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Patrick Quillier
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D'une seule vague : chants des chants, I
Patrick Quillier
- La Rumeur Libre
- Plupart Du Temps
- 29 Mars 2023
- 9782355772825
Patrick Quillier orchestre contre les barbaries, les bruits, cris et fureurs du monde, tous règnes confondus, dans une poésie qui renoue avec la tradition de l'épos.
D'une seule vague (Chants des chants, I) est le premier tome d'une épopée embrassant les voix héroïques de tous les temps et de tous les continents, des plus éclatantes aux plus discrètes, des plus connues aux plus méconnues, dans un chant général du monde. Voix éclatées (de 14 à 18) (éditions Fédérop, prix Kowalski 2018), donnait à entendre l'héroïsme du sacrifice inutile de la chair à canon de la Grande Guerre.
En continuité avec ce qui constitue le tome 0 de son oeuvre épique, Patrick Quillier orchestre - contre les barbaries - les bruits, cris et fureurs du monde, tous règnes confondus, dans une poésie singulière qui renoue avec la tradition de l'épos, genre poétique par excellence, caisse de résonance des aventures et mésaventures de la vie.
Dans le murmure qui modèle le poème, retentit la basse continue des héroïsmes les plus ténus, silenciés par le vacarme de l'histoire, dont le poète se fait le porte-voix.
COMMENT ? : Après l'écriture (entre 1988 et 2018) d'un « triptyque du murmure » à la teneur à la fois lyrique et épique, il a entrepris depuis le début des années 2010, convaincu de l'urgence d'une parole du nous, de se dédier à la poésie épique. Voix éclatées (de 14 à 18), consacré à la tragédie de la Grande Guerre dont nous continuons de payer les conséquences, est paru en 2018 et a obtenu la même année le Prix Kowalski de Poésie de la Ville de Lyon.
Avec D'une seule vague (chants des chants I), c'est le premier volume d'un cycle de quatre titres, en préparation, qui est accueilli à La Rumeur libre, et qui s'étend au monde entier et à toutes les époques. -
Le Gardeur de troupeaux et les autres poèmes d'Alberto Caeiro, de Fernando Pessoa (Essai et dossier)
Patrick Quillier
- Folio
- 25 Mai 2009
- 9782070309078
«On associe souvent Fernando Pessoa aux créateurs qui ont, dans la première moitié du XX? siècle, enregistré les fractures et les fragmentations du moi, en mettant en scène dans leur oeuvre la multiplicité intérieure. On le situe ainsi à côté de Pirandello, dont il rappelle la virtuosité kaléidoscopique dans l'expression du vertige mental ; de Kafka, avec qui il a en commun le don de plonger dans le vide de l'être non sans humour mélancolique ; de Joyce, pour l'habileté et la subtilité de ses constructions littéraires : de Schnitzler, pour l'acuité et l'acidité de ses analyses psychiques ; de Larbaud, et de son goût pour les masques et la polyglossie créatrice ; de Valéry, tout au moins le Valéry des circonvolutions complexes explorées dans Monsieur Teste, des dissolutions mentales provenant de Mon Faust, de la fragmentation de la pensée consignée dans les Carnets : ou encore d'Albert-Birot, dont les Poèmes à l'autre moi sont représentatifs, quoique méconnus, de ce qu'on peut appeler, contemporaine d'une crise de civilisation, la crise du moi.» Patrick Quillier.
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Patrick Quillier, poète et traducteur, enseigne la littérature comparée à
l'université de Nice. Il est le traducteur des poètes portugais Eugénio de
Andrade et Fernando Pessoa, notamment de la nouvelle édition des poèmes
d'Álvaro de Campos paru chez Bourgois en 2001. Il est aussi l'éditeur de ses
oeuvres poétiques dans la Pléiade. Il faudrait que je te compare à une nuit
d'été Mais j'aurais trop d'étoiles à dénombrer lorsque ton corps n'a que ses
yeux, qui me suffi sent. Et si la Voie lactée abreuve l'infini, d'autres
humeurs comblent l'infime. Te comparer ainsi serait te faire nuit dans la nuit,
hiver dans l'été, toi qui fais ma lumière autant que ma nuit, toi qui mets
l'été dans les intempéries. La nuit d'été s'effacerait en toi et tu perdrais
ton être dans la nuit. Il ne faut plus te comparer. La douceur de tes mains
n'est que la douceur de tes mains, et c'est immense et délicieux à ce que tu
caresses. Seule une litanie est désormais possible ici où je célèbre en toi,
pour toi, par toi, de toi, ce qui à travers notre amour est toi en moi et toi
en toi.
