De 1971 à 1980, Michel Marmin a été le critique, parfois âprement controversé, de Valeurs actuelles et du Figaro. Après deux décennies consacrées à d'autres travaux - notamment sa participation comme scénariste à plusieurs films de Gérard Blain -, ce défenseur intraitable du cinéma d'auteur, qu'il préfère appeler « cinéma de création » (par opposition au « cinéma de consommation »), est revenu à ses premières amours. Ce sont ici vingt années de découvertes ou de redécouvertes dont Cinéphilie vagabonde offre la chronique souvent intempestive, car définitivement rebelle à l'air du temps.
Dans cette chronique, Michel Marmin s'élève également contre la domination des multinationales américaines, dont les conséquences sont l'affaiblissement des cinémas nationaux, des cinémas nourris par une culture nationale, et, par voie de conséquence, l'extension à la planète entière d'une « monoforme » cinématographique. Laquelle n'a d'autre but que de coloniser les cerveaux, et d'imposer le modèle de société hollywoodien et le mode de développement capitaliste.
Tels sont les deux axes majeurs de ce livre qui, par ordre alphabétique, propose au lecteur des vues originales sur des cinéastes contemporains comme Joël Séria, Ken Loach, Leos Carax, Wim Wenders, Jean Marboeuf, Robert Guédiguian,ou Bruno Dumont, sans oublier une indispensable révision de « classiques » comme Jean Renoir, Luis Buñuel, Éric Rohmer, Kenji Mizoguchi, Robert Bresson, Alexandre Astruc, Charles Chaplin ou Michelangelo Antonioni.
Enrichi par des vues pénétrantes sur le cinéma muet (Louis Feuillade), le cinéma de télévision (Stellio Lorenzi) ou le cinéma de cape et d'épée (Riccardo Freda), le nouveau livre de Michel Marmin joint à une radicalité esthétique assumée un éclectisme rafraîchissant. Et les amoureux de la meilleure littérature y trouveront leur compte, de grands écrivains ayant eu partie liée avec le 7e Art ayant fait l'objet d'articles particuliers - Roger Nimier et Roger Vailland en l'occurrence.
Semaine après semaine, jour après jour, " Chronique de l'année " rapporte les événements, petits et grands, en abordant toutes les facettes du quotidien : politique, économie, culture mais aussi la science et le sport.
L'oeuvre de Raoul Walsh, l'une des plus flamboyantes de l'histoire d'Hollywood, célèbre les noces grandioses de l'homme et du monde... Metteur en scène dionysiaque, Raoul Walsh fait exploser sans cesse le cadre de l'image cinématographique pour lancer ses personnages à la conquête d'une cime brûlée, d'une rivière déchaînée, d'un cheval fou ou des lèvres gonflées de sang d'une femme aux cheveux d'ébène : le cinémascope, dirait-on, a été inventé pour lui ! Et cette formidable énergie, où pouvait-elle se dépenser, sinon dans l'Amérique originelle des coureurs d'aventures, celle qui offrait à ceux qui avaient fui la débilitante société des hommes la dangereuse mais exaltante compagnie du feu, du vent, du soleil et de la tempête ? Telle est cette Amérique mythique, cette fabuleuse Amérique perdue, que Michel nous fait découvrir à travers les poèmes épiques de l'auteur de La piste des géants, de Gentleman Jim, d'Aventures en Birmanie, de La charge fantastique ou des Implacables...
Peu d'oeuvres cinématographiques auront exercé une fascination aussi forte que celle de ce cinéaste d'origine viennoise, dont la carrière, amorcée au lendemain de la Première Guerre mondiale, s'est déroulée successivement à Berlin, à Hollywood et à nouveau en Allemagne, où il devait tourner ses derniers chefs-d'oeuvre.
Des Trois Lumières (1921) à M le Maudit (1931), du Docteur Mabuse (1922) à L'Ange des maudits (1952), des Nibelungen (1924) aux Contrebandiers de Moonfleet (1954), de Metropolis (1927) au Tigre du Bengale (1959), Fritz Lang a imposé un univers dominé par la hantise du Mal, par l'obsession du pouvoir absolu, et par un sentiment de la fatalité exprimé dans un style d'une rigueur implacable, confinant à l'abstraction.
Mais cette oeuvre constitue également une étonnante (et parfois effrayante) parabole sur l'Histoire comme tragédie, et une préfiguration visionnaire du totalitarisme du XXIe siècle. Héritier en cela d'une certaine tradition romantique, Fritz Lang développe une dialectique de l'ombre et de la lumière et entraîne le spectateur dans un labyrinthe, où pullulent les sociétés secrètes, les mondes souterrains, les associations criminelles et les pratiques occultistes.
