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Mattias Koping
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Cartel 1011 Tome 1 : Les bâtisseurs
Mattias Koping
- Flammarion
- Romans Policiers
- 16 Octobre 2024
- 9782080450890
La péninsule du Yucatan, face au golfe du Mexique. Des
sites d'une beauté renversante mais qui, depuis des
siècles, se résignent à la violence. Un territoire fertile en
monstres de toutes sortes, qu'ils soient mythologiques,
divins ou humains.
Le Yucatan est le terrain de jeu du clan Hernandez, une
des plus puissantes familles du Mexique, installée là
avec les premiers conquistadors. La côte des Caraïbes,
de Cancun à Tulum, est leur jardin. Le pharaonique
projet de Train Maya doit leur permettre d'étendre leur
emprise, et tant pis s'il faut sacrifier la faune et la flore
et assécher le pays.
C'est là aussi, dans ce berceau des anciens Mayas,
qu'émerge un nouveau cartel, le 1011, capable du
pire pour s'emparer de l'hégémonie du narcotrafic
international.
Car l'appétit des cartels, comme celui des capitaines
d'industrie, est sans limite, et le monde est leur horizon.
En France aussi, les victimes s'accumulent... -
« Un chef-d'oeuvre dont on parlera encore dans 50 ans », Gérard Collard.
19 novembre 1991. La Yougoslavie s'enfonce dans la spirale de la guerre. Des paramilitaires serbes massacrent une famille dans le village d'Erdut, en Croatie. Seul un petit garçon en réchappe. Vingt-cinq ans après, l'avocate Irena Ilic se lance dans la traque de ces monstres sanguinaires.
1er avril 2017. Un double crime abominable a été perpétré contre une femme et son bébé, dont les corps sont retrouvés au Havre. Vladimir Radiche, un capitaine de police sans aucun scrupule, est chargé de l'affaire. Les victimes ont été torturées et assassinées par le Manufacturier, un tueur insane qui vend les films de ses exactions sur son site Internet.
Lorsque les trajectoires de la tenace Irena Ilic et du détestable Vladimir Radiche se croisent, l'insoutenable vérité se fait jour peu à peu. Pris dans un maelström de violence, les deux protagonistes évoluent dans ce que l'humanité produit de plus affreux. Trafics en tout genre, crimes contre l'humanité, assassinats sériels, darknet, sectarismes religieux et haines politiques, les fils peu à peu se rejoignent inexorablement pour tresser la corde qui étrangle le lecteur et le suffoque.
Dès sa sortie en 2018, le roman de Mattias Köping a été acclamé par les lecteurs et les médias du polar. Après son premier roman Les Démoniaques, Mattias Köping est salué comme l'un des maîtres d'une authentique noirceur. Le Manufacturier a été distingué par de nombreuses sélections et a reçu en 2019 le prix Découverte Iris Noir de Bruxelles, ainsi que le prix Polar des Blogueurs.
Avertissement. Ce roman est d'une très grande violence. Il est strictement réservé à un public averti. Âmes sensibles, passez votre chemin. -
"Ils reprennent en choeur :
"Joyeux anniversaire, salope ! Joyeux anniversaire, salope !"Ils l'ont encerclée, hilares, à poil. Ils sont tous là, son père, son oncle, Simplet, Waldberg, Delveau, Beloncle. Elle est à quatre pattes au milieu de la meute, fragile et nue, déchirée de sanglots. Son père la maintient par les cheveux.
Elle s'appelle Kimy.
Ce soir, on fête ses quinze ans." Avertissement. Ce roman est d'une très grande violence. Il est strictement réservé à un public averti. Âmes sensibles, passez votre chemin.
Lors de la sortie de ce premier roman, Mattias Köping est salué comme l'un des maîtres d'une authentique noirceur. Les Démoniaques a été distingué par de nombreuses sélections et a été lauréat du Prix du jury des Mines Noires et du Prix découverte des Géants du polar en 2018. -
Macadam, subst. masc. : revêtement de sol, fait de pierres concassées, de sable et de goudron.
Macadam, c'est la rencontre de deux visions du monde, noires et brutes, celles du dessinateur Marsault et de l'écrivain Mattias Köping. L'artiste et le romancier se sont alliés pour le meilleur du pire.
Macadam, c'est dur, ça écorche. Les mots de Köping rehaussés de la griffe de Marsault sont autant de pierres lancées à la face du monde, de sable dans les yeux et de goudron dans les âmes.
Pris entre les histoires de l'un et les illustrations de l'autre, le lecteur est invité à tracer sa route précaire sur ce revêtement rugueux, quitte à tomber et à y laisser la peau de ses mains et de ses genoux.
Macadam, c'est la promesse d'une série de baffes entrecoupées d'éclats de rire et de désespoir.
Macadam, c'est l'amour fou et la vengeance, la beauté et la laideur, la violence et la grâce, les hommes et les bêtes, la caresse et le coup de poing, l'innocence et la perversité. C'est un concentré de folie ordinaire et d'instants sublimes, de nos petites grandeurs et de nos grandes lâchetés.
Macadam, c'est bien sûr un regard en noir et blanc, comme les oeuvres de Marsault en pleine page, comme les caractères d'imprimerie des textes de Köping. Comme la mort et la vie.