La Bible hébraïque - cette bibliothèque aux 22 livres dont les plus anciens ont été transcrits il y a près de 2 700 ans - fut écrite au moyen d'un alphabet « carré » et sacré dont chaque lettre est à la fois un son, un nom, un nombre, une graphie et un pentacle. Pythagore affirmait que « tout est nombre ». Concernant la Bible, au moins, il avait raison. Mais que disent les nombres ? Sont-ce seulement des signes représentant des quantités ? Non, bien sûr, car au-delà de l'arithmétique se dessine une arithmologie que prolonge une arithmosophie. Les kabbalistes s'y sont lancés à corps perdu... Depuis son premier écrit connu, le Séphèr Yètzirah (ve s.), d'après une inspiration pythagoricienne puisée à Alexandrie, la Kabbale n'a jamais cessé de méditer les chiffres et les nombres. Le Divin est UN. Les DEUX Tables de la Loi. Les TROIS Patriarches. Les QUATRE Matriarches. Les CINQ livres de la Torah et les SIX de la Mishnah. Les SEPT branches de la Ménorah pour rappeler la Genèse des mondes, et les HUIT jours avant la circoncision. Les DOUZE tribus et les TREIZE attributs divins. Etc.
Pour la tradition kabbalistique, l'Arbre de Vie est l'arbre des dix séphirot qui, comme l'échelle de Jacob, relie le plan divin et le plan humain. L'éclair fulgurant désigne, dans cette même tradition, un trajet particulier qui permet à l'initié de remonter spirituellement l'arbre et ainsi d'accéder au plan divin. Un chemin de Vie. Un cheminement initiatique. Un chemin spirituel intense. Ce parcours de l'Éclair fulgurant passe successivement par les étapes suivantes : Malkout (Royaume), puis Yésod (Fondement), puis 'Hod (Splendeur), puis Netza'h (Victoire), puis Tiphérèt (Beauté), puis Guébourah (Fécondité), puis 'Héssèd (Bonté), puis Binah (Intelligence), puis 'Hokhmah (Sagesse), pour arriver enfin à Kétèr (Couronne). Sans oublier, bien sûr, ni la première étape d'arrachement au monde des apparences pour entrer dans le Royaume, ni la dernière qui surpasse la Couronne et fait entrer dans l'Ineffable par la Lumière, d'abord, l'Infini, ensuite, et le Néant ou Vacuité, enfin.
La joie se construit.
Elle n'est pas forcément notre humeur habituelle qui, naturellement, se teinte de soucis, de craintes, de peines. La joie de vivre est avant tout le fruit d'une volonté. Une question de regard. Une affaire d'état d'esprit. Au contraire du bonheur qui est reçu et du plaisir qui est volatil, la joie de vivre naît de l'accomplissement de soi à l'interface entre son dedans et son dehors. Mais que signifie et qu'implique l'accomplissement de soi ?
L'économie a à présent ses deux faces : l'économie des objets et l'économie des idées, de l'information, de l'intelligence, de l'expertise, des talents, bref : l'économie de l'immatériel. Elle « pèse » déjà beaucoup plus que l'économie classique. Mais voilà : les règles du jeu n'y sont plus les mêmes. On ne vend ni n'achète de l'intelligence ou des idées comme on le faisait des boîtes de conserve. Parfois, même, la gratuité devient un des mécanismes de vente. Paradoxe ? Au fait : à qui appartient une idée ou une information ? ?Qu'est-ce que l'immatériel ? Aristote : la substance et la forme - Les biens immatériels - Information et néguentropie La part de l'immatériel dans l'économie Structure de l'économie mondiale - Quelques chiffres - Révolution noétique Les caractéristiques des biens immatériels Non rareté - Non inertie - Message et sens Les nouvelles règles économiques Valeur et prix - Offre et demande - Structure des coûts La gestion des patrimoines immatériels Quels sont les patrimoines immatériels ? - La création de patrimoines immatériels - La propriété des patrimoines immatériels Pistes prospectives Gratuité généralisée - Mondes virtuels - Abolition spatiale
L'industrialisation et la financiarisation de l'économie ont mené le monde dans une impasse monstrueuse. Il devient impérieux de changer de logique économique et de reconsidérer les étalons même de la richesse. La montée en puissance de l'économie immatérielle met de plus en plus en avant la pertinence et la puissance des «patrimoines immatériels». Ils deviennent infiniment stratégiques, puisque l'avenir dépend surtout d'eux, et de moins en moins quantifiables. L'économie de demain est résolument entre les mains de ceux qui maîtrisent les savoir-faire et qui cultivent les enthousiasmes. Marc Halévy a étudié la philosophie et l'histoire des religions. Il s'est spécialisé en Kabbale et Tao-chia (Lao-Tseu et Tchouang-Tseu). Il est l'auteur de nombreux ouvrages et mène trois activités parallèles. Leur fil rouge : 'La compréhension du Devenir'.