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Ce deuxième volume est placé sous les espèces du feu : incendies de l'histoire, flammes des passions non tristes, du désir et de l'amour, brasier mystique ou alchimique. Les chants du deuxième volume, intitulé À même la flamme (chants des chants 2) sont répartis de façon arbitraire selon les signes du zodiaque, mais sans suivre l'ordre de leur déclinaison : chaque chant est placé sous l'un de ces signes : Pour le livre 2, on trouve : chant 1, bélier ; chant 2, cancer ; chant 3, lion ; chant 4, scorpion ; chant 5, sagittaire ; chant 6, poissons. Chacun de ces chants reçoit des poèmes consacrés à des personnes nées ou décédées dans la période couverte par le signe attribué au chant, mais aussi à des événements qui se sont déroulés dans cette même période. Il s'agit là d'une contrainte organisationnelle fixée de façon tout à fait arbitraire.
L'intention est d'aboutir à une structuration à la fois labyrinthique, à la Piranèse, et spiralique, telle une vis sans fin.
Certains passages d'épopées de tous les temps, les populaires et les savantes, y sont réécrits : Gilgamesh, Iliade, Odyssée, Énéide, et autres épopées européennes (Dighénis, Beowulf, Edda, Kalevala...), africaines (Soundiata, Kebra Negast...), asiatiques (Mahabharata, Gesar, Livre des Rois, Kim-Vân-Kiêu...), amérindiennes (Tabaré, Auracana, Hiawatha...), etc.
Mais des personnages historiques, les uns connus, les autres méconnus ou anonymes, y sont aussi évoqués (Hubertine Auclert, Dolores Huerta, Charlotte Salomon, le Groupe Manouchian, Gloria Steinem, César Chavez, Manuel Quintin Lame, etc.), ainsi que des héros de notre temps, la plupart du temps anonymes ou peu connus : victimes d'attentats, noyés de Méditerranée, SDF, leaders des sans-terre d'Amérique latine, etc. Il y est aussi rendu hommage à des voix qui sont aussi des porte-voix : poètes ou artistes de tous les continents et de toutes les langues (Gerty Dambury, Gonzalo Rojas, Mutsuo Takahashi, Jean Boudou, Lance Hanson, Makhali-Phal, Giegj Fishta, Susy Delgado, Bolamba Lokolé, Ài Qing, Léon-Gontran Damas, etc.). Tous les règnes du vivant y ont des représentants acquérant le statut de héros à part entière. Beaucoup de langues sont présentes par des citations dûment traduites, par amour des langues et de la diversité des façons d'habiter le monde qu'elles expriment et chantent.
Quelques poèmes sont entièrement ou en partie composés comme des centons, c'est-à-dire des séquences juxtaposant en mosaïque des prélèvements épars réalisés sur un oeuvre ou un ensemble de textes. Tous ces traits distinctifs révèlent qu'il y a là une aspiration, sinon à l'exhaustivité, impossible par définition, du moins à une accolade la plus large possible à tout ce qui vit ou a vécu. -
Boris Gamaleya ; les polyphonies de l'extrême
Patrick Quillier, Dominique Ranaïvoson
- Sepia
- 18 Mai 2011
- 9782842801786
La poésie de Boris Gamaleya donne en permanence à entendre des basaltophonies, puissant et divers chant du monde où retentissent et s'entrelacent des voix qui sourdent de la nature, notamment des orgues basaltiques ou des eaux qui les parcourent, ainsi que toutes sortes de voix humaines, au premier chef celle des spoliés et des opprimés. Ecoutée ici de multiples manières, l'oeuvre gamaleyenne est pour la première fois célébrée avec ampleur, elle qui défend inlassablement la liberté d'aller jusqu'au bout de toute entreprise spirituelle, philosophique, mentale, sensorielle, humaine. Les exégètes ont usé eux aussi de leur liberté pour se confronter à cette oeuvre immense, tout en essayant d'être fidèles à son esprit : « Les grands mots du lexique, fatigués de discuter font dodo... Et les choses qu'ils cachaient risquent un oeil vers la liberté... » Soucieux de ne pas réveiller ces « grands mots », un contrepoint de voix multiples entrelacées à la voix singulière et diverse de Boris Gamaleya a composé le présent volume. Pour en faire un ouvrage de référence, aux interventions du colloque de Nice (25-26 novembre 2004) s'adjoignent des contributions présentant d'autres approches de cette oeuvre, et à une petite anthologie de chacun des livres qui la composent répondent quelques poèmes inédits, saisis en cours de création. Un CD donne à entendre deux des musiques que les « polyphonies basaltiques de l'extrême » ont inspirées.
