Orson Welles
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Moi, orson welles. entretiens avec peter bogdanovich
Orson Welles
- Points
- Points Virgule
- 1 Janvier 1997
- 9782020210966
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À l'occasion de la restauration des deux fi lms d'Orson Welles, Macbeth , sorti sur les écrans français en 1950 et aussitôt célébré par André Bazin et Jean Cocteau, et Othello , Palme d'or au Festival de Cannes en 1952, Carlotta Films publie dans un ouvrage richement illustré des images du réalisateur, deux nouvelles traductions des célèbres pièces de William Shakespeare. Au fi l des pages, les images du réalisateur éclairent le texte d'un écho si singulier que la lecture s'anime des intentions du réalisateur, au point de fi nir par ne plus distinguer Shakespeare de Welles. L'ensemble compose une version entièrement renouvelée de ces deux drames. Le regard porté sur le texte de Shakespeare par Orson Welles est bien celui d'un frère. Il révèle une part inconnue du cinéaste et l'écrivain.
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Moi, Orson Welles entretiens avec Peter Bogdanovich
Orson Welles, Peter Bogdanovich
- Belfond
- 1 Avril 1993
- 9782714429858
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En tête à tête avec Orson
Henry Jaglom, Peter Biskind, Orson Welles
- Robert Laffont
- 9 Avril 2015
- 9782221141533
Orson Welles est né il y a cent ans, le 6 mai 1915, dans une famille aisée du Wisconsin qui lui assura depuis tout petit la fréquentation d'une société d'artistes et d'intellectuels. Enfant prodige, il monte ses premières pièces élizabéthaines à 14 ans. Il n'a que 23 ans lorsqu'est diffusée sur les ondes sa fameuse émission « La Guerre des mondes » qui lui ouvre les portes de Hollywood, et 25 ans lorsqu'il réalise son chef-d'oeuvre : Citizen Kane. Après de tels débuts, un personnage aussi génial et monstrueux qu'Orson Welles ne pouvait être que déçu par le système. Il séduit les plus belles femmes de Hollywood, voyage dans le monde entier, mais, après les années dorées, ses projets cinématographiques ne seront pour la plupart jamais achevés et il jouera, pour l'argent, dans des séries B et des publicités pour la télévision.
C'est le bilan de cette incroyable vie que va raconter Orson Welles, de 1983 à 1985, à Henry Jaglom, réalisateur et ami très proche du cinéaste, en déjeunant chaque semaine avec lui au restaurant Ma Maison, à Hollywood. À partir de ces entretiens, il avait l'intention d'écrire son autobiographie. Mais Welles est mort avant d'avoir achevé ce travail, et les enregistrements audio de ces déjeuners sont restés au fond d'une boîte à chaussures pendant vingt-cinq ans. C'est face à la patience et à l'opiniâtreté de Peter Biskind, l'auteur du Nouvel Hollywood, que Jaglom a fini par accepter de confier ces cassettes et de publier leur contenu.
Ces conversations à bâtons rompus, fréquemment perturbées par des personnalités venant saluer les deux hommes ou des considérations sur le menu, brosse une peinture très réaliste de l'homme excessif qu'était Orson Welles : un provocateur pouvant tenir les pires propos sur les femmes (« une autre race »), sur les Irlandais ou les Hongrois, sur les Juifs, le catholicisme, la politique et la France (« De Gaulle était très prétentieux ! »), et bien sûr sur les acteurs (Chaplin est « arrogant », Bette Davis a un physique « repoussant » et James Stewart est « très mauvais acteur »)., mais également un homme d'esprit, lucide sur son génie et son sale caractère, désabusé par l'industrie du cinéma, un séducteur passionné par Montaigne.