Dans ce Lang (Qui suis-je ?), l'auteur s'interroge notamment sur les rapports, demeurés largement obscurs, entre le cinéaste et le national-socialisme, ainsi que sur les conditions de son départ d'Allemagne en 1933. Il procède aussi à une réévaluation des trois grandes périodes de sa carrière et remet en cause l'opinion la plus communément répandue, selon laquelle Fritz Lang aurait réalisé ses meilleurs films aux Etats-Unis.
L'histoire se termine le 30 novembre 2001. Ce jour-là, les derniers appelés étaient rendus à la vie civile et le service militaire prenait fin, pour être remplacé par une armée de métier. Mais avec la fin du service militaire, tel que l'ont connu des dizaines et des dizaines de millions de jeunes Français de toutes origines sociales, c'est aussi tout un univers qui disparaissait. Ne restait plus que la mémoire d'une expérience partagée de génération en génération, avec ses traditions, son folklore, ses bons et ses moins bons moments. C'est justement cette mémoire nationale que cet ouvrage ambitionne de préserver, par le texte et par l'image. Tous ceux qui ont fait leur service militaire s'y reconnaîtront, quel que soit leur âge : une bonne occasion d'ouvrir la boîte à souvenirs ! Du conseil de révision à la quille, du pioupiou de la Belle Epoque au bidasse des années yé-yé, chacun pourra revivre ce qu'il a vécu... et le raconter à ses enfants ou petits-enfants. l'ours de garde, permissions, grandes manoeuvres, corvées, histoires de chambrée, chansons, rien ne manque au rendez-vous de la nostalgie, pas même le vocabulaire poivré des casernes. On était jeune, pas toujours discipliné et c'était finalement le bon temps !
Portraits croisés de Léo Malet (1909-1996) et d'André Héléna (1919-1972), deux maîtres du roman noir français, le premier créateur du personnage de Nestor Burma, le second de celui de l'Aristo. M. Marmin souligne la similitude de leur vision de la vie marquée par la nostalgie de leurs origines méridionales et un même scepticisme idéologique et politique qui transparaissent dans leurs oeuvres.
Interdiction de fumer dans les restaurants - Francis Joyon entre dans la légende - Les Palestiniens forcent le blocus de Gaza - Un trader fait perdre des milliards d'euros à la Société générale - Mariage de Nicolas et de Carla - Les rebelles tchadiens sont chassés de N'Djamena - Le Kosovo proclame son indépendance - Triomphe de Bienvenue chez les Ch'tis - Un Oscar pour Marion Cotillard - Dmitri Medvedev élu président de la Russie - Émeutes antichinoises au Tibet - Décès du dernier poilu français de la première Guerre mondiale - La gauche gagne les municipales - Mugabe s'accroche au pouvoir au Zimbabwe - Le grand retour de Berlusconi - La mort d'Aimé Césaire - Tremblement de terre au Sichuan - Palme d'or pour les collégiens de Laurent Cantet - La république est proclamée au Népal - La sonde Phoenix se pose sur Mars - Yves Saint Laurent est décédé - PPDA chassé de TF1 - Polémique sur le fichier Edvige - L'Espagne championne d'Europe de football - Libération d'Ingrid Betancourt - Fuite d'uranium au Tricastin - Bernard Tapie renfloué - Arrestation de Radovan Karadzic - Disparition d'Alexandre Soljenitsyne - Dix soldats français tués en Afghanistan - Pervez Musharraf abandonne le pouvoir au Pakistan - Triomphe de la Chine aux JO de Pékin - Crise politique en Thaïlande - Les sculptures de Jeff Koons font scandale à Versailles - Trois Français récompensés par les Nobel - Plans de sauvetage pour les banques - Dieu a rappelé soeur Emmanuelle à lui - Mesrine au cinéma - Guerre civile au Congo - Barack Obama élu président des États-Unis - La nouvelle carrière de Maradona - Simone Veil entre à l'Académie française - Martine Aubry à la tête du PS - Insurrection des jeunes en Grèce
La fin du franc, première Star Ac', dernier défilé de Saint-Laurent, mort de Daniel Pearl et de la reine Mère, Le Pe, au second tour, Jimmy Carter à Cuba, Schamacher égale Fangio : le résumé de tous les événements phares.
Semaine après semaine, jour après jour, "Chronique de l'année" rapporte les événements, petits et grands, en abordant toutes les facettes du quotidien : politique, économie, culture mais aussi la science et le sport. Revivez toute l'année 2013 !
Il n'existait pas, jusqu' cet ouvrage, de dictionnaire permettant au grand public de dcouvrir de faon simple, vivante et cependant rigoureuse la vie et l'oeuvre de ces compositeurs qui, depuis le Moyen ge, ont bti le patrimoine de la musique dite " classique ".