Et si l'économie officielle, celle du PIB et du CAC40, n'était pas la seule ? Elle ne représente que le sixième du total de l'économie mondiale, et les cinq sixièmes restants sont partagés par l'économie pirate, l'économie mafieuse et. l'économie démonétisée.
Les transactions s'y font en l'absence des monnaies officielles : trocs, bénévolats, "open source". Ces économies qui semblent marginales sont l'une des incontournables réponses à la crise durable des marchés. ?Trocs, bénévolats, "open source", prosumérismes, monnaies privées... : dix-huit cas, plus imaginatifs les uns que les autres, sont étudiés dans ce livre. ?Après avoir été chercheur auprès d'Ilya Prigogine (Prix Nobel 1977) pendant 10 ans, Marc Halévy continue d'étudier les sciences de la complexité et la physique des processus.
Son application à l'évolution du monde humain lui permet d'aborder toutes les facettes socioéconomiques du passage de l'économie industrielle à l'économie de l'immatériel. Il travaille enfin sur la question du "sens", ce qui l'amène au domaine de la spiritualité et de la mystique, au-delà de la philosophie et la métaphysique ; il s'est spécialisé en Kabbale et Tao-chia.
Le "Cantique des cantiques" est un chef-d'oeuvre de la littérature poétique universelle. Mais ce texte est avant tout une oeuvre mystique dont le coeur est plus que l'Amour : son fil intime est la recherche effrénée de l'Alliance suprême et totale entre l'âme humaine, symbolisée par la Shoulamite, et le Mystère divin, symbolisé par le Bien-Aimé. Et ce Bien-Aimé. n'est pas le roi Salomon qui n'en est que l'image en trompe-l'oeil. On le découvrira en lisant ce texte magnifique au plus près du sens de ses mots hébreux. La Shoulamite devra dépasser Shlomo, le pacifique, et remonter sur la montagne sauvage en quête du Bien-Aimé qui s'y cache. Une érotique omniprésente se dégage des versets, mais il s'agit d'une érotique sacrée, sacrale même. Une érotique qui fait vibrer la chair spirituelle de l'âme dans un élan vers ce qui l'englobe et la dépasse infiniment.
Si la philosophie est l'art de la joie de vivre, le philosophe doit être un praticien de cet art subtil et joyeux. La joie se construit. Elle n'est pas forcément notre humeur habituelle qui, naturellement, se teinte de soucis, de craintes, de peines. La joie de vivre est avant tout le fruit d'une volonté. Une question de regard. Une affaire d'état d'esprit. Au contraire du bonheur qui est reçu et du plaisir qui est volatil, la joie de vivre naît de l'accomplissement de soi à l'interface entre son dedans et son dehors. Mais que signifie et qu'implique l'accomplissement de soi ? Il signifie l'actualisation de toutes ses latences dans la rencontre entre les potentialités du dedans et les opportunités du dehors. Il signifie l'exploration et l'exploitation de tous les possibles. Il s'ancre dans l'intention ferme de se réaliser dans chaque ici-et-maintenant. Il implique donc que cette intention soit claire et devienne un vrai projet de vie. Il implique, ensuite, que les conditions de cette réalisation soient réunies. Il implique, enfin, que la démarche soit initiée et que le cheminement soit soutenu.
L'avenir n'est écrit nulle part. Chacun doit imaginer et tracer son chemin quelque part dans les multiples vallées des possibles, entre les nombreuses montagnes des impossibles. C'est la mission de la prospective de dessiner la carte de ce paysage de vallées et de montagnes. Nous vivons une époque à la fois difficile et exaltante. Difficile parce qu'elle consacre la fin de la Modernité et de tous les modèles économiques et politiques qu'elle avait imposés au monde. Exaltante parce qu'un nouveau paradigme est à construire qui relèvera le défi des grandes ruptures que la Modernité avait provoquées. Tous les cinq cents ans s'opère une telle mutation profonde de nos sociétés. C'est notre tour. C'est notre chance ! Elle n'est pas belle, la vie ?
