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Muriel Jolivet
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Chroniques d'un Japon ordinaire - a la decouverte de la soci
Muriel Jolivet
- Elytis
- Grands Voyageurs
- 18 Avril 2019
- 9782356392718
«Des touristes venus passer 15 jours au Japon m'ont dit avoir été enchanté par la gentillesse nationale et la serviabilité des Japonais ; mais beaucoup se posaient la question de savoir si la gentillesse légendaire des Japonais était innée ou si elle était le produit d'une programmation...
Je suis la première à apprécier tout ce qui rend la vie si plaisante au Japon : le sens du travail bien fait, le désir de faire toujours mieux, et je ne parle pas de la sécurité inégalable, ni des services.
Il est difficile - voire impossible - de théoriser sur un pays dont la définition semble être :
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?» De fait, ces chroniques immergent le lecteur dans un continent autre, là où logique et culture occidentales sont désorientées.
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Les dernières chamanes du Japon : rencontre avec l'invisible au pays du soleil levant
Muriel Jolivet
- Vega
- 21 Octobre 2021
- 9782381350509
Un voyage extraordinaire et inédit à la rencontre des femmes guérisseuses et chamanes du Japon
"Au Japon, on ne se pose pas la question de savoir si les fantômes existent... on vit et on danse avec !",
La médecine occidentale atteignant ses limites pour répondre à la souffrance des âmes,
beaucoup de Japonais viennent consulter des chamanes, qui se dissimulent derrière le label " voyantes " dans les grandes villes.
Qui sont ces femmes rencontrées du nord au sud du Japon ?
Nombreuses sont celles qui ont confié à l'auteure qu'elles avaient mis un certain temps à comprendre que tous ne voyaient pas ce qu'elles voyaient, ou à accepter un rôle dont elles se seraient bien passé...
Les itako ou chamanes aveugles du Tôhoku renvoient à une
longue tradition qui est en train de s'éteindre avec elles, et si l'auteure a voulu retrouver leurs traces, c'est pour recueillir ce qu'il reste d'une coutume qui consiste à canaliser les morts. Très attachantes,
ces femmes qui ont traversé de rudes épreuves, lui ont fait découvrir un univers insoupçonné, fait d'âmes décorporées à réincorporer, d'endroits maudits à dégager, de voyages astraux ou d'exorcismes...
À
Okinawa, psychiatres et chamanes s'envoient mutuellement leurs " clients ", quand ils jugent qu'ils relèvent plus de leurs soins que des leurs.
L'auteure termine ce périple en multipliant les parallèles avec l'Occident où il est de plus en plus question de passeurs d'âme, de canalisations, de magnétiseurs, de NDE, de manifestations ou de contacts avec les défunts, de lieux hantés ou d'exorcismes, et montre
in fine combien nous sommes démunis face à l'invisible... -
Sociologue française basée au Japon depuis plus de 30 ans, chercheur-enseignante à l'université de Sophia (Tokyo), Muriel Jolivet travaille sur de nombreux thèmes comme les rapports hommes-femmes, les jeunes, la mode ou les curiosités.
Taku Nishimura, plus connu en France sous son nom de plume Jean-Paul Nishi, est un mangaka japonais qui a fait de Paris l'un de ses thèmes de prédilection. Il y vient pour apprendre les techniques de la bande dessinée franco-belge.
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Les salons de beauté pour quatre pattes, Le secret du bonheur, A quoi sert un mari, Les maillots de bain flotteurs, Les herbivores s'habillent au rayon femmes, autant de thèmes abordés avec délectation par Muriel Jolivet, sociologue, chercheuse et enseignante, immergée dans le quotidien japonais depuis plus de trente ans.
Convaincue que l'on apprend davantage sur une société en la regardant trier ses ordures qu'en élaborant sur elle des études quantitatives, Muriel Jolivet présente dans ce Tokyo Instantanés, un panorama des modes, des tendances, des déviances d'un peuple japonais qui n'est ni meilleur, ni pire qu'un autre, mais dont nous comprenons si mal les comportements. Autant d'instantanés, drôles ou surprenants, vus, observés à la télévision, ou lus dans la presse, et qui nous donnent à lire cette société fascinante.
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Cet essai sur les jeunes Japonais est le fruit de cinq ans de discussion, d'observation, et de lecture intensive... et de plus de trente-sept ans de méditation en immersion totale dans la société japonaise.
Lorsque je rédigeais ma thèse à l'université de Tokyo, le livre du psychiatre et psychanalyste Okonogi Keigo, Moratoriamu ningen no jidai (L'ère des jeunes en moratoire, 1978), faisait la une des cours et des séminaires. Okonogi a réalisé alors un formidable travail de prospective qui contenait en germe tous les phénomènes par lesquels les jeunes sont passés au cours des trente dernières années, de la student apathy aux " parasites célibataires ".
Les stratégies pour continuer à " faire l'enfant " sont multiples et variées (on peut " cocooner " huit ans au lieu de quatre dans l'université japonaise, en tirant sur toutes les ficelles), mais le report incessant de l'entrée dans la jisshakai (ou la " vraie vie ") a des répercussions profondes sur le devenir du pays, surtout quand le moratoire matrimonial se traduit par la baisse de la natalité.
