour essaie désespérément de retrouver le détail fatal qui l'a fait basculer, perdre pied. Ces détails apparemment anodins révèlent des personnages émouvants d'intensité et de vérité. Inventaires dans une vie bien remplie de trois femmes. Peut-être une sorte de jeu où il faudrait raconter sa vie ; dans ce jeu radiophonique ou télévisé, il faut tout dire, tout avouer, donner des détails. Jacqueline, Angèle et Barbara ont accepté la règle et s'exposent en public, un peu obscènes peut-être, mais si sincères qu'elles sont bouleversantes.
Anne-Laure raconte. La ferme de granit en Haute-Loire, les champs, les prés, et puis le souvenir de ce "dos", le dos d'André qui l'a bouleversée un matin. Jusqu'à ce qu'il se mette à changer, grossir, maigrir, loucher. Plus le même homme, ce Dédé... Ces trois textes de Philippe Minyana sont devenus aujourd'hui des classiques contemporains joués de très nombreuses fois. L'auteur saisit ici la parole brute de marginaux mis à l'écart de la société.
Son écriture de l'intime s'intercale alors dans ces fragments disloqués et restitue le langage des acteurs de ce théâtre de la vie.
-
Portrait de Raoul ; qu'est ce qu'on entend derrière une porte entrouverte ; Babette
Philippe Minyana
- Solitaires Intempestifs
- Bleue
- 24 Mai 2019
- 9782846815802
Ma Mama a vécu pas mal de tragédies. Dans mon pays on aime les tragédies Elle a eu trois fils Les deux premiers sont morts Le Papa a dit : «Maintenant on fait une fille» Et c'est moi qui me suis pointé J'étais garçon et j'ai fait la fille Et Betty me disait: « Ma chérie fais ça ma chérie fais ci » Mes cheveux étaient longs ma voix était haute mon âme était Femme Portrait de Raoul, est le récit d'une identité en mouvement entre le féminin et le masculin, entre la France et le Salvador. L'acteur Raul Fernandez y évoque les figures du passé qui ont marqué sa vie, en rendant hommage au monde de la scène.
Dans Babette, une femme retrouve sa fille disparue lorsqu'elle était enfant. Il leur faut alors recréer des liens coupés trop tôt.
Ces deux textes s'articulent autour de la notion d'une identité à reconstruire après avoir vécu le déracinement, voulu, ou imposé.
-
Deux comédies de Philippe Minyana, sur la famille et la figure maternelle. Les fables théâtrales qu'il propose, à mi-chemin entre carnage et farcerie, explorent différentes facettes du lien familial. Avec douceur et truculence.
-
Habitations se présente comme un triptyque oú respectivement, un commercial, une actrice et un narrateur donnent corps à trois actions : il vend, elle joue, il raconte.
De trois " endroits " du discours naissent trois existences, trois fictions oú la prise de parole laisse apparaître les fêlures, les dérapages de l'incroyable souffrance humaine.
Pièces est le roman d'une fin de vie. qui est tac ? comment en est-il arrivé là ? l'histoire du vieil homme spolié nous est contée sous tous les angles et par tous les moyens : du moment du scandale (le moment oú il est expulsé de chez lui) à celui de sa chute (il en perd la raison).
Encore une fois, philippe minyana, avec une immense pudeur et un humour nourri d'effroi, explore les limites du théâtral et du représentable.
-
Cri et Ga cherchent la paix est une fable sur le périple de deux amis partis en quête d'un lieu où avoir l'âme en paix. Ensemble, ils boivent, fument, chantent, pleurent, pètent : la parole de Philippe Minyana respire comme un corps. Entre effets fabuleux et chansonnettes, cette épopée nous fait tour à tour rencontrer un chat crucifié, une vache morte et des femmes à barbe. Des animaux non répertoriés s'entre-dévorent. Comme dans une odyssée, chaque tableau nous fait découvrir un décor peu rassurant et pourtant familier. 100 donne une vision kaléidoscopique en cent fragments d'une ville du Nord. Et 6 photos dépeint de façon intime un génocide, d'après des photos de Gilles Peress.