Le Judaïsme officiel moderne - le rabbinisme - est né du pharisaïsme après la destruction du Temple de Jérusalem par les Romains en 70. Mais ce Judaïsme-là est plus platonicien que mosaïque. Ceux qui ont écrit la Torah n'étaient pas monothéistes. Ils ne croyaient pas en l'immortalité de l'âme, en la résurrection des morts, au jugement dernier, ni à une vie après la mort. La Kabbale - panthéiste, panenthéiste - a perpétué leur vision naturaliste du monde. C'est cette pensée hébraïque originelle qui est décrite ici.
Les entités nationales sont encore censées incarner l'identité, la souveraineté, la légalité et la légitimité des « peuples » de la Terre. Mais la réalité géopolitique qui émerge est tout autre. Les États-Nations n'y auront bientôt plus aucun rôle à jouer. Entre mondialisation et relocalisation, les niveaux intermédiaires, qui avaient fait le terreau de la Modernité aujourd'hui finissante, vont disparaître.
L'humanité est en passe de se réorganiser fondamentalement sous les effets de deux pôles complémentaires : la Terre, prise comme un tout unique et solidaire, et le terroir, pris comme territoire géographique parfois, mais le plus souvent culturel ou passionnel.
Le minimalisme est un art de vivre. Il repose sur une démonétisation du quotidien, sur l'idée révolutionnaire que l'argent ne compte pas, ne se compte pas. S'il y en a, on le dépense exclusivement pour le fécond et le noble. Sinon, on s'en passe. Un art de vivre, donc. Imaginez une règle de vie forte et riche, porteuse d'une véritable ascèse quasi initiatique : ne jamais rien acquérir, ne jamais rien utiliser, ne jamais rien faire qui ne soit de la plus haute utilité et, en même temps, de la plus grande qualité. Essayez et vous découvrirez que la joie de vivre requiert peu, pourvu que ce peu soit très conscientisé, très voulu, très choisi. Nous gaspillons notre temps de vie dans des millions d'actes inutiles et inféconds que nous faisons par habitude, par conformité ou par conformisme. Après avoir été doctorant et chercheur auprès d'Ilya Prigogine (Prix Nobel 1977) pendant près de dix ans, Marc Halévy continue d'étudier les sciences de la complexité et à faire de la recherche théorique fondamentale sur la physique des processus. Il est conférencier et expert en noétique. L'application de la physique des processus à l'évolution du monde humain et, spécialement, au changement de paradigme que nous vivons actuellement, lui permet d'aborder toutes les facettes socioéconomiques du passage de l'économie industrielle à l'économie de l'immatériel.
L'Orateur d'une Loge maçonnique est l'officier gardien de la Loi et de la Rigueur.
Il seconde le Vénérable Maître de la Loge et clôt tous les débats : " Frère Orateur, quelles sont vos conclusions ? ", dit le rituel. Il " instruit " la Loge. Il en est le Sage. Seul un Frère expérimenté est appelé à cette difficile et délicate mission. Si le Frère Secrétaire est la Mémoire de la Loge (sous la Lune), le Frère Orateur en est l'Âme et l'Esprit (sous le Soleil). Il est le garant de la Tradition et de la Régularité des travaux.
Les textes présentés ici sont de première main. Ils scandent plusieurs années de la vie réelle, intérieure, d'une Loge régulière. À travers eux, la réalité maçonnique se révèle, loin des fantasmes et rumeurs colportés par les paranoïdes, les malveillants et les tabloïds. Enfin la vérité nue sur la Loge et ses travaux ! On découvrira ainsi que la seule grande préoccupation de la véritable Franc-maçonnerie est la quête spirituelle au travers du chantier de la construction du Temple à la Gloire du Grand Architecte de l'Univers.
Tout le reste n'est que racontar ou usurpation irrégulière. Les présentations, commentaires et annotations de Marc Halévy éclairent tous ces textes originaux et authentiques, et permettent d'en goûter toutes les saveurs et tous les savoirs.
