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Max Jacob
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Max Jacob (1876-1944), écrivain et peintre, fut étroitement lié au cubisme et au modernisme littéraire. Pour la première fois réunies en un volume, ses oeuvres majeures - poèmes, récits, romans, contes, maximes - dévoilent l'envergure de son projet esthétique et spirituel. Burlesque et grave, tendre sous l'ironie, Max Jacob lutta sans cesse contre ses démons, de sa rencontre déterminante avec Picasso jusqu'à sa mort au camp de Drancy.
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Pour un poltron comme moi, rien de si courageux qu'une mise au point qui pourrait être une mise aux poings. Faire l'essai de la justice quand l'univers ne pense qu'à la force ? Après tout ! une bonne conscience porte toujours une arme à feu. Quant à mon revolver modèle 1905 avec lequel j'appris le tir, dans mes égarements il ne s'est pas égaré. En ce temps-là, Picasso maîtrisait son siècle en maîtrisant sa propre gourme géniale par le sacrifice de ses naturelles coquetteries (ô l'austère cubisme, etc..., etc..., etc...). On ne riait pas même encore du Douanier Rousseau, d'Erik Satie, l'un enlevant à la plastique des falbalas que l'autre enlevait à l'orchestre. En ce temps-là «homme nouveau» qui s'en doutait ? pas lui ! André Salmon déménageait en charrette à bras les Licornes du Symbolisme. Est-ce que les amis se choisissent ? Non ! ils se polarisent.
Max Jacob rencontre Pablo Picasso en 1901 à Paris. Il s'en suit une fraternelle amitié qui fait de lui le témoin quasi quotidien du travail de Picasso. A partir de 1921 les contacts sont plus laches mais les signes existent d'un lien jamais vraiment défait. Si il exprime parfois une pathétique jalousie à l'égard du peintre, c'est toujours Picasso qu'il désigne comme son héros (aux côtés d'Apollinaire ou Salmon) lorsqu'il doit écrire sur l'époque de la rue Ravignan.
Aussi, à la mort du marchand Paul Guillaume sa veuve lui demande une préface à un volume des mémoires de son mari. Le projet deviendra ce récit fondamental sur le cubisme : La chronique des temps héroïques, commencée en 1935 dont seul le début parut du vivant de Max Jacob en 1937. C'est en 1956 que Louis Broder en fera une édition limitée, avec des eux-fortes de Picasso, d'après un manuscrit complet des huit chapitres.
C'est le texte de notre édition qui n'avait jamais été repris depuis. Il n'existe pourtant pas de témoignage aussi vivant et direct que celui-ci sur l'aventure de l'art moderne, depuis la bohème montmartroise jusqu'aux frasques des années folles.
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En 1936, Max Jacob se retire pour une seconde fois à Saint-Benoît-sur-Loire, près d'Orléans. Là, le poète vieillissant renoue avec une correspondance véritablement océanique. Parmi ses destinataires, un jeune étudiant en céramique apprenti poète. Au cours d'un échange épistolaire intense (1941-1944) qui dépassera rapidement les seuls conseils esthétiques, Max Jacob évoquera ses rencontres (Apollinaire, Picasso, Cocteau...), son oeuvre, sa foi catholique. Leur lumineuse correspondance n'est pas sans rappeler celle de Rilke avec le jeune poète Franz Xaver Kappus. Max Jacob, bientôt en proie aux persécutions contre les juifs sous l'Occupation, terrassé par le malheur qui frappe les siens, ne sera plus que souffrance : ces lettres en sont la parole recueillie. Ce poignant document montre Max Jacob tel que l'Histoire l'a gardé : tendre, généreux, ironique, artiste, spirituel, mystique.