À travers ses textes, qui donnent à entendre autant de voix singulières, Philippe Minyana interroge la forme théâtrale elle-même. Il a reçu en 2010 le prix du Théâtre de l'Académie française. Il a écrit plus de trente-cinq pièces, ainsi que des livrets d'opéra et des pièces radiophoniques.
-
«J'ai toujours aimé la peinture médiévale. Diptyque, triptyque, quadriptyque: la réalité y est découpée, cadrée, stylisée. Les vignettes signalent une destinée, une légende, une allégorie. Sont privilégiées les phases principales, les acmés. Et, toujours, dans l'une des vignettes, dans un lit, une accouchée, un mort, un saint. Autour du lit, des figures rassemblées, au-delà, frondaisons. Ce dispositif est très présent dans mon travail. Une femme, en neuf vignettes met en scène le parcours d'Élisabeth. Il pourrait s'intituler: "les chagrins d'Elisabeth" ou bien "Élisabeth et les siens" ou bien encore "Élisabeth et la condition humaine". De chambre en chambre, elle va au chevet de ses proches jusqu'à sa propre disparition. Entre carnage et farcerie, la fable propose les différentes facettes du lien qu'elle entretient avec sa famille, ses proches et sa "suivante". Cette femme, au bord du gouffre, encerclée par fleuve et forêt, qui est affolée, terrifiée, va fuir le purgatoire où elle était descendue.» (P. M.)
-
Revue L'Avant-scène théâtre n.1440 : une actrice
Philippe Minyana
- Avant-Scene Theatre
- Revue L'avant-scene Theatre
- 19 Avril 2018
- 9782749814131
Pierre Notte interroge Judith Magre sur son jeu, ses passions, tire le suc de cette vie d'artiste, extraordinaire et accessible. Elle répond à la mitraille, puis se braque, avant d'excaver des anecdotes. Magre a côtoyé Aragon, Beauvoir, Sartre, Giacometti, Putman... Elle leur a survécu et exsude, incrédule, l'amère fierté des survivantes. Peu à peu, le dialogue construit le portrait en mosaïque d'une femme libre, spontanée, et qui s'amuse à entretenir une autodérision corrosive.
-
épopées intimes ; entretiens avec Hervé Pons
Philippe Minyana
- Solitaires Intempestifs
- Du Desavantage Du Vent
- 18 Janvier 2011
- 9782846813013
Enfant du haut pays de Montbéliard, la campagne au coeur, la maison de l'enfance comme habitation imaginaire, Philippe Minyana est aujourd'hui l'un des auteurs de théâtre français les plus joués, les plus lus. Une figure, comme on dit. Une figure qui au fil de ces entretiens se livre et se dévoile, tisse avec émotion et une déroutante sincérité les fils de sa vie et de son écriture.
-
huit histoires tragiquement banales, huit faits divers qui racontent comment les pères trahissent les fils, les amis meurent, les femmes fuient.
huit individus dont la vie a basculé tentent de recomposer leur
mémoire à partir de photos et de textes fragmentaires. tous, figures brisées d'un monde moderne, luttent dans l'urgence de leurs mots pour
casser le silence. alors, seulement, ils pourront se reconstruire, tenir debout. " bréviaire des vaincus " ou inventaire des dysfonctionnements, drames brefs (2) illustre la formule de cioran : " nous avons tout perdu en naissant.
".
-
Les guerriers volcan, ou vas-tu jeremie ? t2 - vol02
Philippe Minyana
- Theatrales
- 1 Mars 1993
- 9782907810388
-
" voix dans les larmes, sanglots brefs ; se tordre de rire, être au bord du rire ; être en apnée, respirer bruyamment, se jeter au sol, se plier en deux, faire des grimaces, grogner, couiner, ouvrir les fenêtres, fermer les persiennes, agoniser, culpabiliser, ressasser, attendre, tuer.