L'entreprise est devenue, au fil des ans, un ensemble flou, sans contours très net, de plus en plus inextricablement intriquée dans des réseaux multiples et prégnants. La circonscription comptable et légale de l'entreprise n'a plus grand chose à voir avec sa circonscription opérationnelle, relationnelle ou stratégique. Le travail et l'emploi vont connaître une véritable mutation dont nous pouvons dessiner dès maintenant les grandes lignes.
L'accomplissement de soi est devenu, plus que jamais, le vrai et seul moteur de l'implication professionnelle des gens de talents. Tout y est subordonné. L'entreprise doit devenir, d'abord, un lieu de passion, centrée sur son métier et ses talents. Aussi, Le manager postindustriel devra mettre tout son talent à induire de la qualité complexe et à nourrir de la finalité forte. Qu'il laisse les aspects quantitatifs à un adjoint gestionnaire. Alors ? Paré à tout changer ?
Genèse... Ce premier livre de la Torah, que l'hébreu intitule : « Dans un commencement... », est à la fois le plus connu et le plus mal connu des récits bibliques. Les traductions qui en sont offertes sont toutes biaisées et le texte est encaqué de force dans le moule d'un monothéisme chrétien ou rabbinique qui est totalement étranger à ses rédacteurs originels. Qu'on en juge... La traduction littérale du tout premier verset, généralement rendu par : « Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre », donne ceci : « Dans un commencement, Il engendra des dieux avec le Ciel et avec la Terre ». Et tout à l'avenant... La Kabbale, depuis toujours, est surtout fascinée par le premier chapitre du livre de la Genèse qui décrit les engendrements successifs des « émanations » divines. Le nom de Dieu (YHWH) n'y apparaît pas, mais on y parle des Elohim : les « déités » plurielles. Et puis, il y a un très impersonnel « Il », sujet sans non... « Il » ne crée rien, mais « Il » dit que ceci et cela arrivera et « Il » se trompe parfois... Le plus bouleversant est cette convergence frappante entre la cosmogonie biblique et la cosmologie physicienne ! La Bible n'est pas créationniste ; elle est émanationniste ! Cet ouvrage fait suite aux quatre premiers volumes de Marc Halévy parus aux Éditions Dangles : « Aux sources de la Kabbale et de la mystique juive » « Pensée hébraïque » « Kabbale théosophique » et « Kabbale initiatique. »
Sommes-nous libres ? Sans doute un peu, mais libres de quoi, libres comment ? Sommes-nous libérés ? Avons-nous libéré en nous tous ces possibles que nous n'osons pas voir ? Cherchons-nous à prendre conscience de ces potentiels pour les concrétiser ? Osons-nous aimer tout l'aimable alentour, sans idéalisme, sans sentimentalisme ? Surtout, osons-nous regarder notre vie et constater que l'avoir et le paraître ruinent notre être et notre devenir ? Pourrions-nous adopter la devise « moins mais mieux » et la laisser s'imprégner partout ? Elle deviendrait un principe pour consommer, travailler, aimer, parler, penser même. Oserons-nous nous dé-chaîner ? Chiche !
La Sagesse : l'art de vivre bien. dans tous les sens du mot « bien ». Ou encore : l'art du perpétuel Accomplissement de soi. Ou, aussi : l'art de vivre en Paix. Ou, enfin : l'art de toujours vivre en Joie. Bien. Accomplissement. Paix. Joie. Marcel Conche, à l'adresse de son élève André Comte-Sponville, avait tracé trente-cinq chemins de sagesse. Empruntons-les, avec légèreté et jubilation. Suivons-les au fil d'une méditation offerte. Alors se dessine une philosophie authentique, non pas celle des mots jargonneux et pédants, mais celle d'une pratique de vie, comme celle que, magistralement, Pierre Hadot attribuait aux pères fondateurs grecs de toute philosophie. Vivre avec Sagesse n'est pas vivre sagement, bien obéissant, bien conforme. Bien au contraire ! La Sagesse, aussi, est dans la révolte, dans la colère généreuse et jubilatoire. Car au fond, quoi de plus subversif, surtout en nos temps de lobotomie générale, que l'exigence de Sagesse, de Joie, de Paix ? Quoi de plus corrosif que cette quête-là dans un monde d'argent et de convoitise ?