Ce travail repose sur la lecture de plus d'une centaine d'ouvrages (dont plus des trois quarts en japonais) et d'une cinquantaine de dossiers, parus dans la presse japonaise, sur la visualisation d'une vingtaine de documentaires ou de feuilletons, ainsi que sur des observations directes, des interviews d'auteurs et des échanges quotidiens avec les jeunes Japonais, sans parler du travail de terrain, qui m'a amenée jusque dans un host club en passant par des maid cafés.
Du même auteur aux Editions Philippe Picquier : Homo japonicus.
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Le japon familier raconté par des hommes qui y vivent.
Ce livre est le fruit d'une longue et patiente enquête, une somme de travail impressionnante par sa richesse, sa profondeur et sa portée. sa force est celle des témoignages de ces japonais qui, à travers de très nombreux entretiens, acceptent d'ouvrir leur coeur et de parler sans détours. sans honte ni fausse pudeur, les voilà qui témoignent de leur désarroi et de leurs interrogations dans la société, dans leur famille, au travail et à tous les âges de la vie.
Muriel jolivet s'est faite " écrivain public " pour ces pères qui n'en sont pas, ces hommes qui avouent être dépassés par leurs enfants, ces salariés prisonniers de leur entreprise, ces vies de couple à l'abandon, ces jeunes qui se cherchent. familière d'un pays oú elle vit depuis vingt-cinq ans, elle est allée à la rencontre de ceux qui craignent ou refusent d'entrer dans le système ou qui en sont exclus.
Au détour de leurs récits, on découvre les " japonais moyens ". elle fait également parler ceux qui redonnent l'espoir du changement au japon, ceux qui ont décidé de vivre autrement et imaginent un monde nouveau.
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Poursuivant son insatiable travail sur le Japon, Muriel Jolivet construit depuis de nombreuses années une bibliothèque de référence sur la société japonaise. Elle a publié de nombreux ouvrages sur le pays, notamment Chroniques d'un Japon ordinaire ou Confidences du Japon (Elytis).
Dans ce Visa pour le Japon, elle rassemble sous forme d'abécédaire plus de 100 mots-clés sur de nombreuses thématiques qui donnent des clés de compréhension au voyageur soucieux d'avoir un regard éclairé sur le pays et la société. Il sera un complément idéal au guide touristique. En sociologue erudite, Muriel Jolivet ne manque pas d'évoquer les travers et la violence sociale qui animent cette société que l'on idéalise bien souvent. -
Si les études quantitatives nous donnent des repères valables, Muriel Jolivet persiste à croire qu'on apprend davantage sur une société en la regardant trier ses ordures. C'est pourquoi Tokyo Memories est composé d'«instantanés» glanés ici et là, dans les couloirs, les sous-sols, le métro, les gares, les magasins, et l'on risque d'y découvrir l'envers d'un décor pour touristes, une manière autre de fonctionner, qui remet en question l'occidentalisation ou l'internationalisation des mentalités. On y découvre le Japon et les Japonais au quotidien. C'est un Japon tellement banal, qu'il en devient original, car il faut pour cela maîtriser la langue, connaître les gens, comprendre ce qu'il y a derrière les mots, les anecdotes, les non-dits et les sketchs télévisés. Au fil du récit, ceux que la société a rendus « transparents » à force de marginalisation ou de conformisme révèlent un Japon peut-être moins lisse qu'il n'y paraît.
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Un conte joyeux sur l'attachement des enfants pour leur doudou fétiche, qu'un grand-père complice aide ici à faire durer presque éternellement.
Pour la naissance de Joseph, son grand-père, un tailleur qui habitait de l'autre côté de la rue, lui offrit une magnifique couverture cousue de ses mains. Joseph grandit mais ne s'en séparait jamais, c'était son schmat doudou, mieux qu'une peluche, il la traînait partout. Un soir, voyant le schmat doudou sale et déchiré, sa mère le jeta. Vite ! Joseph le récupéra dans la poubelle et, ni vu ni connu, traversa la rue pour se rendre chez son grand-père... -
Des patrimoines en action ; mise en mémoire des activités scientifiques (1880-2016)
Collectif
- Pu Du Midi
- Socio-logiques
- 11 Juin 2020
- 9782810706693
En ce début de XXIe siècle, tout objet, tout lieu, tout concept ou idée semble susceptible de devenir un jour patrimoine. Au-delà de l'entrée traditionnelle par l'expertise professionnelle et scientifique de la protection des monuments historiques et du ministère de la Culture, l'entrée en patrimoine est possible par de multiples portes. En effet, les processus qui tendent à désigner un objet matériel ou immatériel comme patrimonial se complexifient, à la fois du point de vue des valeurs qui lui sont attribuées et des acteurs impliqués.
Cet ouvrage pose un regard nouveau sur les processus contemporains de construction d'un patrimoine à l'oeuvre à l'université. Ce mode de production et de transmission des savoirs n'échappe pas aux changements de paradigme évoqués précédemment. Le passé des activités scientifiques fait régulièrement l'objet de pratiques mémorielles, menées aussi bien par des chercheurs que par les hommes politiques ou encore par les médias. Mais quel est le sens de ces commémorations, de ces productions historiographiques ou procédés muséographiques ? Tendent-ils à instituer une partie des sciences en patrimoine ? À partir du cas de l'Université de Toulouse, les études présentées ici donnent à voir la multiplicité des processus engagés pour attribuer une valeur mémorielle et patrimoniale à une figure, à un lieu ou à un instrument scientifique.