Dans les chambres, une fois encore, est expié l'inouï forfait d'être en vie. " (p. m. ) avec cette première série de drames brefs - formes vives, proches de la nouvelle - philippe minyana inaugure une façon d'écrire pour le théâtre qui réconcilie le sublime et le grotesque et nous entraîne à l'intérieur des " labyrinthes intimes de l'humain ".
-
Engoncés dans Le Couloir, pièce principale, véritable centre névralgique et sensible de la maison, le frère et les soeurs reçoivent l'Intrus. Ce frère devenu étranger par des années de silence sort de prison. Joie, méfiance, défiance : la parole a du mal à se libérer. Ressurgissent le drame originel, les erreurs de chacun, les figures du passé et les parents morts. Mais la distance installée par la séparation est rédhibitoire. Plus rien n'est comme avant. L'Intrus tombe dans la mélancolie. Il se coupe la main. Cherchant l'économie des mots et dégageant la racine du dialogue, Philippe Minyana atteint la quintessence du drame.
-
Voila ; tu devrais venir plus souvent ; j'ai remonté la rue et j'ai croisé les fantômes
Philippe Minyana
- L'Arche
- Scene Ouverte
- 14 Février 2008
- 9782851816610
Les mouvements sont lents, les pas ne sont pas pressés. On se rend auprès de quelqu'un, on visite un site plus ou moins connu. Il y a des moments où tout se confond et devient la même chose. Le portrait des êtres devient la description de paysages, l'un évoque l'autre, les personnages sont devenus indissociables du paysage.
Philippe Minyana nous donne avec ses textes une image précise de certains paysages français. Paysages humains, bien sûr. Dans Voilà c'est le regard pas tendre - mais pas froid non plus - sur quelques personnages qui se retrouvent chez la vieille amie Betty. C'est à la campagne que cela se passe. On s'embrasse, on demande des nouvelles, on rit, on rit si fort qu'on se met à tousser. On n'a pas changé et pourtant un peu. C'est des refrains et ritournelles du temps qui passe. Certes, il n' ya pas d'image exacte ou objective. Pourtant, ce qui est frappant, c'est le degré d'authenticité que Philippe Minyana atteint en mettant ses pas en dehors des grandes villes. Il redécouvre dans ses textes les racines provinciales de chacun de nous ; mesure l'énorme distance entre les métropoles et la vie dans les petites bourgades où l'aujourd'hui est la présence du passé, l'existence dans le passé. Il est un étonnant paysagiste des temps modernes.
-
Les rêves de Margaret ; sous les arbres ; de l'amour
Philippe Minyana
- L'Arche
- Scene Ouverte
- 14 Février 2011
- 9782851817358
Les Rêves de Margaret laissent une petite ouvrière franchir le seuil de sa vie intérieure. Dans Sous les arbres Philippe Minyana nous invite dans un temps mi-contemporain mi-moyenâgeux où la violence physique suit celle des mots. Et dans la pièce qui porte le titre annonciateur De l'amour, nous rencontrons des envies de meurtre.
La galerie des glaces imaginée par Philippe Minyana, est un labyrinthe mythique et fabuleux, et la violence est le corollaire de la misère. Les chansons populaires font résonner une langue vernaculaire et la forêt prend son rôle à coeur en pénétrant dans la maison.
Pour certains, la vie s'arrête comme une machine qui tombe en panne. Cette inquiétante étrangeté qui est à l'oeuvre, cette atmosphère de fin du monde nous emmène jusqu'aux confins de la civilisation.
Philippe Minyana a reçu en 2010 le Prix du Théâtre de l'Académie française pour l'ensemble de son oeuvre.
-
Quatrième de couverture Suite 1, Suite 2, Suite 3 : trois textes distincts et indépendants, mais trois univers proches et une seule atmosphère. Lecteurs et acteurs retrouveront l'écriture précise de Philippe Minyana et ses thèmes récurrents : des maisons refuges, la mort partout présente, une apparente banalité des dialogues, un langage dépouillé presque primitif.