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Pessoa l'intranquille
Françoise Laye, Eduardo Lourenço, Patrick Quillier, Richard Zenith
- Christian Bourgois
- Titres
- 12 Mai 2011
- 9782267021783
Il n'existe pas encore, à l'heure actuelle, malgré le succès considérable rencontré par Le livre de l'intranquillité, d'étude approfondie consacrée à ce chef-d'oeuvre de Fernando Pessoa, publié en français pour la première fois en 1988. Ce petit livre comble donc en partie cette lacune, en offrant au lecteur quatre essais distincts : le premier, dû à la traductrice de l'ouvrage, Françoise Laye, propose une sorte d'itinéraire analysant les différentes facettes de cette oeuvre d'une extrême richesse, tout à la fois philosophique et poétique, écrite dans une langue somptueuse ; le deuxième, du grand spécialiste portugais Eduardo Lourenço, offre une vision très personnelle de cet ouvrage, de son univers mouvant et profondément angoissé ; le troisième, de Patrick Quillier, traducteur des poèmes de Pessoa dans la Pléiade, étudie le rôle fondamental du rythme dans l'oeuvre de cet auteur ; enfin, Richard Zenith, organisateur d'une compétence reconnue de l'édition portugaise de nombreux textes de Pessoa, retrace, non sans humour, la genèse mouvementée de ce livre-fragments, de ce livre « en devenir », de ce livre « inexistant », et pourtant oeuvre marquante du plus grand auteur portugais de notre temps.
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Lisbonne
Fernando Pessoa, Edith Birgogne, Patrick Quillier
- Editions Chandeigne&Lima
- 1 Janvier 2011
- 9782915540772
Étagée sur ses sept collines, Lisbonne est une ville qui se conquiert d'abord avec le corps : il faut marcher, monter pour redescendre, le promeneur est happé par un nouveau rapport à l'espace dans ces montées et descentes parfois vertigineuses. La ville semble sabrée de percées qui plongent vers le Tage, son fleuve. C'est de lui que monte la lumière si blanche qui confère Lisbonne dans son étonnant éclat au voyageur pressé.
Édith Bricogne, plasticienne et photographe, grande connaisseuse et arpenteuse de Lisbonne, nous livre ici un magnifique portrait de la ville blanche, constitué d'une suite de dyptiques qui invitent à une promenade.
- Lisbonne & ses différents quartiers : Alfama, Bairro Alto, Lapa, Graça, Chiado.
- Lisbonne & ses places, ses kiosques, ses rues labyrinthiques, ses chaussée irrégulières blanches et noires, les façades colorées d'azulejos, ...
- Lisbonne & ses monuments emblématiques : Sé cathédrale, monastère de St Vincent, Casa dos bicos, Monastère des Jerónimos, Tour de Belém,...
- Lisbonne contemporaine : Pont Vasco da Gama, Parque das Nações.
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Poésie épique au XX siècle
Patrick Quillier, Papa samba Diop, Hélène Henry-safier, Nedim Gürsel, Delphine Rumeau
- Atlande Editions
- Clefs Concours
- 27 Novembre 2009
- 9782350301181
S'adressant à tous les candidats aux concours, en particulier Agrégation et Capes, Clefs concours offre une synthèse par sujet. Conçu comme un repère par rapport aux monographies et aux cours et comme un outil de révision, chaque ouvrage est articulé autour de fiches thématiques permettant de faire le point sur les acquis de la recherche.
Synthèse des travaux les plus récents, Clefs concours permet de s'orienter dans la bibliographie et de mettre en perspective l'évolution des savoirs.
Clefs concours - Littérature comparée Tous les titres sont organisés autour d'une structure commune :
. des repères : un rappel du contexte historique et littéraire de chaque oeuvre.
. une analyse de chacun des éléments du corpus.
. les thématiques qui structurent le sujet.
. une synthèse des enjeux de la question.
. des outils méthodologiques, notamment bibliographiques.
. un système de circulation entre les fiches et les références bibliographiques.