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Conseils à un jeune poète ; conseils à un étudiant
Max Jacob
- GALLIMARD
- Blanche
- 30 Juillet 1945
- 9782070233441
Au début de juin 1941, Max Jacob rencontra chez un de ses amis, à Montargis, ville voisine, J. E., 18 ans, étudiant en médecine. Le père de ce jeune homme, au cours d'un dîner auquel il avait convié l'auteur du Cornet à dés lui posait cette question:Qu'est-ce qu'un vers lyrique? Son interlocuteur réserva sa réponse par une boutade, puis se tournant vers J. E.:On ne peut pas parler de poésie devant des parents!... Mais rentré à Saint-Benoît, il achetait un cahier d'écolier chez l'épicière, inscrivait sur la couverture rose:Cahier appartenant à J. E. et rédigeait sur le papier quadrillé pour l'adresser à son nouvel ami le traité d'esthétique que nous présentons aujourd'hui. Quelques semaines plus tard, l'étudiant, retardé sans doute par la préparation de ses examens, remerciait l'auteur de ce merveilleux présent en lui demandant une définition du sentiment. Max Jacob s'attendait à plus d'enthousiasme. Il répondit poliment et, au cours d'une nouvelle rencontre avec J. E., due comme la première au hasard d'une visite chez un ami commun, ajouta quelques pages au cahier. Là cessèrent leurs relations.
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Le Terrain Bouchaballe : (Max Jacob) La municipalité de Quichen est engagée dans de tumultueux démêlés avec les héritiers Bouchaballe à propos d'un terrain légué à la ville par leur défunt parent, mais le testament est contesté... Satire d'une petite ville de province en 1923.
(durée : 2 heures - 14 hommes / 3 femmes)
La Tarentelle rouge : (Salvatore Cuffaro) Dans un cirque, Zinno est clown. Jeune, il perd son petit frère, clown comme lui. Adulte, il aime une jeune fille du cirque, mais il passe pour fou, vivant pour la beauté, pour l'amour. Vieux, il sera encore et toujours incompris...
(durée : 1 heure - 3 hommes / 1 femme) -
Les amitiés & les amours ; correspondances Tome 3
Max Jacob
- Arganier
- Traverses
- 8 Février 2007
- 9782912728562
Ce dernier volume de la correspondance rassemblée par Didier Gompel-Netter couvre donc les années d'Occupation.
Max Jacob vit en illustrant les pages de garde de ses propres livres que des libraires lui envoient. S'il pressent la fin, c'est d'art, encore et toujours d'art, dont il s'obstine à parler. A Jean Follain 12 février 1942 Mon cher Jean, J'ai d'abord reçu la visité de la gestapo et comme un monsieur [...] me demandait ce que j'écris, je lui ai tendu une brochure de Poèmes 38 ; "C'est tout ce que j'ai de moi ici.
Voulez-vous l'emporter ? Attendez ! Je vais vous mettre une petite dédicace : rappelez-moi donc votre nom?... Ah, très bien... mais que vais-je écrire... amitié ? Ce serait indiscret !... Hommage, c'est bien ridicule... Eh bien... souvenir ?" Il est parti en emportant les adresses des lettres qui attendaient le courrier sur ma table.
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La defense de tartufe - extases, remords, visions, prieres, poemes et meditations d'un juif converti
Max Jacob
- GALLIMARD
- 6 Mars 1964
- 9782070233526
Paru en 1919, confession brûlante sous mille artifices, La Défense de Tartufe est au centre de la vie de Max Jacob et de son oeuvre. Harcelé, peu après son baptême, par les amis de Montparnasse qui doutent de sa sincérité, «Tartufe» décide de mettre sous leurs yeux, sans commentaires, les poèmes et les proses correspondant à chaque étape de son étonnante évolution. Ce sera toute sa «défense». Quel dossier ! Voici d'abord la période «burlesque», dont témoignent quelques chansons de cabaret. L'apparition de la rue Ravignan est relatée ? pudiquement ? en quelques poèmes scintillants et obscurs, qui sont comme des boîtes à secrets. Suivent cinq années troubles : Max est à la fois mystique... et pécheur ! Un précieux Journal raconte, presque heure par heure, l'apparition au cinéma, les péripéties peu banales de la préparation au baptême, les impressions du néophyte. Le livre se clôt sur les toutes premières méditations, que tant d'autres devaient suivre.
Des notes accompagnent chacun de ces textes dont certains brouillons retrouvés permettent de fixer la date et de suivre la genèse.