D'Adam de La Halle Pierre Boulez, en passant par tous les " grands ", ce manuel la fois pratique et attrayant donnera tous l'envie de rcouter avec une oreille avertie les oeuvres majeures de Guillaume de Machaut, Lully, Mozart, Verdi, Wagner, Darius Milhaud, Carl Orff ou Benjamin Britten, mais aussi d'aller la rencontre de compositeurs moins connus ou injustement oublis tels que Grtry, Dodat de Sverac ou Aaron Copland.
Les auteurs les invitent des dcouvertes permanentes et sortir des sentiers battus, en explorant des pays ou des continents o la musique " classique " a brill de mille feux: au Brsil avec Villa-Lobos, au Japon avec Takemitsu, aux tats-Unis avec Charles Ives, en Estonie avec Arvo Prt... En outre, ce dictionnaire s'attache initier le mlomane la musique dite " contemporaine " et son extraordinaire diversit: les matres comme Schoenberg, Berg ou Varse, bien sr, mais galement la musique concrte avec Pierre Henry, la musique rptitive avec John Adams ou Philip Glass, ou encore ces gnies inventifs, inclassables et souvent factieux que sont John Cage ou Mauricio Kagel.
Pour rendre la lecture de ce dictionnaire encore plus commode, plus instructive et plus exaltante, des notices complmentaires ont t consacres aux formes musicales: qu'est-ce qu'un motet, un concerto grosso, une fugue, un madrigal, une sonate, un mode ou une srie dodcaphonique?
Une collection pour faire le tour de la question : 2 livres en 1 pour tout comprendre en un tour de main ! Un ouvrage sur l'histoire de la gauche c'est bien, mais un ouvrage sur l'histoire de la gauche et de la droite, c'est encore mieux : l'idée de cette collection réside dans le parallélisme inhérent à certains sujets. Difficile, en effet, d'imaginer que la gauche puisse exister sans son opposé, la droite ! Plus encore, c'est en réponse à l'image que lui renvoie la droite qu'elle se construit et qu'elle évolue, et inversement. Il en de même pour l'enfer et le paradis, la guerre et la paix, les blondes et les brunes. Ainsi, certains sujets ne sont complets qu'associés à leur contraire et vice-versa !
- 2 sujets qui se répondent et se complètent, mis en lumière par une maquette innovante et dynamique ;
- 1 couleur pour chaque côté ;
- 120 pages pour chaque côté, soit 240 pages au total ;
- 2 livres en 1 pour seulement 25 € ;
Pour le lancement de la collection - 3 titres à paraître :
- Gauche / Droite.
- Enfer / Paradis.
- Blondes / Brunes.
Figure emblématique de la « Nouvelle Droite » aux côtés d'Alain de Benoist, ancien rédacteur en chef de la revue Eléments à laquelle il contribue toujours, Michel Marmin s'est également imposé très tôt comme l'un des meilleurs critiques de cinéma de sa génération. Il a illustré son talent à Valeurs actuelles, Spectacle du Monde et au Figaro. Ce livre d'entretiens permet de retracer un itinéraire très riche en découvertes, en rencontres et en points de vue toujours plus originaux et personnels où prime le décloisonnement et la place grandissante faite à l'émotion esthétique.
Fervent défenseur du « Macmahonisme », dans sa jeunesse, il porte aux nues le cinéma de Raoul Walsh, Otto Preminger ou Samuel Fuller puis fait l'expérience inédite des créations tout à fait singulières de Jean-Luc Godard. Son regard s'ouvre aussi au fil du temps avec bonheur sur les oeuvres de Bresson, de Rohmer ou de Jacques Rozier. Son amitié avec Alain Corneau qui date des années de collège sera très fructueuse : si le musicien développe en lui une sensibilité toute particulière pour le jazz, c'est Michel Marmin qui révèlera sa fibre cinématographique avec la postérité que l'on sait. Collaborateur de Pierre Schaeffer dans les années 60, au Service de la Recherche de l'Ortf, il étend sa palette artistique à la musique concrète qui représente alors l'avant-garde. Grand ami de Léo Malet, il fera publier au Fleuve noir son Journal secret. Jean- Pierre Martinet, dont il fait la connaissance à l'Idhec, enrichit d'autant son goût littéraire jusqu'alors très « hussard » par une note à la fois plus noire, plus âcre et plus ample. De son côté, Michel Marmin a pris conscience rétrospectivement du talent cinématographique méconnu de l'auteur. Parmi d'autres amitiés décisives, on retiendra Jacques Vergès, l'avocat du FLN, Alexandre Astruc, cinéaste et critique éminent de la Nouvelle Vague ou encore Raymond Abellio, l'auteur de La Fosse de Babel.