Grâce à un changement de focale, Minyana observe à nouveau l'humanité à trois distances différentes. Ces femmes et ces hommes sont des figures bercées de paradoxes, entre la peur de communiquer et son intense besoin.
Avec une théâtralité éclatante et des trouvailles stylistiques surprenantes, ces Suites interrogent notre rapport au réel et à l'intime. Par là, elles deviennent essentielles.
-
Observer l'humain à la loupe, disséquer ses travers, révéler ses faiblesses, et finalement se réconcilier, voici le projet de Philippe Minyana. Par petites touches, racontant des visites dans des maisons peuplées d'amis, d'inconnus ou de parentèles, l'auteur peint l'Histoire de Roberta. Une petite épopée, une croisade intime pour l'évocation d'une vie. De la campagne réparatrice au local syndical, en passant par les drames familiaux, l'auteur dresse des histoires d'existences en les observant à cinq distances différentes grâce au jaillissement jouissif de sa langue. Hésitant entre interrogation et exclamation, il lance un retentissant Ça va. Une nouvelle trajectoire dans l'ceuvre d'un écrivain est marquante. Avec ces deux textes forts, toujours empreints d'un rythme musical et d'une tendresse vigilante pour l'être, Minyana surprend, fascine et séduit.
-
Fin d'ete a baccarat
Philippe Minyana
- Theatrales
- Repertoire Contemporain
- 1 Janvier 1998
- 9782842600211
Fin d'été à Baccarat ou fin de partie dans une pension de famille d'une ville d'eau rouillée de la campagne vosgienne.
Vacances au rabais pour des personnages en bout de trajet et vides de tout projet.
Dialogues acides et involontairement grinçants ; gloussements de rires étouffés au bord du vide ou de la mort - rencontres ratées - petits assassinats sans y toucher...
Philippe Minyana rit dans un coin de tableau avec humour, tendresse, dans une prose éclatée et serrée, pour notre plus grande joie.
-
La mère a eu un choc : Mémère s'est foutue dans la Moselle. Kate sa fille semble malade. Domi, sa soeur, ne supporte plus les harcelements sexuels. Arrive Tom, il paraît que la tante Betty s'est suicidée... Et le père ? Qu'est-ce qu'y fait le père ? Je vous le demande ! Il ressasse des souvenirs, des rancoeurs.
-
L'utopie de la création d'une ville nouvelle et ce qu'elle est advenue vingt ans après... D'après des témoignages recueillis auprès des habitants d'une cité nouvelle: la Villeneuve de Grenoble, construite à l'occasion des J.O. de 1968. 36 personnages créés par 8 comédiens. Distribution évolutive.
-
-
Portrait de Raoul Tome 2 : Il s'en va
Philippe Minyana
- Les Solitaires Intempestifs
- Bleue
- 27 Mars 2025
- 9782846817684
Après Portrait de Raoul l'écrivain Philippe Minyana nous délivre la suite du diptyque consacré à l'incomparable comédien Raoul Fernandez, source d'inspiration.
Aujourd'hui Raoulita s'apprête à faire un nouveau voyage tout aussi magique que ceux qui ont jalonné sa vie d'artiste : Rejoindre sa maman Betty, au ciel.
On chante beaucoup dans les spectacles de Philippe Minyana. Ses personnages, comme chez Tchekhov, ont toujours un air accroché aux lèvres. Déjà dans Portrait de Raoul, Raoul Fernandez, qui connaît la chanson, y exerçait ses talents. Il racontait son enfance au Salvador, sa mère couturière qui l'a élevé en fille. Puis son départ pour Paris où il devint l'habilleuse de Copi qui révèle en lui ses talents d'actrice. L'avant, l'après, l'histoire d'un homme qui avait envie de vivre toutes les vies, et rêvé d'être femme, avant de revenir à la case départ. Quand il parle de Raoul, Minyana n'a pas de mots assez enthousiastes pour dire son admiration, ces Chansons sont d'abord des chansons d'amour