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max jacob aurait écrit vingt mille lettres, ce qui ferait de lui l'un des derniers, sinon le dernier, de nos épistoliers du xxe siècle.
nous en avons trouvé, pour notre part, plus d'un millier. didier gompel-netter. le max jacob qui se donne à lire, au long de ces précieuses pages retrouvées, est joyeux, avide d'écrire, débordant d'un talent en liberté tant il est vrai que dans ce temps-là, les poèmes, on ne les écrivait pas, mais on les vivait. c'était plus joli. ces missives sont la preuve d'un temps de vivre véritable, d'une écoute fraternelle et amoureuse de l'autre, d'un art d'orfèvre des mots comme on n'en retrouve plus.
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Correspondance de Max Jacob à Louis Guillaume. Louis Guillaume vient d'avoir 30 ans quand commence cet échange de correspondance bientôt suivi d'estime littéraire et d'amitiés réciproques. « Max Jacob et Louis Guillaume étaient trop différents pour que cette amicale liaison n'ait pas ses ombres et ses lumières. Ce qui les unissait : la Bretagne d'abord. Puis, avant tout la poésie. C'est un nouvel « Art poétique « qui transparaît dans ces bavardages épistolaires et surtout un « Art d'écrire inégalable, sans pédantisme, tout de sincérité et d'expérience. Max Jacob déploie là tout son savoir et tout son coeur.
Max Jacob (1876-1944). Il est l'auteur de nombreux recueils, la plupart aux Editions Gallimard comme Le Cornet à dés ou Le Laboratoire central. Il est considéré comme l'un des plus grands poètes du XXe siècle. Il fut l'ami d'Apollinaire et Picasso et fit partie de la bohème montmartroise. Il vivra durant six ans une retraite à St Benoit sur Loire. Arrêté par la Gestapo, il meurt en déportation au camp de Drancy.
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Trois oeuvres de Max Jacob témoignant de la diversité de son talent de prosateur ont été réunies dans ce recueil:Le Roi de Béotie (1921) dont les nouvelles révèlent une des formes le plus authentiquement françaises de la satire, et deux contes merveilleux devenus introuvables:Histoire du roi Kaboul Ie? et du marmiton Gauwain (1901) et La Couronne de Vulcain.
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Beaucoup de poèmes présentés ici ont paru dans diverses revues au cours des années 1934-1935 et 1937-1938 ; certains d'entre eux avaient déjà été rassemblés par Max Jacob sous le titre L'Homme de cristal. On les a complétés par des variantes et des inédits, notamment celui qui est intitulé «À la mémoire de Guillaume Apollinaire» : il date de 1918 et avait paru dans la revue Sic, dirigée par Pierre Albert-Birot. Ce recueil, le dernier préparé par Max Jacob avant sa fin tragique, paraît en receler la prémonition. Sous un humour fondu dans un lyrisme qui semble échevelé, coule une poésie tout en profondeur avec des tonalités altérées par une inquiétude certaine. C' est à travers de fragiles paroles qu' il nous faut découvrir le coeur nostalgique de cette poésie et aussi son sourire grave. On trouve dans L'Homme de cristal l'accent le plus émouvant de la poésie de Max Jacob, faite d''ironie, de rêve et de tendresse.
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Portrait de l'auteur par André Beaudin
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En 1938, Max Jacob exprime son voeu à Jean Denoël et à l'abbé Fleureau, curé de Saint-Benoît-sur-Loire, que ses méditations quotidiennes soient un jour publiées. L'originalité de ces textes d'une grande diversité vient de la présence des Écritures et en particulier de celle des Épîtres de saint Paul. Mais ce qui domine par-dessus tout, c'est la tendresse de l'homme vieillissant dans les années de guerre avec ses appels au secours pour ses parents déportés, pour ses amis emprisonnés. Ces méditations sont « l'école de vie intérieure » déjà annoncée dans L'Art poétique.
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La correspondance de Max Jacob avec le peintre Lionel Floch, pleine de tendresse et d'amour du pays, constitue, en fait, un échange épistolaire à trois - Max, Lionel et sa femme, Suzanne - et dévoile un aspect intime et quotidien, peu connu de Max Jacob.