Ballades du beau hasard « À moi le beau hasard dont j'ai su profiter et dont jusqu'à la mort je veux rester hanté, Germaine, eh ! oui, toi-même !... - Il nous reste à savoir avec quel art, l'un ? l'autre ? on aida le hasard. La première rencontre - était-ce dans les nues ? - avant notre naissance est de nous inconnue. La seconde ce fut Closerie des Lilas, face au Maréchal Ney foudroyé là, hélas ! Derrière sa statue un Cupidon vainqueur tirait de l'arbalète et perça nos deux coeurs de légers et longs dards, tout à fait par hasard ? Je n'en crois rien. Toujours il vise aux coeurs l'Amour. Ô le subtil gaillard ! » Paul Fort
Cet ouvrage propose un choix abondant de textes depuis le premier volume des Ballades paru en 1897, jusqu'aux derniers poèmes, comme Si tout l'amour m'était conté, paru en 1958.
Alliant les ressources de la prose rimée à celle de l'assonnance, sa poésie a la grâce chantante et aimable des paysages de l'Ile de France auxquels il restera attaché toute sa vie. N'ignorant aucun folklore et connaissant toutes les complaintes du temps jadis, il chante les beautés de la France, ses provinces et ses légendes, ses paysages, ses héros et ses rois, l'attachement au pays natal. Paul Fort passe tour à tour du mode le plus familier à l'évocation épique, de la chanson populaire à la plus grande poésie.
Page après page, chaque strophe du poème de Paul Fort devient un tableau qui prend vie en volumes.En les tournant, partez à la recherche du bonheur...
Ce que faisait Théophile devant la Seine, je l'ai oublié après l'avoir su. Ce qui est sûr, c'est que je l'ai vu. Je l'ai vu avant qu'il ne rencontre cette femme.C'est durant cette nuit interminable et pleine de doutes que se joue leur amitié. Celle-ci devient insupportable parce qu'elle rompt la solitude de Théophile, cette solitude qui semblait le caractériser. Théophile et Madame E., Théophile ou Madame E. : c'est l'équation que devra résoudre, avec fracas, l'histoire de leur amitié.Paul Fort-Blouin est étudiant en khâgne au Lycée Condorcet à Paris. La ville qu'il habite et les relations qu'il y noue le poussent à écrire sur ce quotidien inspirant, entre travail et vie nocturne. Les multiples références qui jalonnent son roman avec distance et souvent ironie, lui ont été transmises durant son étude des humanités.